L'archétype du héro juif était Joshua (le successeur de Moïse) autrement connu comme Yehoshua (Yeshua) ben Nun (Jésus du poisson »). Depuis le nom de Jésus (Yeshoua ou Yeshu en hébreu) était à l'origine un titre (qui signifie «sauveur», dérivé de «Yahweh sauve»). Et plusieurs groupes de juifs avaient leurs propre héro (Yeshua).
Josephus, l'historien juif du premier siècle mentionne pas moins de dix-neuf différents Yeshua / Jésus, environ la moitié d'entre eux étaient contemporains au supposée Christ! Dans ses Antiquités, des vingt-huit grands prêtres qui étaient en fonction à partir du règne d'Hérode le Grand à la chute du Temple, pas moins de quatre portaient le nom de Jésus: Jésus ben Phiabi, Jésus ben Sec, Jésus ben Damneus et Jésus ben Gamliel. Même Saint Paul a fait référence à un magicien rival, prêchant «un autre Jésus» (2 Corinthiens 11,4). La surabondance des Jésus comprend:
Jésus ben Sirach. Ce Jésus était l'auteur réputé du Livre de Sirach (alias «Ecclésiastique, ou la Sagesse de Jésus, le Fils de Siracide»), qui fait partie des apocryphes de l'Ancien Testament . Ben Sirach était héro juif avec un style homérique.
Jésus ben Pandira. Un thaumaturge pendant le règne d'Alexandre Jannaeus (106-79 avant JC), l'un des plus impitoyable des rois Maccabées. Imprudemment, ce Jésus s'est lancé dans une carrière de prophétie de fin des temps et d'agitation qui a bouleversé le roi. Il est mort étant accroché à un arbre - et à la veille de Pâque, en plus
. Les chercheurs ont spéculé que ce Jésus a fondé la secte des Esséniens.Jésus fils d'Ananias. À partir de 62 AD, ce Jésus avait provoqué l'inquiétude à Jérusalem. Il prophétisa:
<<Mais voici de tous ces présages le plus terrible : un certain Jésus, lus d'Ananias, de condition humble et habitant la campagne, se rendit, quatre ans avant la guerre, quand la ville jouissait d'une paix et d'une prospérité très grandes, à la fête où il est d'usage que tous dressent des tentes en l'honneur de Dieu[36], et se mit soudain à crier dans le Temple : « Voix de l'Orient, voix de l'Occident, voix des quatre vents, voix contre Jérusalem et contre le Temple, voix contre les nouveaux époux et les nouvelles épouses, voix contre tout le peuple ! » Et il marchait, criant jour et nuit ces paroles, dans toutes les rues. Quelques citoyens notables, irrités de ces dires de mauvais augure, saisirent l'homme, le maltraitèrent et le rouèrent de coups. Mais lui, sans un mot de défense, sans une prière adressée à ceux qui le frappaient, continuait à jeter les mêmes cris qu'auparavant. Les magistrats, croyant avec raison, que l'agitation de cet homme avait quelque chose de surnaturel, le menèrent devant le gouverneur romain. Là, déchiré à coups de fouet jusqu'aux os, il ne supplia pas, il ne pleura pas mais il répondait à chaque coup, en donnant à sa voix l'inflexion la plus lamentable qu'il pouvait : « Malheur à Jérusalem ! » Le gouverneur Albinus[37] lui demanda qui il était, d'où il venait, pourquoi il prononçait ces paroles ; l'homme ne fit absolument aucune réponse, mais il ne cessa pas de réitérer cette lamentation sur la ville, tant qu'enfin Albinus, le jugeant fou, le mit en liberté.>>
Livre numéros 6 des Guerre des juifs de Flavius Josephus
Arrêté et fouetté par les Romains, Jésus fils d'Ananias a été libéré parce qu'il ne fut pas considéré comme étant dangereux mais simplement fou. Il est mort pendant le siège de Jérusalem par une pierre lancée par une catapulte romaine.
Jésus ben Saphat. Dans l'insurrection du 68 AD qui a sévi en Galilée, ce Jésus avait conduit les rebelles à Tibériade ("le chef d'un tumulte séditieux de marins et de pauvres" - Josèphe, Vie 12.66). Quand la ville était sur le point de tomber sur les mains des légionnaires de Vespasien il a fui au nord de Tarichée sur la mer de Galilée.
Jésus ben Gamla. En l'an 68/69 AD ce Jésus était un chef de file du «parti de la paix» dans la guerre civile de Judée.
Jésus ben Thebuth. Un prêtre qui dans la capitulation définitive de la ville haute en l'an 69AD, a sauvé sa peau en cédant les trésors du Temple, qui comprenait deux chandeliers saints, des gobelets d'or pur, des rideaux sacrés et des robes des grands prêtres. Le butin avait une bonne place chez Vespasien et son fils Titus.
Y avait-il un Jésus crucifié?
Certainement, Jésus ben Stada était un agitateur de Judée qui a donné aux Romains un mal de tête dans les premières années du second siècle. Il a rencontré sa fin dans la ville de Lydda entre les mains d'un équipage romain qui l'a crucifié. Et étant donné l'ampleur que le châtiment romain pourrait atteindre - à la hauteur du siège de Jérusalem, les Romains crucifiaient plus de cinq cents captifs en une journée devant les murs de la ville
- Les héros morts appelés Jésus (littéralement) ont été tapissé le sol.
Trop gros pour être une coïncidence!
Selon le récit biblique, Pilate a offert aux Juifs la libération d'un prisonnier et choisit Barabbas plutôt que le doux Jésus.
Mais attendez une minute: dans le texte original étudié par Origène (et dans d'autres plus récents) le criminel choisi était Jésus Barabbas - et Bar Abba en araméen signifie «Fils du Père»!
Devons-nous croire que Pilate avait choisi Jésus, et que Jésus était en même temps en prison ?? !! Combiens de Jésus y avait-il en prison à ce moment là?
Peut-être que les Évangélistes, en voulant brouiller les détails ont utilisés l'araméen Barabbas sachant que seulement quelques orateurs latin ou grec seraient en connaître la signification.
Mais avec autant de Jésus, se pourrait-il que l'un d'entre eux soit Jésus de Nazareth?
Le problème est que ceci ne corrobore absolument pas avec la biographie de Jésus, sans compter que la «grande histoire» de Jésus de Nazareth est parsemé de nombreux anachronismes, de contradictions et d'absurdités. Par exemple, au moment où Marie était enceinte, elle et Joseph seraient parti à Bethléem à cause d'un supposée recensement romain , Galilée (contrairement à la Judée) n'a pas été une province romaine et donc Mary et Joseph n'auraient eu aucune raison de faire le voyage . Même si Galilée avait été un territoire impérial, l'histoire ne connaît pas de «recensement universel» ordonné par Auguste (ni aucun autre empereur) - et les taxes romaines étaient basées sur l'appropriation de biens et non sur un dénombrement. Là encore, nous savons maintenant que Nazareth n'a pas existé avant le deuxième siècle.
Elle n'est mentionné nulle par dans l'Ancien Testament, ni par Josephus, qui a fait la guerre à travers la longueur et la largeur de la Galilée (un territoire de la taille de Londres) et pourtant Josephus a enregistré les noms de dizaines d'autres villes.
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