Humanité charnelle et humanité spirituelle
Posté : 26 août15, 03:06
Dieu ne fait pas des prophéties pour le seul plaisir d’annoncer des événements à venir. Dans toute la Bible, et dans les prophéties de Daniel tout particulièrement, Dieu nous révèle Son dessein sur nous, les hommes, c’est-à-dire sur toute l’humanité.
La première puissance à s’élever sur la terre, après le déluge, fut l’empire Babylonien.
Or ce que Daniel 2 nous dit c’est que cet empire dépasse ses propres limites et englobe toute l’humanité dans son ensemble. Aux versets 37–38 Daniel dit bien : Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire ; il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or.
Dieu parle ainsi au roi de Babylone non pas comme chef du seul empire Babylonien, mais comme roi de toute la terre : en tant que roi des rois. C’est-à-dire que pour Dieu, dans ce contexte prophétique, le roi de Babylone représentait tous les rois de la terre et qu’il était supérieur à tous les autres rois. C’est pourquoi cette prophétie Biblique ne nous parle ni de l’Égypte, ni des empires de l’extrême-Orient, ni de Chine notamment, non plus que de l’Inde etc. Mais il faut que nous comprenions bien que l’empire de Babylone implique alors tous ces autres empires de la terre. À ce titre, le roi de Babylone est bien le roi des rois. Et il représente devant Dieu toute l’humanité, tous les hommes de la terre puisque Dieu a remis entre les mains du roi de Babylone tous les enfants des hommes en quelque lieu qu’ils habitent — c’est donc cette précision qu’il faut enregistrer : pour Dieu, toute l’humanité était livrée à cette époque entre les mains du roi de Babylone.
Dieu signale que même les animaux et les oiseaux font partie de tout ce qui a été soumis au roi de Babylone. Il y a là une double allusion.
— Allusion au Psaume 8 qui parlant de l’homme et du fils de l’homme, de toute l’humanité, précise que tous les animaux, y compris oiseaux et poissons, ont été soumis à l’humanité (versets 7–9)
Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds,
Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.
— et allusion aussi bien à Daniel 4. Dans cet autre chapitre de Daniel, le roi Nabucadnétsar est représenté par Dieu en un songe par un arbre qui va être abattu : cet arbre était devenu grand et beau, sa cime s’élevait jusqu’aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre. Son feuillage était beau, et ses fruits abondants : il portait de la nourriture pour tous : les bêtes des champs s’abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture (vv. 11–12) C’est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s’est accrue et s’est élevée jusqu’aux cieux, et dont la domination s’étend jusqu’aux extrémités de la terre (v. 22).
Avec le roi de Babylone, la tête de la statue ou, ce qui revient au même, le lion de Daniel 7, il est question de l’humanité toute entière à laquelle Dieu a confié la domination de toute la terre et notamment des animaux qui la peuplent.
Ce destin de l’humanité est révélé au verset 44 : Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
Le premier message évident dans ce verset c’est que l’humanité actuelle telle que nous la connaissons, symbolisée par la statue d’or, d’argent, d’airain et de fer, va être détruite et anéantie par l’instauration du royaume de Dieu : c’est le Royaume de Dieu et lui seul qui durera éternellement : il ne sera jamais détruit et il ne passera point sous la domination d’un autre peuple … et lui-même il demeurera éternellement.
Cela nous renvoie à Genèse 1: 27–28 : quand Dieu créa l’humanité, en la personne d’Adam et d’Ève, Il les fit dominer sur les animaux et sur toute la terre : les êtres humains sont donc les rois du monde ici-bas. C’est d’ailleurs ce que rappelle le profond et merveilleux Psaume 8, 4–9 qui s’interroge sur le sens de cette domination humaine sur la terre, et qui révèle que cette domination, sous cette forme terrestre (inférieurs aux anges) n’est que temporaire, transitoire, éphémère (pour peu de temps) — ce que commente, confirme et détaille l’épître aux Hébreux 2: 5 et la suite.
Ce que Dieu nous destine, ce n’est pas le règne terrestre actuel mais un autre règne, Son propre Royaume, et c’est ce royaume de Dieu à venir qui sera éternel. Pour établir Son Royaume définitif et éternel, Dieu détruira la domination terrestre actuelle de l’humanité telle que nous la connaissons.
Il s’ensuit que nous, les hommes, membres de cette humanité terrestre transitoire, ne devons pas nous attacher excessivement à notre existence charnelle et terrestre actuelle éphémère, mais reporter toute notre attente et toutes nos espérances sur le Royaume de Dieu à venir qui sera seul définitif et éternel (cf. Hébreux 12: 26–29 : Lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant).
La première puissance à s’élever sur la terre, après le déluge, fut l’empire Babylonien.
Or ce que Daniel 2 nous dit c’est que cet empire dépasse ses propres limites et englobe toute l’humanité dans son ensemble. Aux versets 37–38 Daniel dit bien : Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire ; il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or.
Dieu parle ainsi au roi de Babylone non pas comme chef du seul empire Babylonien, mais comme roi de toute la terre : en tant que roi des rois. C’est-à-dire que pour Dieu, dans ce contexte prophétique, le roi de Babylone représentait tous les rois de la terre et qu’il était supérieur à tous les autres rois. C’est pourquoi cette prophétie Biblique ne nous parle ni de l’Égypte, ni des empires de l’extrême-Orient, ni de Chine notamment, non plus que de l’Inde etc. Mais il faut que nous comprenions bien que l’empire de Babylone implique alors tous ces autres empires de la terre. À ce titre, le roi de Babylone est bien le roi des rois. Et il représente devant Dieu toute l’humanité, tous les hommes de la terre puisque Dieu a remis entre les mains du roi de Babylone tous les enfants des hommes en quelque lieu qu’ils habitent — c’est donc cette précision qu’il faut enregistrer : pour Dieu, toute l’humanité était livrée à cette époque entre les mains du roi de Babylone.
Dieu signale que même les animaux et les oiseaux font partie de tout ce qui a été soumis au roi de Babylone. Il y a là une double allusion.
— Allusion au Psaume 8 qui parlant de l’homme et du fils de l’homme, de toute l’humanité, précise que tous les animaux, y compris oiseaux et poissons, ont été soumis à l’humanité (versets 7–9)
Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds,
Les brebis comme les boeufs, Et les animaux des champs,
Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers.
— et allusion aussi bien à Daniel 4. Dans cet autre chapitre de Daniel, le roi Nabucadnétsar est représenté par Dieu en un songe par un arbre qui va être abattu : cet arbre était devenu grand et beau, sa cime s’élevait jusqu’aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre. Son feuillage était beau, et ses fruits abondants : il portait de la nourriture pour tous : les bêtes des champs s’abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture (vv. 11–12) C’est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s’est accrue et s’est élevée jusqu’aux cieux, et dont la domination s’étend jusqu’aux extrémités de la terre (v. 22).
Avec le roi de Babylone, la tête de la statue ou, ce qui revient au même, le lion de Daniel 7, il est question de l’humanité toute entière à laquelle Dieu a confié la domination de toute la terre et notamment des animaux qui la peuplent.
Ce destin de l’humanité est révélé au verset 44 : Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
Le premier message évident dans ce verset c’est que l’humanité actuelle telle que nous la connaissons, symbolisée par la statue d’or, d’argent, d’airain et de fer, va être détruite et anéantie par l’instauration du royaume de Dieu : c’est le Royaume de Dieu et lui seul qui durera éternellement : il ne sera jamais détruit et il ne passera point sous la domination d’un autre peuple … et lui-même il demeurera éternellement.
Cela nous renvoie à Genèse 1: 27–28 : quand Dieu créa l’humanité, en la personne d’Adam et d’Ève, Il les fit dominer sur les animaux et sur toute la terre : les êtres humains sont donc les rois du monde ici-bas. C’est d’ailleurs ce que rappelle le profond et merveilleux Psaume 8, 4–9 qui s’interroge sur le sens de cette domination humaine sur la terre, et qui révèle que cette domination, sous cette forme terrestre (inférieurs aux anges) n’est que temporaire, transitoire, éphémère (pour peu de temps) — ce que commente, confirme et détaille l’épître aux Hébreux 2: 5 et la suite.
Ce que Dieu nous destine, ce n’est pas le règne terrestre actuel mais un autre règne, Son propre Royaume, et c’est ce royaume de Dieu à venir qui sera éternel. Pour établir Son Royaume définitif et éternel, Dieu détruira la domination terrestre actuelle de l’humanité telle que nous la connaissons.
Il s’ensuit que nous, les hommes, membres de cette humanité terrestre transitoire, ne devons pas nous attacher excessivement à notre existence charnelle et terrestre actuelle éphémère, mais reporter toute notre attente et toutes nos espérances sur le Royaume de Dieu à venir qui sera seul définitif et éternel (cf. Hébreux 12: 26–29 : Lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant).