Bonjour Islamislam.
Je crois votre question mal posée car au moment de la crucifixion il existe plusieurs attitudes en regard de l'événement parmi ses acteurs et ses spectateurs:
Jésus s'offre en sacrifice, sa vision est claire et découle logiquement de sa vie publique au cours de laquelle le conflit n'a cessé de croitre entre les tenants de loi et dans un certaine mesure avec l'occupant romain. En pronant l"amour et la miséricorde comme premiers à la loi, il s'expose lui-même au châtiment suprême comme apostat et blasphémateur pour les juifs et agitateur potentiellement dangereux pour les romains. Il sait que seule sa résurrection viendra confirmer ses paroles et ses actes. Tout se subordonne à elle plus que la croix la résurrection est la pointe de la révélation mais elle peut avoir lieu sans la Pâques (passage) de la croix
les
apôtres reçoivent mais ne comprennent pas le message du Christ qu'il ne veulent voir que comme le messie attendu par Israël et qui non seulement sauvera le peuple mais le placera au-dessus des nations. Ils ne conçoivent pas la nécessité de la mort et encore moins celle de la résurrection dans le projet qu'ils fondent dans "leur" messie. Au moment de la crucifixion tous sauf un l'abandonneront et partiront tels les pèlerins d’Emmaüs qui, sur le chemin du retour, se lamenteront de sa fin tragique et incompréhensible en même temps qu'ils tournaient la page en revenant à leur condition première.
Les pharisiens se révèlent progressivement les adversaires théologiques du Christ et comprennent au fur et à mesure de sa révélation qu'Il s'éloigne de plus en plus du dogme mosaïque et le remet clairement en cause sur plusieurs points. Il est évident que conformément à leur loi les pharisiens hourdissent la mise en accusation de Jésus et sa condamnation. Pour eux, il ne peut être le messie tant d'un point de vue théologique que politique. Ils sont pourtant partagés, certains dont Nicodéme soutiennent jésus
Les sadducéens partagent les même griefs que le pharisiens auquels s'ajoute leur rejet de la résurrection. Par ailleurs, ils reprochent au Christ sa remise en cause du temple qui constitue leur plus grande source de revenus. Ils sont les adversaires principaux du Christ et ceux qui, unanimement, pousseront à sa condamnation par Pilate.
Pilate
se moque de Jésus autant que le dernier cafard qu'il a écrasé sous sa sandale, Ce qu'il cherche c'est l'humiliation des dirigeants du temple en faisant d'un façon ou d'une autre une démonstration de force. Le fléau de la balance a penché pour la mort du Christ, pour Pilate c'était égal du moment qu'il a le dernier mot. Souvenons nous du panneau surmontant "la croix portant le mention " IESOU NAZARENUS REX JUDEORUM soit "Jésus le nazaréen roi des juifs" qui fera hurler de colère les chefs Juifs.
le peupleest versatile comme les apôtres il encensera le Christ lors de son entrée à Jéruslaem pour la Pâques et le conspuera une fois qu'il sera condamné, convaincu qu'il est un faux messie et faux prophète et qu'il mérite son sort conformément à la tradition.
Hérode se rejouit de la capture de jésus en qui il voit un nouveau contestataire de son mode de vie et donc de la légitimité de son pouvoir. Néanmoins il vérifiera qu'il ne passe pas à coté d'une vraie théophanie et demandera que le Christ fasse un miracle auquel cas il aurait certainement chercher à s'allier avec Lui. Ceci n'ayant pas eu lieu, Jésus perd à ses yeux tout intérêt.
De ces attitudes et pour répondre à vos questions, il reste les personnages au pied
de la croix pour vous répondre, les femmes dont sa Mére et Saint Jésus le disciple que Jésus aimait. Eux (elles)aimaient le Christ non pour ce qu'Il représentait mais pour lui-même en temps que sujet de leur affection et souffraient de le voir agoniser. Ils (elles)voulaient qu'Il vive comme un(e) ami(e), une mère, une amoureuse veut voir continuer à vivre celui qu'il aime. Les autres, ses adversaires se délectaient de ses souffrances et se réjouissaient de sa mort prochaines et ses disciples pour qui "la messe étaient dite" rambalaient discrètement leur affaires et s’apprêtaient à se séparer à la fin du Sabbat. La résurrection en a décidé autrement et c'est imposée à eux. Dés lors, un monde nouveau s'ouvrait à eux... ils n'avaient pas compris maintenant ils voyaient!