le message (le film)
Posté : 19 févr.05, 03:39
Pour tous ceux qui sont intéréssé par l'islam et mohamed (saw) voila ce film(en dvd):
Version anglaise internationale : Anthony Quinn (Hamza), Irene Papas (Hind), Michael Ansara (Abou Sofyan), Johnny Seka (Bilal), Michael Forrest (Khalid), Damien Thomas (Zaïd), Garrick Hagon (Ammar), etc.
Version arabe : Abdalla Gaith (Hamza), Mona Wasif (Hind), Hamdi Ghaith (Abou Sofyan), Ali Salem (Bilal), Mohamed Salim (Khalid), Ahmed Marihi (Zaïd), Mohamed El Arabi (Ammar), etc.
Tous les gens intéréssé pouront voir l'ambiance à l'époque du prophéte
CRITIQUE
Sorti à Paris le 8 juin 1977 et apparemment déjà dans ses 3 versions : française, anglaise (créditée d’une durée de 180’ par les sources de l’époque) et arabe (créditée d’une durée de 210’), on doit se féliciter de la réédition en DVD d’une telle œuvre.
D’abord d’un point de vue d’histoire du cinéma puisque Le message est un beau - et parfois très beau - film à grand spectacle dont le tournage fut colossal, se rattachant directement au « péplum » historico-religieux du point de vue esthétique, passe très rarement à la télévision et n’était plus disponible depuis longtemps en vidéo : il sera ainsi accessible à une nouvelle génération de cinéphiles.
Ensuite d’un point de vue culturel non moins évident : l’histoire des religions est encore moins connue des lycéens que l’histoire de la philosophie enseignée dans la seule classe de Terminale. Et pour cause : elle n’est pour sa part pas enseignée du tout dans les écoles publiques. Et les écoles privées religieuses n’enseignent en général en détail qu’une seule religion : la leur, et nettement moins celles des autres. Ce n’est donc, bien souvent, que par le biais des bibliothèques personnelles ou collectives, par le biais aussi de projections de films vus sur divers support que telle ou telle religion pourra être, sinon bien connue, au moins approchée. Or, si la Bible - aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament - a naturellement très souvent été illustrée dans l’histoire du cinéma occidental , il n’en est pas de même des textes sacrés des autres religions en vigueur dans le monde actuelle. Dans le cas de l’Islam, la lacune ne laissait pas de surprendre d’autant qu’il s’agit d’une religion monothéiste cousine de celles les plus connues et/ou pratiquées en France et en Occident, reliée directement au texte biblique dans son ensemble. Conscient de cette regrettable négligence, mais aussi par souci apologétique et prosélyte légitime du point de vue d’un croyant sincère, Moustapha Akkad, syrien d’origine (il est né à Alep en 1935) installé aux USA et futur producteur exécutif d’Halloween [La nuit des masques] (USA 1979) de John Carpenter ainsi que de tous les Halloween postérieurs, a voulu y remédier d’une manière définitive. On peut dire que, pour le spectateur français totalement ignorant de l’Islam, la vision de Le message constitue une initiation rigoureuse et exacte à cette religion d’une part, un spectacle cinématographique esthétiquement et dramatiquement riche et passionnant d’autre part.
Du premier point de vue, le doute n’est semble-t-il pas permis puisque le producteur-réalisateur Akkad a fait parapher chaque page de son script par les plus hautes autorités religieuses de l’Islam, autorités créditées au générique d’ouverture des deux versions. Notons qu’Hollywood avait plusieurs fois songé à adapter le sujet mais avait toujours échoué en raison du problème cinématographique premier de toute tentative du même ordre : l’interdiction religieuse de représenter charnellement Mahomet. Une fois la difficulté tournée par l’emploi décidé de la caméra subjective, le scénario fut écrit en deux ans par un scénariste anglo-saxon et trois scénaristes arabes puis approuvé par les autorités religieuses consultées. Du point de vue de la connaissance de l’Islam, il semble qu’il faille naturellement préférer la version arabe. Les acteurs arabes connaissent en effet bien mieux que leurs homologues occidentaux les nuances psychologiques, historiques, psychologiques des rôles qu’ils doivent incarner puisqu’on les leur a enseignés dès leur plus jeune âge. En revanche, certains rôles secondaires - comme celui du marchand yéménite découvrant avec stupéfaction les étals abandonnés des commerçants de Médine pendant la prière et à qui Hamza annonce fièrement que Dieu les garde pendant que les hommes le prient ou comme celui de Washi, le guerrier noir à la sagaie précise - sont bien sûr presque équivalents dramatiquement, sinon physiquement, dans les deux versions.
Version anglaise internationale : Anthony Quinn (Hamza), Irene Papas (Hind), Michael Ansara (Abou Sofyan), Johnny Seka (Bilal), Michael Forrest (Khalid), Damien Thomas (Zaïd), Garrick Hagon (Ammar), etc.
Version arabe : Abdalla Gaith (Hamza), Mona Wasif (Hind), Hamdi Ghaith (Abou Sofyan), Ali Salem (Bilal), Mohamed Salim (Khalid), Ahmed Marihi (Zaïd), Mohamed El Arabi (Ammar), etc.
Tous les gens intéréssé pouront voir l'ambiance à l'époque du prophéte
CRITIQUE
Sorti à Paris le 8 juin 1977 et apparemment déjà dans ses 3 versions : française, anglaise (créditée d’une durée de 180’ par les sources de l’époque) et arabe (créditée d’une durée de 210’), on doit se féliciter de la réédition en DVD d’une telle œuvre.
D’abord d’un point de vue d’histoire du cinéma puisque Le message est un beau - et parfois très beau - film à grand spectacle dont le tournage fut colossal, se rattachant directement au « péplum » historico-religieux du point de vue esthétique, passe très rarement à la télévision et n’était plus disponible depuis longtemps en vidéo : il sera ainsi accessible à une nouvelle génération de cinéphiles.
Ensuite d’un point de vue culturel non moins évident : l’histoire des religions est encore moins connue des lycéens que l’histoire de la philosophie enseignée dans la seule classe de Terminale. Et pour cause : elle n’est pour sa part pas enseignée du tout dans les écoles publiques. Et les écoles privées religieuses n’enseignent en général en détail qu’une seule religion : la leur, et nettement moins celles des autres. Ce n’est donc, bien souvent, que par le biais des bibliothèques personnelles ou collectives, par le biais aussi de projections de films vus sur divers support que telle ou telle religion pourra être, sinon bien connue, au moins approchée. Or, si la Bible - aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament - a naturellement très souvent été illustrée dans l’histoire du cinéma occidental , il n’en est pas de même des textes sacrés des autres religions en vigueur dans le monde actuelle. Dans le cas de l’Islam, la lacune ne laissait pas de surprendre d’autant qu’il s’agit d’une religion monothéiste cousine de celles les plus connues et/ou pratiquées en France et en Occident, reliée directement au texte biblique dans son ensemble. Conscient de cette regrettable négligence, mais aussi par souci apologétique et prosélyte légitime du point de vue d’un croyant sincère, Moustapha Akkad, syrien d’origine (il est né à Alep en 1935) installé aux USA et futur producteur exécutif d’Halloween [La nuit des masques] (USA 1979) de John Carpenter ainsi que de tous les Halloween postérieurs, a voulu y remédier d’une manière définitive. On peut dire que, pour le spectateur français totalement ignorant de l’Islam, la vision de Le message constitue une initiation rigoureuse et exacte à cette religion d’une part, un spectacle cinématographique esthétiquement et dramatiquement riche et passionnant d’autre part.
Du premier point de vue, le doute n’est semble-t-il pas permis puisque le producteur-réalisateur Akkad a fait parapher chaque page de son script par les plus hautes autorités religieuses de l’Islam, autorités créditées au générique d’ouverture des deux versions. Notons qu’Hollywood avait plusieurs fois songé à adapter le sujet mais avait toujours échoué en raison du problème cinématographique premier de toute tentative du même ordre : l’interdiction religieuse de représenter charnellement Mahomet. Une fois la difficulté tournée par l’emploi décidé de la caméra subjective, le scénario fut écrit en deux ans par un scénariste anglo-saxon et trois scénaristes arabes puis approuvé par les autorités religieuses consultées. Du point de vue de la connaissance de l’Islam, il semble qu’il faille naturellement préférer la version arabe. Les acteurs arabes connaissent en effet bien mieux que leurs homologues occidentaux les nuances psychologiques, historiques, psychologiques des rôles qu’ils doivent incarner puisqu’on les leur a enseignés dès leur plus jeune âge. En revanche, certains rôles secondaires - comme celui du marchand yéménite découvrant avec stupéfaction les étals abandonnés des commerçants de Médine pendant la prière et à qui Hamza annonce fièrement que Dieu les garde pendant que les hommes le prient ou comme celui de Washi, le guerrier noir à la sagaie précise - sont bien sûr presque équivalents dramatiquement, sinon physiquement, dans les deux versions.