Jésus dans le Talmud
Posté : 31 janv.05, 06:44
Selon le Talmud, Jésus a été condamné et exécuté par un vrai tribunal rabbinique, pour idolâtrie, incitation des juifs à l'idolâtrie et outrage aux autorités rabbiniques. Toutes les sources juives classiques qui signalent son exécution en revendiquent hautement la responsabilité et s'en réjouissent; dans la relation talmudique de ces événements les Romains ne sont même pas mentionnés.
Les récits plus populaires -qui étaient pris néanmoins tout à fait au sérieux -tel que le Toldot Yeshu, de triste renommée, sont encore plus malveillants, puisqu'ils ajoutent aux crimes susdits celui de sorcellerie. Le nom même de "Jésus" devint pour les juifs un symbole de toutes les abominations possibles, et cette tradition populaire n'a pas du tout disparu(150). Les Évangiles aussi sont l'objet d'une haine
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150 La forme hébraïque du nom de Jésus - Yéshu - a été interprétée comme le monogramme de la malédiction " que son nom et sa mémoire soit anéantis », une des formules les plus offensantes qui soit. Ainsi, les juifs orthodoxes antisionistes (comme Netureï Qarta) disent parfois « Herzl Jésus » (pour désigner le fondateur du sionisme), et j'ai trouvé dans des textes des sionistes religieux des expressions telles que « Nasser Jésus » et, plus récemment, « Arafat Jésus ».
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féroce, et il n'est pas permis de les citer (et a fortiori de les enseigner), même dans les écoles juives israéliennes actuelles.
2) Le fait que pour des raisons théologiques , l'enseignement rabbinique classe le christianisme parmi les religions idolâtres. De même, tous les emblèmes des chrétiens, toutes leurs représentations picturales, etc. sont considérés comme autant d'"idoles" -y compris par ces juifs superstitieux qui adorent littéralement des rouleaux, des pierres, ou des objets ayant appartenu à leurs "Saints Hommes".
L'islam, en revanche, jouit d'une relative clémence. De même, le Coran -contrairement au Nouveau Testament -n'est pas à jeter au feu. Il n'est pas entouré de la profonde vénération que la loi islamique voue aux rouleaux sacrés des juifs, mais au moins, c'est un livre comme les autres. La plupart des autorités rabbiniques conviennent également que l'islam n'est pas une religion idolâtre (quoique certains dirigeants de Gush Emunim aient récemment décidé d'ignorer cet avis). Pour ces diverses raisons, la Halakhah stipule que les juifs n'ont pas à traiter les musulmans plus mal que les gentils "ordinaires". Mais pas mieux non plus. Encore une fois, Maimonide va nous fournir un exemple. Il affirme très clairement que l'islam n'est pas idolâtrie, et dans ses ouvrages de philosophie il cite même, avec le plus grand respect, de nombreuses autorités philosophiques musulmanes. Il fut, comme je l'ai dit, le médecin personnel de Saladin et de sa famille, et sur ordre de celui-ci, il devint le chef de tous les juifs d'Égypte. Et pourtant, les règles qu'il énonce, prônant la non-assistance aux gentils en danger de mort (à moins que cette attitude ne se retourne contre les juifs eux-mêmes), valent également pour les musulmans
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source:
Israel SHAHAK « Histoire juive,religion juive : le poids de trois
millénaires »
I.S.B.N. : 2-903279-18-7
Librairie du savoir
5, rue Malebranche, 75005, Paris
Tel. : 01 43 54 22 46 Fax: 01 43 26 07 19
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«Israël, en tant qu'État Juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais encore pour tous les juifs, et pour tous les
...
autres peuples et Etats du Moyen Orient, et au
delà...»
Par ces mots, Israel Shahak, un juif israélien né en Pologne, interné à Belsen, et résident en Israël depuis plus de 40 ans, entreprend une étude dérangeante et provocante sur l'étendue de l'influence qu'exerce sur l'Etat séculier d'Israël les orthodoxes religieux dont la nature exclusiviste est potentiellement mortelle.
Tandis que le fondamentalisme musulman est combattu en Occident, le fondamentalisme juif poursuit sa route sans même que son existence soit remarquée. On utilise le judaïsme classique pour justifier la politique israélienne qui est tout aussi raciste, totalitaire et xénophobe que ne le fut l'antisémitisme dans ses pires excès.
Nulle part cela n'apparaît plus clairement que dans les attitudes juives à l'égard des non-juifs en Israël et au Moyen Orient.
Se fondant sur son étude du Talmud et des lois rabbiniques, Shahak soutient que les racines du chauvinisme juif et du fanatisme religieux doivent être comprises avant qu'il ne soit trop tard.
Israël Shahak parvint en Palestine en 1945.
Il est professeur de chimie organique à la retraite, et, sa vie durant, il fut un militant des droits de l'homme, des droits de tous les hommes.
Il est l'auteur de nombreux écrits sur le judaïsme, tant en hébreux qu'en anglais.
Les récits plus populaires -qui étaient pris néanmoins tout à fait au sérieux -tel que le Toldot Yeshu, de triste renommée, sont encore plus malveillants, puisqu'ils ajoutent aux crimes susdits celui de sorcellerie. Le nom même de "Jésus" devint pour les juifs un symbole de toutes les abominations possibles, et cette tradition populaire n'a pas du tout disparu(150). Les Évangiles aussi sont l'objet d'une haine
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150 La forme hébraïque du nom de Jésus - Yéshu - a été interprétée comme le monogramme de la malédiction " que son nom et sa mémoire soit anéantis », une des formules les plus offensantes qui soit. Ainsi, les juifs orthodoxes antisionistes (comme Netureï Qarta) disent parfois « Herzl Jésus » (pour désigner le fondateur du sionisme), et j'ai trouvé dans des textes des sionistes religieux des expressions telles que « Nasser Jésus » et, plus récemment, « Arafat Jésus ».
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féroce, et il n'est pas permis de les citer (et a fortiori de les enseigner), même dans les écoles juives israéliennes actuelles.
2) Le fait que pour des raisons théologiques , l'enseignement rabbinique classe le christianisme parmi les religions idolâtres. De même, tous les emblèmes des chrétiens, toutes leurs représentations picturales, etc. sont considérés comme autant d'"idoles" -y compris par ces juifs superstitieux qui adorent littéralement des rouleaux, des pierres, ou des objets ayant appartenu à leurs "Saints Hommes".
L'islam, en revanche, jouit d'une relative clémence. De même, le Coran -contrairement au Nouveau Testament -n'est pas à jeter au feu. Il n'est pas entouré de la profonde vénération que la loi islamique voue aux rouleaux sacrés des juifs, mais au moins, c'est un livre comme les autres. La plupart des autorités rabbiniques conviennent également que l'islam n'est pas une religion idolâtre (quoique certains dirigeants de Gush Emunim aient récemment décidé d'ignorer cet avis). Pour ces diverses raisons, la Halakhah stipule que les juifs n'ont pas à traiter les musulmans plus mal que les gentils "ordinaires". Mais pas mieux non plus. Encore une fois, Maimonide va nous fournir un exemple. Il affirme très clairement que l'islam n'est pas idolâtrie, et dans ses ouvrages de philosophie il cite même, avec le plus grand respect, de nombreuses autorités philosophiques musulmanes. Il fut, comme je l'ai dit, le médecin personnel de Saladin et de sa famille, et sur ordre de celui-ci, il devint le chef de tous les juifs d'Égypte. Et pourtant, les règles qu'il énonce, prônant la non-assistance aux gentils en danger de mort (à moins que cette attitude ne se retourne contre les juifs eux-mêmes), valent également pour les musulmans
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source:
Israel SHAHAK « Histoire juive,religion juive : le poids de trois
millénaires »
I.S.B.N. : 2-903279-18-7
Librairie du savoir
5, rue Malebranche, 75005, Paris
Tel. : 01 43 54 22 46 Fax: 01 43 26 07 19
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«Israël, en tant qu'État Juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais encore pour tous les juifs, et pour tous les
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autres peuples et Etats du Moyen Orient, et au
delà...»
Par ces mots, Israel Shahak, un juif israélien né en Pologne, interné à Belsen, et résident en Israël depuis plus de 40 ans, entreprend une étude dérangeante et provocante sur l'étendue de l'influence qu'exerce sur l'Etat séculier d'Israël les orthodoxes religieux dont la nature exclusiviste est potentiellement mortelle.
Tandis que le fondamentalisme musulman est combattu en Occident, le fondamentalisme juif poursuit sa route sans même que son existence soit remarquée. On utilise le judaïsme classique pour justifier la politique israélienne qui est tout aussi raciste, totalitaire et xénophobe que ne le fut l'antisémitisme dans ses pires excès.
Nulle part cela n'apparaît plus clairement que dans les attitudes juives à l'égard des non-juifs en Israël et au Moyen Orient.
Se fondant sur son étude du Talmud et des lois rabbiniques, Shahak soutient que les racines du chauvinisme juif et du fanatisme religieux doivent être comprises avant qu'il ne soit trop tard.
Israël Shahak parvint en Palestine en 1945.
Il est professeur de chimie organique à la retraite, et, sa vie durant, il fut un militant des droits de l'homme, des droits de tous les hommes.
Il est l'auteur de nombreux écrits sur le judaïsme, tant en hébreux qu'en anglais.