Quel besoin ont-ils des enseignements divins
Posté : 17 sept.15, 14:39
''Ils''... étant les hommes de bonne foi et ''non-croyant''
Réflexion pour non croyants
Mais pour ca faut y croire
Mais surtout se demander ce qu'est Dieu...
Pourquoi il faut suivre les enseignements des manifestations de Dieu
(84.1) Question. - Ceux qui ont pour eux leurs bonnes actions, leur bienveillance générale, des moeurs louables, qui agissent avec amour et bonté envers toutes les créatures, qui s'occupent des pauvres, qui s'efforcent d'établir la paix universelle, quel besoin ont-ils des enseignements divins ? D'ailleurs ils croient qu'ils peuvent s'en passer. Quelle est donc leur condition ?
(84.2) Réponse. - Sachez que de telles actions, de tels efforts, de telles paroles sont louables et approuvés et qu'ils sont la gloire de l'humanité. Mais ces actions seules ne suffisent pas; c'est un corps de la plus grande élégance auquel il manquerait l'esprit.
(84.3) Car ce qui cause la vie immortelle, la gloire éternelle, la spiritualité universelle, le salut et la prospérité réelle, c'est tout d'abord la connaissance de Dieu; et l'on sait que la connaissance de Dieu passe avant toute autre connaissance, et qu'elle est la gloire suprême de l'humanité!
(84.4) Car, si dans la connaissance de la réalité des choses il y a des avantages matériels, si c'est par elle que la civilisation extérieure progresse, la connaissance de Dieu est la cause du progrès et de l'attraction spirituels; la vision de vérité, la sublimité de l'humanité, la civilisation divine, la droiture des moeurs et l'illumination ne s'obtiennent que par elle.
(84.5) Ensuite vient l'amour de Dieu, dont la lumière éclaire le coeur de ceux qui le connaissent et dont les rayons éclatants illuminent l'horizon, donnant à l'homme la vie du royaume.
(84.6) En vérité, le but de la vie humaine est l'amour de Dieu, car cet amour est l'esprit de la vie et la bonté éternelle !
(84.7) Si l'amour de Dieu n'existait pas, le monde contingent serait dans les ténèbres; si l'amour de Dieu n'existait pas, les coeurs des hommes seraient morts et privés des sentiments de l'existence; si l'amour de Dieu n'existait pas, les perfections de l'humanité seraient détruites et anéanties;
(84.8) si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction réelle n'existerait pas dans la création de l'homme; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'union spirituelle serait une chimère; si l'amour de Dieu n'existait pas, la lumière de l'unité n'éclairerait pas l'humanité; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'Est et l'Ouest ne seraient pas, comme deux amoureux, dans les bras l'un de l'autre;
(84.9) si l'amour de Dieu n'existait pas, la division et la désunion n'auraient pas été changées en intimité; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction n'aurait pas remplacé l'indifférence; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'étranger ne serait pas devenu l'ami!
(84.10) L'amour humain a jailli de l'amour de Dieu, et il est apparu par la bonté et la faveur de Dieu!
(84.11) II est clair que la réalité de l'humanité est variée; les opinions sont distinctes, les sentiments sont différents; et cette différence d'opinions, de pensées, d'intelligences, de sentiments parmi les individus de l'espèce humaine, est due aux nécessités essentielles, car les différences dans les degrés de l'existence des créatures sont une des nécessités de l'existence qui se dénoue en formes infinies.
(84.12) Donc, nous avons besoin d'un pouvoir général qui domine les sentiments, les opinions et les pensées de tous, grâce auquel ces divisions n'auront plus d'effet, et qui amène tous les individus sous l'influence de l'unité de l'humanité.
(84.13) Et il est clair et évident que le plus grand pouvoir qui existe dans l'humanité c'est l'amour de Dieu; il conduit les différents peuples à l'ombre de la tente de l'affection, il donne aux nations et aux tribus opposées et hostiles l'amour et l'union les plus grands!
(84.14) Voyez, après le Christ, grâce à l'amour de Dieu, combien de nations, de races, de tribus, de peuples sont venus se ranger sous l'ombre du Verbe de Dieu; les divisions et les divergences de mille ans furent entièrement détruites et anéanties! Les préoccupations de race et de patrie disparurent complètement; l'union des âmes et des existences se fit; tous devinrent de vrais chrétiens spirituels!
(84.15) La troisième vertu de l'humanité, c'est la bonne volonté, laquelle est le fondement des bonnes actions.
(84.16) Certains philosophes ont considéré l'intention comme supérieure à l'action, car la bonne volonté est toute lumière; elle est exempte des impuretés de l'envie, de l'inimitié, de la déception. Or, il se peut qu'un homme accomplisse une action pieuse en apparence, mais qui soit dictée par l'intérêt.
(84.17) Par exemple, un boucher chérit un mouton et le protège; mais cette action pieuse du boucher est dictée par le désir d'en tirer profit, et le résultat de cette affection consiste à frapper d'un stylet le malheureux mouton.
(84.18) Combien d'actions pieuses sont dictées à l'homme par l'intérêt! Mais la bonne volonté est affranchie de telles impuretés.
(84.19) Bref, si à la connaissance de Dieu s'ajoutent l'amour de Dieu, l'attraction, l'extase et la bonne volonté, alors une action pieuse est complète et parfaite. Autrement, une bonne action aura beau être louable, si elle n'est pas soutenue par la connaissance de Dieu, l'amour de Dieu et une intention sincère, elle sera imparfaite.
(84.20) C'est ainsi que l'existence de l'homme doit réunir toutes les perfections pour être parfaite. La vue est une faculté extrêmement précieuse et appréciée, mais elle doit être aidée par l'ouïe; l'ouïe est très appréciée, mais elle doit être aidée par la parole; la parole est très appréciée, mais elle doit être aidée par le pouvoir de la raison, etc. Et ainsi de suite pour les autres pouvoirs, les autres organes et membres de l'homme; lorsque tous ces pouvoirs, ces sens, ces organes, ces membres existent en même temps, il est parfait.
(84.21) Or, aujourd'hui, on rencontre dans le monde des gens qui, en vérité, désirent le bien universel et qui, selon leur pouvoir, s'occupent à protéger les opprimés et à aider les pauvres; ils sont enthousiasmés pour la paix et le bien-être universel. Bien que, sous ce rapport, ils soient parfaits, pourtant, étant privés de la connaissance et de l'amour de Dieu, ils sont imparfaits.
(84.22) Galien, le médecin, dans son livre où il commente le Traité de Platon sur le gouvernement d'une cité, écrit que les principes fondamentaux de la religion ont une grande influence pour une civilisation parfaite, et la preuve en est que "la multitude ne peut pas comprendre l'enchaînement des paroles explicatives; aussi a-t-elle besoin de paroles symboliques pour l'annonciation des récompenses et des châtiments dans l'autre monde; ( voir aussi: Renvoi 432)
(84.23) et ce qui prouve l'exactitude de cette affirmation, c'est qu'aujourd'hui nous voyons un peuple qu'on appelle les chrétiens croire aux châtiments et aux récompenses, et que, de cette secte, émanent des actions de beauté comme celles qu'accomplirait un vrai philosophe. Ainsi, chacun de nous voit clairement qu'ils ne craignent pas la mort, qu'ils n'attendent et ne désirent d'autrui que la justice et l'équité, et qu'ils sont considérés comme de vrais philosophes"!
(84.24) Maintenant, remarquez quel devait être le degré de la sincérité, du zèle, des sentiments spirituels, des obligations de l'amitié et des bonnes actions d'un chrétien, pour que Galien, le médecin philosophe, bien qu'il ne fît pas partie de la secte du Christ, ait témoigné des bonnes moeurs et des perfections de ces êtres, au point de dire qu'ils étaient de vrais philosophes!
(84.25) Ces vertus, cette morale n'ont pas été uniquement obtenues par les bonnes actions, S'il ne s'agit que d'obtenir et de distribuer le bien, cette lampe aussi, maintenant, est allumée et illumine la pièce; sans nul doute cet éclairage est un bien; cependant vous n'allez pas vous mettre à faire des éloges à la lampe.
(84.26) Le soleil ait progresser tous les êtres de la terre, et par sa chaleur et sa lumière, il leur donne la croissance et le développement; y a-t-il un bien plus grand que celui-là ? Cependant, comme ce bien ne découle pas de la bonne volonté ni de l'amour et de la connaissance de Dieu, on ne le remarque pas. Lorsque, au contraire, un homme donne à un autre une coupe d'eau, ce dernier lui en est reconnaissant et le remercie.
(84.27) Un homme, sans réfléchir, dira : ce soleil qui éclaire le monde, cette suprême bonté que l'on voit en lui, il faut les adorer et les louer; pourquoi ne pas être reconnaissant et ne pas les remercier, alors que nous louons un homme qui se distingue par une simple petite qualité ?
(84.28) Mais si nous examinons la vérité, nous voyons que cette bonté insignifiante de l'homme est due à des sentiments conscients, et qu'elle est par conséquent digne de louange. Tandis que la lumière et la chaleur du soleil ne sont pas dues aux sentiments et à la conscience; elles ne sont donc pas dignes d'éloge ni de louange et ne méritent ni reconnaissance ni remerciements.
(84.29) De même, lorsqu'un être accomplit une bonne action, bien qu'elle soit louable, si elle n'est pas causée par l'amour et la connaissance de Dieu, elle est imparfaite.
(84.30) De plus, si vous regardez avec équité, vous verrez que ces bonnes actions des autres hommes sont aussi, au fond, causées par les enseignements de Dieu; c'est-à-dire que les prophètes d'autrefois ont amené les hommes à accomplir ces actes, leur en ont expliqué la beauté, leur en ont commenté les effets superbes; ces enseignements se sont répandus parmi les hommes, leur sont arrivés successivement les uns après les autres et ont tourné leurs coeurs vers ces perfections.
(84.31) Lorsque les hommes ont vu que ces actions étaient considérées comme belles et devenaient une cause de joie et de bonheur pour l'humanité, ils s'y sont conformés. Donc: celles-là aussi viennent des enseignements de Dieu. Mais il faut un peu d'équité, au lieu d'argumenter et de se disputer.
(84.32) Grâce à Dieu, vous êtes allée en Perse, et vous avez vu comment les Persans, par les saintes brises de Bahá'u'lláh, sont devenus bienveillants pour l'humanité.
(84.33) Autrefois, s'ils rencontraient quelqu'un d'une autre race, ils le persécutaient et n'avaient pour lui que pensée de meurtre, haine et malveillance; ils allaient jusqu'à le couvrir d'immondices. Ils brûlaient l'Evangile et la Bible; s'ils touchaient ces livres, ils devaient laver leurs mains polluées! Aujourd'hui, la plupart d'entre eux récitent en chantant, comme il convient, le contenu de ces deux livres dans les réunions et les assemblées, et ils les commentent. Ils offrent l'hospitalité à leurs ennemis. Ils traitent avec gentillesse les loups sanguinaires, comme s'ils étaient des gazelles de la plaine de l'amour de Dieu! Vous avez vu leurs coutumes et leurs habitudes; et vous avez entendu parler des moeurs des anciens Persans !
(84.34) Cette transformation des moeurs, cette rectification de la conduite et des paroles sont-elles possibles autrement que par l'amour de Dieu? Non, par Dieu! Si, à l'aide de la science et de nos connaissances, nous voulions introduire ces moeurs et ces coutumes, certes cela prendrait mille ans, et elles ne se répandraient pas dans la multitude! Aujourd'hui, grâce à l'amour de Dieu, elles se répandent avec la plus grande facilité. "Et soyez avertis, ô possesseurs d'intelligence!"
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf
chapitre 24
Réflexion pour non croyants
Mais pour ca faut y croire
Mais surtout se demander ce qu'est Dieu...
Pourquoi il faut suivre les enseignements des manifestations de Dieu
(84.1) Question. - Ceux qui ont pour eux leurs bonnes actions, leur bienveillance générale, des moeurs louables, qui agissent avec amour et bonté envers toutes les créatures, qui s'occupent des pauvres, qui s'efforcent d'établir la paix universelle, quel besoin ont-ils des enseignements divins ? D'ailleurs ils croient qu'ils peuvent s'en passer. Quelle est donc leur condition ?
(84.2) Réponse. - Sachez que de telles actions, de tels efforts, de telles paroles sont louables et approuvés et qu'ils sont la gloire de l'humanité. Mais ces actions seules ne suffisent pas; c'est un corps de la plus grande élégance auquel il manquerait l'esprit.
(84.3) Car ce qui cause la vie immortelle, la gloire éternelle, la spiritualité universelle, le salut et la prospérité réelle, c'est tout d'abord la connaissance de Dieu; et l'on sait que la connaissance de Dieu passe avant toute autre connaissance, et qu'elle est la gloire suprême de l'humanité!
(84.4) Car, si dans la connaissance de la réalité des choses il y a des avantages matériels, si c'est par elle que la civilisation extérieure progresse, la connaissance de Dieu est la cause du progrès et de l'attraction spirituels; la vision de vérité, la sublimité de l'humanité, la civilisation divine, la droiture des moeurs et l'illumination ne s'obtiennent que par elle.
(84.5) Ensuite vient l'amour de Dieu, dont la lumière éclaire le coeur de ceux qui le connaissent et dont les rayons éclatants illuminent l'horizon, donnant à l'homme la vie du royaume.
(84.6) En vérité, le but de la vie humaine est l'amour de Dieu, car cet amour est l'esprit de la vie et la bonté éternelle !
(84.7) Si l'amour de Dieu n'existait pas, le monde contingent serait dans les ténèbres; si l'amour de Dieu n'existait pas, les coeurs des hommes seraient morts et privés des sentiments de l'existence; si l'amour de Dieu n'existait pas, les perfections de l'humanité seraient détruites et anéanties;
(84.8) si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction réelle n'existerait pas dans la création de l'homme; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'union spirituelle serait une chimère; si l'amour de Dieu n'existait pas, la lumière de l'unité n'éclairerait pas l'humanité; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'Est et l'Ouest ne seraient pas, comme deux amoureux, dans les bras l'un de l'autre;
(84.9) si l'amour de Dieu n'existait pas, la division et la désunion n'auraient pas été changées en intimité; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'affliction n'aurait pas remplacé l'indifférence; si l'amour de Dieu n'existait pas, l'étranger ne serait pas devenu l'ami!
(84.10) L'amour humain a jailli de l'amour de Dieu, et il est apparu par la bonté et la faveur de Dieu!
(84.11) II est clair que la réalité de l'humanité est variée; les opinions sont distinctes, les sentiments sont différents; et cette différence d'opinions, de pensées, d'intelligences, de sentiments parmi les individus de l'espèce humaine, est due aux nécessités essentielles, car les différences dans les degrés de l'existence des créatures sont une des nécessités de l'existence qui se dénoue en formes infinies.
(84.12) Donc, nous avons besoin d'un pouvoir général qui domine les sentiments, les opinions et les pensées de tous, grâce auquel ces divisions n'auront plus d'effet, et qui amène tous les individus sous l'influence de l'unité de l'humanité.
(84.13) Et il est clair et évident que le plus grand pouvoir qui existe dans l'humanité c'est l'amour de Dieu; il conduit les différents peuples à l'ombre de la tente de l'affection, il donne aux nations et aux tribus opposées et hostiles l'amour et l'union les plus grands!
(84.14) Voyez, après le Christ, grâce à l'amour de Dieu, combien de nations, de races, de tribus, de peuples sont venus se ranger sous l'ombre du Verbe de Dieu; les divisions et les divergences de mille ans furent entièrement détruites et anéanties! Les préoccupations de race et de patrie disparurent complètement; l'union des âmes et des existences se fit; tous devinrent de vrais chrétiens spirituels!
(84.15) La troisième vertu de l'humanité, c'est la bonne volonté, laquelle est le fondement des bonnes actions.
(84.16) Certains philosophes ont considéré l'intention comme supérieure à l'action, car la bonne volonté est toute lumière; elle est exempte des impuretés de l'envie, de l'inimitié, de la déception. Or, il se peut qu'un homme accomplisse une action pieuse en apparence, mais qui soit dictée par l'intérêt.
(84.17) Par exemple, un boucher chérit un mouton et le protège; mais cette action pieuse du boucher est dictée par le désir d'en tirer profit, et le résultat de cette affection consiste à frapper d'un stylet le malheureux mouton.
(84.18) Combien d'actions pieuses sont dictées à l'homme par l'intérêt! Mais la bonne volonté est affranchie de telles impuretés.
(84.19) Bref, si à la connaissance de Dieu s'ajoutent l'amour de Dieu, l'attraction, l'extase et la bonne volonté, alors une action pieuse est complète et parfaite. Autrement, une bonne action aura beau être louable, si elle n'est pas soutenue par la connaissance de Dieu, l'amour de Dieu et une intention sincère, elle sera imparfaite.
(84.20) C'est ainsi que l'existence de l'homme doit réunir toutes les perfections pour être parfaite. La vue est une faculté extrêmement précieuse et appréciée, mais elle doit être aidée par l'ouïe; l'ouïe est très appréciée, mais elle doit être aidée par la parole; la parole est très appréciée, mais elle doit être aidée par le pouvoir de la raison, etc. Et ainsi de suite pour les autres pouvoirs, les autres organes et membres de l'homme; lorsque tous ces pouvoirs, ces sens, ces organes, ces membres existent en même temps, il est parfait.
(84.21) Or, aujourd'hui, on rencontre dans le monde des gens qui, en vérité, désirent le bien universel et qui, selon leur pouvoir, s'occupent à protéger les opprimés et à aider les pauvres; ils sont enthousiasmés pour la paix et le bien-être universel. Bien que, sous ce rapport, ils soient parfaits, pourtant, étant privés de la connaissance et de l'amour de Dieu, ils sont imparfaits.
(84.22) Galien, le médecin, dans son livre où il commente le Traité de Platon sur le gouvernement d'une cité, écrit que les principes fondamentaux de la religion ont une grande influence pour une civilisation parfaite, et la preuve en est que "la multitude ne peut pas comprendre l'enchaînement des paroles explicatives; aussi a-t-elle besoin de paroles symboliques pour l'annonciation des récompenses et des châtiments dans l'autre monde; ( voir aussi: Renvoi 432)
(84.23) et ce qui prouve l'exactitude de cette affirmation, c'est qu'aujourd'hui nous voyons un peuple qu'on appelle les chrétiens croire aux châtiments et aux récompenses, et que, de cette secte, émanent des actions de beauté comme celles qu'accomplirait un vrai philosophe. Ainsi, chacun de nous voit clairement qu'ils ne craignent pas la mort, qu'ils n'attendent et ne désirent d'autrui que la justice et l'équité, et qu'ils sont considérés comme de vrais philosophes"!
(84.24) Maintenant, remarquez quel devait être le degré de la sincérité, du zèle, des sentiments spirituels, des obligations de l'amitié et des bonnes actions d'un chrétien, pour que Galien, le médecin philosophe, bien qu'il ne fît pas partie de la secte du Christ, ait témoigné des bonnes moeurs et des perfections de ces êtres, au point de dire qu'ils étaient de vrais philosophes!
(84.25) Ces vertus, cette morale n'ont pas été uniquement obtenues par les bonnes actions, S'il ne s'agit que d'obtenir et de distribuer le bien, cette lampe aussi, maintenant, est allumée et illumine la pièce; sans nul doute cet éclairage est un bien; cependant vous n'allez pas vous mettre à faire des éloges à la lampe.
(84.26) Le soleil ait progresser tous les êtres de la terre, et par sa chaleur et sa lumière, il leur donne la croissance et le développement; y a-t-il un bien plus grand que celui-là ? Cependant, comme ce bien ne découle pas de la bonne volonté ni de l'amour et de la connaissance de Dieu, on ne le remarque pas. Lorsque, au contraire, un homme donne à un autre une coupe d'eau, ce dernier lui en est reconnaissant et le remercie.
(84.27) Un homme, sans réfléchir, dira : ce soleil qui éclaire le monde, cette suprême bonté que l'on voit en lui, il faut les adorer et les louer; pourquoi ne pas être reconnaissant et ne pas les remercier, alors que nous louons un homme qui se distingue par une simple petite qualité ?
(84.28) Mais si nous examinons la vérité, nous voyons que cette bonté insignifiante de l'homme est due à des sentiments conscients, et qu'elle est par conséquent digne de louange. Tandis que la lumière et la chaleur du soleil ne sont pas dues aux sentiments et à la conscience; elles ne sont donc pas dignes d'éloge ni de louange et ne méritent ni reconnaissance ni remerciements.
(84.29) De même, lorsqu'un être accomplit une bonne action, bien qu'elle soit louable, si elle n'est pas causée par l'amour et la connaissance de Dieu, elle est imparfaite.
(84.30) De plus, si vous regardez avec équité, vous verrez que ces bonnes actions des autres hommes sont aussi, au fond, causées par les enseignements de Dieu; c'est-à-dire que les prophètes d'autrefois ont amené les hommes à accomplir ces actes, leur en ont expliqué la beauté, leur en ont commenté les effets superbes; ces enseignements se sont répandus parmi les hommes, leur sont arrivés successivement les uns après les autres et ont tourné leurs coeurs vers ces perfections.
(84.31) Lorsque les hommes ont vu que ces actions étaient considérées comme belles et devenaient une cause de joie et de bonheur pour l'humanité, ils s'y sont conformés. Donc: celles-là aussi viennent des enseignements de Dieu. Mais il faut un peu d'équité, au lieu d'argumenter et de se disputer.
(84.32) Grâce à Dieu, vous êtes allée en Perse, et vous avez vu comment les Persans, par les saintes brises de Bahá'u'lláh, sont devenus bienveillants pour l'humanité.
(84.33) Autrefois, s'ils rencontraient quelqu'un d'une autre race, ils le persécutaient et n'avaient pour lui que pensée de meurtre, haine et malveillance; ils allaient jusqu'à le couvrir d'immondices. Ils brûlaient l'Evangile et la Bible; s'ils touchaient ces livres, ils devaient laver leurs mains polluées! Aujourd'hui, la plupart d'entre eux récitent en chantant, comme il convient, le contenu de ces deux livres dans les réunions et les assemblées, et ils les commentent. Ils offrent l'hospitalité à leurs ennemis. Ils traitent avec gentillesse les loups sanguinaires, comme s'ils étaient des gazelles de la plaine de l'amour de Dieu! Vous avez vu leurs coutumes et leurs habitudes; et vous avez entendu parler des moeurs des anciens Persans !
(84.34) Cette transformation des moeurs, cette rectification de la conduite et des paroles sont-elles possibles autrement que par l'amour de Dieu? Non, par Dieu! Si, à l'aide de la science et de nos connaissances, nous voulions introduire ces moeurs et ces coutumes, certes cela prendrait mille ans, et elles ne se répandraient pas dans la multitude! Aujourd'hui, grâce à l'amour de Dieu, elles se répandent avec la plus grande facilité. "Et soyez avertis, ô possesseurs d'intelligence!"
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf
chapitre 24