Le Rituel de guérison officiel de l'Eglise catholique
Posté : 09 août15, 00:42
La soif du bonheur profondément enracinée au cœur de l'homme, a toujours été accompagnée du désir d'obtenir la libération de la maladie et d'en saisir le sens quand on en fait l'expérience. Il s'agit là d'un phénomène humain qui, d'une façon ou d'une autre, concerne chacun et trouve une résonance particulière dans l'Eglise.
Non seulement la prière des fidèles qui demandent leur guérison ou celle d'un autre est louable, mais l'Eglise, dans sa liturgie, demande au Seigneur la santé des malades. D'abord, elle a un sacrement «spécialement destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie: l'onction des malades.
Par cette onction sacrée et la prière des prêtres,
«C’est l'Eglise tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu'il les soulage et les sauve».
Peu avant, pendant la bénédiction de l'huile, l'Eglise prie:
«Envoie sur elle ton Esprit qui sanctifie. Qu'elle devienne par ta bénédiction l'huile sainte que nous recevons de toi.
Dans les sanctuaires se déroulent aussi d'autres célébrations qui, en elles-mêmes, ne visent pas spécifiquement à demander à Dieu des grâces de guérisons, mais qui, dans l'intention des organisateurs et des participants, comportent l'obtention de guérisons comme part importante de leur finalité; pour cela, on organise des célébrations liturgiques, comme par exemple Les prières d'exorcisme
Le ministère de l'exorcisme doit être exercé en dépendance stricte de l'Evêque diocésain, et conformément au guide De exorcismis et supplicationibus quibusdam (Des exorcismes et des prières qui s'y rapportent).
Ce nouveau rituel est moins théâtral, il réduit les injonctions à Satan, mais augmente les prières s'adressant à Dieu, au grand dam des traditionalistes, qui le trouvent moins efficace.
L'Église exige de ne procéder à l'exorcisme qu'en cas de certitude de possession – dont les signes peuvent être: «parler ou comprendre des langues inconnues, découvrir des choses éloignées ou cachées, démontrer une force physique supérieure à la normale, l'aversion véhémente envers Dieu, la Vierge, les saints, la parole de Dieu, les images sacrées...»
Le rite se présente comme une longue intercession, qui peut se pratiquer en présence de plusieurs personnes, par exemple les proches du possédé.
Il commence par une prière, puis la bénédiction de l'eau et l'aspersion du possédé. Il se poursuit par la litanie des saints, la récitation de psaumes, la lecture de l'Évangile.
Le prêtre impose les mains sur la tête du possédé, puis tous récitent le Credo et la renonciation à Satan.
Après le Notre Père, l'exorciste impose la croix et demande aux esprits mauvais de partir, avant de souffler sur le visage de la personne.
L'exorcisme proprement dit commence par une prière de supplication s'adressant à Dieu et se termine par trois interpellations de Satan (voir ci-contre). L'ensemble se clôt sur le Magnificat et la bénédiction finale.
Ce nouveau texte met fin à la distinction de jadis entre «grand exorcisme» – le rituel qui insère les interpellations à Satan – et le «petit exorcisme» – qui n'en comporte pas, et que l'on appelle aujourd'hui « prière de délivrance »
«Je te conjure, Satan, ennemi du salut des hommes Reconnais la justice et la bonté de Dieu le Père,
Qui, par son juste jugement a condamné Ton orgueil et ton envie ;
Quitte ce serviteur (cette servante) de Dieu (ici on prononce le nom de la personne)
Le Seigneur l'a fait à son image, L'a paré de ses dons
Et, par miséricorde, l'a adopté comme son fils (sa fille).
Je te conjure, Satan, prince de ce monde
Reconnais la puissance et la vertu de Jésus-Christ, qui t'a vaincu dans le désert,
A triomphé de toi dans le jardin, Sur la croix, t'a dépouillé,
Et, se relevant du tombeau,
A transporté tes trophées au royaume de la lumière ;
Retire-toi de cette créature (ici on prononce le nom de la personne)
En naissant, Il a fait d'elle son frère (sa sœur)
Et en mourant, Il l'a fait(e) sien (sienne), par son sang.
Je te conjure, Satan, qui trompes le genre humain
Reconnais l'Esprit de la vérité et de la grâce,
Qui repousse tes embuscades Et embrouille tes mensonges ;
Va-t'en de cet humain créé par Dieu (ici on prononce le nom de la personne)
Il l'a marqué du sceau d'en haut ; Retire-toi de cet homme (de cette femme) :
Dieu, par l'onction spirituelle, A fait de lui (d'elle) un temple sacré.
Retire-toi donc, Satan !,
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Retire-toi par la foi
Et la prière de l'Église ;Retire-toi par le signe de la sainte Croix
De notre Seigneur Jésus Christ,
Qui vit et règne pour les siècles des siècles.
Tous répondent : Amen.»
Dans de nombreux cas, pas toujours occasionnels, on proclame que des guérisons y ont eu lieu, et l'on suscite l'attente du même phénomène dans d'autres réunions du même genre. Dans un tel contexte, on évoque parfois un prétendu charisme de guérison on peut constater
C’est toujours l Idolâtrie de l’Eau et la Sainte Croix.
Les médias à sensation font le reste
Non seulement la prière des fidèles qui demandent leur guérison ou celle d'un autre est louable, mais l'Eglise, dans sa liturgie, demande au Seigneur la santé des malades. D'abord, elle a un sacrement «spécialement destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie: l'onction des malades.
Par cette onction sacrée et la prière des prêtres,
«C’est l'Eglise tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu'il les soulage et les sauve».
Peu avant, pendant la bénédiction de l'huile, l'Eglise prie:
«Envoie sur elle ton Esprit qui sanctifie. Qu'elle devienne par ta bénédiction l'huile sainte que nous recevons de toi.
Dans les sanctuaires se déroulent aussi d'autres célébrations qui, en elles-mêmes, ne visent pas spécifiquement à demander à Dieu des grâces de guérisons, mais qui, dans l'intention des organisateurs et des participants, comportent l'obtention de guérisons comme part importante de leur finalité; pour cela, on organise des célébrations liturgiques, comme par exemple Les prières d'exorcisme
Le ministère de l'exorcisme doit être exercé en dépendance stricte de l'Evêque diocésain, et conformément au guide De exorcismis et supplicationibus quibusdam (Des exorcismes et des prières qui s'y rapportent).
Ce nouveau rituel est moins théâtral, il réduit les injonctions à Satan, mais augmente les prières s'adressant à Dieu, au grand dam des traditionalistes, qui le trouvent moins efficace.
L'Église exige de ne procéder à l'exorcisme qu'en cas de certitude de possession – dont les signes peuvent être: «parler ou comprendre des langues inconnues, découvrir des choses éloignées ou cachées, démontrer une force physique supérieure à la normale, l'aversion véhémente envers Dieu, la Vierge, les saints, la parole de Dieu, les images sacrées...»
Le rite se présente comme une longue intercession, qui peut se pratiquer en présence de plusieurs personnes, par exemple les proches du possédé.
Il commence par une prière, puis la bénédiction de l'eau et l'aspersion du possédé. Il se poursuit par la litanie des saints, la récitation de psaumes, la lecture de l'Évangile.
Le prêtre impose les mains sur la tête du possédé, puis tous récitent le Credo et la renonciation à Satan.
Après le Notre Père, l'exorciste impose la croix et demande aux esprits mauvais de partir, avant de souffler sur le visage de la personne.
L'exorcisme proprement dit commence par une prière de supplication s'adressant à Dieu et se termine par trois interpellations de Satan (voir ci-contre). L'ensemble se clôt sur le Magnificat et la bénédiction finale.
Ce nouveau texte met fin à la distinction de jadis entre «grand exorcisme» – le rituel qui insère les interpellations à Satan – et le «petit exorcisme» – qui n'en comporte pas, et que l'on appelle aujourd'hui « prière de délivrance »
«Je te conjure, Satan, ennemi du salut des hommes Reconnais la justice et la bonté de Dieu le Père,
Qui, par son juste jugement a condamné Ton orgueil et ton envie ;
Quitte ce serviteur (cette servante) de Dieu (ici on prononce le nom de la personne)
Le Seigneur l'a fait à son image, L'a paré de ses dons
Et, par miséricorde, l'a adopté comme son fils (sa fille).
Je te conjure, Satan, prince de ce monde
Reconnais la puissance et la vertu de Jésus-Christ, qui t'a vaincu dans le désert,
A triomphé de toi dans le jardin, Sur la croix, t'a dépouillé,
Et, se relevant du tombeau,
A transporté tes trophées au royaume de la lumière ;
Retire-toi de cette créature (ici on prononce le nom de la personne)
En naissant, Il a fait d'elle son frère (sa sœur)
Et en mourant, Il l'a fait(e) sien (sienne), par son sang.
Je te conjure, Satan, qui trompes le genre humain
Reconnais l'Esprit de la vérité et de la grâce,
Qui repousse tes embuscades Et embrouille tes mensonges ;
Va-t'en de cet humain créé par Dieu (ici on prononce le nom de la personne)
Il l'a marqué du sceau d'en haut ; Retire-toi de cet homme (de cette femme) :
Dieu, par l'onction spirituelle, A fait de lui (d'elle) un temple sacré.
Retire-toi donc, Satan !,
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Retire-toi par la foi
Et la prière de l'Église ;Retire-toi par le signe de la sainte Croix
De notre Seigneur Jésus Christ,
Qui vit et règne pour les siècles des siècles.
Tous répondent : Amen.»
Dans de nombreux cas, pas toujours occasionnels, on proclame que des guérisons y ont eu lieu, et l'on suscite l'attente du même phénomène dans d'autres réunions du même genre. Dans un tel contexte, on évoque parfois un prétendu charisme de guérison on peut constater
C’est toujours l Idolâtrie de l’Eau et la Sainte Croix.
Les médias à sensation font le reste