Une langue auxiliaire universelle
Posté : 05 déc.15, 13:22
Une langue auxiliaire universelle
La multitude de langues qui caractérise le monde moderne est une importante entrave à l'unité mondiale. À un simple niveau de communication, l'existence de tant de groupes linguistiques différents empêche le libre cours de l'information et permet difficilement à l'homme moyen actuel d'avoir une perspective universelle des événements du monde. Il y a aussi la tendance manifestée par un groupe donné ou une nation à s'attacher à sa langue et à sa littérature, et par conséquent à les considérer comme supérieures à celles des autres peuples. Ce chauvinisme linguistique conduit fréquemment au conflit.
Il n'est par conséquent pas surprenant que Bahá'u'lláh prescrive l'adoption d'une langue auxiliaire universelle en vue de l'unification de l'humanité. Il a conseillé d'enseigner une seule langue comme seconde langue dans tous les systèmes éducatifs du monde. Ainsi, en une seule génération, chacun apprendrait sa propre langue maternelle et, en sus, la langue universelle. Cette dernière pourrait aussi bien être une langue inventée, comme l'espéranto, ou une langue déjà existante. L'avantage d'une langue existante est qu'une partie de la population mondiale la posséderait déjà. Une langue inventée aurait cependant l'avantage d'être neutre d'un point de vue émotionnel et permettrait l'adoption d'une grammaire simplifiée et régulière.
[Nota: Il existe un lien historique intéressant entre la foi bahá'íe et l'espéranto, langue inventée par le Dr.Zamenhof. La fille du Dr. Zamenhof, Lydia, était un membre actif de la communauté bahá'íe, et 'Abdu'l-Bahá avait félicité son père pour sa réalisation. Tout en n'ayant jamais affirmé que l'espéranto deviendrait la langue universelle, 'Abdu'l-Bahá déclara qu'elle aiderait de manière significative la cause de l'unité mondiale. Néanmoins, l'invention réussie d'une langue viable comme l'espéranto démontre qu'une telle chose est possible, et par conséquent que l'humanité n'est pas limitée dans son choix aux seules langues naturelles existantes. Ce fait même peut servir à diminuer les réticences de certains à l'idée d'une langue universelle, sans tenir compte du choix de la langue, naturelle ou inventée, qui serait finalement choisie par les nations du monde.]
Les bahá'ís sont attachés au principe de l'établissement d'une telle langue auxiliaire universelle, mais sans se porter vers une langue spécifique plutôt que vers une autre, qu'elle soit naturelle ou inventée. Le choix de la langue à utiliser sera fait par un comité international d'experts et ratifié par les nations du monde.
Bahá'u'lláh a souligné que cette langue universelle serait une langue auxiliaire, c'est-à-dire qu'elle ne supprimerait pas les langues naturelles qui existent déjà. Le concept de l'unité dans la diversité doit être appliqué aux différences de langage de la même manière qu'il est appliqué aux autres différences. Étant donné que les pressions exercées pour l'assimilation des groupes linguistiques minoritaires viennent de l'agrandissement naturel des groupes linguistiques majoritaires, l'existence d'une langue auxiliaire universelle aidera à préserver les langages minoritaires et par conséquent les schémas culturels minoritaires.
[Nota: Ainsi les bahá'ís pensent qu'une langue auxiliaire universelle encouragera l'unité en facilitant la communication et en permettant en même temps un accès universel à la richesse culturelle des minorités - et qu'en fait, elle les préservera et les protégera. C'est un exemple typique de la manière dont Bahá'u'lláh a pensé promouvoir l'unité dans la diversité plutôt que la simple uniformité pour plus de commodité.]
La multitude de langues qui caractérise le monde moderne est une importante entrave à l'unité mondiale. À un simple niveau de communication, l'existence de tant de groupes linguistiques différents empêche le libre cours de l'information et permet difficilement à l'homme moyen actuel d'avoir une perspective universelle des événements du monde. Il y a aussi la tendance manifestée par un groupe donné ou une nation à s'attacher à sa langue et à sa littérature, et par conséquent à les considérer comme supérieures à celles des autres peuples. Ce chauvinisme linguistique conduit fréquemment au conflit.
Il n'est par conséquent pas surprenant que Bahá'u'lláh prescrive l'adoption d'une langue auxiliaire universelle en vue de l'unification de l'humanité. Il a conseillé d'enseigner une seule langue comme seconde langue dans tous les systèmes éducatifs du monde. Ainsi, en une seule génération, chacun apprendrait sa propre langue maternelle et, en sus, la langue universelle. Cette dernière pourrait aussi bien être une langue inventée, comme l'espéranto, ou une langue déjà existante. L'avantage d'une langue existante est qu'une partie de la population mondiale la posséderait déjà. Une langue inventée aurait cependant l'avantage d'être neutre d'un point de vue émotionnel et permettrait l'adoption d'une grammaire simplifiée et régulière.
[Nota: Il existe un lien historique intéressant entre la foi bahá'íe et l'espéranto, langue inventée par le Dr.Zamenhof. La fille du Dr. Zamenhof, Lydia, était un membre actif de la communauté bahá'íe, et 'Abdu'l-Bahá avait félicité son père pour sa réalisation. Tout en n'ayant jamais affirmé que l'espéranto deviendrait la langue universelle, 'Abdu'l-Bahá déclara qu'elle aiderait de manière significative la cause de l'unité mondiale. Néanmoins, l'invention réussie d'une langue viable comme l'espéranto démontre qu'une telle chose est possible, et par conséquent que l'humanité n'est pas limitée dans son choix aux seules langues naturelles existantes. Ce fait même peut servir à diminuer les réticences de certains à l'idée d'une langue universelle, sans tenir compte du choix de la langue, naturelle ou inventée, qui serait finalement choisie par les nations du monde.]
Les bahá'ís sont attachés au principe de l'établissement d'une telle langue auxiliaire universelle, mais sans se porter vers une langue spécifique plutôt que vers une autre, qu'elle soit naturelle ou inventée. Le choix de la langue à utiliser sera fait par un comité international d'experts et ratifié par les nations du monde.
Bahá'u'lláh a souligné que cette langue universelle serait une langue auxiliaire, c'est-à-dire qu'elle ne supprimerait pas les langues naturelles qui existent déjà. Le concept de l'unité dans la diversité doit être appliqué aux différences de langage de la même manière qu'il est appliqué aux autres différences. Étant donné que les pressions exercées pour l'assimilation des groupes linguistiques minoritaires viennent de l'agrandissement naturel des groupes linguistiques majoritaires, l'existence d'une langue auxiliaire universelle aidera à préserver les langages minoritaires et par conséquent les schémas culturels minoritaires.
[Nota: Ainsi les bahá'ís pensent qu'une langue auxiliaire universelle encouragera l'unité en facilitant la communication et en permettant en même temps un accès universel à la richesse culturelle des minorités - et qu'en fait, elle les préservera et les protégera. C'est un exemple typique de la manière dont Bahá'u'lláh a pensé promouvoir l'unité dans la diversité plutôt que la simple uniformité pour plus de commodité.]