La guérison des malades par des moyens spirituels
Posté : 02 oct.15, 05:12
La guérison des malades par des moyens spirituels
(72.1) Question. - Il y a des gens qui guérissent les malades par des moyens spirituels, c'est-à-dire sans médicaments. Comment cela se fait-il ? Réponse. - Sachez qu'il y a quatre façons de guérir et de soulager sans avoir recours à la médecine. Deux sont dues à des causes matérielles, les deux autres à des causes spirituelles.
(72.2) Des deux sortes de guérisons matérielles, l'une est due au fait que chez l'homme la santé comme la maladie sont contagieuses.
(72.3) La contagion de la maladie est violente et rapide, celle de la santé extrêmement faible et lente. Si deux corps sont en contact, il est évident que les éléments microbiens passeront de l'un à l'autre; et, de la même façon qu'une maladie passe d'un corps à un autre et se transmet rapidement et violemment, peut-être aussi la santé solide d'un homme sain peut-elle atténuer la maladie bénigne d'un malade.
(72.4) C'est-à-dire que la contagion d'une maladie est violente et d'un effet rapide, tandis que celle de la santé est extrêmement lente et d'un effet bénin; et ce n'est que dans les maladies très légères qu'elle a un petit effet.
(72.5) La force puissante d'un corps sain peut venir à bout d'une légère faiblesse du corps malade, et ainsi le guérir. Telle est la première sorte de causes de guérison.
(72.6) L'autre sorte de guérison sans recours à la médecine est obtenue par la force magnétique qui agit d'un corps sur l'autre et provoque la guérison. Cette force aussi n'a qu'un effet léger.
(72.7) Ainsi, il arrive que quelqu'un pose sa main sur la tête d'une autre personne, ou sur le coeur d'un malade. Il se peut que le malade s'en trouve bien; pourquoi? La cause en est dans l'effet du magnétisme et dans l'impression sur la mentalité du malade qui font évanouir la maladie. Mais cet effet est également très faible et très minime.
(72.8) Des deux autres sortes de guérison, d'ordre spirituel celles-là - c'est-à-dire lorsque l'instrument de la guérison est une force spirituelle -, l'une résulte de la totale concentration de l'esprit d'une personne forte sur une personne malade, lorsque cette dernière attend de toute sa foi que la guérison vienne de la force spirituelle de la personne forte, à tel point qu'il s'établira une relation cordiale entre la personne forte et le malade. La personne saine fait tous ses efforts pour guérir le malade, et le malade, de son côté, est complètement sûr de la guérison.
(72.9) Ces impressions mentales produisent une excitation des nerfs, impression et excitation des nerfs devenant la cause de la guérison de la personne malade. C'est comme si un malade désirait et espérait intensément une chose, et que vous lui donniez tout d'un coup la nouvelle de sa réalisation, il se produirait une excitation nerveuse qui ferait disparaître complètement la maladie.
(72.10) De même, si une cause de terreur apparaît tout à coup, peut-être se produira-t-il chez une personne bien portante une excitation des nerfs qui occasionnera immédiatement une maladie. La cause de cette maladie ne sera pas une chose matérielle, cette personne n'a rien mangé, rien ne l'a touchée; seule, l'excitation des nerfs est la cause de cette maladie.
(72.11) De même la réalisation inattendue du plus ardent des désirs donne une telle joie que les nerfs en sont excités, et que cette excitation peut rendre la santé.
(72.12) Bref, l'affinité étant complète et parfaite entre le docteur spirituel et le malade, a tel point que le docteur se concentre entièrement, et que toute la concentration du malade est portée sur le docteur spirituel dont il attend d'obtenir la santé, cette affinité cause une excitation des nerfs qui rétablit la santé.
(72.13) Mais tout cela n'a d'effet que jusqu'à un certain point, et pas toujours. Ainsi, si quelqu'un est frappé d'une maladie très violente, ou bien est blessé, ces moyens ne détruiront pas la maladie, ne cicatriseront pas la blessure et ne la guériront pas. C'est-à-dire que ces moyens ne s'appliquent pas aux maladies violentes, à moins que la constitution ne s'y prête, parce qu'une constitution forte surmonte souvent la maladie. Telle est la troisième sorte de guérison.
(72.14) La quatrième sorte de guérison est due au pouvoir du Saint-Esprit. Celle-là ne dépend ni du contact, ni de la vue, ni de la présence; elle ne dépend d'aucune condition. Que la maladie soit légère, qu'elle soit violente, que les corps soient en contact ou qu'ils n'y soient pas, que le malade et son médecin soient ou non étroitement liés l'un à l'autre, que le malade soit présent ou absent, la guérison a lieu par la force du Saint-Esprit
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf
(72.1) Question. - Il y a des gens qui guérissent les malades par des moyens spirituels, c'est-à-dire sans médicaments. Comment cela se fait-il ? Réponse. - Sachez qu'il y a quatre façons de guérir et de soulager sans avoir recours à la médecine. Deux sont dues à des causes matérielles, les deux autres à des causes spirituelles.
(72.2) Des deux sortes de guérisons matérielles, l'une est due au fait que chez l'homme la santé comme la maladie sont contagieuses.
(72.3) La contagion de la maladie est violente et rapide, celle de la santé extrêmement faible et lente. Si deux corps sont en contact, il est évident que les éléments microbiens passeront de l'un à l'autre; et, de la même façon qu'une maladie passe d'un corps à un autre et se transmet rapidement et violemment, peut-être aussi la santé solide d'un homme sain peut-elle atténuer la maladie bénigne d'un malade.
(72.4) C'est-à-dire que la contagion d'une maladie est violente et d'un effet rapide, tandis que celle de la santé est extrêmement lente et d'un effet bénin; et ce n'est que dans les maladies très légères qu'elle a un petit effet.
(72.5) La force puissante d'un corps sain peut venir à bout d'une légère faiblesse du corps malade, et ainsi le guérir. Telle est la première sorte de causes de guérison.
(72.6) L'autre sorte de guérison sans recours à la médecine est obtenue par la force magnétique qui agit d'un corps sur l'autre et provoque la guérison. Cette force aussi n'a qu'un effet léger.
(72.7) Ainsi, il arrive que quelqu'un pose sa main sur la tête d'une autre personne, ou sur le coeur d'un malade. Il se peut que le malade s'en trouve bien; pourquoi? La cause en est dans l'effet du magnétisme et dans l'impression sur la mentalité du malade qui font évanouir la maladie. Mais cet effet est également très faible et très minime.
(72.8) Des deux autres sortes de guérison, d'ordre spirituel celles-là - c'est-à-dire lorsque l'instrument de la guérison est une force spirituelle -, l'une résulte de la totale concentration de l'esprit d'une personne forte sur une personne malade, lorsque cette dernière attend de toute sa foi que la guérison vienne de la force spirituelle de la personne forte, à tel point qu'il s'établira une relation cordiale entre la personne forte et le malade. La personne saine fait tous ses efforts pour guérir le malade, et le malade, de son côté, est complètement sûr de la guérison.
(72.9) Ces impressions mentales produisent une excitation des nerfs, impression et excitation des nerfs devenant la cause de la guérison de la personne malade. C'est comme si un malade désirait et espérait intensément une chose, et que vous lui donniez tout d'un coup la nouvelle de sa réalisation, il se produirait une excitation nerveuse qui ferait disparaître complètement la maladie.
(72.10) De même, si une cause de terreur apparaît tout à coup, peut-être se produira-t-il chez une personne bien portante une excitation des nerfs qui occasionnera immédiatement une maladie. La cause de cette maladie ne sera pas une chose matérielle, cette personne n'a rien mangé, rien ne l'a touchée; seule, l'excitation des nerfs est la cause de cette maladie.
(72.11) De même la réalisation inattendue du plus ardent des désirs donne une telle joie que les nerfs en sont excités, et que cette excitation peut rendre la santé.
(72.12) Bref, l'affinité étant complète et parfaite entre le docteur spirituel et le malade, a tel point que le docteur se concentre entièrement, et que toute la concentration du malade est portée sur le docteur spirituel dont il attend d'obtenir la santé, cette affinité cause une excitation des nerfs qui rétablit la santé.
(72.13) Mais tout cela n'a d'effet que jusqu'à un certain point, et pas toujours. Ainsi, si quelqu'un est frappé d'une maladie très violente, ou bien est blessé, ces moyens ne détruiront pas la maladie, ne cicatriseront pas la blessure et ne la guériront pas. C'est-à-dire que ces moyens ne s'appliquent pas aux maladies violentes, à moins que la constitution ne s'y prête, parce qu'une constitution forte surmonte souvent la maladie. Telle est la troisième sorte de guérison.
(72.14) La quatrième sorte de guérison est due au pouvoir du Saint-Esprit. Celle-là ne dépend ni du contact, ni de la vue, ni de la présence; elle ne dépend d'aucune condition. Que la maladie soit légère, qu'elle soit violente, que les corps soient en contact ou qu'ils n'y soient pas, que le malade et son médecin soient ou non étroitement liés l'un à l'autre, que le malade soit présent ou absent, la guérison a lieu par la force du Saint-Esprit
http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf