La confession de Pierre
Posté : 17 déc.15, 05:41
La confession de Pierre
(34.1) Question. - Dans l'Evangile de saint Matthieu, le Christ dit à Pierre : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église." Réponse. - Cette parole du Christ est une confirmation de celle de Pierre. Lorsque le Christ avait demandé : "Qui pensez-vous que je suis ?", il avait dit : "Je pense que tu es le Fils du Dieu vivant." A quoi le Christ lui avait répondu :"Et toi, tu es Pierre(a) (car Céphas en syro-chaldaïque veut dire pierre), et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Les autres, au contraire, avaient répondu au Christ qu'il était Elie, d'autres Jean-Baptiste, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. ( voir aussi: Renvoi 532)
(34.2) Le Christ voulait, par une métaphore ou une image, confirmer la phrase de Pierre. C'est pourquoi, comme son nom signifiait une pierre, il dit : "Tu es une pierre, et sur toi je bâtirai mon Eglise." C'est-à-dire, ta croyance que le Christ est le Fils du Dieu vivant sera le fondement de la religion de Dieu; et, sur cette croyance, le fondement de l'Eglise de Dieu, c'est-à-dire de la loi de Dieu, sera établi. ( voir aussi: Renvoi 532)
(34.3) Quant à l'existence de la tombe de saint Pierre dans Rome, elle est douteuse; elle n'est rien moins qu'authentique: on prétend qu'elle est à Antioche.
(34.4) D'ailleurs, comparons les actes de certains papes avec la religion du Christ. Le Christ, affamé et sans abri, se nourrissait d'herbes dans la campagne, et redoutait de blesser même les sentiments de qui que ce fût. Les papes s'assoient dans des carrosses dorés et passent leur temps dans la splendeur la plus grande, au milieu des plaisirs et d'un luxe tels que les rois n'ont jamais connu des richesses et une vénération pareilles.
(34.5) Le Christ n'a blessé personne : il y a des papes qui ont fait tuer bien des innocents. Consultez l'histoire. Que de sang les papes ont versé pour conserver le pouvoir temporel! Pour des différences d'opinion, ils ont arrêté, emprisonné, tué des milliers de serviteurs de l'humanité, des savants qui avaient découvert les mystères des créatures. Combien ils ont apporté d'entraves à la découverte de la vérité!
(34.6) Considérez les instructions du Christ, et étudiez les moeurs et les coutumes des papes! Voyez : peut-on trouver la moindre ressemblance entre les instructions du Christ et les manières de gouverner des papes ? Nous n'aimons pas à critiquer, mais les pages de l'histoire du Vatican sont vraiment surprenantes! Je veux dire que les instructions du Christ et les manières de gouverner des papes sont deux choses différentes qui ne cadrent nullement entre elles.
(34.7) Voyez combien on a tué de protestants, tous sur l'ordre des papes; à combien d'injustices et de cruautés ils ont donné libre cours; combien de châtiments et de tortures ils ont ordonnés. Peut-on respirer dans ces actions le moindre des doux parfums du Christ? Non, par Dieu ! ces gens-là n'ont pas suivi le Christ; tandis que sainte Barbe, dont vous voyez ici l'image, elle, a suivi le Christ; elle a marché sur ses traces, et a mis en vigueur ses instructions.
(34.8) Cela n'empêche pas qu'il y' eut parmi les papes des âmes saintes qui ont suivi les traces du Christ, surtout dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, alors que les biens temporels manquaient, et que les épreuves divines étaient plus pénibles. Mais lorsque les biens du pouvoir leur appartinrent, et qu'ils eurent la gloire et la fortune temporelles, les papes, dans leurs procédés de gouvernement, oublièrent complètement le Christ : ils s'occupèrent du pouvoir, de la gloire, du repos et des richesses temporelles. Ils se mirent à tuer, à faire obstacle à la propagation des connaissances et à tourmenter les savants : la lumière de la science s'éteignit, et ils donnèrent l'ordre de massacrer et de piller. Des milliers de savants et d'hommes instruits innocents furent assassinés dans les prisons de Rome!
(34.9) Avec toutes ces moeurs et ces actions, comment peut-on accepter le vicariat du Christ ? Le Saint-Siège a constamment fait obstacle à la science; si bien qu'en Europe on admet que la religion est l'adversaire de la science, et que la science détruit les fondements de la religion.
(34.10) Alors que, au contraire, la religion de Dieu est la promulgatrice de la vérité, la fondatrice de la science et de la connaissance, qu'elle est pleine d'affection pour les savants, qu'elle est la civilisatrice de l'humanité, qu'elle a découvert les mystères des créatures et projeté la lumière sur les horizons. Comment, dans de telles conditions, serait-elle l'adversaire de la science ?
(34.11) J'en demande pardon à Dieu! Pour Dieu, la science est la plus belle des qualités de l'homme, et la plus noble de ses perfections.
(34.12) S'opposer à la science, c'est faire acte d'ignorant, et celui qui déteste la science et les connaissances n'est pas un homme, mais un animal sans intelligence; car la science c'est la lumière, la vie, la félicité, la perfection, la beauté, et le moyen d'approcher le seuil de l'unité; c'est l'honneur et la vertu de l'humanité, et la plus grande faveur de Dieu! La science, c'est le salut, et l'ignorance la perte sans recours.
(34.13) Heureux ceux qui passent leurs jours à acquérir les sciences, a découvrir les mystères des créatures et à pénétrer les détails de la vérité; et malheur à ceux qui se résignent dans l'ignorance et la bêtise, dont le coeur se contente de la contrefaçon, qui sont tombés aux derniers degrés de l'ignorance et de la bêtise, et qui ont perdu leur vie!
(34.1) Question. - Dans l'Evangile de saint Matthieu, le Christ dit à Pierre : "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église." Réponse. - Cette parole du Christ est une confirmation de celle de Pierre. Lorsque le Christ avait demandé : "Qui pensez-vous que je suis ?", il avait dit : "Je pense que tu es le Fils du Dieu vivant." A quoi le Christ lui avait répondu :"Et toi, tu es Pierre(a) (car Céphas en syro-chaldaïque veut dire pierre), et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise." Les autres, au contraire, avaient répondu au Christ qu'il était Elie, d'autres Jean-Baptiste, d'autres Jérémie ou l'un des prophètes. ( voir aussi: Renvoi 532)
(34.2) Le Christ voulait, par une métaphore ou une image, confirmer la phrase de Pierre. C'est pourquoi, comme son nom signifiait une pierre, il dit : "Tu es une pierre, et sur toi je bâtirai mon Eglise." C'est-à-dire, ta croyance que le Christ est le Fils du Dieu vivant sera le fondement de la religion de Dieu; et, sur cette croyance, le fondement de l'Eglise de Dieu, c'est-à-dire de la loi de Dieu, sera établi. ( voir aussi: Renvoi 532)
(34.3) Quant à l'existence de la tombe de saint Pierre dans Rome, elle est douteuse; elle n'est rien moins qu'authentique: on prétend qu'elle est à Antioche.
(34.4) D'ailleurs, comparons les actes de certains papes avec la religion du Christ. Le Christ, affamé et sans abri, se nourrissait d'herbes dans la campagne, et redoutait de blesser même les sentiments de qui que ce fût. Les papes s'assoient dans des carrosses dorés et passent leur temps dans la splendeur la plus grande, au milieu des plaisirs et d'un luxe tels que les rois n'ont jamais connu des richesses et une vénération pareilles.
(34.5) Le Christ n'a blessé personne : il y a des papes qui ont fait tuer bien des innocents. Consultez l'histoire. Que de sang les papes ont versé pour conserver le pouvoir temporel! Pour des différences d'opinion, ils ont arrêté, emprisonné, tué des milliers de serviteurs de l'humanité, des savants qui avaient découvert les mystères des créatures. Combien ils ont apporté d'entraves à la découverte de la vérité!
(34.6) Considérez les instructions du Christ, et étudiez les moeurs et les coutumes des papes! Voyez : peut-on trouver la moindre ressemblance entre les instructions du Christ et les manières de gouverner des papes ? Nous n'aimons pas à critiquer, mais les pages de l'histoire du Vatican sont vraiment surprenantes! Je veux dire que les instructions du Christ et les manières de gouverner des papes sont deux choses différentes qui ne cadrent nullement entre elles.
(34.7) Voyez combien on a tué de protestants, tous sur l'ordre des papes; à combien d'injustices et de cruautés ils ont donné libre cours; combien de châtiments et de tortures ils ont ordonnés. Peut-on respirer dans ces actions le moindre des doux parfums du Christ? Non, par Dieu ! ces gens-là n'ont pas suivi le Christ; tandis que sainte Barbe, dont vous voyez ici l'image, elle, a suivi le Christ; elle a marché sur ses traces, et a mis en vigueur ses instructions.
(34.8) Cela n'empêche pas qu'il y' eut parmi les papes des âmes saintes qui ont suivi les traces du Christ, surtout dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, alors que les biens temporels manquaient, et que les épreuves divines étaient plus pénibles. Mais lorsque les biens du pouvoir leur appartinrent, et qu'ils eurent la gloire et la fortune temporelles, les papes, dans leurs procédés de gouvernement, oublièrent complètement le Christ : ils s'occupèrent du pouvoir, de la gloire, du repos et des richesses temporelles. Ils se mirent à tuer, à faire obstacle à la propagation des connaissances et à tourmenter les savants : la lumière de la science s'éteignit, et ils donnèrent l'ordre de massacrer et de piller. Des milliers de savants et d'hommes instruits innocents furent assassinés dans les prisons de Rome!
(34.9) Avec toutes ces moeurs et ces actions, comment peut-on accepter le vicariat du Christ ? Le Saint-Siège a constamment fait obstacle à la science; si bien qu'en Europe on admet que la religion est l'adversaire de la science, et que la science détruit les fondements de la religion.
(34.10) Alors que, au contraire, la religion de Dieu est la promulgatrice de la vérité, la fondatrice de la science et de la connaissance, qu'elle est pleine d'affection pour les savants, qu'elle est la civilisatrice de l'humanité, qu'elle a découvert les mystères des créatures et projeté la lumière sur les horizons. Comment, dans de telles conditions, serait-elle l'adversaire de la science ?
(34.11) J'en demande pardon à Dieu! Pour Dieu, la science est la plus belle des qualités de l'homme, et la plus noble de ses perfections.
(34.12) S'opposer à la science, c'est faire acte d'ignorant, et celui qui déteste la science et les connaissances n'est pas un homme, mais un animal sans intelligence; car la science c'est la lumière, la vie, la félicité, la perfection, la beauté, et le moyen d'approcher le seuil de l'unité; c'est l'honneur et la vertu de l'humanité, et la plus grande faveur de Dieu! La science, c'est le salut, et l'ignorance la perte sans recours.
(34.13) Heureux ceux qui passent leurs jours à acquérir les sciences, a découvrir les mystères des créatures et à pénétrer les détails de la vérité; et malheur à ceux qui se résignent dans l'ignorance et la bêtise, dont le coeur se contente de la contrefaçon, qui sont tombés aux derniers degrés de l'ignorance et de la bêtise, et qui ont perdu leur vie!