A force de chercher, on finit par oublier l’essentiel, c’est à dire VIVRE. Le problème, il vient surtout de là. Aujourd’hui, les croyants ne vivent pas, ils se préparent à mourir pour un monde de rêve créé par leur crainte. Force est de constater que la mort et leur principal souci.pastoral hide & seek a écrit :
citation
"Il s’agit de comprendre ma destinée, de voir ce que Dieu veut proprement que je fasse; il s’agit de trouver une vérité qui soit une vérité pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir. "
La raison est à jeter parce qu’elle fait mal, elle remet sa propre existence à sa vrai place, pas celle du sacré, mais du monde de la vie, de l’animal que nous sommes. Il y a peu, un tsunami nous a rappelé ce que nous étions sur cette bonne vieille Terre. Nous sommes ridiculement insignifiant… Alors l’homme renie ce qu’il est, se rend consciemment aveugle de la réalité et son imaginaire devient sont refuge. Il perd la raison au non d’une passion, d’une folie, pour échapper à cette réalité si cruelle et inacceptable. Protégé dans son monde, il fait bloque, avec d’autres, il tente d’imposer sa vérité sur les autres pour mieux s’apaiser. Face aux athées, aux incroyants, ils se refusent de les écouter, il les considère fou. Comment osent-ils le défier, accepter l’inacceptable? Comment ces hommes peuvent vivre sans la Foi? Lui, l’incapable, l’homme sans courage, fuyant sa peur, fuyant sa vie pour mieux accepter la mort. Comment des hommes osent-ils encore se servir de la raison pour vivre? Le croyant ne vit pas, il est déjà mort. Il ne pense qu’à ça!
Tous les hommes et toutes les femmes vieillisses, meurs et pourrissent pour finir décomposés. Quand aux âmes et autres esprits, tout cela n’est que fantasme, un rêve. L’homme jouit de cette illusion qui le met à l’abri, l’éloigne de sa peur, l’éloigné du règne animal, qu’il renie de toute ces forces. L’homme, l’animal parmi les animaux, qui n’accepte pas ce fait, mais qui mourra comme un animal. L’intelligence, la raison, permet de voir le monde autrement que les autres espèces, mais ne nous apporte pas l’immortalité. La foi, n’est qu’un voile sur la peur, un reniement de sa nature sur la réalité. La raison est son pire ennemi, la seul qui fait voir la réalité de ce monde, l’inacceptable, son ignorance.
Le paradoxe dans tout çà, c’est que le croyant, en refusant d’être un animal de raison, utilise la foi pour redevenir un animal tout court, afin de mieux accepter sa propre existence. Le sacré est dans l’animal finalement, il ne raisonne pas, vit d’instinct, de passion, dans son monde, en communion avec la vie. Et moi, l’athée, dans tout ça, je regarde des hommes et des femmes devenu de simples animaux sur qui la communication est devenu difficile sans la raison. Comment voulez vous que l’humanité s’émancipe, si l’homme se refuse en tant que tel? L’humanité s’exclut de grandir, elle veut rester enfant, elle ne veut pas prendre ces responsabilités, elle est bien dans son cocon bien douillet, sans la crainte de l’inacceptable, de la réalité qui fait mal. L'homme est bien un animal...