Maximes et citations sur athéisme et foi
Posté : 10 juin15, 10:40
Je vous propose de partager dans ce fil les maximes et citations au sujet de l'athéisme, de la foi, de leur dialogue ou opposition, qui nous ont fait réfléchir et donné à penser.
Maxime de l'écrivain anglais Chesterton : "A man who won’t believe in God will believe in anything"
c'est-à-dire : "Un homme qui ne croit pas en Dieu est prêt à croire n'importe quoi."
Maxime plus profonde qu'on ne l'imagine, et non simple pique : si croire est un besoin de l'homme, et que ce besoin soit là parce que Dieu est ou en l'absence de tout Dieu, alors il est probablement beaucoup plus difficile d'être véritablement athée, c'est-à-dire de se refuser entièrement la satisfaction de ce besoin. Pour dire la même chose avec un langage religieux : n'adorer personne est beaucoup plus difficile que d'adorer une idole, c'est-à-dire un objet auquel on donne et consacre ce que l'être humain ne peut valablement donner qu'à Dieu.
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Selon la philosophe et mystique juive et chrétienne Simone Weil, "La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi: en ce sens l’athéisme est une purification. Je dois être athée avec la partie de moi-même qui n’est pas faite pour Dieu. Parmi les hommes chez qui la partie surnaturelle d’eux-mêmes n’est pas éveillée, les athées ont raison et les croyants ont tort."
C'est poser de manière très claire la question de l’idolâtrie, car la foi née dans le Sinaï quelle que soit sa forme juive, chrétienne, musulmane ou autre commence par un interdit : tu n'adoreras rien de ce que tu peux voir ni même concevoir, car ce que tu vois, ce que tu peux concevoir ou imaginer, cela n'est pas Dieu. Cet interdit est fondamental, et beaucoup plus difficile à respecter qu'on ne le pense parfois. Il rapproche le croyant d'une de ces religions de l'athée, qui peut être décrit comme un croyant "extrémiste" allant jusqu'à n'adorer personne, tandis que l'athée pourra penser que le croyant ne va pas suffisamment loin dans son impulsion contre l'idolâtrie et s'arrête en chemin. L'une des attaques contre les premiers chrétiens dans le monde romain était de les accuser d'athéisme, ce qui n'est pas surprenant quand on pense à la foultitude de dieux qui constituent le paysage mental des sociétés païennes, comme l'était la Rome antique.
Maxime de l'écrivain anglais Chesterton : "A man who won’t believe in God will believe in anything"
c'est-à-dire : "Un homme qui ne croit pas en Dieu est prêt à croire n'importe quoi."
Maxime plus profonde qu'on ne l'imagine, et non simple pique : si croire est un besoin de l'homme, et que ce besoin soit là parce que Dieu est ou en l'absence de tout Dieu, alors il est probablement beaucoup plus difficile d'être véritablement athée, c'est-à-dire de se refuser entièrement la satisfaction de ce besoin. Pour dire la même chose avec un langage religieux : n'adorer personne est beaucoup plus difficile que d'adorer une idole, c'est-à-dire un objet auquel on donne et consacre ce que l'être humain ne peut valablement donner qu'à Dieu.
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Selon la philosophe et mystique juive et chrétienne Simone Weil, "La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi: en ce sens l’athéisme est une purification. Je dois être athée avec la partie de moi-même qui n’est pas faite pour Dieu. Parmi les hommes chez qui la partie surnaturelle d’eux-mêmes n’est pas éveillée, les athées ont raison et les croyants ont tort."
C'est poser de manière très claire la question de l’idolâtrie, car la foi née dans le Sinaï quelle que soit sa forme juive, chrétienne, musulmane ou autre commence par un interdit : tu n'adoreras rien de ce que tu peux voir ni même concevoir, car ce que tu vois, ce que tu peux concevoir ou imaginer, cela n'est pas Dieu. Cet interdit est fondamental, et beaucoup plus difficile à respecter qu'on ne le pense parfois. Il rapproche le croyant d'une de ces religions de l'athée, qui peut être décrit comme un croyant "extrémiste" allant jusqu'à n'adorer personne, tandis que l'athée pourra penser que le croyant ne va pas suffisamment loin dans son impulsion contre l'idolâtrie et s'arrête en chemin. L'une des attaques contre les premiers chrétiens dans le monde romain était de les accuser d'athéisme, ce qui n'est pas surprenant quand on pense à la foultitude de dieux qui constituent le paysage mental des sociétés païennes, comme l'était la Rome antique.