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l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 06 déc.15, 04:52
par vic
Bonjour ,
Le besoin d'aimer ne rend il pas malade d'un point de vue psychoaffectif , ne fait il pas devenir de nous des gens hyper dépendant à l'affection des autres ?
Ce besoin d'amour peut il nous rendre serein ?
Doit on dépendre affectivement de l'amour ?
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 06 déc.15, 07:36
par MonstreLePuissant
Le manque produit le besoin, et le besoin rend esclave. Donc, avoir besoin d'amour est l'une des pires choses qui puisse affecter l'homme.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 06 déc.15, 08:59
par Ikarus
Nous sommes esclave de nos instinct, et je pense que le besoin de reconnaissance, d'amour, est un besoin en soit.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 06 déc.15, 09:11
par Karlo
Le problème c'est quand l'amour tourne à la dépendance affective.
Il faut réussir à toujours garder le recul nécessaire pour ne pas tomber sous le coup de cette dépendance. Et c'est parfois difficile.
Ca s'apprend et ca se perfectionne avec la pratique relationnelle je pense.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 06 déc.15, 15:36
par MonstreLePuissant
Les gens cherchent à être aimés, et ça les rend esclaves et dépendants. Une fois qu'ils sont aimés, ils ont peur de perdre cet amour et ça les rend esclaves et dépendants.
L'amour, ça se donne. Pour vivre tranquille, il ne faut pas se préoccuper de ce que l'on reçoit. On donne, tout simplement, et on recherche son bien-être avant tout. On n'est donc jamais dépendant, ni de celui/celle qu'on aime, ni de celui/celle qui nous aime. L'amour ne doit pas servir à combler un besoin ou un manque.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 07 déc.15, 00:51
par Absenthéiste
Triste ambition que de vouloir se défaire de pareille dépendance ! Un repli défensif à l'argumentaire bien hypocrite... Nous sommes tous dépendants et esclaves, dans des dimensions micros et macros, de ce qu'offre notre société (logements, transports, santé, éducation...); mais aussi des individus qui la composent (amis, famille, collègues, conjoints...).
Je vous invite plutôt à embrasser la complexité des relations humaines. L'amitié, l'amour... tout n'est que relation, échange, partage... Le sens nait des échanges, tout comme l’intérêt que l'on porte au monde et à nos vies. Mais je vous en prie, érigez donc vos barrières sur les fondements de vos désillusions passées, et fermez les portes à ce qui vous nourrit le plus. La raison, froide et calculante, ne sied guère qu'à la science. La confiance, chaude et rassurante, est un paris à prendre, et à reprendre, pour s'efforcer de donner du sens à la toile sans peintre de l'existence.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 07 déc.15, 04:05
par Crisdean
vic a écrit :Bonjour ,
Le besoin d'aimer ne rend il pas malade d'un point de vue psychoaffectif , ne fait il pas devenir de nous des gens hyper dépendant à l'affection des autres ?
Ce besoin d'amour peut il nous rendre serein ?
Doit on dépendre affectivement de l'amour ?
Raisonnablement, non, mais je n'échangerai pour rien au monde mes cicatrices, mes occasions manquées et mes amours perdues.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 08 déc.15, 10:10
par Karlo
Mh. Merci Absenthéiste. Je crois que tu as raison.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 08 déc.15, 10:11
par indian
Absenthéiste a écrit :
Je vous invite plutôt à embrasser la complexité des relations humaines. L'amitié, l'amour... tout n'est que relation, échange, partage... Le sens nait des échanges, tout comme l’intérêt que l'on porte au monde et à nos vies. Mais je vous en prie, érigez donc vos barrières sur les fondements de vos désillusions passées, et fermez les portes à ce qui vous nourrit le plus. La raison, froide et calculante, ne sied guère qu'à la science. La confiance, chaude et rassurante, est un paris à prendre, et à reprendre, pour s'efforcer de donner du sens à la toile sans peintre de l'existence.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 08 déc.15, 10:30
par MonstreLePuissant
Pourquoi souffrir, quand on peut ne pas souffrir ? Je me pose toujours la question de savoir pourquoi une majorité des hommes trouvent normal de souffrir.
La souffrance viendra avec la dépendance. Si tu élimines la dépendance, tu élimines la souffrance. Et quand tu parviendra à éliminer la souffrance, alors c'est que tu es sur la voie sacrée de l'amour. Si tu n'as plus besoin de l'amour des autres, c'est que l'amour réside en toi. C'est une grande liberté.
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 09 déc.15, 00:07
par Ptitech
C'est un peu new age non ?
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 09 déc.15, 01:08
par MonstreLePuissant
Ptitech a écrit :C'est un peu new age non ?
J'ai l'impression qu'on qualifie de new age tout ce qui s'écarte des doctrines des religions abrahamiques. Ces religions en effet enseignent que le péché est la cause de la souffrance. Et comme elles disent aussi que l'homme est pécheur par nature, la souffrance est donc normale de ce point de vue. En vérité, la souffrance est le résultat de nos peurs, et la peur diminue l'amour. Si donc on fait preuve d'amour dans nos relations avec les autres, on supprime la peur, et donc la souffrance. Ca n'a rien d'ésotérique !
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 09 déc.15, 04:48
par indian
Ptitech a écrit :C'est un peu new age non ?
Tout à fait new age, d'un nouvel ère, de nouvelles connaissances, de nouvelles sciences, de nouvelles prises de conscience de nos êtres...... et une sacré bonne chose en fait...
Ca me rappelle quand on utilisait les qualités et attributs des animaux pour parler du caractères des hommes... d'un ''old age''
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 14 déc.15, 10:41
par vic
MonstreLePuissant a écrit :Pourquoi souffrir, quand on peut ne pas souffrir ? Je me pose toujours la question de savoir pourquoi une majorité des hommes trouvent normal de souffrir.
La souffrance viendra avec la dépendance. Si tu élimines la dépendance, tu élimines la souffrance. Et quand tu parviendra à éliminer la souffrance, alors c'est que tu es sur la voie sacrée de l'amour. Si tu n'as plus besoin de l'amour des autres, c'est que l'amour réside en toi. C'est une grande liberté.
Moi je pense que c'est l'excès de dépendance affective , qui rend les choses passionnelles et destructrices , les suicides et compagnie .
je ne pense pas que l'amour disparait dans le détachement , il ne dépend plus de conditions particulière pour être , il est inconditionnel et libre .
Quand l'amour est lié à la dépendance affective fortement , il est très conditionnel .
Absenthéïste a dit :La raison, froide et calculante, ne sied guère qu'à la science. La confiance, chaude et rassurante, est un paris à prendre, et à reprendre, pour s'efforcer de donner du sens à la toile sans peintre de l'existence.
Il existe un juste milieu entre la raison froide et calculante et la sensibilité , se laisser aller à la passion débridée n'est pas beaucoup mieux que d'être dans la raison froide est calculée vous savez .
Tenez la confèrence de paris sur le climat vient de se terminer , c'est la raison qui a parlé avec le coeur , vous voyez bien, la science peut mener au coeur , tout dépend comment elle est orientée .
La raison dans le discernement mène aussi au coeur .
Re: l'attachement à l'amour et la psychoaffectivité
Posté : 14 déc.15, 11:18
par Absenthéiste
vic a écrit :
Il existe un juste milieu entre la raison froide et calculante et la sensibilité , se laisser aller à la passion débridée n'est pas beaucoup mieux que d'être dans la raison froide est calculée vous savez .
Tenez la confèrence de paris sur le climat vient de se terminer , c'est la raison qui a parlé avec le coeur , vous voyez bien, la science peut mener au coeur, tout dépend comment elle est orientée .
La raison dans le discernement mène aussi au coeur .
Entièrement d'accord ! Un équilibre global est à trouver. Mais il est parfois intéressant de jouer avec les limites. Cela permet de mieux les dessiner. Parfois on s'égare, parfois on se blesse, mais presque toujours, on apprend.