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Bonjour ,

Bouddha ne parle pas de l'importance de l'activité physique dans son enseignement .

Beaucoup de gens ont une fausse idée du bouddha , on le représente souvent comme gros .
Sur le sujet " bouddha n'était pas gros " que j'ai déjà posté sur le forum on peut voir que cela est faux, que le bouddha était en réalité plutôt mince .
voir ce lien :http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 31469.html
Bouddha n'a probablement pas parlé de l'importance de l'activité physique dans son enseignement pour la bonne raison qu'a l'époque les gens marchaient beaucoup d'un village à l'autre et que l'activité physique était un acte naturel .

Personnellement je pense qu'il est important de pratiquer de l'activité physique pour méditer , l'esprit est bien plus alerte et l'énergie du corps est bien meilleure .
L'enseignement de bouddha en outre parlait beaucoup de la notion d'interdépendance des phénomènes ,et sa compréhension de l'esprit et du corps était semble t'il très holistique (cad comme vu comme un schéma d'ensemble) .

La représentation de Bouddha en gros, dois-je le répéter, est seulement chinoise, car dans les temps anciens, avoir un gros ventre, c'était être heureux.
Du reste, le Bouddha chinois ne sourit pas, il rit !

Devant un "gros Bouddha", il faut lui caresser le ventre, il est alors content. Ce n'est pas plus bête que de faire un signe de croix...


Sujet magnifique, il y a bien activité physique, la marche est très importante en bouddhisme, mais on cherche la bonne circulation du Qi 氣, non la multiplication cellulaire commen sport.

On peut être en activité physique sans bouger, par exemple en méditation, beaucoup de choses se produisent dans le corps, mais en terme de durée. Par exemple, la durée du souffle à l'inspir. Nous pratiquons l'être entier, et dans l'instant. Nous ne jetons rien, nous ne nous endettons pas physiologiquement, comme en recherche d'un surplus d'énergie par une acidose du sang. Notre but n'est pas anaérobique, mais aérobique, nous refusons la diffusion de l'acide lactique dans le sang.

Nous sourions chaque fois que nous déconnectons d'avec la réalité de l'instant ici & maintenant, et nous reprenons le contact avec la réalité, jusqu'à la prochaine déconnexion : une idée qui passe, un souvenir parasite, un assoupissement de notre vigilance, un sentiment, une émotion, que sais-je...

Dans le sport, on recherche la performance, il faut en suer, en baver, il faut y arriver, et pour cette place illusoire sur notre podium illusoire et notre fierté, nous sacrifions beaucoup.

En bouddhisme, on se soigne, on protège sa santé. En sport, on ne sait pas faire cela. Certes, vous serez plus endurant, plus musclé, vous saurez tenir sur votre fièvre, abattre un rhume. Mais pas plus.