Bonjour,
Pour prouver quoi?
Que beaucoup ont la fâcheuse tendance à faire des procès d'intention à tout va ou à projeter sans retenue, même sur des inconnus...
Si je dis que je crois en Dieu (ou le contraire), bien peu me demanderont : "En quoi (ne) crois-tu (pas)?"
Il y a pourtant une infinité de réponses à la question au sein de l'humanité. Dieu est le terme "indéfinissable par définition". Peut-être car il symbolise généralement la liberté absolue : ce qui n'a aucune contrainte dès lors que c'est l'origine des règles, de la réalité? Toute réponse, toute définition de Dieu, est en principe unique mais, dans la plupart des cas, nous ne tenons pas compte de ce facteur. Le terme "Dieu" est le terme par excellence qui nous démontre que nous disposons d'un libre-arbitre car il peut se constater qu'il engendre une infinité de comportements et que l'attitude d'un individu confronté au terme peut changer au cours de la vie. Nous le traitons pourtant souvent comme s'il était tout le contraire : un ennemi des libertés. Dans la Bible, ce libre-arbitre est exprimé au travers du texte du Sixième Jour.
=> Dieu fit l'être humain à son image
Logiquement, cela signifie que nous avons en tout cas une capacité : celle de faire Dieu à notre image. Un terme épouse cette phrase : réciprocité.
=> Il le créa mâle et femelle
Je n'ai pas vu beaucoup de "mâle et femelle". J'ai généralement vu des individus mâles ou femelles. Peut-être faut-il aussi extrapoler un terme qui épouse cette phrase : complémentarité?
Nous pourrions définir Dieu et nous définir nous-mêmes si nous parvenions à être réciproques et complémentaires... selon la ressemblance de la Nature. L'écosystème est un système coopératif, mais nous ne le sommes plus des masses, ces derniers temps, malgré que nous soyons une espèce sociale, donc en principe réciproque et complémentaire.
Au lieu de ça, c'est le zéro pointé à toutes les sauces... On se pose la question de savoir si Dieu existe ou pas. On s'impose des définitions qui ne plaisent pas. On se querelle, chacun amenant sur le champ de bataille des arguments douteux...
Bref, je me moque un peu des gens qui se croient objectifs, mais n'ont jamais éprouvé de répulsion pour zéro et l'infini, malgré qu'ils ne soient pas quantifiables et donc pas orthodoxes. Je me moque légèrement aussi de ceux que le terme "croyance" embrouille car il faut croire pour connaître : un scientifique qui cherche imagine des hypothèses auxquelles il croit jusqu'à ce qu'elles soient vérifiées ou invalidées. Ensuite, ses collègues découvrent son papier ou pas, selon qu'ils croient que c'est une personne sérieuse ou pas... Face à ces ennemis de la croyance, qui sont certainement des ennemis de la connaissance, il n'y a généralement que des gens obsédés par la croyance, au point qu'ils l'érigent en connaissance et font passer à la trappe tout cheminement.
Ainsi : "Pourquoi?" => Parce que je voudrais voir plus de "plus zéro" et moins de "moins zéro". Autrement formulé, un dialogue serein
Satan, l'Adversaire, le scandaleux, fut, d'après les légendes, éjecté car il décréta que Dieu était un tyran. La Création était à peine réalisée que Lucifer se révolta. La légende pointe du doigt comme l'adversaire, la pire chose qui soit : le procès d'intention, la projection. C'est en effet un obstacle terrible à la connaissance, à la co-naissance, au savoir ensemble...
Je fais ainsi un rituel pour chasser les démons avant d'essayer de discuter sur un forum en utilisant le terme "Dieu", sachant que ça part souvent en vrille quand on s'aventure à utiliser ce terme.
Ceci écrit, la valeur trois est un bon candidat à la question de la valeur absolue de Dieu. La Trinité, d'un point de vue conceptuel, est une bonne approche du réel.
La tradition chrétienne évoque un "Père", un "Fils" et un "Saint Esprit". Le Père n'est pas le Fils et n'est pas le Sain Esprit. Le Fils n'est pas le Saint Esprit. Mais ils sont Dieu.
Si l'on se détache du dogme, pour se focaliser sur la structure proposée, cela peut amener à reformuler la Trinité en toute chose : L'ensemble (Père), n'est pas l'élément (Fils), ni la relation (Saint Esprit), mais ils sont l'être.
- En termes de physique, l'univers (Père) n'est pas la particule (Fils) et n'est pas les forces (Saint Esprit). Les particules ne sont pas les forces. Mais ils sont ce qui est.
Dans l'Univers, le plus grand est un ensemble d'éléments en relation et le plus petit est un élement en relation dans un ensemble. Ce qui n'est pas en relation n'est pas matérialisé et ce qui est matériel est lié par des relations. Tout ce qui se situe entre le plus grand et le plus petit répond à la définition du plus grand et du plus petit. Exemple : je suis un ensemble d'organes en homéostasie et je suis un individu de la société humaine.
- En termes de sociologie, la société (Père) n'est pas l'individu (Fils), ni la loi (Saint Esprit). L'individu n'est pas la loi. Mais ils formulent la citoyenneté. La loi, qui nait du collectif et de cas concrets, n'a aucune force si elle n'est pas appuyée par le collectif et par les individus.
Dans les deux cas, il y a trois éléments distincts, mais qui n'existent pas l'un sans l'autre.
Alors, que choisir? La valeur absolue de Dieu est elle plutôt l'infini, zéro ou trois? Ou une autre valeur?