Les arabes sont-ils vraiment les descendants d’Ismaël ?
Posté : 29 août15, 05:39
slt,
L’invention du peuple arabe.
Comment pouvez-vous vous servir des passages d'un livre que les musulmans considèrent comme l'œuvre des falsificateurs pour annonce Mahomet
C'est insensé voyons !
Déjà pour commencer, Les arabes ne sont certainement pas les descendants d’Ismaël, La Bible (Genèse 25:12-18 ; Judith 2:23) nous dit que les descendants d’Ismaël se trouvaient en Assyrie donc très loin de la Péninsule arabique (mont Paran). Et dans le Nouveau Testament (Ga 4:22-25), Ismaël représente spirituellement les Juifs qui ne veulent pas entrer dans la Nouvelle Alliance. Or, l’onomastique (l’étude des noms de personnes et de lieux) prouve que, pas plus que les Gaulois ou les Chinois, les Arabes avant le Coran ne se disaient « fils d’Abraham » ou « descendants d’Ismaël ». Mais comme le Coran (Sourate 33:4-5) ordonne que les fils adoptifs ne soient pas considérés comme de vrais fils et comme il fallait bien expliquer qu’Allah ait choisi, pour la première fois et contre la Bible, un « prophète » non-juif (Mahomet), il fallait nécessairement inventer ce lien du sang.
Descendance d'Ismaël (Genèse 25,12-18)
12 Voici la lignée d'Ismaël, fils d'Abraham, celui que l'Egyptienne Agar, la servante de Sara, avait donné à Abraham.
13 Voici le nom des fils d'Ismaël, leur nom en fonction de leur lignée: Nebajoth, son fils aîné, Kédar, Adbeel, Mibsam,
14 Mishma, Duma, Massa, 15 Hadad, Théma, Jethur, Naphish et Kedma. 16 Voilà quels furent les fils d'Ismaël avec leur nom d'après leurs villages et leurs campements. Ils furent les douze chefs de leurs peuples. 17 La durée de la vie d'Ismaël fut de 137 ans, puis il expira. Il mourut et alla rejoindre les siens.
18 Ses descendants habitèrent le territoire situé entre Havila et Shur, qui est en face de l'Egypte, en direction de l'Assyrie. Il s'établit en face de tous ses frères.
Que nous dit la science sur les descendants d’Ismaël ?
extrait:
Recension du livre de René Dagorn (École pratique des Hautes Études), « La Geste d’Ismaël d’après l’onomastique et la tradition arabes », Genève, Librairie Droz, 1981 – Préface de Maxime Rodinson.
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 200_4_4440 Le chapitre I, « Recherche d’une dimension historique »
La tradition arabe veut que Muhammad descende d’Ismaël, par 'Adnan et son fils Ma'aad. Mais elle n’affirme un lien de sang entre 'Adnan et Ismaël que depuis l’existence du Coran. Le chapitre II, « Les généalogistes arabes », est le plus important. Il est fondé sur trois ouvrages : Ibn al-Kalbi, « Jamharat al-nasab » ; al-Zubayri, « Nasab Quraysh » ; Ibn ?azm, « Jamharat ansab al-'Arab ». Après le dépouillement systématique et minutieux de ces recueils onomastiques totalisant quelque 100 000 noms propres, l’auteur aboutit, sur les patriarches bibliques et notamment sur Ismaël, à la constatation suivante : « Il n’existe aucune trace de l’utilisation de ces noms bibliques avant l’Islam dans l’onomastique. Par voie de conséquence, on peut en déduire que la société arabe n’avait, avant la prédication islamique, aucune conscience d’un rattachement quelconque à Abraham par Ismaël » (p. 44 ; cf. p. 49). En revanche, ce dernier nom est bien attesté dans l’épigraphie de la péninsule arabique. Pour résoudre la difficulté, les p. 100-104 déploient une argumentation qui pourrait être plus clairement présentée, mais n’en demeure pas moins convaincante. La voici. À supposer que le mot d’Ismaël, dans les inscriptions, renvoie consciemment au patriarche biblique, son emploi serait simplement dû à des juifs ou à des chrétiens (p. 103, cf. p. 45). Mais l’ensemble des Arabes continuaient à regarder ces deux groupes comme des éléments allogènes, et les noms bibliques sont absents de l’ancienne onomastique des Arabes parce que étrangers à leur conscience collective. Ce point est illustré par une citation d’Ibn al-Kalbi tout à fait révélatrice (p. 44). L’ensemble du chapitre est fermement étayé par les tableaux statistiques des p. 50 à 99. Le chapitre III confirme par un biais original les conclusions précédentes, réaffirmées avec force aux p. 123 et suivantes. Les Arabes étaient si peu enclins à s’attribuer Ismaël et Abraham pour ancêtres que la kunya « Abu Isma'il » [surnom « Père d’Ismaël » joint au nom], inconnue avant l’islam a été, même aux siècles musulmans, rarement jointe au nom « Ibrahim ». La deuxième partie essaie d’analyser, en quatre chapitres, l’émergence et l’évolution d’Ismaël dans la geste musulmane. Du pénétrant chapitre IV sur la révélation d’Ismaël dans le Coran, voir notamment les p. 132 et suivantes et 146 et suivantes. La suite de l’histoire n’est pas facile à reconstituer. Relevons une intéressante hypothèse. Il semble à l’auteur que les milieux shi'ites ont joué un très grand rôle dans le développement de la figure et de la légende d’Ismaël (p. 237-245 ; cf. p. 121 et 379-381).
Je ne m'attend pas a ce que les wahabo-salafistes du forum change leur fusil d’épaule, mais J'aime tellement leur clouer le bec, que je me donne la peine de faire des recherches, avec le NET, il y a de quoi mettre à nu tout les mensonges qu'ils veulent nous cacher.
L’invention du peuple arabe.
omar13
Qédar est le second fils d'Ismaël fils d'Abraham . Qédar est l'ancêtre de la tribu Arabe de Quraish , la tribu du
prophète Mohammed . Au sein de la Bible Dieu annonce une bonne nouvelle aux tribus de Qédar , à savoir que
Dieu les avaient choisi pour se révéler au milieu d'eux , comme en témoignent les passages suivants :
Isaïe 42/11
« Que se fassent entendre le désert et s es villes,les campements où habite Qédar , qu'ils crient de joie
les habitants de Séla au sommet des montagnes, qu'ils poussent des clameurs »
Comment pouvez-vous vous servir des passages d'un livre que les musulmans considèrent comme l'œuvre des falsificateurs pour annonce Mahomet
C'est insensé voyons !
Déjà pour commencer, Les arabes ne sont certainement pas les descendants d’Ismaël, La Bible (Genèse 25:12-18 ; Judith 2:23) nous dit que les descendants d’Ismaël se trouvaient en Assyrie donc très loin de la Péninsule arabique (mont Paran). Et dans le Nouveau Testament (Ga 4:22-25), Ismaël représente spirituellement les Juifs qui ne veulent pas entrer dans la Nouvelle Alliance. Or, l’onomastique (l’étude des noms de personnes et de lieux) prouve que, pas plus que les Gaulois ou les Chinois, les Arabes avant le Coran ne se disaient « fils d’Abraham » ou « descendants d’Ismaël ». Mais comme le Coran (Sourate 33:4-5) ordonne que les fils adoptifs ne soient pas considérés comme de vrais fils et comme il fallait bien expliquer qu’Allah ait choisi, pour la première fois et contre la Bible, un « prophète » non-juif (Mahomet), il fallait nécessairement inventer ce lien du sang.
Descendance d'Ismaël (Genèse 25,12-18)
12 Voici la lignée d'Ismaël, fils d'Abraham, celui que l'Egyptienne Agar, la servante de Sara, avait donné à Abraham.
13 Voici le nom des fils d'Ismaël, leur nom en fonction de leur lignée: Nebajoth, son fils aîné, Kédar, Adbeel, Mibsam,
14 Mishma, Duma, Massa, 15 Hadad, Théma, Jethur, Naphish et Kedma. 16 Voilà quels furent les fils d'Ismaël avec leur nom d'après leurs villages et leurs campements. Ils furent les douze chefs de leurs peuples. 17 La durée de la vie d'Ismaël fut de 137 ans, puis il expira. Il mourut et alla rejoindre les siens.
18 Ses descendants habitèrent le territoire situé entre Havila et Shur, qui est en face de l'Egypte, en direction de l'Assyrie. Il s'établit en face de tous ses frères.
Que nous dit la science sur les descendants d’Ismaël ?
extrait:
Recension du livre de René Dagorn (École pratique des Hautes Études), « La Geste d’Ismaël d’après l’onomastique et la tradition arabes », Genève, Librairie Droz, 1981 – Préface de Maxime Rodinson.
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 200_4_4440 Le chapitre I, « Recherche d’une dimension historique »
La tradition arabe veut que Muhammad descende d’Ismaël, par 'Adnan et son fils Ma'aad. Mais elle n’affirme un lien de sang entre 'Adnan et Ismaël que depuis l’existence du Coran. Le chapitre II, « Les généalogistes arabes », est le plus important. Il est fondé sur trois ouvrages : Ibn al-Kalbi, « Jamharat al-nasab » ; al-Zubayri, « Nasab Quraysh » ; Ibn ?azm, « Jamharat ansab al-'Arab ». Après le dépouillement systématique et minutieux de ces recueils onomastiques totalisant quelque 100 000 noms propres, l’auteur aboutit, sur les patriarches bibliques et notamment sur Ismaël, à la constatation suivante : « Il n’existe aucune trace de l’utilisation de ces noms bibliques avant l’Islam dans l’onomastique. Par voie de conséquence, on peut en déduire que la société arabe n’avait, avant la prédication islamique, aucune conscience d’un rattachement quelconque à Abraham par Ismaël » (p. 44 ; cf. p. 49). En revanche, ce dernier nom est bien attesté dans l’épigraphie de la péninsule arabique. Pour résoudre la difficulté, les p. 100-104 déploient une argumentation qui pourrait être plus clairement présentée, mais n’en demeure pas moins convaincante. La voici. À supposer que le mot d’Ismaël, dans les inscriptions, renvoie consciemment au patriarche biblique, son emploi serait simplement dû à des juifs ou à des chrétiens (p. 103, cf. p. 45). Mais l’ensemble des Arabes continuaient à regarder ces deux groupes comme des éléments allogènes, et les noms bibliques sont absents de l’ancienne onomastique des Arabes parce que étrangers à leur conscience collective. Ce point est illustré par une citation d’Ibn al-Kalbi tout à fait révélatrice (p. 44). L’ensemble du chapitre est fermement étayé par les tableaux statistiques des p. 50 à 99. Le chapitre III confirme par un biais original les conclusions précédentes, réaffirmées avec force aux p. 123 et suivantes. Les Arabes étaient si peu enclins à s’attribuer Ismaël et Abraham pour ancêtres que la kunya « Abu Isma'il » [surnom « Père d’Ismaël » joint au nom], inconnue avant l’islam a été, même aux siècles musulmans, rarement jointe au nom « Ibrahim ». La deuxième partie essaie d’analyser, en quatre chapitres, l’émergence et l’évolution d’Ismaël dans la geste musulmane. Du pénétrant chapitre IV sur la révélation d’Ismaël dans le Coran, voir notamment les p. 132 et suivantes et 146 et suivantes. La suite de l’histoire n’est pas facile à reconstituer. Relevons une intéressante hypothèse. Il semble à l’auteur que les milieux shi'ites ont joué un très grand rôle dans le développement de la figure et de la légende d’Ismaël (p. 237-245 ; cf. p. 121 et 379-381).
Je ne m'attend pas a ce que les wahabo-salafistes du forum change leur fusil d’épaule, mais J'aime tellement leur clouer le bec, que je me donne la peine de faire des recherches, avec le NET, il y a de quoi mettre à nu tout les mensonges qu'ils veulent nous cacher.