[phpBB Debug] PHP Warning: in file [ROOT]/ext/kinerity/bestanswer/event/main_listener.php on line 514: Undefined array key "poster_answers"
Religions du monde :: forum religion • Comment? vous plaisantez j'espère? vous n'êtes pas sérieux?
Page 1 sur 1

Comment? vous plaisantez j'espère? vous n'êtes pas sérieux?

Posté : 09 mars05, 22:26
par pastoral hide & seek
<table width="98%" border="0"><td width="32" bgcolor="#000000"><a href="http://www.forum-religion.org" title="Forum Chrétien et Interreligieux" target="_blank"><img src="http://quebectech.darktech.org:8080/~ev ... _jaune.bmp" BORDER="0" width="90" height="60"></a></td><td width="937" bgcolor="#000000"><table width="99%" border="0" align="center"></td><td width="951" bgcolor="#000000"><font color="#ffffff"> NOTE du: Forum-religion.org Nous-nous excusons de la fermeture de se topique maintenant verrouillé. La cause est directement relier à (un) ou des (membres) qui usaient d’un langage politiquement incorrecte et exagérer. Ci vous voulez bien dénoncer ce problème les prochaines fois pour que ce phénomène de mass ne se reproduise pas. Contacter l’un des modérateurs, ou dénoncer la situation publiquement dans le forum (GÉNÉRAL LIBRE sans inscription).</a></td>
</table>
</table>
C'est un joli concept, on dirait de la poésie. Pour les physiciens, cependant, je doute que de tels propos soient pris au sérieux.
Ce n'est pas la première fois que je croise ce genre de phrase, et cela commence à m'exaspérer, notamment l'ironie qui se cache derrière. Dans le cas précis de cette petite phrase, elle se situe derrière le "c'est joli", ce qu'il faut comprendre par : c'est joli c'est d'ailleurs la seule qualité de ta théorie car elle ne vaut rien scientifiquement parlant.

en gros cette phrase veut dire :
tes propos = poésie = pas sérieux,
et de cela j'en conclus que dans l'esprit de beaucoup : poésie = pas sérieux et c'est cela que je n'accepte pas.

Il y aurait un dogme des physiciens, un petit mot qui circulerait entre eux et qui leur ferait dire régulièrement : la poésie mais vous n'y pensez pas ? ce n'est pas sérieux ! c'est de la rigolade ! c'est bon pour les amoureux ! allons bon soyons un peu sérieux deux minutes, vous n'avez rien de plus interessant à faire ?


Pourquoi la poésie ne pourrait-elle pas être pris au serieux deux secondes ?
Pourquoi y aurait-il des choses sérieuses d'un coté et des choses qui ne le sont pas ?
Pourquoi est-il devenu impossible de parler de cela ?
Pourquoi Einstein et pourquoi pas Proust ?



un petit lien qui présente le livre de Roberto Calasso : La Littérature et les dieux

L'art et la raison

Posté : 10 mars05, 02:49
par Gritshe
<<Pourquoi la poésie ne pourrait-elle pas être pris au serieux deux secondes ?
Pourquoi y aurait-il des choses sérieuses d'un coté et des choses qui ne le sont pas ?
Pourquoi est-il devenu impossible de parler de cela ?
Pourquoi Einstein et pourquoi pas Proust ?>>

Ne confondons pas tout, svp.
Je reconnais avoir dit que certains propos relèvent de la poésie et vous avez raison de penser que je ne les trouve pas "sérieux". Là-dessus, on est d'accord.
Mais la poésie n'a jamais eu pour vocation de démontrer quoi que ce soit. La poésie, c'est un art, et comme tous les arts, elle a pour objectif de montrer, de faire imaginer, ou d'inciter à la réflexion, mais aucunement de démontrer ou de résoudre un problème.
Or, dans le cas de l'existence de Dieu, vous pouvez si vous voulez donner des pistes de réflexion avec des propos poétiques, mais vous ne pouvez prétendre à une démarche logique qui vise à convaincre.
Ainsi, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, car j'adore la poésie, mais en aucun cas je n'use d'expressions poétiques quand je souhaite établir un raisonnement.
De même, on n'essaie pas d'avoir un raisonnement parfait quand on tente d'être poétique, au contraire, puisque par exemple on utilise des analogies et chacun sait que comparaison n'est pas raison.
A chaque style son utilité.

Posté : 10 mars05, 05:11
par IIuowolus
Ne confondons pas tout, svp.
Je reconnais avoir dit que certains propos relèvent de la poésie et vous avez raison de penser que je ne les trouve pas "sérieux". Là-dessus, on est d'accord.
Pas sérieux l'art à été jusqu'à la liberté d'expression
le seul moyen de parlez de sujets taboux ou délicat...
il suffit de regardez comment la culture grec à changer le monde et la connaissance de soi pour s'en convaicre.
Mais la poésie n'a jamais eu pour vocation de démontrer quoi que ce soit. La poésie, c'est un art, et comme tous les arts, elle a pour objectif de montrer, de faire imaginer, ou d'inciter à la réflexion, mais aucunement de démontrer ou de résoudre un problème.
Effectivement on appelle ça de la science-fiction et pas de la poèsie.
L'art est l'expression de soi, et tout métier est un art.
Einstein aimais l'astrophysique parce que les étoiles était la poèsie qui donnais un sens à son métier, comme le poète aime la poèsie car elle donne un nouveau sens à sa vie...

Donc il serrais bien de savoir de quel poèsie on parle et de ce que vous considérent comme de l'art...

Car tout la poèsie de la vie n'est pas la finalité de cette question, mais la manières de parvenir à la réponse...

Le poète et le scientifique

Posté : 10 mars05, 06:10
par Gritshe
<< Pas sérieux l'art à été jusqu'à la liberté d'expression le seul moyen de parlez de sujets taboux ou délicat...>>

Ne jouez pas sur les mots. C'est vous qui avez introduit le terme de "pas sérieux" mais en référence à une expression qui est selon moi "poétique", c'est à dire vague, abstraite et qui ne démontre rien. Or, là, ce n'est pas de la pertinence de l'expression dont vous parlez, mais du thème général.
Bien sûr que l'art s'attaque à des sujets très importants, mais avec des expressions qui restent abstraites et non porteuses d'un raisonnement carré.

<< il suffit de regardez comment la culture grec à changer le monde et la connaissance de soi pour s'en convaicre. >>

Vous prêchez un convaincu.

<<
Mais la poésie n'a jamais eu pour vocation de démontrer quoi que ce soit. La poésie, c'est un art, et comme tous les arts, elle a pour objectif de montrer, de faire imaginer, ou d'inciter à la réflexion, mais aucunement de démontrer ou de résoudre un problème.
Effectivement on appelle ça de la science-fiction et pas de la poèsie.>>

Que vient faire la science là-dedans ?

<<Einstein aimait l'astrophysique parce que les étoiles était la poèsie qui donnais un sens à son métier, comme le poète aime la poèsie car elle donne un nouveau sens à sa vie...
>>

???
C'est joli, on dirait de la poésie ...

Posté : 10 mars05, 06:28
par Libresansdieu
Vous déformez le propos... ce que cela veut dire, c'est que certains usent d'une rhétorique abrutissante pour convaincre les autres.

Posté : 10 mars05, 20:59
par IIuowolus
Ne jouez pas sur les mots.
je joue pas je te démontre clairement qu'il faut définir se genre de propos,
et tu arrives pour poser le même constat en gros tu n'apporte rien à la conversation.

Ensuite je disait que tout personne qui exerce son métier par vocation le fait parce qu'il en retire une certaine passion et poésie.

Tout ça pour dirent qu'il faudrais aussi donner la définition, de métier, de travail, et dirent ce qui différencie Einstein de Proust pour que tu les présente comme des antagonismes...

En gros qu'il vaux mieux savoir de quoi on parle que de lancer un conversation d'ont on maitrise pas les bases et qui va finir par passer du coq à l'âne.

Mais si tu comprends pas que je t'envoie peter dans ton monde ou que je t'offre une discution d'adulte parce que je te considérent comme un jeunot comme jamais tout en restant polie, juste et bon et en respectant ta personne alors comment veux-tu parlez de quantification des mots ou aller jusqu'à la réthorique...

Tout ça pour dirent que les mots on les entends comme on veux alors il serrait peux être tant d'écouter les autres ensuite le sens des mots viends tout seul.

ortograf, esprecion et cémantic

Posté : 10 mars05, 21:42
par Gritshe
IInowolus a écrit :je joue pas je te démontre clairement qu'il faut définir se genre de propos,
Revoyez le sens de "démontrer" dans le dictionnaire.

<< Ensuite je disait que tout personne qui exerce son métier par vocation le fait parce qu'il en retire une certaine passion et poésie.>>

Parfois, sans aucun doute, mais pas toujours, la preuve par le contre-exemple, c'est moi : je ne vois pas le côté poétique que je retire de mon métier qui est pourtant selon moi une vocation.

<< Tout ça pour dirent qu'il faudrais aussi donner la définition, de métier, de travail, et dirent ce qui différencie Einstein de Proust pour que tu les présente comme des antagonismes...>>

Le mot "antagonisme" est inapproprié, revoyez le sens de ce mot dans le dictionnaire ainsi que mes messages, je me lasse de répondre que ce n'était pas mon propos.

<< Mais si tu comprends pas que je t'envoie peter dans ton monde ou que je t'offre une discution d'adulte parce que je te considérent comme un jeunot comme jamais tout en restant polie >>

En général, les adultes font moins de faute d'orthographe, de grammaire, d'expression et de sémantique que les enfants et c'est pour ça qu'on les prend plus au sérieux. Mais évidemment, si l'adulte manque de rigueur à ce sujet ... vous voyez ce que je veux dire ?

<< Tout ça pour dirent que les mots on les entends comme on veux alors il serrait peux être tant d'écouter les autres ensuite le sens des mots viends tout seul.>>
On les entend comme on veut, mais on ne les écrit pas comme on veut si on veut que son message soit sérieusement lu et examiné. Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, d'autres pourront vous éclairer ...

Poésies = niaiseries

Posté : 14 mars05, 04:19
par Parlons
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
Cette utilisateur est irrespectueux, ses messages ont totalement été supprimer par le forum-religion, ci vous voulez nous aider [SVP] ne dialoguer pas avec ses personnes comme le membre (Parlons). Le comble de la stupidité ses le dénigrement interreligieux et le rabaissement intellectuel.
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
_______________
forum-religion.org - Pour les gens courtois

Posté : 17 mars05, 22:19
par pastoral hide & seek
A quoi bon les poètes ? Heidegger en 1946 :

"C'est seulement dans le cercle plus vaste de ce qui est sauf, que peut paraître le sacré. Parce qu'ils apréhendent la perdition en tant que telle, les poètes du genre de ces plus risquants sont en chemin vers la trace du sacré. Leur chant au-dessus de la terre sauve; leur chant consacre l'intact de la sphère de l'être."

"La détresse en tant que détresse nous monte la trace du salut. Le salut évoque le sacré. Le sacré relie le divin. Le divin approche le Dieu. Ceux qui risquent le plus appréhendent, dans l'absence de salut, l'être sans abri. Ils apportent aux mortels la trace des dieux enfuis dans l'opacité de la nuit."

Posté : 18 mars05, 04:48
par Parlons
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
Cette utilisateur est irrespectueux, ses messages ont totalement été supprimer par le forum-religion, ci vous voulez nous aider [SVP] ne dialoguer pas avec ses personnes comme le membre (Parlons). Le comble de la stupidité ses le dénigrement interreligieux et le rabaissement intellectuel.
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
_______________
forum-religion.org - Pour les gens courtois

Posté : 18 mars05, 11:11
par pastoral hide & seek
Ce n'est pas heiddeger qui est a considérer comme un poète, il ne fait qu'évoquer, parler de la poésie, en l'occurrence pour heiddeger c'est hölderlin, un de ces rares poètes avec shakespeare a avoir su redonner vie aux dieux de l'antiquité.

D'ailleurs si on examine de plus près la poèsie de Nietzsche, qui a un moment aussi a subi l'influence hölderlinienne, vous n'y trouverez point de nihilisme, il y a toujours un dieu qui se cache quelque part, que ce soit le christ de ses premiers écrits, dionysos, ou encore le dieu inconnu ...

Posté : 18 mars05, 11:30
par Parlons
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
Cette utilisateur est irrespectueux, ses messages ont totalement été supprimer par le forum-religion, ci vous voulez nous aider [SVP] ne dialoguer pas avec ses personnes comme le membre (Parlons). Le comble de la stupidité ses le dénigrement interreligieux et le rabaissement intellectuel.
MESSAGE DU FORUM-RELIGION INTERRELIGIEUX
_______________
forum-religion.org - Pour les gens courtois

Posté : 18 mars05, 19:52
par IIuowolus
il faut peux être pas commencée par celui là,
il est conseilliez d'avoir pas mal de vécus et d'échec derriere
sois pour le comprendre.

mais c'est un must de la poesie sur la vie et de la quête de soi,
c'est quand même "lettre à un jeune poête." De Maria Rilke Maier

il n'y a pas de vers, ni de rimes, c'est des lettres d'un courrier
que l'auteur avait reçu d'un jeune soldat en guerre qui voulais devenir écrivain-poete et qui ne est completement perdu et enlise dans une sale guerre, maria l'aide comme un chef et nous donne des clés pour arrivée à ne plus souffrir du mal et controler son corps comme on pilote une voiture.

Posté : 28 mars05, 12:48
par aurelien
Ha ! Mais la Poèsie est tout ce qu'il y a de plus sérieux !!!
C'est le concept de Dieu qui ne l'est pas ! :wink:


Le Mal


Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu'une folie épouvantable, broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature, ô toi qui fis ces hommes saintement !... -

- Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or,
Qui dans le bercement des hosanna s'endort,

Et se réveille quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

Arthur Rimbaud.

Posté : 28 mars05, 21:24
par pastoral hide & seek
Du même autheur, les proses évangéliques :

A Samarie, plusieurs ont manifesté leur foi en lui.Il ne les a pas vus. Samarie s'enorgueillissait la parvenue, la perfide,l'égoïste, plus rigide observatrice de sa loi protestante que Juda des tables antiques. Là la richesse universelle permettait bien peu de discussion éclairée. Le sophisme, esclave et soldat de la routine, y avait déjà après les avoir flattés, égorgé plusieurs prophètes.
C'était un mot sinistre, celui de la femme à la fontaine : "Vous êtes prophète, vous savez ce que j'ai fait."
Les femmes et les hommes croyaient aux prophètes. Maintenant on croit à l'homme d'Etat.
A deux pas de la ville étrangère, incapable de la menacer matériellement, s'il était pris comme prophète, puisqu'il s'était montré là si bizarre, qu'aurait-il fait ?
Jésus n'a rien pu dire à Samarie.

***

L'air léger et charmant de la Galilée : les habitants le reçurent avec une joie curieuse : ils l'avaient vu, secoué par la sainte colère, fouetter les changeurs et les marchands de gibier du temple. Miracle de la jeunesse pâle et furieuse, croyaient-ils.
Il sentit sa main aux mains chargées de bagues et à la bouche d'un officier. L'officier était à genoux dans la poudre : et sa tête était assez plaisante, quoique à demi chauve.
Les voitures filaient dans les étroites rue de la ville ; un mouvement, assez fort pour ce bourg ; tout semblait devoir être trop content ce soir-là.
Jésus retira sa main : il eut un mouvement d'orgueil enfantin et féminin. "Vous autres, si vous ne voyez point des miracles, vous ne croyez point."
Jésus n'avait point encor fait de miracle. Il avait, dans une noce, dans une salle à manger verte et rose, parlé un peu hautement à la Sainte Vierge. Et personne n'avait parlé du vin de Cana à Capharnaum, ni sur le marché, ni sur les quais. Les bourgeois peut-être.
Jésus dit : "Allez, votre fils se porte bien." L'officier s'en alla, comme on porte quelque pharmacie légère, et Jésus continua par les rues moins fréquentées. Des liserons oranges, des bourraches montraient leur lueur magique entre les pavés. Enfin il vit au loin la prairie poussiéreuse, et les boutons d'or et les marguerites demandant grâce au jour.

***

Beth-Saïda, la piscine des cinq galeries, était un point d'ennui. Il semblait que ce fût un sinistre lavoir,toujours accablé de la pluie et noir ; et les mendiants s'agitant sur les marches intérieures ; - blêmies par ces lueurs d'orages précurseurs des éclairs d'enfer, en plaisantant sur leur yeux bleus aveugles, sur les linges blancs ou bleus dont s'entouraient leurs moignons. O buanderie militaire, ô bain populaire. L'eau était toujours noire, et nul infirme n'y tombait même en songe.
C'est là que Jésus fit la première action grave ; avec les infâmes infirmes. Il y avait un jour, de février, mars ou avril, où le soleil de deux heures après midi, laissait s'étaler une grande faux de lumière sur l'eau ensevelie, et comme, là-bas, loin derrière les infirmes, j'aurais pu voir tout ce que ce rayon seul éveillait de bourgeons et de cristaux et de vers, dans le reflet, pareil à un ange blanc couché sur le côté, tous les reflets infiniment pâles remuaient.
Alors tous les péchés, fils légers et tenaces du démon, qui pour les coeurs un peu sensibles, rendaient ces hommes plus effrayants que les monstres, voulaient se jeter à cette eau. Les infirmes descendaient, ne raillant plus ; mais avec envie.
Les premiers entrés sortaient guéris, disait-on. Non. Les péchés les rejetaient sur les marches, et les forçaient de chercher d'autres postes : car leur Démon ne peut rester qu'aux lieux où l'aumône est sûre.
Jésus entra aussitôt après l'heure de midi. Personne ne lavait ni ne descendaient de bêtes. La lumière dans la piscine était jaune comme les dernières feuilles des vignes. Le divin maître se tenait contre une colonne : il regardait les fils du Péché ; le démon tirait sa langue en leur langue ; et riait.
Le Paralytique se leva, qui était resté couché sur le flanc, franchit la galerie et ce fut d'un pas singulièrement assuré qu'ils le virent franchir la galerie et disparaître dans la ville, les Damnés.