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Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 23 sept.15, 05:46
par Marmhonie
Le bouddhisme de la Soka Gakkaï, ぼうっでぃ 楚歌 学会。

La Sōka Gakkai, 創価学会, "Société pour la création de valeurs" est une mouvance bouddhiste nippone créée en 1930 au Japon. Elle appartient historiquement au Bouddhisme de Nichiren, plus particulièrement de la tradition transmise par l'école monastique Nichiren Shōshū, à laquelle Sōka Gakkai était liée institutionnellement jusqu'en 1991. Depuis cette date, le mouvement est totalement indépendant d'une institution monastique et ce sont des laïcs qui accomplissent toutes les cérémonies religieuses. L'organisation s'étend à 192 pays et revendique près de 12 millions de fidèles.

Voici ses activités religieuses principales :
- la pratique du gongyo お勤め, matin et soir (récitation d'extraits du Sûtra du Lotus 法華経 et de Nam Myoho Renge Kyo 南無妙法蓮華経),
- l'étude de lettres et traités de Nichiren et d'encouragements de son leader actuel, Daisaku Ikeda.
- la discussion et les débats de compréhension.

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 23 sept.15, 08:52
par vic
Si seulement ce mouvement politico religieux ne mélangeait pas politique et bouddhisme .

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 23 sept.15, 09:31
par Marmhonie
Est-ce qu'il est possible ici, dans le sous-forum Bouddhisme, d'accepter es autres formes de bouddhisme, ou bien est-ce que nous sommes dans l'intolérance à son plus haut degré de toutes les religions ?

Le bouddhisme de la Soka Gakkai est aussi respectable pour ses pratiquants sincères que toute autre forme de bouddhisme. Que je sache, ils n'attaquent pas, eux, les autres formes de bouddhismes. Ils demandent juste à s'exprimer sur leurs croyances.

C'est le moins qu'on puisse leur offrir.

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 23 sept.15, 09:40
par Yvon
Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .

La Soka Gakkai se réclame du bouddhisme celui de Nichiren Daishonin , lui même se basant sur l'enseignement du Sûtra du Lotus .

Je propose dans un premier temps le sommaire suivant :

1-Shakyamuni et le Sutra du Lotus
2-La vie de Nichiren
3-La relation entre le Sûtra du Lotus et le bouddhisme de Nichiren
4 -Histoire du bouddhisme de Nichiren aprés sa mort et apparition de la Soka Gakkai

Plus tard nous verront les principes de ce bouddhisme et sa mise en pratique dans la vie quotidienne .

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 23 sept.15, 23:32
par algol-x
Yvon a écrit :Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Je vous ferais remarquer que la soka gakkai justifie son engagement politique via Komeito par des textes de Nichiren, ensuite libre à vous de rester dans l'ignorance, concernant le rôle de la soka gakkai d'un point de vue politique au Japon, mais vouloir exclure du débat cet aspect de votre mouvement me semble réducteur.

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 24 sept.15, 03:52
par Yvon
Comme je l'ai dit c'est propre au Japon il n'y a pas de parti politique de type "Komeito" dans les 192 pays où la soka gakkai est implanté .
De plus ce n'est pas le sujet de ce post (voir programme plus haut) :stop:
Si vous voulez en parler faites un forum à part . Merci :)

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 24 sept.15, 09:27
par Marmhonie
algol-x a écrit :Concernant le rôle de la soka gakkai d'un point de vue politique au Japon.
C'est totalement hors-sujet ici, merci de respecter chaque sujet.
Libre à vous dans le forum Œcuménique de traiter des rapports politiques de la Soka Gakkai au Japon.

Mais ici, nous avons ouvert un sujet respectueux spécifique au bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会 et il faut respecter ce sujet.

Une introduction au bouddhisme de la Soka Gakkai :
http://www.documentationcapitale.ca/doc ... dhisme.pdf

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 24 sept.15, 13:46
par Yvon
Merci bien

Donc à la base se trouve le Sûtra du Lotus :

1- Shakyamuni et le Sûtra du Lotus

Je cite Burton Watson traducteur en autre du Sûtra du Lotus :
"Le Sûtra du lotus est de tous les Sûtras et textes sacrés du bouddhisme du bouddhisme Mahayana, le plus important et celui qui a exercé le plus d'influence . Révéré par presque toutes les branches des enseignement du Mahayana , il a été au cours des siècles , l'objet d'une vénération intense des croyants bouddhiste, à travers la Chine, la Corée, Le Japon et d'autres régions d'Asie orientale"

Le Sûtra du Lotus fut compilé en sanscrit au Ier ou au IIe siècle de notre ère, en Inde. Beaucoup de versions manuscrites furent découvertes en Inde et en Asie centrale. Dès avant le IIIe siècle après J.-C., il fut transmis en Chine et traduit en chinois. On suppose qu'il y eut six versions chinoises, dont il ne reste que trois aujourd'hui :
1.Le Shô Hokke Kyo, de Dharmaraksha (IIIe siècle après J.-C.),
2.Le Myôhô Renge Kyô, de Kumarajiva (Ve siècle après J.-C.),
3.Le Tempon Hokke Kyô, de Jnânagupta et Dharmagupta (VIIe siècle après J.-C.).

Parmi ces traductions, celle de Kumarajiva (350-409) est largement reconnue comme la meilleure. Elle se répandit même au Japon. Et Nichiren Daishonin dit qu'elle seule transmet la véritable intention de Shakyamuni. Dans la Réponse à la femme du seigneur Ôta, il écrivit : « Seul Kumarajiva n'a pas ajouté la moindre interprétation personnelle à l'enseignement du fondateur, Shakyamuni. » (GZ, 1007)

Le titre du Sûtra du Lotus en sanscrit est Saddharma pun-darika sûtra. Saddharma signifie « Loi correcte », Pundarika, « Lotus blanc ». Kumarajiva le traduisit en chinois par Myôhô Renge Kyô.

Le Sûtra du Lotus exposé par Shakyamuni est défini comme le « but de sa venue en ce monde ».
Ce Sûtra explique que la seule raison de l'apparition du Bouddha sur cette terre est de permettre à tous les êtres humains d'atteindre la bouddhéité. Il est dit, dans le chapitre Moyens opportuns du Sûtra du Lotus :
« Les Bouddhas, les Honorés du monde, souhaitent ouvrir la porte de la sagesse du Bouddha à tous les êtres vivants, pour leur permettre d'accéder à la pureté. Voilà pourquoi ils apparaissent dans le monde. » (SdL-II, 50)
Dans ce même chapitre, Shakyamuni dit que, en révélant le Sûtra du Lotus, il a réalisé le serment qu'il conservait en son coeur depuis le lointain passé :
« ... à l'origine j'ai fait un voeu, dans l'espoir de rendre toutes personnes égales à moi-même, sans aucune distinction entre nous. » (SdL-II, 54)

le Sûtra du Lotus est appelé par Shakyamuni le « Roi-sûtra » ou le « Roi de tous les sûtras », pour exprimer le fait qu'il est considéré comme le plus élevé de tous.
Sa prééminence provient du fait qu'il dévoile la véritable intention du Bouddha. Les autres sûtras ne révèlent que partiellement la raison pour laquelle il enseigna.
Dès le début, son unique objectif était de guider les êtres humains jusqu'à l'atteinte de la bouddhéité. Progressivement, à travers divers enseignements, il révéla l'universalité de la vie de l'état de bouddha. Et enfin, à la fin de sa vie, il enseigna le Sûtra du Lotus qui possède le pouvoir d'amener une personne à approfondir sa foi, en son propre état de bouddha inhérent à sa vie.

On pourrait comparer le Sûtra du Lotus et les autres sûtras à un cordage et des filets. Les sûtras seraient les filets alors que le Sûtra du Lotus serait le cordage qui les maintient et les mobilise tous.
On pourrait aussi comparer l'ensemble des sûtras à un échafaudage et le Sûtra du Lotus, au bâtiment dont la construction est achevée.
Ces images signifient que tous les sûtras sont destinés à faire mûrir le coeur des gens, pour les conduire au Sûtra du Lotus.

Les enseignements du Bouddha ont pour but de conduire les êtres humains, grâce au Sûtra du Lotus, à l'état de bouddha.

> Le Sûtra destiné à la postérité, après la mort de Shakyamuni

Le bouddha Shakyamuni devait laisser un enseignement tellement élevé que ceux qui vivraient après sa mort pourraient atteindre la bouddhéité et transmettre la Loi.
Dans le Sûtra du Lotus, il révèle le Véhicule unique c'est-à-dire la Loi à laquelle il s'est éveillé. En dévoilant sa véritable entité, celle de Bouddha éternel, il enseigne l'éternité de la vie de l'état de bouddha. Au cours de la Cérémonie dans les airs, événement central du Sûtra, il confie aux bodhisattvas sortis de la terre la propagation de la Loi après sa mort.
Il y encourage aussi ses disciples à venir propager la Loi et explique combien cet acte noble sera difficile (dans le lle chapitre, L'apparition de la Tour aux trésors, qui énumère les six actions difficiles et les neuf actes aisés, ainsi que dans le 13e chapitre, Exhortation à la persévérance, qui énumère les « Trois puissants énnemis »).

Les points essentiels du Sûtra du Lotus - Le principe de la bouddhéité

Ce principe indique que toutes les vies sont dotées de « la vie de l'état de bouddha ». Autrement dit, tous les êtres humains possèdent la nature de bouddha (la possibilité de devenir bouddha). Par exemple, le chapitre Moyens opportuns dit :
« Ouvrir la porte de la sagesse du Bouddha à tous les êtres vivants ». Cela signifie que la sagesse de bouddha est originellement inhérente à toute vie et, donc, à tous les êtres humains.
D'autres sûtras nient que tous les êtres humains peuvent atteindre la bouddhéité et enseignent même que certains d'entre eux n'y parviendront jamais : les gens dits « des deux véhicules » (ceux dans les états d'étude et d'éveil pour soi), les femmes et les hommes mauvais.

Le principe de l'atteinte de la bouddhéité par tous fut développé par le grand maître chinois Tiantai, sur la base du Sûtra du Lotus et sous la forme des principes d'« inclusion mutuelle » et d' ichinen sanzen. Il fut transmis et propagé en Chine, puis au Japon. Là, c'est Nichiren Daishonin qui ouvrit le chemin permettant à tous les êtres humains de manifester leur état de bouddha.

Le véritable Bouddha vit pour son Grand Voeu de sauver les êtres humains

Certains sûtras décrivent des bouddhas et des saints entrés dans un état « spécial », éloigné du monde des êtres humains. D'autres parlent de bouddhas transcendants, ainsi que d'un monde idéal (la Terre pure) coupé de la réalité.
Le Sûtra du Lotus donne une tout autre dimension au Bouddha. Dans le 16e chapitre Durée de la vie de L'Ainsi-venu, Shakyamuni, qui disait avoir atteint la bouddhéité pour la première fois en cette vie-ci, déclara que ce n'était là qu'une identité provisoire. Sa véritable identité est le Bouddha dont la vie est éternelle (kuon jitsujô) et qui, depuis qu'il a atteint la bouddhéité dans le passé incommensurable, continue à sauver les êtres humains en ce monde saha (le monde actuel).
Il révèle par là que l'authentique façon d'être d'un bouddha consiste à vivre dans le monde de la réalité, pour accomplir son voeu de permettre à tous les êtres humains d'atteindre la bouddhéité.
À la fin du chapitre Durée de la vie de L'Ainsi-venu, Shakyamuni exprime ainsi son voeu :
«À tout moment je m'interroge : comment puis-je permettre aux êtres vivants d'accéder à la voie inégalée et d'acquérir rapidement le corps d'un bouddha ?» (SdL-XVI, 223)
Le Sûtra du Lotus dépeint donc un bouddha qui sauve tous les êtres humains de la souffrance qu'ils éprouvent dans le monde réel, en les faisant accéder au même état de vie que lui.
Dans cette façon de vivre, où celui qui s'est éveillé à la vérité éternelle fait jaillir sa bouddhéité, se trouve un bonheur absolu et inébranlable. C'est là l'enseignement du Sûtra du Lotus.
— Les bodhisattvas héritent du grand voeu du Bouddha
Le mot bodhisattva désigne un être humain qui « cherche l'illumination ».
Néanmoins, les bodhisattvas qui auront foi dans le Sûtra du Lotus, après la mort de Shakyamuni, auront pour mission non seulement de chercher l'illumination pour eux-mêmes, mais aussi d'aider tous les êtres humains à atteindre effectivement la bouddhéité dans le monde réel.
Les bodhisattvas investis de cette mission apparaissent dans le Sûtra du Lotus sous le titre de « bodhisattvas sortis de la terre ».

A suivre .....

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 01:31
par Marmhonie
Yvon a écrit :Ici on est là pour parler du bouddhisme de la sokka gakkai pas de la politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Malheureusement, la Soka Gakkai s'est toujours impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon, au même titre que Moon pour la Corée du Sud. L'aspect radical imprime ce bouddhisme très particulier qui est en guerre contre le reste du monde qui n'est pas issu de la pureté japonaise...
C'est très gênant, et jamais la Soka Gakkai n'a renié cette volonté très ambigüe. Ses manifestations nationalistes pour le retour à un Japon féodal oblitéré par sa race supérieure, fait très peur aujourd'hui. Ils sont systématiquement encadrés par la police japonaise :
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Yvon a écrit :La politique japonaise dont nous ne connaissons rien .
Parlez pour vous, je voyage au Japon, sans aucun problème je connais bien le sujet extrémiste ultra raciste de la Soka infiltrée au pouvoir politique actuel.
Yvon a écrit :La Soka Gakkai se réclame du bouddhisme celui de Nichiren Daishonin , lui même se basant sur l'enseignement du Sûtra du Lotus .
Elle se réclame certes du fanatisme de Nichiren Daishonin qui s'était auto-proclammé le seul héritier au monde du bouddhisme, ce qui n'est pas sans inquiêter, bien évidemment.

Historiquement, "Bouddha" désigne Siddhartha Gautama (566-486 av. JC.), le fondateur du bouddhisme. Pour la Soka Gakkai, son bouddhisme n'est pas issu de Siddhartha, mais du moine fanatique devenu fou à la fin de sa vie, Nichiren Daishonin.

Nichiren est présenté dans la Soka Gakkai comme le fondateur d'un bouddhisme tourné vers le peuple et visant le salut de tous, prétendant de manière éhontée que les "autres bouddhismes ne visent que le salut des moines", ce qui est n'importe quoi. Alors pourquoi ce mensonge ? Pour développer une structure laïque non religieuse infiltrant du vivant de Nishiren le Pouvoir national afin de le faire plier et d'en prendre le contrôle.

Jusque là, tout va bien, c'est l'histoire de toutes les religions qui sont en structures humaines, loin du fondateur.

Là où ça ne va plus du tout, c'est quand on lit Nishiren, qui est le fondement de la Soka. En effet, Nichiren se base uniquement sur Sutra du Lotus, prétendant que Bouddha Siddhartha ne peut jamais transmettre sa voie découverte. Pour Nishiren, c'est très clair, il est le successeur de Bouddha, plus savant, qui a su éclairer l'humanité devant l'imparfaite transmission de Siddhartha mort trop tôt. Manque de chance, non seulement Bouddha vécut jusqu'à plus de 80 ans, mais en plus, il avait bien fait sa transmission complète.

Et là, on se demande quel est ce bouddhisme qui prétent diffamer tous les autres bouddhismes en les désignant comme inférieurs ?

Il est clair que les bouddhismes occupent une partie de l'humanité dans des pays très précis, et que celui de la Soka Gakkai y est inexistant.
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Le bouddhisme de la Soka se développe dans les pays ignorant quasiment tout du bouddhisme, et en France, 5e pays le plus athée au monde, cette grappe de 11 associations de bouddhismes divers, n'a aucune influence sur la conduite d'un pays judéo chrétien.

La partie dérisoire d'implantation du Bouddhisme de la Soka Gakkai est uniquement financière, comme le rachat historique de la dernière demeure de Napoléon, parce que l'héritier vendait si cher que l'Etat français ne put jamais racheter son patrimoine !

Une telle puissance financière impressionne ! Or il est absolument interdit que la Soka Gakkai en profite pour parler de leur bouddhisme, en faisant visiter ce musée. Ce qui n'a pas été constaté par l'Etat français, la Soka en profite pour parler chaque fois du bouddhisme de la Soka Gakkai, et cette pratique déloyale interdite ne gêne pas, puisque les procès sont payés sans aucun problème.

La Soka a décidément d'étranges pratiques politiques d'infiltration.
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Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 02:36
par Yvon
la Soka Gakkai ne s'est jamais impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon,loin de là . Il suffit de connaitre son histoire ce que vous ignorez de toute évidence

Sûtra du Lotus suite :

Le titre
Le titre du Sûtra du Lotus en sanscrit est Saddharma Pundarika sûtra. Saddharrna signifie « Loi correcte », Pundarika, « Lotus blanc ». Kumarajiva le traduisit en chinois par Myôhô Renge Kyô.


Les vingt-huit chapitres et les deux sûtras d'introduction et de conclusion

Le Sûtra du Lotus comporte vingt-huit chapitres. Chacun est désigné habituellement à la fois par son nom et son numéro. Par exemple, on dira « le 2e chapitre Moyens opportuns » ou bien « le 16e chapitre Durée de la vie de l'Ainsi-venu ».
En Chine et au Japon, il est divisé en huit volumes, chaque volume comprenant deux à cinq chapitres.
Le grand maître Tiantai, de Chine, a considéré le volume du Sûtra aux sens infinis comme une introduction et celui du Sûtra de la Méditation sur le bodhisattva Fugen comme une conclusion.
On désigne parfois ces deux sûtras par l'expression « les deux sûtras d'introduction et de conclusion ».
L'ensemble du Sûtra du Lotus et de ces deux sûtras est appelé « le Triple Sûtra du Lotus ».

L'enseignement théorique (shakumon) et l'enseignement essentiel (honmon)
Parmi les vingt-huit chapitres du Sûtra du Lotus, les quatorze premiers, du 1er chapitre Introduction au 14e, Pratiques paisibles, sont appelés « enseignement théorique » ; les quatorze derniers, du 15e chapitre Surgir de terre au 28e, Les encouragements du bodhisattva Sagesse-universelle, « enseignement essentiel ».
Dans l'enseignement théorique, le chapitre le plus important est le deuxième, Moyens opportuns. Dans l'enseignement essentiel, c'est le seizième, Durée de la vie de l'Ainsi-venu.
Hon (essentiel) de honmon signifie la « véritable entité » ou l'« origine » ; shaku (provisoire) de shakumon signifie la « trace » ou l'« ombre ». Hon et shaku indiquent la différence entre les bouddhas.
Shakyamuni qui atteignit la bouddhéité dans le passé lointain, le Bouddha de l'enseignement essentiel, constitue la véritable entité du Bouddha. Il est donc appelé le Bouddha fondamental.
Shakyamuni qui atteignit la bouddhéité en Inde, le Bouddha de l'enseignement théorique, correspond à la trace ou au reflet de la véritable entité. Il est donc appelé le Bouddha provisoire.
De même, les divers bouddhas évoqués par Shakyamuni dans les sûtras sont des bouddhas provisoires qui reflètent un aspect du Bouddha fondamental.
Le grand maître chinois Tiantai (538-597) compare le Bouddha fondamental à la lune dans le ciel, et les bouddhas provisoires au clair de lune reflété sur des étangs.

Les Trois Assemblées en deux lieux
Le Sûtra du Lotus met en scène trois rassemblements de disciples.
1)Du 1er chapitre Introduction à la première partie du 11e chapitre
L'apparition de la Tour aux trésors, l'assemblée se réunit au pic de l'Aigle.
2)De la 2e partie du 11e chapitre La Tour aux trésors jusqu'au 22e chapitre Transmission, l'assemblée se tient dans les airs.
3)Enfin, du 23e chapitre Les Actes antérieurs du bodhisattva Yakuô (Roi-de-la-médecine) au 28e et dernier chapitre, l'assemblée se trouve à nouveau au pic de l'Aigle.
Il y a donc deux lieux d'enseignement, mais trois assemblées. On parle de « trois assemblées en deux lieux ». Dans l'ordre de leur apparition dans le Sûtra, ce sont la « première assemblée du pic de l'Aigle », la « Cérémonie dans les airs », et la« deuxième assemblée du pic de l'Aigle ».

Les sept paraboles
Dans le Sûtra du Lotus, plusieurs principes bouddhiques sont transmis, de manière compréhensible, grâce à l'utilisation de diverses paraboles. Les plus représentatives, citées ci-dessous, sont appelées « les sept paraboles ».
1. « La parabole des trois chariots et de la maison en feu » dans le 3e chapitre Analogies et paraboles.
2. « La parabole de l'homme riche et de son fils pauvre » dans le 4e chapitre Croire et comprendre.
3. « La parabole des trois sortes d'herbes médicinales et des deux sortes d'arbres » dans le Se chapitre La parabole des herbes médicinales.
4. « La parabole de la cité illusoire » dans le 7e chapitre La parabole de la cité illusoire.
5. « La parabole du joyau cousu dans la doublure du vêtement » dans le 8e chapitre Prophétie de l'illumination à cinq cents disciples.
6. « La parabole du joyau sans prix dans la coiffe » dans le 14e chapitre Les pratiques paisibles.
7. « La parabole de l'excellent médecin et de ses enfants malades » dans le 16e chapitre Durée de la vie de l'Ainsi-venu.

Les six premières paraboles sont narrées dans l'enseignement théorique. Elles sont destinées à révéler la véritable intention du Bouddha, qui est d'exposer le « véhicule unique ». Les autres enseignements (les « trois véhicules ») ne sont que des moyens menant au véhicule unique.

1-La parabole des trois chariots et de la maison en feu

Un incendie se déclare dans la maison d'un homme extrêmement riche. Ses enfants, absorbés dans leurs jeux, ne s'en aperçoivent pas. Pour les faire sortir et les sauver, il leur crie que, dehors, il a préparé pour eux trois chariots dont ils ont depuis longtemps envie : l'un tiré par un mouton, l'autre par un cerf, le dernier par un boeuf. Les enfants se précipitent hors de la maison et, dès qu'ils sont à l'abri de l'incendie, leur père donne à chacun d'eux un chariot plus beau encore que ceux qu'il leur avait promis, décoré de joyaux et tiré par un grand boeuf blanc.
L'homme riche est le Bouddha et les enfants symbolisent les êtres humains. Les trois chariots représentent les états d'étude, d'éveil pour soi et de bodhisattva. Le grand chariot tiré par un boeuf blanc symbolise le Véhicule unique, l'état de bouddha.

A suivre ....

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 03:05
par Marmhonie
Yvon a écrit :la Soka Gakkai ne s'est jamais impliquée historiquement dans le Politique ultra nationaliste du Japon,loin de là . Il suffit de connaitre son histoire ce que vous ignorez de toute évidence.
J'ai donné des références, vous aucune.
Désormais, il vous sera demandé de donner des références précises pour éviter un prosélytisme tous azimuths. C'est idem pour tout le monde.

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 03:19
par Yvon
Marmonie a écrit :
j'ai donné des référence
Ah oui ? Et lesquels ? concenant l'ultra nationalimes de la SG j'en vois pas une , merci d'appliquer à vous même ce que vous demandez aux autres :hi:

Pour l'instant en ce qui concerne mes posts mes références sont le Sutra du Lotus tout simplement .
Au fait autre grotesque erreur de votre part Nichiren n'est pas mort fou :D mais de vieillesse paisiblement le 13 octobre 1282

http://culte.soka-bouddhisme.fr/origine ... e-nichiren

Je précise que le sujet du post est : ----->Le Bouddhisme de la soka Gakkai et non la Soka Gakkai proprement dite .
Merci donc également de respecter le sujet . :hi:

Si vous souhaitez parler de la Soka Gakkai faites un forum à part .
Cordialement .

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 03:44
par Marmhonie
Cher Yvon,
J'ai créé ce sujet pour vous laisser vous exprimer librement dans vos croyances :)
Nous en discutons, mais si vous souhaitez que je n'y participe pas, comme vous voulez. Je respecte votre bouddhisme, je le défends et je le critique aussi, en toute impartialité.

Tant que vos références ne seront issues que de la Soka Gakkai, vous porterez, comme pour toute mouvance religieuse qui fait cela, plus de doutes que de certitudes, car nous étudions l'histoire des religions, tout simplement.

Vous comprenez bien que devant mes références historiques neutres d'historiens des religions, votre référence http://culte.soka-bouddhisme.fr est suspecte, non ?

L'historien des religions ne porte aucun culte à l'Histoire, ni à rien ni personne, il examine des faits, des documents incontestables, authentiques, et sans juger, porte ces faits à la connaissance & à l'étude de toutes & tous.

Bien sûr que ぼうっでぃ 楚歌 学会, le bouddhisme de la Soka Gallai, est un bouddhisme très beau, noble et vertueux, que ses pratiquants sont très sincères.

Mais nous, ici, aimons aussi étudier ce qu'est ce bouddhisme, d'un point de vue historique.

Bonne continuation, et sachez une fois encore que vous êtes ici chez vous, autant que toute autre personne :)

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 04:15
par Yvon
Je souhaite simplement que l'on s'en tienne a mon sommaire :
1-Shakyamuni et le Sutra du Lotus
2-La vie de Nichiren
3-La relation entre le Sûtra du Lotus et le bouddhisme de Nichiren
4 -Histoire du bouddhisme de Nichiren aprés sa mort et apparition de la Soka Gakkai

Plus tard nous verront les principes de ce bouddhisme et sa mise en pratique dans la vie quotidienne .

Et je veux bien en discuter si l'on s'y tient .
Les rumeurs , et calomnies qui grouillent sur la toile à propos de la Soka Gakkai ne m'interressent pas .
Elles sont le fruit de méconnaissances généralisées sur cette organisation aussi bien au niveau historique que structurelle, de phantasmes de toutes sortes , de témoignages fantaisistes, et de journalistes en manquent d'articles .
De plus cela revient toujours au Japon et personnellement je n'ai que faire du Japon . Je suis en France , et les us et coutumes ne sont pas comparables. Ce qui peut paraître choquant pour un français ne l'est pas pour un japonais et inversement.
(Quand à votre défilé SG encadré par la police niponne -que j'ai vu au moins 5 fois dans des post différents :shock: - rien de plus normal on fait de même en France )
Ce qui m'interresse c'est d'expliquer en quoi ce bouddhisme est bénéfique pour moi et pour les autres dans mon quotidien . Mais avant celà il faut comprendre d'où vient ce bouddhisme , qui est son fondateur et son but et à quoi ça sert concrètement .

Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会

Posté : 02 oct.15, 06:12
par komyo
Marmhonie a écrit :Cher Yvon,

Bien sûr que ぼうっでぃ 楚歌 学会,


qu est ce que vous avez voulu dire ?
il doit y avoir une erreur dans les kanjis !
gakkai c'est bon, mais pas soka !
創価学会

pareil pour l'hiragana, pas compris (bodei ?)