assmatine a écrit :Je suppose que s'inventer un Dieu permet de s'inventer une structure. Non seulement à sa vie, mais aussi à sa propre mort.
Sans doute que les croyants sont les personnes qui ne savent pas donner consistance à leur vie, ils se sentent obligés de se la remplir avec quelque chose qui leur font du sens, du bien.
Je préfère la première formulation à la seconde qui est très péjorative, mais en effet c'est sensé. Je pense malgré tout qu'on peut accepter le hasard sans renier la volonté divine et donc le but, le sens. Après tout, c'est un peu ça le libre arbitre il me semble ?
Quand je parle du problème que pose le hasard aux croyants, je veux dire par là qu'ils semblent tous être déterministes. Rien ne peut être dû à autre chose qu'à la volonté divine.
Si une chose semble absolument imprévisible, on se retranche derrière l'ignorance (sous entendu, c'est prévisible mais on n'en a pas encore les moyens). Il y a le refus absolu du hasard, et c'est ça qui m'intrigue.
XYZ a écrit :Hasard renvoie a quelque chose qui n'a rien avoir avec ce qui a été réfléchi ou décidé.
Quand on prend le cerveau et son fonctionnement, pour vous il est le fruit du hasard.
Si demain une machine arrive à simuler un cerveau va t-on aussi dire que c'est le fruit du hasard ?
A vrai dire les croyants n'ont pas de problème avec le hasard, c'est plutôt les non croyants qui lui donne un pouvoir qu'il n'a pas.
On reconnait simplement pour des choses plus poussées qu'il ne faut pas compter sur le hasard.
Je pars du principe que trop de hasard n'est plus du hasard.
Je précise que j'aimerais que la discussion ne dérive pas sur la théorie de l'évolution car il y a un sujet dédié. Là je parle vraiment du fait que le principe du hasard semble poser problème aux croyants, même en dehors de la théorie de l'évolution.
Ton objection semble donc être "c'est trop improbable pour être dû au hasard". Une incrédulité plutôt qu'un principe. Est-ce bien ça ?
Ce n'est donc pas parce que le hasard est en contradiction avec l'omniscience de la déité ?