1 - La religion est-elle une épidémie mentale ?
- C'est sur cette question très intéressante que s'est penché un anthropologue Pascal Boyer. En s'aidant des récentes connaissances en biologie de l'évolution et en psychologie expérimentale, il nous explique pourquoi les hommes ont créé Dieu.
2 - Pourquoi ne faut-il pas être chrétien ?La religion est une épidémie mentale qui conduit les gens à développer des concepts religieux assez semblables
- Bertrand Russell (1872-1970), philosophe et prix Nobel de littérature en 1950, nous explique pourquoi la religion chrétienne a été et est encore le plus grand ennemi du progrès moral dans le monde. Très instructif.
Bertrand Russell Pourquoi je ne suis pas chrétien (1927)
3 - Pourquoi est-il urgent de penser hors les églises ?Citation :
L'idée de Dieu, avec tous les concepts qui en découlent, nous vient des antiques despotismes orientaux. C'est une idée absolument indigne d'hommes libres. La vue de gens qui, dans une église, s'avilissent en déclarant qu'ils sont de misérables pêcheurs et en tenant d'autres propos analogues, ce spectacle est tout à fait méprisable. Leur attitude n'est pas digne d'êtres qui se respectent. [...] Un monde humain nécessite le savoir, la bonté et le courage; il ne nécessite nullement le culte et le regret des temps abolis, ni l'enchaînement de la libre intelligence à des paroles proférées il y a des siècles par des ignorants.
- Réponse grâce à un livre pétillant de Michel Onfray qui vient de sortir dans toutes les bonnes librairies. Ce brillant philosophe pense le post-chrétien, l'après christianisme... Que du bonheur ! Avant de nous livrer cette réflexion, il décompose et démystifie les trois grandes religions
monothéistes. Littéralement jouissif !
4 - Pourquoi la religion est-elle un infantilisme ?Citation
"La messe dominicale n'a jamais brillé comme un lieu de réflexion, d'analyse, de culture, de savoir diffusé et échangé, le catéchisme non plus, ni même les autres occasions cultuelles des autres religions monothéistes.
"[...] l'amplification et la promotion de cette fable [Jésus] par Paul de Tarse qui se croit mandaté par Dieu quand il se contente de gérer sa propre névrose; sa haine de soi transformée en haine du monde; son impuissance, son ressentiment, la revanche d'un avorton - selon son propre terme... - transformés en moteur d'une individualité qui se répand dans tout le bassin méditerranéen; la jouissance masochiste d'un homme étendue à la dimension d'une secte parmi des milliers à l'époque [...]"
- Freud, l'inventeur de la psychanalyse nous a donné une analyse frappante de la religion qu'il décrit comme un état de la petite enfance chez l'adulte angoissé face à la mort. C'est sans conteste toujours d'actualité, surtout sur ce forum
- Réponse grâce à un livre pétillant de Michel Onfray qui vient de sortir dans toutes les bonnes librairies. Ce brillant philosophe pense le post-chrétien, l'après christianisme... Que du bonheur ! Avant de nous livrer cette réflexion, il décompose et démystifie les trois grandes religions
Citation
5 - Pourquoi la religion se range toujours du côté des bourreaux ou des exploiteurs (en gros du côté des salauds) ?Quant aux besoins religieux, leur rattachement à l'état infantile de dépendance absolue, ainsi qu'à la nostalgie du père que suscite cet état, me semble irréfutable, d'autant plus que ledit sentiment n'est pas simplement dû à une survivance de ces besoins infantiles, mais qu'il est entretenu de façon durable par l'angoisse ressentie par l'homme devant la prépondérance puissante du sort. (p. 15-16).
C'est en effet une question qui peut encore nous interroger. Comment se fait-il que le christianisme ait toujours été du côté du pouvoir et des oppresseurs ? Comment cette religion soi-disant d'amour a-t-elle pu prôner l'esclavage, la torture, le génocide, la persécution des minorités et tant d'autres monstruosités ? Réponse pertinente et toujours hélas d'actualité dans cet ouvrage de Karl Marx....
Karl Marx (Sur la religion, Ed. sociales, pp.82-83)
Citation : Les principes sociaux du christianisme ont justifié l'esclavage antique, magnifié le servage médiéval et s'entendent également, au besoin, à défendre l'oppression du prolétariat, même s'ils le font avec de petits airs navrés, ils prêchent la nécessité d'une classe dominante et d'une classe opprimée et n'ont à offrir à celle-ci que le voeu pieux que la première veuille bien se montrer charitable, ils placent dans
le ciel le dédommagement de toutes les infamies [...], justifiant par là leur permanence sur cette terre (...) déclarent que toutes les vilenies des oppresseurs envers les opprimés sont, ou bien le juste châtiment du péché originel et des autres péchés, ou bien les épreuves que le Seigneur, dans sa sagesse infinie, inflige à ceux qu'il a rachetés (...) Les principes sociaux du christianisme prêchent la lâcheté, le mépris de soi, l'avilissement, la servilité, l'humilité [...]