Le monde n'a pas eu de commencement
Posté : 02 oct.15, 00:27
Le monde n'a pas eu de commencement. Origine de l'homme
(47.1) Sachez que c'est un des sujets spirituels les plus complexes, à savoir que ce monde, c'est-à-dire cet univers infini, n'a pas eu de commencement.
(47.2) Nous avons déjà expliqué que les noms mêmes et les attributs de la Divinité supposent l'existence des créatures; et, bien que nous soyons entrés dans des détails, nous en reparlerons encore brièvement.
(47.3) Sachez qu'un éducateur sans élèves ne peut se concevoir, un royaume sans sujets ne saurait exister, un maître sans disciples n'a pas de raison d'être, un créateur sans création est impossible, un pourvoyeur sans celui qui est pourvu ne s'imagine pas, parce que tous les noms et tous les attributs divins supposent l'existence des êtres.
(47.4) Si l'on pouvait concevoir un temps où aucun des êtres n'existait, cette conception serait la négation de la divinité de Dieu.
(47.5) De plus, la non-existence absolue ne peut devenir l'existence : si les êtres étaient la non-existence pure et simple, la vie n'aurait pas de réalité. Or, comme l'Essence d'Unité, c'est-à-dire l'existence de Dieu est éternelle et immortelle, c'est-à-dire n'a ni commencement ni fin, sans aucun doute ce monde, cet univers infini, n'a pas eu non plus de commencement.
(47.6) Oui, il se peut qu'une des parties des contingences, une des planètes par exemple, soit nouvellement venue au monde ou doive prochainement être annihilée; mais les autres planètes infinies existent.
(47.7) L'univers ne disparaîtra pas, ne s'éteindra pas : au contraire, la vie est éternelle et perpétuelle.
(47.8) Comme chaque planète a un commencement, forcément elle a une fin, car toute composition, générale ou particulière, appartient nécessairement aux choses qui se décomposent; la seule différence est que les unes se décomposent rapidement et les autres lentement. Autrement, il est impossible qu'une chose composée ne se décompose pas.
(47.9) Nous devons donc connaître quelle fut l'origine de chacune des existences importantes(a). (Il n'y a pas de doute qu'au commencement le principe était unique. Il ne pouvait être double, car le principe de tous les nombres est un, et non deux; et deux a besoin d'un principe.
(47.10) Donc d est évident qu'à l'origine la matière est une, et qu'elle est arrivée à une forme spéciale dans chaque élément. Ainsi ont été produites les formes variées; une fois produites, chacune s'est trouvée permanente, et les éléments ont été spécialisés; mais cette confirmation ne faut définitive, n'arriva à la réalisation et à l'existence parfaite qu'après un très long temps. Alors ces éléments se combinèrent, s'arrangèrent, se mélangèrent dans des formes infinies, ou plutôt, de la combinaison et du mélange de ces éléments, des existences apparurent à l'infini.)
(47.11) Cette composition et cet arrangement, par la sagesse de Dieu et sa puissance préexistante, furent produits par une seule organisation essentielle qui était composée et combinée avec la solidité la plus grande, en conformité avec la sagesse et selon une loi universelle. Il est donc évident que c'est la création de Dieu et non une composition et un arrangement fortuits.
(47.12) Aussi, par cette composition, l'être a pu exister, alors que, par une composition accidentelle, aucun être ne peut exister. Par exemple, si un homme, avec son intelligence et son savoir, assemble des éléments et les compose, comme ce n'est pas l'ordre naturel, il ne créera pas un être vivant.
(47.13) Telle est la réponse à cette question implicite, à savoir que, si l'on se figure ou s'imagine que, puisque les êtres sont faits de la composition et du mélange des éléments, nous n'avons qu'à assembler nous-mêmes ces éléments et à les mélanger pour qu'un être vivant apparaisse, cette supposition est une erreur.
(47.14) Car le principe de cette composition est divin, et c'est Dieu qui fait le mélange; et comme il est fait suivant l'ordre naturel, cette composition produit un être vivant, et la vie se réalise. Une composition faite par l'homme ne produit rien, car l'homme ne peut pas créer.
(47.15) Bref, nous avons dit que, de la composition des éléments, de leur mélange, de leur décomposition, de leur mesure, de leur effet les uns sur les autres, résultaient des formes et des réalités à l'infini, des êtres innombrables.
(47.16) Il est clair que ce globe terrestre, dans son aspect actuel, n'a pas été créé tout d'un coup; mais que, degré par degré, cette existence universelle a traversé des phases diverses jusqu'à ce qu'elle resplendît dans cet état de perfection.
(47.17) Et les êtres généraux ressemblent et se comparent aux êtres particuliers, car les uns et les autres sont soumis à un ordre unique, et sont organisés d'après la loi universelle de Dieu.
(47.18) Ainsi, vous verrez que, dans l'ordre universel, les plus petits atomes sont comparables aux êtres les plus grands du monde. Il est clair qu'ils ont été créés dans une seule fabrique puissante, dans un seul ordre naturel, et sous une seule loi générale. Aussi ressemblent-ils les uns aux autres.
(47.19) Ainsi, l'embryon de l'homme, après avoir crû et s'être développé dans la matrice de la mère, parvient à des formes et à des conditions variées jusqu'à ce que, dans le degré de complète perfection, il arrive à maturité et resplendisse dans une forme parfaite, avec la grâce la plus grande.
(47.20) De même, la semence de cette fleur que vous voyez était au commencement une chose misérable, toute petite; elle a crû et s'est développée dans le sein de la terre et, après être parvenue à des formes variées, elle resplendit dans l'état actuel, au comble de la grâce et de la beauté.
(47.21) De la même façon, il est évident que ce globe terrestre, ayant pris naissance dans le sein de l'univers, s'y étant développé et étant parvenu à des formes et à des conditions variées, est arrivé par degrés à l'état de perfection actuelle, qu'il a été orné de créatures innombrables, et qu'il a ainsi resplendi dans son établissement définitif.
(47.22) Donc il est clair que la matière originelle, que l'on peut comparer au sperme, que ces éléments combinés et mélangés tout d'abord, que cette organisation qui s'est développée peu à peu pendant des âges et des cycles nombreux passant d'une condition et d'une forme à une autre, sont, à la fin, parvenus à cette perfection, à cette organisation, à cet arrangement, à cet établissement, par la sagesse suprême de Dieu.
(47.23) Revenons à notre sujet, à savoir que l'homme, au commencement de son existence dans le sein de la terre, comme le sperme dans le sein de la mère, s'est développé par degrés, a passé d'une forme à une autre, d'un état à un autre jusqu'à ce qu'il resplendît dans cette perfection et cette beauté, dans cette force et ce pouvoir.
(47.24) Il est certain qu'au commencement il n'avait pas cette grâce, ce charme, cette douceur, et qu'il n'est arrivé que par degrés à cet état, à cette disposition, à cette beauté et à cette finesse. De même, il est indubitable que ce n'est pas en une fois que l'embryon de l'homme, dans le sein de la mère, a pris cette forme, et qu'il est devenu la manifestation de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs". Par conséquent, peu à peu, il a passé par des états variés et des conditions différentes, puis il est arrivé à cette disposition, à cette beauté, à cette perfection, à cette douceur et à ce charme.
(47.25) Il est donc clair et établi que la croissance et le développement de l'homme sur cette terre, jusqu'à la perfection actuelle, ressemblent à sa croissance et à son développement dans le sein de sa mère : par degrés, et de proche en proche, il passe d'une condition à une autre, d'un état à un autre, d'une forme à une autre. Car c'est l'ordre et la loi universels qui l'exigent.
(47.26) C'est-à-dire que le sperme de l'homme passe par des états variés, traverse des degrés nombreux, jusqu'à ce qu'il arrive à la forme de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs", et que les signes de la raison et de la maturité apparaissent en lui.
(47.27) De même, l'existence de l'homme sur cette terre, depuis le commencement jusqu'à la condition, la disposition et l'état actuels, a nécessairement duré très longtemps; elle a traversé de nombreux degrés jusqu'à la situation présente. Mais dès le début de son existence, il était une espèce distincte.
(47.28) Pareillement, le sperme de l'homme dans le sein de la mère est d'abord dans un état étrange; puis, ce corps, de composition en composition, d'état en état, de forme en forme, arrive à apparaître avec la beauté et la perfection les plus grandes.
(47.29) Mais, alors même que, dans le sein de la mère, il était dans cette forme étrange, différente de l'aspect et de la disposition actuels, il était le sperme d'une espèce distincte, non un sperme d'animal; son espèce et son essence n'ont jamais changé.
(47.30) Or, en admettant que des traces d'organes disparus existent actuellement, ce n'est pas une preuve de la non-permanence et de la non-originalité de l'espèce; tout au plus cela prouve-t-il que la condition, la disposition, les organes de l'homme ont évolué; mais c'était toujours une espèce distincte : un homme, non un animal.
(47.31) Ainsi, si l'embryon de l'homme dans le sein de la mère passe d'un état à un autre, tel que le second ne ressemble aucunement au premier, est-ce une preuve que l'espèce a changé, qu'il était un animal, et que ses organes se sont développés et ont progressé jusqu'à ce qu'il devînt un homme ? Non, par Dieu !
(47.32) Comme cette pensée et cette idée sont 'faibles et sans fondement, puisque l'originalité de l'espèce humaine et la constance de l'existence de l'homme sont claires et évidentes!
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf
(47.1) Sachez que c'est un des sujets spirituels les plus complexes, à savoir que ce monde, c'est-à-dire cet univers infini, n'a pas eu de commencement.
(47.2) Nous avons déjà expliqué que les noms mêmes et les attributs de la Divinité supposent l'existence des créatures; et, bien que nous soyons entrés dans des détails, nous en reparlerons encore brièvement.
(47.3) Sachez qu'un éducateur sans élèves ne peut se concevoir, un royaume sans sujets ne saurait exister, un maître sans disciples n'a pas de raison d'être, un créateur sans création est impossible, un pourvoyeur sans celui qui est pourvu ne s'imagine pas, parce que tous les noms et tous les attributs divins supposent l'existence des êtres.
(47.4) Si l'on pouvait concevoir un temps où aucun des êtres n'existait, cette conception serait la négation de la divinité de Dieu.
(47.5) De plus, la non-existence absolue ne peut devenir l'existence : si les êtres étaient la non-existence pure et simple, la vie n'aurait pas de réalité. Or, comme l'Essence d'Unité, c'est-à-dire l'existence de Dieu est éternelle et immortelle, c'est-à-dire n'a ni commencement ni fin, sans aucun doute ce monde, cet univers infini, n'a pas eu non plus de commencement.
(47.6) Oui, il se peut qu'une des parties des contingences, une des planètes par exemple, soit nouvellement venue au monde ou doive prochainement être annihilée; mais les autres planètes infinies existent.
(47.7) L'univers ne disparaîtra pas, ne s'éteindra pas : au contraire, la vie est éternelle et perpétuelle.
(47.8) Comme chaque planète a un commencement, forcément elle a une fin, car toute composition, générale ou particulière, appartient nécessairement aux choses qui se décomposent; la seule différence est que les unes se décomposent rapidement et les autres lentement. Autrement, il est impossible qu'une chose composée ne se décompose pas.
(47.9) Nous devons donc connaître quelle fut l'origine de chacune des existences importantes(a). (Il n'y a pas de doute qu'au commencement le principe était unique. Il ne pouvait être double, car le principe de tous les nombres est un, et non deux; et deux a besoin d'un principe.
(47.10) Donc d est évident qu'à l'origine la matière est une, et qu'elle est arrivée à une forme spéciale dans chaque élément. Ainsi ont été produites les formes variées; une fois produites, chacune s'est trouvée permanente, et les éléments ont été spécialisés; mais cette confirmation ne faut définitive, n'arriva à la réalisation et à l'existence parfaite qu'après un très long temps. Alors ces éléments se combinèrent, s'arrangèrent, se mélangèrent dans des formes infinies, ou plutôt, de la combinaison et du mélange de ces éléments, des existences apparurent à l'infini.)
(47.11) Cette composition et cet arrangement, par la sagesse de Dieu et sa puissance préexistante, furent produits par une seule organisation essentielle qui était composée et combinée avec la solidité la plus grande, en conformité avec la sagesse et selon une loi universelle. Il est donc évident que c'est la création de Dieu et non une composition et un arrangement fortuits.
(47.12) Aussi, par cette composition, l'être a pu exister, alors que, par une composition accidentelle, aucun être ne peut exister. Par exemple, si un homme, avec son intelligence et son savoir, assemble des éléments et les compose, comme ce n'est pas l'ordre naturel, il ne créera pas un être vivant.
(47.13) Telle est la réponse à cette question implicite, à savoir que, si l'on se figure ou s'imagine que, puisque les êtres sont faits de la composition et du mélange des éléments, nous n'avons qu'à assembler nous-mêmes ces éléments et à les mélanger pour qu'un être vivant apparaisse, cette supposition est une erreur.
(47.14) Car le principe de cette composition est divin, et c'est Dieu qui fait le mélange; et comme il est fait suivant l'ordre naturel, cette composition produit un être vivant, et la vie se réalise. Une composition faite par l'homme ne produit rien, car l'homme ne peut pas créer.
(47.15) Bref, nous avons dit que, de la composition des éléments, de leur mélange, de leur décomposition, de leur mesure, de leur effet les uns sur les autres, résultaient des formes et des réalités à l'infini, des êtres innombrables.
(47.16) Il est clair que ce globe terrestre, dans son aspect actuel, n'a pas été créé tout d'un coup; mais que, degré par degré, cette existence universelle a traversé des phases diverses jusqu'à ce qu'elle resplendît dans cet état de perfection.
(47.17) Et les êtres généraux ressemblent et se comparent aux êtres particuliers, car les uns et les autres sont soumis à un ordre unique, et sont organisés d'après la loi universelle de Dieu.
(47.18) Ainsi, vous verrez que, dans l'ordre universel, les plus petits atomes sont comparables aux êtres les plus grands du monde. Il est clair qu'ils ont été créés dans une seule fabrique puissante, dans un seul ordre naturel, et sous une seule loi générale. Aussi ressemblent-ils les uns aux autres.
(47.19) Ainsi, l'embryon de l'homme, après avoir crû et s'être développé dans la matrice de la mère, parvient à des formes et à des conditions variées jusqu'à ce que, dans le degré de complète perfection, il arrive à maturité et resplendisse dans une forme parfaite, avec la grâce la plus grande.
(47.20) De même, la semence de cette fleur que vous voyez était au commencement une chose misérable, toute petite; elle a crû et s'est développée dans le sein de la terre et, après être parvenue à des formes variées, elle resplendit dans l'état actuel, au comble de la grâce et de la beauté.
(47.21) De la même façon, il est évident que ce globe terrestre, ayant pris naissance dans le sein de l'univers, s'y étant développé et étant parvenu à des formes et à des conditions variées, est arrivé par degrés à l'état de perfection actuelle, qu'il a été orné de créatures innombrables, et qu'il a ainsi resplendi dans son établissement définitif.
(47.22) Donc il est clair que la matière originelle, que l'on peut comparer au sperme, que ces éléments combinés et mélangés tout d'abord, que cette organisation qui s'est développée peu à peu pendant des âges et des cycles nombreux passant d'une condition et d'une forme à une autre, sont, à la fin, parvenus à cette perfection, à cette organisation, à cet arrangement, à cet établissement, par la sagesse suprême de Dieu.
(47.23) Revenons à notre sujet, à savoir que l'homme, au commencement de son existence dans le sein de la terre, comme le sperme dans le sein de la mère, s'est développé par degrés, a passé d'une forme à une autre, d'un état à un autre jusqu'à ce qu'il resplendît dans cette perfection et cette beauté, dans cette force et ce pouvoir.
(47.24) Il est certain qu'au commencement il n'avait pas cette grâce, ce charme, cette douceur, et qu'il n'est arrivé que par degrés à cet état, à cette disposition, à cette beauté et à cette finesse. De même, il est indubitable que ce n'est pas en une fois que l'embryon de l'homme, dans le sein de la mère, a pris cette forme, et qu'il est devenu la manifestation de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs". Par conséquent, peu à peu, il a passé par des états variés et des conditions différentes, puis il est arrivé à cette disposition, à cette beauté, à cette perfection, à cette douceur et à ce charme.
(47.25) Il est donc clair et établi que la croissance et le développement de l'homme sur cette terre, jusqu'à la perfection actuelle, ressemblent à sa croissance et à son développement dans le sein de sa mère : par degrés, et de proche en proche, il passe d'une condition à une autre, d'un état à un autre, d'une forme à une autre. Car c'est l'ordre et la loi universels qui l'exigent.
(47.26) C'est-à-dire que le sperme de l'homme passe par des états variés, traverse des degrés nombreux, jusqu'à ce qu'il arrive à la forme de "Béni soit Dieu, le meilleur des créateurs", et que les signes de la raison et de la maturité apparaissent en lui.
(47.27) De même, l'existence de l'homme sur cette terre, depuis le commencement jusqu'à la condition, la disposition et l'état actuels, a nécessairement duré très longtemps; elle a traversé de nombreux degrés jusqu'à la situation présente. Mais dès le début de son existence, il était une espèce distincte.
(47.28) Pareillement, le sperme de l'homme dans le sein de la mère est d'abord dans un état étrange; puis, ce corps, de composition en composition, d'état en état, de forme en forme, arrive à apparaître avec la beauté et la perfection les plus grandes.
(47.29) Mais, alors même que, dans le sein de la mère, il était dans cette forme étrange, différente de l'aspect et de la disposition actuels, il était le sperme d'une espèce distincte, non un sperme d'animal; son espèce et son essence n'ont jamais changé.
(47.30) Or, en admettant que des traces d'organes disparus existent actuellement, ce n'est pas une preuve de la non-permanence et de la non-originalité de l'espèce; tout au plus cela prouve-t-il que la condition, la disposition, les organes de l'homme ont évolué; mais c'était toujours une espèce distincte : un homme, non un animal.
(47.31) Ainsi, si l'embryon de l'homme dans le sein de la mère passe d'un état à un autre, tel que le second ne ressemble aucunement au premier, est-ce une preuve que l'espèce a changé, qu'il était un animal, et que ses organes se sont développés et ont progressé jusqu'à ce qu'il devînt un homme ? Non, par Dieu !
(47.32) Comme cette pensée et cette idée sont 'faibles et sans fondement, puisque l'originalité de l'espèce humaine et la constance de l'existence de l'homme sont claires et évidentes!
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf