Justice et miséricorde divine
Posté : 01 nov.15, 23:48
La miséricorde et la Justice de Dieu
Imaginons un homme amputé d’un bras : il reste néanmoins un homme. Quand on le voit de loin, on remarque bien qu’un côté de sa silhouette est affaibli, mais on dit : voilà un homme. Sa nature n’a pas été altérée par le fait qu’il a perdu un bras. Mais ce n’est pas le cas pour Dieu. Si vous enlevez un seul attribut de Dieu, si vous l’amputez de sa justice, par exemple, on ne pourra plus dire que c’est Dieu avec un petit quelque chose en moins ! Non, Son ETRE entier est atteint par cette amputation.
Il est important de comprendre cela, parce qu’on a vite fait de fabriquer une caricature de Dieu. Il est possible par exemple de souligner l’amour (la miséricorde) de Dieu au détriment de sa justice.
Miséricorde sans Justice
Imaginez la scène suivante, se déroulant dans une salle de tribunal :
Le juge est assis sur son banc et un homme trouvé coupable d’un meurtre de sang-froid se tient devant lui. La femme et la famille de la victime sont présentes. Quelle sentence ce meurtrier recevra-t-il ? La peine capitale ? La prison à vie sans liberté conditionnelle ?
On demande à toute l’assemblée de se lever. Regardant le coupable droit dans les yeux, le juge lui dit : « J’ai observé que vous faisiez fidèlement l’aumône et que vous priiez régulièrement. J’ai aussi entendu dire que vous étiez hospitalier, toujours prêt à partager votre repas avec un étranger. Il s’en est fallu de peu, mais vos bonnes œuvres compensent vos mauvaises œuvres. Je vous accorde ma miséricorde. Vous êtes pardonné et libre de vous en aller. »
Le juge donne un coup de marteau. Beaucoup sont estomaqués et des murmures de colère emplissent la salle...
On n’a jamais vu de scénario semblable. On peut utiliser une balance pour symboliser le fait de peser les indices en faveur d’un criminel, mais une fois qu’il est trouvé coupable, une sentence juste doit être prononcée. Que le criminel ait accompli de « bonnes œuvres » ne change rien à l’affaire. Nous le savons tous parfaitement.
Le juste juge
Dieu n’est pas comme le juge de notre histoire imaginaire. Il ne met jamais de côté sa justice pour démontrer sa miséricorde. Suggérer que Dieu puisse utiliser sa « toute-puissance » pour ignorer ses propres lois revient à affirmer que « le juge de toute la terre » est moins juste que les pécheurs qu’il jugera.
Dieu est juste, et Sa justice est une justice absolue. Mais, Il est miséricordieux, et Sa miséricorde est une miséricorde absolue. David le confirme « La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face » — Psaume 89 : 15.
Imaginons un homme amputé d’un bras : il reste néanmoins un homme. Quand on le voit de loin, on remarque bien qu’un côté de sa silhouette est affaibli, mais on dit : voilà un homme. Sa nature n’a pas été altérée par le fait qu’il a perdu un bras. Mais ce n’est pas le cas pour Dieu. Si vous enlevez un seul attribut de Dieu, si vous l’amputez de sa justice, par exemple, on ne pourra plus dire que c’est Dieu avec un petit quelque chose en moins ! Non, Son ETRE entier est atteint par cette amputation.
Il est important de comprendre cela, parce qu’on a vite fait de fabriquer une caricature de Dieu. Il est possible par exemple de souligner l’amour (la miséricorde) de Dieu au détriment de sa justice.
Miséricorde sans Justice
Imaginez la scène suivante, se déroulant dans une salle de tribunal :
Le juge est assis sur son banc et un homme trouvé coupable d’un meurtre de sang-froid se tient devant lui. La femme et la famille de la victime sont présentes. Quelle sentence ce meurtrier recevra-t-il ? La peine capitale ? La prison à vie sans liberté conditionnelle ?
On demande à toute l’assemblée de se lever. Regardant le coupable droit dans les yeux, le juge lui dit : « J’ai observé que vous faisiez fidèlement l’aumône et que vous priiez régulièrement. J’ai aussi entendu dire que vous étiez hospitalier, toujours prêt à partager votre repas avec un étranger. Il s’en est fallu de peu, mais vos bonnes œuvres compensent vos mauvaises œuvres. Je vous accorde ma miséricorde. Vous êtes pardonné et libre de vous en aller. »
Le juge donne un coup de marteau. Beaucoup sont estomaqués et des murmures de colère emplissent la salle...
On n’a jamais vu de scénario semblable. On peut utiliser une balance pour symboliser le fait de peser les indices en faveur d’un criminel, mais une fois qu’il est trouvé coupable, une sentence juste doit être prononcée. Que le criminel ait accompli de « bonnes œuvres » ne change rien à l’affaire. Nous le savons tous parfaitement.
Le juste juge
Dieu n’est pas comme le juge de notre histoire imaginaire. Il ne met jamais de côté sa justice pour démontrer sa miséricorde. Suggérer que Dieu puisse utiliser sa « toute-puissance » pour ignorer ses propres lois revient à affirmer que « le juge de toute la terre » est moins juste que les pécheurs qu’il jugera.
Dieu est juste, et Sa justice est une justice absolue. Mais, Il est miséricordieux, et Sa miséricorde est une miséricorde absolue. David le confirme « La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face » — Psaume 89 : 15.