Wafa Sultan décrit la programmation mentale des musulmans
Publié par Mireille Vallette le 4 décembre 2016
La psychiatre syrienne Wafa Sultan a adopté le monde libre et ses valeurs. Elle autopsie dans un livre le lavage de cerveau que subissent ses ex-coreligionnaires et les carences morales. Elle parle islam et non islamisme…
Wafa Sultan est psychiatre, réfugiée syrienne aux États-Unis. Elle s’est fait connaître à un large public par un débat mémorable sur Al-Jazeera en 2006. Les éditions Riposte laïque viennent de traduire et de publier un bouquet de ses textes, «L’Islam : Fabrique de déséquilibrés ?*». Ils sont centrés sur la programmation que subissent les musulmans et ses conséquences. Son diagnostic est impitoyable.
Les écrits de Wafa Sultan paraissent sur des sites arabophones et sont destinés à ce monde arabo-musulman. Mais vu que le prophète et le Coran sont semblables et ont le même statut dans nos mosquées, le premier idolâtré, le second incréé et intouchable, les résonances avec l’Occident sont nombreuses.
L’auteure alterne les descriptions psychiatriques, ses expériences et l’autopsie de versets et hadiths. Elle ne souligne pas seulement leur immoralité, elle démontre comment s’opère «la destruction mentale» de ceux qui les défendent. Elle rappelle que la programmation est entamée dès la petite enfance par différents moyens, dont la répétition et la récitation, sans oublier «l’effet de la mélodie et l’intonation du texte». Une idée peut paraître de prime abord inadmissible, «mais à force d’être rabâchée, elle finit par s’infiltrer furtivement dans l’inconscient.» Même la formule prononcée après le nom du prophète, «littéralement: Allah a prié sur lui et l’a salué», lubrifie le passage du contenu vers l’inconscient.
Scaphandre doctrinal
Le musulman n’apprend pas à dialoguer, la critique ne suscite que colère et insultes
Un verset ordonne : «Vous couperez les mains du voleur et de la voleuse en punition de leurs crimes.» Ce châtiment prouve pour la psychiatre l’incapacité de ce monde à comprendre le crime et donc la justice… Versets et hadiths enferment leur victime dans un «scaphandre doctrinal». Et vu que «l’épée de l’islam est dégainée» au-dessus de sa tête, il lui est interdit de questionner. Le musulman n’apprend pas à dialoguer, la critique ne suscite que colère et insultes. L’islam est devenu un code héréditaire dont sont aussi victimes, observe l’auteure, les minorités qui vivent sous sa tyrannie.
La crainte poursuit le croyant et l’empêche d’être créatif. L’islam conduit aussi à des comportements absurdes. «Sa hantise de la vérité absolue lui enjoint l’ordre d’entrer dans la salle de bain avec le pied gauche et de ne manger qu’avec la main droite…» Ou l’amène à croire aujourd’hui encore, puisque Mahomet l’a dit, que l’urine de chameau est le meilleur des médicaments.
Ce processus d’identification au «Beau modèle», conduit à défendre, par exemple, le mariage du prophète avec Aïcha, âgée de six ans, ou avec Safiya, «une femme juive avec laquelle il a copulé sur le chemin de retour d’une razzia durant laquelle il avait tué le mari, le père et le frère».
Les mariages de fillettes se perpétuent depuis quatorze siècles. Pour l’auteure, il n’y aucune différence entre le viol d’Aïcha par Mahomet et le mariage d’une petite Yéménite de 10 ans, médiatisée il y a quelques années lorsqu’elle a obtenu le divorce. Mais toute remise en question de ces mœurs comporte un risque majeur : faire vaciller toute la doctrine.
Grâce à cette programmation, nombre de conduites n’ayant aucune valeur éthique ou humaine sont instillés :
«…nous faisons lire, réciter et répéter à nos enfants ces enseignements qui les programment, les empoisonnent et les nourrissent de haine et de xénophobie.»
Une immense privation affective
Pour Wafa Sultan, les enfants les premiers, vifs et curieux, pourraient poser des questions. Mais «dans le milieu islamique, l’enfant voit le jour dans la répression. Le processus pédagogique qu’on lui fait subir écrase chez lui, même au berceau, tout sens de curiosité. Chaque fois que l’enfant entreprend spontanément une initiative, il n’entend comme réaction que l’un de ces deux mots : «Ayb » (c’est honteux), ou «haram » (c’est un péché) (…) Chacun de ces deux types de ressentiments suffit pour détruire sa vie et briser sa personnalité.»
Dans la doctrine, l’enfant n’a aucune valeur, c’est un ornement, une jouissance au même titre que les biens matériels.
«Je ne crois pas qu’il y ait une nation sur terre aussi totalement privée de sentiments que le monde islamique en général et arabo-islamique particulier.»
La psychiatre estime que les dogmes de cette religion, sa répression sentimentale et psychique produisent «une avidité affective inassouvie». Cette absence de sentiment s’exprime entre autres par les «crimes d’honneurs», encore fréquents dans le monde islamique. Ils ont été importés dans le nôtre, témoin l’exemple d’un père qui a tué sa fille au Canada, parce qu’elle refusait de porter le foulard.
«La force de la «parole» islamique est telle qu’elle peut faire faire les choses les plus abominables à ses prosélytes (…) Rien sur terre ne peut justifier qu’un homme se détache de ses sentiments à l’encontre de la chair de sa chair et la tue comme on tue une bête. (…) c’est la programmation mentale qui le transforme en fauve déchaîné (…) Voilà bien, hélas, la conséquence tragique et l’impact regrettable des enseignements attardés de l’islam !»
Fracture affective encore lorsque la doxa considère les femmes comme «trop sentimentales» pour apporter un témoignage fiable. Ce qui justifie qu’il ait la valeur de la moitié de celui d’un homme.
L’islam est aussi une culture de la mort qui dévalorise systématiquement la vie ici-bas. «Ce mépris s’est étendu jusqu’à englober sa propre vie elle-même.»
Des versets autorisent le meurtre avec préméditation :
«Ô vous qui croyez ! La loi du talion vous est prescrite en matière de meurtre : homme libre pour homme libre, esclave pour esclaves, femmes pour femmes. »
Et l’auteure de commenter: «Y a-t-il un esprit humain raisonnable qui puisse admettre que la grandeur de Dieu s’articule dans la préférence de l’homme libre sur l’esclave et dans l’aliénation de la femme par rapport à l’homme ?!»
Femmes déficientes
«Les enseignements de l’islam ont engendré, voire déterminé, la condition la plus humiliante et la plus dégradante pour la femme tout au long de notre histoire.»
A propos de la polygamie, la psychiatre calcule que si chaque homme épouse quatre femmes, seuls 25% des hommes trouveront des femmes.
Elle n’a aucun doute que ce qui mène aux attentats-suicides est la répression sexuelle. L’islam utilise le désir sexuel comme une stratégie, il le réprime afin d’attiser la volonté de combattre. Pour elle, c’est clair: «Le Coran incite au terrorisme».
Le mépris des femmes n’est pas étranger à la fêlure affective des musulmans, comme le montre ce hadith :
«Vous les femmes, vous constituez la majorité des habitants de l’enfer. Si on vous donne quelque chose, vous n’en remerciez pas. Si un malheur vous touche, vous ne prenez pas votre mal en patience. Si on vous prive de quelque chose, vous ne cessez de vous plaindre. »
«Depuis plus de 1400 ans, ce hadith trotte dans la conscience de l’homo islamicus.»
Le crime que constitue le viol n’est pas abordé par le Coran, observe Wafa Sultan, alors qu’il châtie l’adultère ou l’amour avant le mariage, des situations dans lesquelles les «coupables» sont consentants.
«Epousez (littéralement niquez) autant qu’il vous plaît de femmes ou ce que votre main droite possède ». Il n’existe pas de freins moraux qui atténue l’impact de ce verset. Si l’homo islamicus ne maîtrise pas ses instincts sexuels, poursuit la psychiatre, il ne maîtrisera pas non plus d’autres envies telles que «piller, tuer, s’énerver, faire du mal ou violer n’importe quelle règle relatives à la morale!»
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La littérature islamique regorge de descriptions de la puissance sexuelle de Mahomet. Les jurisconsultes plongent inlassablement dans leurs textes pour en tirer des normes de comportement, jusqu’aux plus intimes. «Le chercheur qui fouille dans la littérature islamique à la recherche des enseignements relatifs au sexe aura vite la nausée.»
Et l’on reste pétrifié qu’au XXe siècle, Khomeiny ait pu décréter :
«Il n’est pas licite de copuler avec la femme n’ayant pas atteint l’âge de neuf ans, que le mariage soit permanent ou intermittent. Quant aux autres jouissances, comme l’attouchement, l’étreinte et le cuissage, elles sont licites, même avec le nourrisson.»
L’auteure souligne «la sauvagerie» des enseignements et la violence de la langue : «Combattez… Tuez… Coupez les mains et les pieds… Coupez les têtes… Frappez-les au cou… Frappez sur tous les bouts des doigts… Serrez… Enchaînez-les solidement…»
«…ce discours a creusé durant plus de 14 siècles, des fossés profonds, des gouffres, des abîmes dans l’inconscient de l’homo islamicus. Un chaos de perdition s’y est installé.»
Haine de l’Occident
Du jour au lendemain, le pétrole a réveillé les nomades du Moyen orient. «Ils ont été contraints d’adopter un style de vie étrange autant qu’incompatible avec sa charia et ses lois obsolètes.» La technologie moderne dont il jouit, mais à laquelle il n’a aucune part, suscite haine et rancune à l’égard de l’Occident.
Nombre d’adorateurs d’Allah vont vivre avec des populations qu’ils ont appris à détester et qui sont majoritaires.
«Combien de fois nous a-t-on fait lire et répéter, lorsque nous étions petits, le verset coranique suivant : «Uzaïr est fils de Dieu. Les chrétiens disent : le Messie est fils de Dieu. Telles sont les paroles de leur bouche. Ils répètent ce que les impies disaient avant eux. Que Dieu les écrase ! Ils marchent à reculons.»
Et de s’interroger : «Comment voulez-vous donc, devenant adulte et entrant dans la vie active, que nous puissions respecter les juifs et les chrétiens et vivre en paix avec eux ?»
Au Moyen-Orient, l’actualité donne la réponse tous les jours.
La psychiatre met souvent en valeur la capacité d’adaptation des chrétiens et des juifs par rapport à leurs textes. Nourrie durant son enfance et sa jeunesse en Syrie de la haine féroce des juifs, elle les a découverts en Occident et les oppose souvent aux disciples du prophète.
«Les juifs ont pu dépasser la conception du contenu de leurs livres saints. Ils ont montré au monde entier leur capacité d’adaptation en tout temps comme en tout lieu, alors que les musulmans sont restés un cadavre froid, enveloppé dans le manteau de leur prophète.»
Un livre incompréhensible
Le Coran est incompréhensibles pour 90% des musulmans, affirme Wafa Sultan, et pas parce que la grande majorité ne connaissent pas l’arabe.
«La nébulosité intellectuelle qui se dégage de cet amphigouri linguistique a fait du musulman son otage permanent muselé.» Où se trouve, questionne-t-elle, la clarté dans un livre que Wafa Sultan elle-même ne peut comprendre ? «Où se manifeste le miracle dans ce livre qui regorge d’erreurs linguistiques, historiques mais surtout d’aberrations morales ?»
Cette réalité donne un grand pouvoir aux docteurs de la loi :
«La seule solution qui nous reste, c’est de séquestrer ces charlatans, ces imposteurs et ces prestidigitateurs, afin de pouvoir libérer les jeunes esprits de l’hégémonie mentale qu’exercent ces discours aveuglants, aberrants. Si nous ne sommes pas en mesure de les enfermer, il faudra sensibiliser les jeunes et les conscientiser : écouter avec beaucoup d’attention le délire hallucinant de ces illusionnistes, et empêcher leurs palabres de s’infiltrer furtivement dans l’inconscient de toutes les générations futures.»
Et de lancer cet appel :
Internet permettra la «désintégration mentale» de la programmation islamique
«Musulmans du monde entier ! Ayez un peu de pudeur ! Ne vantez plus dorénavant la beauté de votre religion avant d’en extirper tout ce qui s’y révèle immonde et abominable !»
Optimiste pourtant, elle pense qu’Internet permettra la «désintégration mentale» de la programmation islamique. Que Dieu l’entende !