Bible et Coran
Chrétiens et musulmans ont en commun le sens d'une «Révélation venant de l'initiative divine, afin de guider les hommes. Mais le Coran ne joue pas dans l'islam le même rôle que la Bible dans le christianisme.
Islam et christianisme se réfèrent à la même tradition d'Abraham.
Malgré d'étonnants points communs, il s'agit de deux démarches religieuses différentes
on n'y trouve ni le même sens de l'homme ni la même approche de Dieu.
Se comprendre et s'apprécier suppose de ne pas faire de confusion ou de rapprochements artificiels.
Le Coran est reçu par les musulmans comme la Parole de Dieu libérant l'homme des idoles anciennes ou modernes et le guidant sur le chemin du bien. Il est souvent désigné par des expressions très significatives telles que : "la bonne nouvelle", "l'avertissement", "la loi divine", "la direction", "le rappel", "la distinction entre le bien et le mal".
Pour les chrétiens, la Parole de Dieu, c'est une personne: le Christ ressuscité qui envoie son Esprit dans le monde. La Bible est plutôt «paroles sur Dieu» que «Parole de Dieu». Les différents livres qui la composent renvoient les chrétiens, d'une façon ou d'une autre, à JésusChrist, «Parole éternelle du Dieu vivant».
Dans le christianisme et dans l'islam, on parle d'inspiration mais dans un sens très différent.
Dans le respect dû aux musulmans et dans le souci d'un authentique dialogue, les chrétiens ont à garder une conscience claire des divergences et des convergences
entre les deux traditions religieuses.
Dans la tradition islamique la plus générale, le texte coranique n'est en rien marqué par la personnalité de Mohammed. Il est le simple transmetteur d'un message écrit éternellement et conservé auprès de Dieu sur la «Table bien gardée» (Coran 85, 21 et 22). Inspirés par Dieu pour donner au message toute sa portée religieuse, c'est avec leurs capacités, leur culture et leurs préoccupations que les auteurs de la Bible ont écrit sous l'inspiration de Dieu. Il s'agit de livres circonstanciels s'inscrivant dans un moment précis de l'Histoire.
Le mystère de Dieu
Il est souvent dit : «Chrétiens et musulmans, nous avons le même Dieu». Cette affirmation se justifie pleinement à condition de savoir qu'il s'agit de deux approches différentes du mystère de Dieu.
École coranique en Afghanistan L'affirmation monothéiste est la clef de voûte de l'islam qui refuse farouchement toute idole dès les origines. «Lui Dieu est Un, Dieu l'impénétrable» (Coran 112, 1 et 2). L'affirmation trinitaire d'un seul Dieu en trois personnes, Père, Fils et Esprit paraît incompatible avec l'unicité divine. Pour les chrétiens, Dieu Unique est Père, Fils et Saint-Esprit. Dieu amour se communique pleinement en son Verbe, le Fils. L'Esprit est la relation vivante qui s'établit entre le Père et le Fils. Dieu est dialogue en luimême et il est l'amour parfait qui se donne.
II est important de souligner combien les versets coraniques qui affirment la grandeur de Dieu sont parfois très proches de certains textes de l'Ancien Testament
« Il n'y a de Dieu que Lui, le Vivant, le Subsistant ! Ni l'assoupissement ni le sommeil n'ont de prise sur Lui ! Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre lui appartient ! Qui intercédera auprès de Lui sans sa permission? Il sait ce qui se trouve devant les hommes et derrière eux, alors que ceux-ci n'embrassent de sa Science que ce qu'il veut» (Coran 2, 255).
Pour les musulmans, le Coran est reçu comme Parole de Dieu. Pour les chrétiens, la Bible renvoie à la personne de Jésus-Christ, "Parole éternelle du Dieu vivant". L'islam comme le christianisme, pose la question de la connaissance de Dieu et de l'appréhension de son mystère.
Lecture de la Bible en famille En islam, l'accent est mis sur la Toute-Puissance de Dieu et sa miséricorde bienveillante. La soumission totale et l'adoration sont une dette des hommes à l'égard de Dieu. Il est l'Unique et l'Impénétrable. On ne peut rien dire de Lui si ce n'est ce qu'Il dit de Lui-même. Les «Beaux Noms de Dieu» révélés dans le Coran ou la tradition islamique évoquent la magnificence de Dieu. Mais ils ne permettent cependant en aucun cas à l'homme de comprendre le mystère divin. Dans la foi chrétienne, Dieu Amour est pleinement manifesté en Jésus-Christ. Ce qui est exprimé en particulier par cette phrase de l'Évangile selon saint Jean : «Qui m'a vu a vu le Père» (Jean 14, 9). Plus on vit en union de coeur et d'esprit avec le Christ, plus on le connaît en réalité et plus on connaît Dieu. Le mystère divin, c'est l'insondable amour de Dieu qui va jusqu'à l'incarnation rédemptrice par laquelle le Verbe de Dieu vient partager la condition humaine et propose aux hommes sa propre Vie.
L'homme et sa destinée
Comme dans le Christianisme, le Coran affirme la nature spirituelle de l'homme (Coran 15, 29). De ce fait, l'homme est appelé à une fidélité exigeante, bien que douloureusement tiraillé entre le bien et le mal.
Le musulman a conscience d'être fait pour la soumission à son créateur («Sers Dieu comme si tu le voyais car si tu ne le vois pas, lui te voit»). Cependant les êtres humains sont versatiles, portés à faire le mal et capables de répandre le sang (Coran 2,30). Aussi les hommes doivent lutter contre leurs mauvais instincts. C'est le Grand Jihad. Les chrétiens se savent appelés à vivre l'esprit de l'Évangile «Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait». Ils se méfient de la faiblesse humaine que, dès son début, la Bible mentionne «Voici que le péché se couche à ta porte, mais toi, tu dois dominer sur lui» (Genèse 4,7).
Mais les deux traditions diffèrent quant à la nature religieuse de l'homme.
L'islam considère qu'un pacte fut passé à l'origine entre Dieu et l'ensemble de l'humanité et que tout être humain est naturellement musulman. Aussi chacun devrait se reconnaître comme tel, en prenant connaissance du message coranique. C'est l'environnement non-musulman ou les mauvaises dispositions qui peuvent empêcher la prise de conscience de l'identité islamique. On n'est pas naturellement chrétien... En se mettant à la suite du Christ, les hommes participent à la vie divine. Ils accèdent à un état surnaturel par la participation effective à la mort et à la résurrection du Christ. Si le baptême est reçu dans l'enfance, il doit être ratifié à l'âge adulte par une adhésion personnelle.
La responsabilité de l'homme
Paysage mystique évoquant le paradis.
Miniature persanne, 14ème siècle. Quoique de façons différentes dans les deux traditions, l'homme est responsable de l'ensemble de la création et le souci de justice est primordial.
Par le pacte primordial, Dieu a confié aux hommes le soin de gérer le monde et de l'organiser dans tous les domaines (Coran 33,72). C'est pourquoi ils sont les «lieutenants» de Dieu sur terre et doivent y faire régner l'ordre voulu par Dieu selon les préceptes de l'islam.
Le chrétien, en lisant le texte de la création dans le livre de la Genèse, pense à la vocation première de tout homme : celle de travailler pour que ce monde confié par Dieu à l'humanité devienne vivable et pleinement fraternel.
On a souvent accusé les musulmans de fatalisme. II est vrai que certains d'entre eux sont encore marqués par des conceptions théologiques d'un autre âge selon lesquelles rien ne peut se produire, y compris les actes humains les plus répréhensibles, si ce n'est par la seule Volonté Divine. Dans ce souci d'affirmer que rien ne peut échapper à la Toute Puissance de Dieu, la liberté de l'homme en face de son destin devient alors bien aléatoire. Mais cette conception n'a jamais fait l'unanimité. Actuellement les penseurs musulmans font une large part à la responsabilité humaine et ont, en ce domaine, des positions proches de celles d'un théologien chrétien comme saint Thomas dAquin.
Tournés vers le "Mihrab", niche vide aménagée dans le mur orienté vers La Mecque, les musulmans s'adressent à Dieu seuls et sans intermédiaire. La vie morale de rétribution
Vie morale et vie spirituelle ont une grande place dans le christianisme comme dans l'islam où une tradition mystique s'est développée jusqu'à nos jours.
Les musulmans comme les chrétiens savent qu'il leur faut refuser les paganismes sans cesse renaissants. Ils affirment que les idoles modernes se nomment argent, productivité, confort, consommation, pouvoir et recherche sans frein du plaisir. On trouve dans le Coran des préceptes moraux équivalents au Décalogue. Sur certains points, l'islam est d'ailleurs très proche de l Ancien Testament. II y a dans le Coran un appel au pardon et la même loi du Talion comme limitation de la vengeance.
Le christianisme et l'islam sont des religions de l'obéissance à Dieu, mais entre elles, les différences sont essentielles.
Pour les chrétiens, comme pour les musulmans, l'adoration de Dieu représente la plus haute des activités humaines.
Tournés vers l'autel lors de l'Eucharistie, c'est par Jésus médiateur, avec lui et en lui, que les catholiques rendent un culte à Dieu.
En islam, il faut se soumettre aux prescriptions de la Loi écrite («chari'a») qui découle du Coran et du «hadith». Elle concerne la morale sociale et la morale individuelle, englobant ainsi avec précision l'ensemble de la vie humaine. Cette «chari'a» a été définie au 9° siècle par des juristes musulmans. Mais certains musulmans pensent que dans sa formulation comme dans son contenu, cette définition de la « chari'a» porte l'empreinte de son époque et a perpétué des normes de comportement en vigueur à cette époque. Aussi ces musulmans pensent que l'effort d'interprétation réalisé au 9° siècle doit être reconduit à chaque époque.
Dans le Christianisme, la loi d'amour est le critère absolu de l'agir humain: «Aimer Dieu avec toute sa force, son esprit et son coeur... Aimer son prochain comme soi-même». La loi écrite est la référence nécessaire pour découvrir tout au long de sa vie ce qu'est concrètement la volonté de Dieu. Cette quête ne peut se faire que dans la mouvance de l'EspritSaint éclairant chaque homme de bonne volonté. Vécue en Église, elle prend alors toute sa force. Pour aboutir, elle implique le renoncement à soi-même et à toutes les étroitesses idéologiques.
Dans le christianisme comme dans l'islam, il s'agit d'accueillir sincèrement une parole reçue par les croyants non comme une élaboration humaine mais comme un don de Dieu pour guider les hommes dans le maquis de l'existence et les mener au salut. Des deux côtés, la relation de l'homme à Dieu est essentielle. On est loin du Dieu des philosophes.
Dans la perspective islamique, la relation à Dieu est soumission inconditionnelle aux décrets divins. Elle emmène l'homme sur la voie de l'équilibre et du paradis éternel. Ce paradis est un lieu de délices et de paix. Mais il n'est pas participation à la vie divine. La participation à la vie même de Dieu est, selon la foi chrétienne, le fruit de l'incarnation et de la rédemption. C'est dans le Royaume des cieux que cette relation intime de l'homme avec Dieu sera pleinement manifestée.
Le culte rendu à Dieu
Le spectacle de musulmans en prière a souvent bouleversé des chrétiens et leur a rappelé l'absolu de Dieu. C'est le cas de Charles de Foucauld. Ce fut l'occasion pour certains d'entre eux d'un retour exigeant à une foi vivante. II est vrai ,que pour les chrétiens comme pour les musulmans, l'adoration de Dieu représente la plus haute des activités humaines.
Tous les actes du culte musulman, essentiellement les cinq piliers» de l'Islam (1), sont adoration et soumission à Dieu. Le croyant s'acquitte ainsi de la dette due à son Créateur et Maître. Pour les chrétiens, l'adoration de Dieu comporte une attitude d'humble soumission exprimée par la Parole du Christ: « Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père».
Cette adoration de Dieu suppose des «espaces» de prière dans la vie humaine.
Même lorsqu'il est en communauté, le musulman prie Dieu «seul et sans intermédiaire». À l'encontre de certaines pratiques populaires assez répandues, il n'y a pas de médiations en islam. Pour la prière rituelle, chaque musulman se tourne vers la « Kaaba» , quel que soit le lieu où il se trouve. Les chrétiens s'adressent à Dieu par la médiation de Jésus‑Christ. Aussi, au cours de l'Eucharistie, on prie tourné vers l'autel, lieu où se signifie et se réalise cette médiation du Christ.
Comme dans toute religion, l'islam et le christianisme ont des rites pour exprimer la prière de la communauté.
Juifs, chrétiens, musulmans, se reconnaissent monothéistes dans la tradition d'Abraham.
Le sacrifice d'Isaac, Manuscrit Turc,
16ème siècle. En islam, le Coran et la Sunna (tradition islamique) ont fixé d'une manière intangible les rites religieux obligatoires qui doivent s'accomplir uniquement dans la langue sacrée du Coran, l'arabe. C'est l'expérience de la foi en Jésus‑Christ qui suscita, dans les communautés chrétiennes, le culte rendu à Dieu dont les diverses expressions liturgiques s'enracinent dans les gestes mêmes du Christ et sont dépendantes de l'histoire et de la culture des diverses communautés. Ces rites se sont institués au cours des siècles, ils sont susceptibles d'évolution.
Les croyants musulmans connaissent d'autres pratiques de prière proches de celles des chrétiens telles que l'invocation personnelle, la méditation et la récitation des noms de Dieu.
L'appartenance à une communauté
Il est difficile de faire des comparaisons entre l'«Umma», la communauté de tous les musulmans du monde, et les Églises chrétiennes. Il s'agit de réalités différentes. Mais chrétiens et musulmans ne peuvent se définir que par rapport à la communauté à laquelle ils appartiennent. Ils y puisent leur vie religieuse et sont appelés à la solidarité vis-à-vis d'elle.
Le sens communautaire est très développé dans les sociétés musulmanes. Cela tient en partie à la structure familiale patriarcale qui est parfois dominante. Mais l'appartenance à l'«Umma» marque profondément la sensibilité et l'agir de tous les croyants de l'islam. C'est une communauté à l'idéal unitaire malgré les différences de race, de langue et de civilisation. Les croyants musulmans sont des frères les uns pour les autres et ont conscience d'appartenir à la «meilleure des communautés suscitée pour les hommes» (Coran 3, 10). L'islam n'est pas seulement religion mais aussi projet de civilisation. Selon l'idéal poursuivi par de nombreux musulmans, c'est toute la vie qui doit être inspirée par l'islam : législation, moeurs, coutumes, vie sociale et privée. Aux yeux des musulmans, celui qui n'appartient pas à l'« Umma» est un être auquel on doit le respect mais qui reste toujours, d'une certaine manière, un étranger ne pouvant avoir le même statut qu'un musulman. L'«Umma» doit faire preuve d'une foi vigoureuse. A l'image de Dieu qui est le toutpuissant, elle se doit d'être puissante, d'ordonner le bien que Dieu veut et d'annoncer l'islam dans le monde. De leur côté, malgré leurs divergences, les communautés chrétiennes se savent convoquées par l'Esprit‑Saint. Elles ne sont liées à aucune culture mais elles doivent exprimer le Message du Christ dans chacune des cultures. Au cours de son histoire, l'Église catholique a pris conscience qu'elle ne pouvait être inféodée à aucun régime politique. Elle n'est pas une société à pouvoir temporel, selon ce que le Christ a exprimé: «Mon Royaume n'est pas de ce monde». Elle est appelée à se situer dans la contestation des sociétés humaines fatalement marquées par le péché. Le concile Vatican II a souligné que l'Église est servante de l'humanité et sacrement du Royaume de Dieu qui se déploie dans le monde. La vigueur des communautés chrétiennes, à l'image de celle du Christ, est celle d'un amour universel qui ne se lasse pas.
Des perspectives différentes
Chrétiens et musulmans portent, sur la personne et l'oeuvre de Jésus de Nazareth, un regard fondamentalement différent.
Image de la Trinité. Peinture tchèque du 16ème siècle. L'islam mettant avant tout l'accent sur la fidélité à la vérité du message transmis par le Coran, le musulman est invité d'abord à croire en la Parole révélée et à respecter et faire respecter les droits de Dieu. «Serviteur» de Dieu, il se soumet activement aux «décrets divins» contenus dans le Coran et il fait siennes les dispositions de la loi divine. Le christianisme, de son côté, est essentiellement une expérience spirituelle et une proposition de vie. Par son baptême, le chrétien appelé à vivre du mystère pascal, est engagé dans une dynamique de mort et de résurrection à la suite de Jésus‑Christ qui est pour lui le Fils de Dieu et non un simple prophète comme pour les musulmans. Le chrétien doit laisser jaillir en lui la vie nouvelle du Ressuscité.
LE REGARD CHRÉTIEN SUR L'ISLAM
Des chrétiens ont souvent souligné les grandes valeurs spirituelles et religieuses rencontrées chez de nombreux croyants de l'islam : adoration de Dieu, ascèse et morale exigeantes, sens de la justice et du partage. Malgré ces convergences importantes, tout regard chrétien constatera les différences existant entre les deux démarches religieuses.
Vatican II et l'Islam
Le concile Vatican II a rappelé aux catholiques la proximité de l'islam et du christianisme : «L'Église regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu Un et subsistant, miséricordieux et tout‑puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, ils le vénèrent comme prophète. Ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois l'invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont‑ils en estime la vie morale et rendent‑Ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l'aumône et le jeûne».
(Vatican II, Déclaration sur les religions non-chrétiennes, no 3).
La divergence essentielle la personne de jésus
Le Jésus de l'islam, prophète d'une sainteté éminente selon le Coran, n'est pas le Jésus des chrétiens, le Verbe de Dieu fait homme. La notion d'incarnation divine est pour les musulmans incompatible avec la grandeur de Dieu telle qu'ils la conçoivent. Le titre de «Fils de Dieu> leur paraît une atteinte à la sainteté et à la transcendance divine.
C'est ce que rappelle Jean‑Paul II, après avoir souligné les points de convergences entre l'islam et le christianisme : «Je crois que nous, chrétiens et musulmans, nous devons reconnaître avec joie les valeurs religieuses que nous avons en commun et en rendre grâce à Dieu. Les uns et les autres, nous croyons en un Dieu, le Dieu unique, qui est toute Justice et toute Miséricorde; nous croyons à l'importance de la prière, du jeûne et de l'aumône, de la pénitence et du pardon; nous croyons que Dieu nous sera un Juge miséricordieux à la fin des temps et nous espérons qu'après la résurrection, il sera satisfait de nous et nous savons que nous serons satisfaits de lui. La loyauté exige aussi que nous reconnaissions et respections nos différences. La plus fondamentale est évidemment le regard que nous portons sur la personne et l'œuvre de Jésus de Nazareth. Vous savez que, pour les chrétiens, ce Jésus les fait entrer dans une connaissance intime du mystère de Dieu et dans une communion filiale à ses dons, si bien qu'ils le reconnaissent et le proclament Seigneur et Sauveur. Ce sont là des différences importantes que nous pouvons accepter avec humilité et respect, dans la tolérance mutuelle; il y a là un mystère sur lequel Dieu nous éclairera un jour, j'en suis certain».
( Jean-Paul II à Casablanca, le 19 août 1985)
Source des informations :
Revue "Fêtes et Saisons"
Texte intégral de l'article "Islam et Christianisme" publié dans la chronique "Comprendre" de la revue mensuelle Fêtes et Saisons No 462-Février 1992
Site internet : http://www.fetesetsaisons.editionsducerf.fr/
tableau comparatif entre l'islam et le christianisme
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
tableau comparatif entre l'islam et le christianisme
Ecrit le 29 déc.04, 05:00Re: tableau comparatif entre l'islam et le christianisme
Ecrit le 18 déc.16, 09:28L'islam a plus de points communs avec le judaïsme qu'avec le christianisme.
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Re: tableau comparatif entre l'islam et le christianisme
Ecrit le 19 déc.16, 20:25Quel intérêt de discuter avec un copier collé bourré de clichés et d'erreurs ?douniazed a écrit :Bible et Coran
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