Education violente des enfants
Posté : 15 déc.04, 21:42
« Fais lui courber l'échine pendant sa jeunesse, meurtris-lui les côtes tant qu'il est enfant, de crainte que, révolté,
il ne te désobéisse et que tu n'en éprouves de la peine. » (30, 12)
« Qui aime son fils lui prodigue le fouet, plus tard, ce fils sera sa consolation. » (30, 1)
« Celui qui ménage les verges hait son fils ! Mais celui qui l'aime le corrige de bonne heure. » (13, 23)
« Tant qu'il y a de l'espoir châtie ton fils ! Mais ne va pas jusqu'à le faire mourir. » (19, 18)
« La folie est ancrée au cœur de l'enfant, le fouet bien appliqué l'en délivre. » (22, 15)
« La folie est attachée au cœur de l'enfant, la verge de la correction l'éloignera de lui » 22:15
« N'épargne pas la correction à l'enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra pas, en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts » 23:13
...................
Principe de non contrainte
Un des principes fondamentaux qui ont régi la relation entre celui qui sait et celui qui ne sait pas (en matière religieuse), c'est bien l'éducation sans violence, sans contrainte, car on ne peut s'approprier la conscience de l'autre, on ne peut s'approprier sa pensée (bâtie ou non). La méthode prônée par l'islam via la Sunna et le Coran, est bien la non contrainte c'est ainsi qu'il est dit dans le Coran, et répété à plusieurs reprises : « Nulle contrainte ne doit avoir lieu en matière de foi » (2/256)
Appliquons cela à l'enfant, il va sans dire que l'adulte ayant à sa charge l'éducation d'un enfant, peut se heurter à un refus exprimé par ce dernier, mais il ne peut en aucun cas lui imposer sa volonté par la violence (colère, coups physiques.), l'enfant n'en comprendrait pas plus le bien fondé de l'enseignement. Par conséquent, le seul moyen, à défaut d'être brutal, est d'une part l'éducation progressive, et d'autre part la douceur.
Principe de douceur et de patience
« O Prophète ! c'est par la grâce de Dieu que tu es doux et débonnaire. Si tu étais violent et d'un cour endurci, ils se seraient détachés de toi. Sois donc indulgent pour eux, sollicite la clémence de Dieu en leur faveur, et consulte-les dans les affaires » (Coran 3/159)
Cet extrait du Coran souligne en quelques sorte, les qualités élémentaires du bon éducateur ; la non-violence d'un côté (qu'elle soit physique ou psychologique), et la douceur de l'autre, et j'ajouterai la patience, car la patience permet un enseignement plus approfondi et plus suivi, car plus agréable pour l'une et l'autre des deux parties. Nous pouvons lire également dans le Coran que :
« Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent (se comportent) avec modestie et douceur sur terre » (Sourate 25/ verset 33)
Seydou Cissé affirme que l'on exige (en islam) du professeur ces qualités : « être patient avec ses élèves, avoir la maîtrise de soi, réprimer sa colère. Dans la philosophie de l'éducation musulmane est véhiculée cette idée : apprendre, c'est être patient. On n'apprend rien dans la précipitation ; apprendre, c'est suspendre pour un temps son jugement ».
Le Coran va dans ce sens puisqu'il évoque aussi la maîtrise de soi, la contenance de la colère, et condamne fortement l'élévation de la voix. Voici ce qu'il en est :
« Dieu n'aime pas qu'on élève la voix en propos injurieux. Il ne le tolère que si l'on est victime d'une injustice » (4/148-149)
« (O Prophète), recommande à mes serviteurs d'employer les paroles les plus douces ; autrement, Satan sèmerait la discorde parmi eux. Satan est pour l'homme un ennemi déclaré » (17/53)
« Cherche à modérer ton pas et à baisser un peu ta voix, rien n'est plus désagréable que le braiment de l'âne » ( Sourate 31/ verset 19)
Pour conclure ce point, nous rapporterons une parole prophétique : « La douceur, c'est la délicatesse, c'est l'abord facile, c'est la négation de la violence » « Toutes les fois qu'une chose est faite avec douceur, elle n'en est que plus belle » (rapporté par Ahmad, d'après Ibn Umar )
il ne te désobéisse et que tu n'en éprouves de la peine. » (30, 12)
« Qui aime son fils lui prodigue le fouet, plus tard, ce fils sera sa consolation. » (30, 1)
« Celui qui ménage les verges hait son fils ! Mais celui qui l'aime le corrige de bonne heure. » (13, 23)
« Tant qu'il y a de l'espoir châtie ton fils ! Mais ne va pas jusqu'à le faire mourir. » (19, 18)
« La folie est ancrée au cœur de l'enfant, le fouet bien appliqué l'en délivre. » (22, 15)
« La folie est attachée au cœur de l'enfant, la verge de la correction l'éloignera de lui » 22:15
« N'épargne pas la correction à l'enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra pas, en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts » 23:13
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Principe de non contrainte
Un des principes fondamentaux qui ont régi la relation entre celui qui sait et celui qui ne sait pas (en matière religieuse), c'est bien l'éducation sans violence, sans contrainte, car on ne peut s'approprier la conscience de l'autre, on ne peut s'approprier sa pensée (bâtie ou non). La méthode prônée par l'islam via la Sunna et le Coran, est bien la non contrainte c'est ainsi qu'il est dit dans le Coran, et répété à plusieurs reprises : « Nulle contrainte ne doit avoir lieu en matière de foi » (2/256)
Appliquons cela à l'enfant, il va sans dire que l'adulte ayant à sa charge l'éducation d'un enfant, peut se heurter à un refus exprimé par ce dernier, mais il ne peut en aucun cas lui imposer sa volonté par la violence (colère, coups physiques.), l'enfant n'en comprendrait pas plus le bien fondé de l'enseignement. Par conséquent, le seul moyen, à défaut d'être brutal, est d'une part l'éducation progressive, et d'autre part la douceur.
Principe de douceur et de patience
« O Prophète ! c'est par la grâce de Dieu que tu es doux et débonnaire. Si tu étais violent et d'un cour endurci, ils se seraient détachés de toi. Sois donc indulgent pour eux, sollicite la clémence de Dieu en leur faveur, et consulte-les dans les affaires » (Coran 3/159)
Cet extrait du Coran souligne en quelques sorte, les qualités élémentaires du bon éducateur ; la non-violence d'un côté (qu'elle soit physique ou psychologique), et la douceur de l'autre, et j'ajouterai la patience, car la patience permet un enseignement plus approfondi et plus suivi, car plus agréable pour l'une et l'autre des deux parties. Nous pouvons lire également dans le Coran que :
« Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent (se comportent) avec modestie et douceur sur terre » (Sourate 25/ verset 33)
Seydou Cissé affirme que l'on exige (en islam) du professeur ces qualités : « être patient avec ses élèves, avoir la maîtrise de soi, réprimer sa colère. Dans la philosophie de l'éducation musulmane est véhiculée cette idée : apprendre, c'est être patient. On n'apprend rien dans la précipitation ; apprendre, c'est suspendre pour un temps son jugement ».
Le Coran va dans ce sens puisqu'il évoque aussi la maîtrise de soi, la contenance de la colère, et condamne fortement l'élévation de la voix. Voici ce qu'il en est :
« Dieu n'aime pas qu'on élève la voix en propos injurieux. Il ne le tolère que si l'on est victime d'une injustice » (4/148-149)
« (O Prophète), recommande à mes serviteurs d'employer les paroles les plus douces ; autrement, Satan sèmerait la discorde parmi eux. Satan est pour l'homme un ennemi déclaré » (17/53)
« Cherche à modérer ton pas et à baisser un peu ta voix, rien n'est plus désagréable que le braiment de l'âne » ( Sourate 31/ verset 19)
Pour conclure ce point, nous rapporterons une parole prophétique : « La douceur, c'est la délicatesse, c'est l'abord facile, c'est la négation de la violence » « Toutes les fois qu'une chose est faite avec douceur, elle n'en est que plus belle » (rapporté par Ahmad, d'après Ibn Umar )