Le codex Bezæ Cantabrigiensis est le plus ancien au monde par sa copie du texte grec, qui était inutile puisqu'il est bilingue grec latin et que ce fut le latin étudié.
Brûlé par le fanatisme de Théodore Bèze qui incendiait la Bibliothèque du manstère de Saint Irénée, il réalise alors que brûle un des plus vieux codex au monde, celui apporté par Saint Irénée après l'avoir présenté à Polycarpe, alors qu'il revenait de la première communauté johannique, il le vole et l'offre aux protestants de Cambridge où il réside toujours depuis.
Mais le scribe avait certainement reçu mission de sauver ce texte grec qui est considéré comme le plus ancien texte grec au plus proche de l'araméen d'origine dans lequel fut écrit cet évangile selon Jean.
Or, dans ce codex, Saint Irénée et saint Polycarpe, le disciple préféré de Jean, le disciple préféré de Jésus, le passage de la femme adultère est de Luc. C'est certain.
Aujourd'hui, il a été mis dans Jean au débit du chapitre 8, ce qui importe peu, ce texte est un des plus anciens qui soit, et le plus célèbre du NT.
8-2 : "et il s’assit et se mit à les enseigner." Cette traduction de la TMN 1974 est très juste. Or, jamais dans Jean, n'enseigne assis... Luc par contre présente le Christ enseignant souvent assis.
Idem,
8-3 : "les scribes et les Pharisiens" : c'est une expression typique des synoptiques. Les "scribes" ne se trouvent pas ailleurs dans Jean. Autrement dit, si on enlève ce passage ajouté à Jean, Jean ne parle jamais des "scribes". Vu ?
8-4 : "Enseignant, cette femme...", non surtout pas, il faut traduire le grec exact, c'est "Maître". Voir Jean 1-38 et Jean 20-16 qui usent encore du terme grec à traduire par "Maître".
Autre situation unique dans le NT et dans les évangiles, Jésus ECRIT ! Si c'est selon Jean, on ne comprend rien. C'est c'est de Luc, comme lui écrivait d'origine en grec attique, cela veut dire simplement que Jésus a pris l'attitude d'un homme qui ne prêtait aucune attention à son entourage (Voir les commentaires d'Osty).
8-9 : "il resta seul avec la femme". Les TMN consdèrent à priori que c'est un faux passage, et donc l'ont négligé en traduction. En réalité, c'est à la suite de Matthieu 22-22, et St Augustin commente remarquablement Luc : "Ils ne restèrent que deux : la misère & la miséricorde".
8-11 : Les TMN zappent carrément un mot grec qui signifie "désormais" : ”Va, désormais ne pèche plus". C'est l'expression préférée de Luc. Jean n'utilise jamais cette expression, mais une autre : "dès à présent", voir Jean 13-19 et 14-7 & dans Apocalypse 14-13.
Aucun doute, c'est un passage de Luc, & authentique.
Codex Bezæ Cantabrigensis.
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 31 déc.15, 06:00Salut Marmonie
le passage de Jean 8 la femme adultéré est absent du codex vaticanus et je savait pas qu'il était présent sur le codex Bezæ Cantabrigiensis.
C'est pour cette raison que l’église le rajoute dans la bible , ou il existe d'autres preuves textuelles pour Jean 8: 1/11 ?
Pour rappelle:
Jn 8:1- Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers.
Jn 8:2- Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait.
Jn 8:3- Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu,
Jn 8:4- ils disent à Jésus : " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
Jn 8:5- Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? "
Jn 8:6- Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.
Jn 8:7- Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : " Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! "
Jn 8:8- Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.
Jn 8:9- Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.
Jn 8:10- Alors, se redressant, Jésus lui dit : " Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "
Jn 8:11- Elle dit : " Personne, Seigneur. " Alors Jésus dit : " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. "
Merci
le passage de Jean 8 la femme adultéré est absent du codex vaticanus et je savait pas qu'il était présent sur le codex Bezæ Cantabrigiensis.
C'est pour cette raison que l’église le rajoute dans la bible , ou il existe d'autres preuves textuelles pour Jean 8: 1/11 ?
Pour rappelle:
Jn 8:1- Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers.
Jn 8:2- Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait.
Jn 8:3- Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu,
Jn 8:4- ils disent à Jésus : " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
Jn 8:5- Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? "
Jn 8:6- Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.
Jn 8:7- Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : " Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! "
Jn 8:8- Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.
Jn 8:9- Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.
Jn 8:10- Alors, se redressant, Jésus lui dit : " Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? "
Jn 8:11- Elle dit : " Personne, Seigneur. " Alors Jésus dit : " Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. "
Merci
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 03 janv.16, 14:34Tous vos propos sont fous sans exception et il est de mon devoir de clore ce sujet qui dérivent vers le canular le codex est bilingue Latin et grec or la traduction en latin ne suis pas le texte grec qui est lui-même dans une structure araméenne. De plus le passage de la femme adultère est bien confirmé existant dans Luc et c'est également son style . Ce recueil de parole du Christ est des plus anciens qui existe daté du premier siècle soit autour de l'année 50 de notre ère .
Chaque fois quand on falsifie des documents authentiques que je présente je ferme tout dialogue et c'est tant pis pour tous les internautes parce que sans respect des textes sacrés n'ai pas d'accès possible à la connaissance .
Chaque fois quand on falsifie des documents authentiques que je présente je ferme tout dialogue et c'est tant pis pour tous les internautes parce que sans respect des textes sacrés n'ai pas d'accès possible à la connaissance .
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 03 janv.16, 23:53Salut Marmonie
En fait je n’ai aucun doute sur le passage de Jean 8 (la femme « adultère »)
Pour moi ce texte est inspiré et fait partie de la parole et du NT.
Mais il est vrai que j’ai toujours entendu que sur le « codex vaticanus » il est absent idem pour le « codex sinaicus » (qui est consultable en ligne).
Je souhaiterais savoir s’il existe d’autres bases « textuelles » (codex, ou autre..) comme le Codex Beazae qui peuvent nous confirmer que ce texte était présent dans l’évangile de Jean.
D'autre part dans ton commentaires tu fait un approche au évangile de Luc ? pour moi la femme adultéré appariait qu'en Jean
Merci
En fait je n’ai aucun doute sur le passage de Jean 8 (la femme « adultère »)
Pour moi ce texte est inspiré et fait partie de la parole et du NT.
Mais il est vrai que j’ai toujours entendu que sur le « codex vaticanus » il est absent idem pour le « codex sinaicus » (qui est consultable en ligne).
Je souhaiterais savoir s’il existe d’autres bases « textuelles » (codex, ou autre..) comme le Codex Beazae qui peuvent nous confirmer que ce texte était présent dans l’évangile de Jean.
D'autre part dans ton commentaires tu fait un approche au évangile de Luc ? pour moi la femme adultéré appariait qu'en Jean
Merci
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 04 janv.16, 01:07Les anciens codex bibliques peuvent comporter des différences notables entre eux . Par exemple le récit présent
au sein de l'évangile selon Jean chapitre 8 concernant « la femme adultère » n'est pas présent au sein des codex
datant du 4ème siècle mais apparaît au sein des codex du 5ème et du 6ème siècle . .
Bart D. Ehrman , professeur d’histoire des religions aux États-Unis et auteur de nombreux ouvrages sur la
littérature chrétienne , écrivit un livre ( au cours de l'année 2005 ) intitulé : « Misquoting Jesus » , où il
explique les conclusions tirées de la critique textuelle de la bible :
Bart D. Ehrman dit ( « Misquoting Jesus » page 10 ) :
« Non seulement nous n'avons pas les originaux, mais nous n'avons pas les premières copies des originaux,
nous n'avons même pas les copies des copies des originaux , ni même les copies des copies des copies des
originaux . ce que nous avons sont des copies faites plus tard- beaucoup plus tard. dans la plupart des cas , ce
sont des copies rédigées nombreux siècles plus tard, et toutes ces copies sont différentes l'une de l'autre, dans
des milliers d'endroits. comme nous le verrons plus tard dans ce livre, ces copies différent les unes des autres en
tant d'endroits que nous ne savons même pas combien il existe de différences . il est peut-être plus facile de dire :
il existe plus de différence entre nos manuscrits qu'il y a de mots dans le nouveau testament »
au sein de l'évangile selon Jean chapitre 8 concernant « la femme adultère » n'est pas présent au sein des codex
datant du 4ème siècle mais apparaît au sein des codex du 5ème et du 6ème siècle . .
Bart D. Ehrman , professeur d’histoire des religions aux États-Unis et auteur de nombreux ouvrages sur la
littérature chrétienne , écrivit un livre ( au cours de l'année 2005 ) intitulé : « Misquoting Jesus » , où il
explique les conclusions tirées de la critique textuelle de la bible :
Bart D. Ehrman dit ( « Misquoting Jesus » page 10 ) :
« Non seulement nous n'avons pas les originaux, mais nous n'avons pas les premières copies des originaux,
nous n'avons même pas les copies des copies des originaux , ni même les copies des copies des copies des
originaux . ce que nous avons sont des copies faites plus tard- beaucoup plus tard. dans la plupart des cas , ce
sont des copies rédigées nombreux siècles plus tard, et toutes ces copies sont différentes l'une de l'autre, dans
des milliers d'endroits. comme nous le verrons plus tard dans ce livre, ces copies différent les unes des autres en
tant d'endroits que nous ne savons même pas combien il existe de différences . il est peut-être plus facile de dire :
il existe plus de différence entre nos manuscrits qu'il y a de mots dans le nouveau testament »
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 04 janv.16, 01:51omar13 a écrit :Les anciens codex bibliques peuvent comporter des différences notables entre eux . Par exemple le récit présent
au sein de l'évangile selon Jean chapitre 8 concernant « la femme adultère » n'est pas présent au sein des codex
datant du 4ème siècle mais apparaît au sein des codex du 5ème et du 6ème siècle . .
Ps: Je vais seulement répondre en ce qui concerne le passage de Jean 8 en relation Codex Bezæ Cantabrigensis.
Pour moi ce passage est biblique et doit être dans le NT, bien qu'il soit absent dans les autres codex (vaticanus,sinaicus..)
l'enseignement et le contexte de ce passage me donne validité pour le considérer comme inspiré.
1.- On voit que les pharisiens essaient (encore une fois) de piéger Jésus
2.- Les pharisiens tournent (encore) l’écriture à leur faveur pour que jésus prenne position face à la loi de Moises.
Nous avons une allusion (bien que le texte ne donne pas le passage ) à la loi de Moises , Certainement au passage de Deutéronome 22:22
Deutéronome 22:22
"22 Lorsqu’on trouvera un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme également. Tu ôteras le mal du milieu d’Israël".
3.- Le verset 6 pour moi est tres decisif , Jesus écrit sur terre avec sa main , cette situation est semblable à ce qui avait fait Dieu en DANIEL 5
Daniel 5 5/6
05 Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
06 il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
Jean 8 6/9
06 Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
07 Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
08 Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
09 Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Le Roi de Babylone tout comme les Pharisiens, ou comme les ennemies de Dieu reagisent face à l’écriture sacrée.
4.- Le verset 11 montre la miséricorde et le Pardon de Christ
11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
******
Personnellement ce sont les raisons qui me font comprendre que ce passage est inspiré (mais cela n'engage que moi).
D'autre part je considéré également que les évêques ainsi que l’église du premiers siècles après les apôtres , ont été inspirés par Dieu et guides par l'esprit saint pour choisir et faire la différence entre un texte inspiré ou pas .
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 04 janv.16, 03:01Ils avaient fait leur sale travail sur l évangile de Jesus aprés que :eldavyd a écrit :
D'autre part je considéré également que les évêques ainsi que l’église du premiers siècles après les apôtres , ont été inspirés par Dieu et guides par l'esprit saint pour choisir et faire la différence entre un texte inspiré ou pas .
L'église des Apôtres « Réquisitionnée » par les Romains
Il se trouve au sein du Nouveau Testament une lettre de l'apôtre Jean qui témoigne que l'église primitive que
Jésus établie pour ses disciples , était déjà sous une emprise néfaste du vivant des apôtres .
La lettre que l'apôtre Jean envoya au Romain Gaïus témoigne que l'église a été « réquisitionnée » de son
vivant , et que lui-même ne pouvait plus y accédé , comme en témoigne la lettre en question :
3ème épître de Jean 1/1 à 10
« De la part de l'ancien ( Jean ) à Gaïus le bien-aimé que j'aime en vérité … ( 1/9 ) J'ai écris quelque chose à
l'église , mais celui d'entre eux qui aime y siégé au premier rang , Diotréphès , ne nous accueille pas . C'est
pourquoi si je viens je te rappellerai les oeuvres qu'il a faites , faisant couler des propos mauvais sur nous
comme des flots , et il ne se contente pas de ceci , il n’accueille pas les frères et ceux qui veulent entrer
dans l'église il les en empêche et les chasse de l'église »
Interdiction biblique d'interpréter les écritures révélées
[ Nouveau Testament ] 2Pierre 1/20 et 21
« Tout d'abord sachez cela , que toute prophétie d'écriture est privé d'interprétation , ce n'est pas
d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par l'Esprit Saint
que des hommes ont parlé de la part de Dieu »
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 04 janv.16, 03:27Si vous ditez que l'eglise institué par Christ avait fait un "sale" travail alors je refuse de continuer la discussion.omar13 a écrit : Ils avaient fait leur sale travail sur l évangile de Jesus aprés que :
Cordialement
Re: Codex Bezæ Cantabrigensis.
Ecrit le 04 janv.16, 03:51[EDIT]
Modifié en dernier par Marmhonie le 04 janv.16, 09:53, modifié 1 fois.
Raison : Diffamation contre les catholique, modération et conséquences.
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