Mon coeur vole
Posté : 29 nov.03, 17:46
Mon cœur vole ce soir
Ma vie est devenu avec le temps comme une vieille poche remplie avec tous ce qui paraissait avoir de la valeur en ce monde, avec tout ce que les autres m’ont montré à ramasser pour rendre ma vie semblable à leur vie, avec tout mon vécu, vécu dans la pauvreté que je devenais .
Ma vie, je l’ai rempli sans m’en rendre compte de toute sorte de chose qui n’avaient souvent aucune utilité, de toute sorte de chose qui ne cessait de l’alourdir. La poche de ma vie est devenu si lourde que je n’étais plus capable de la porter. Elle est devenu si lourde que je n’étais plus capable de voyager. Elle est devenu si lourde que ma vie ne voulais plus avancer.
Ce soir, j’ai cette poche devant mes yeux. Elle a perdu beaucoup de son poids depuis que Jésus est venu dans ma vie, depuis que ma foi en lui l’a percé. Elle a perdu beaucoup de poids depuis quelques années mais elle est encore lourde pour le pauvre qui ne veut plus la porter. Elle est encore lourde malgré le fait qu’elle ne cesse de se vidé au gré du vent et au gré du temps selon les événements de foi qu’il vit.
J’ai compris depuis quelques années comment cette poche ; cette vie m’a empêché de voyager, comment elle m’a empêché de devenir ce que j’étais appelé à devenir, comment elle m’a fait souffrir inutilement dans ma vie. Plus je la laisse se vider, plus mon cœur cherche à s’envoler. Plus je la laisse se vider, plus mon cœur cherche à aller là où peu sont aller.
Mon cœur comprend maintenant qu’il n’a plus besoin de prendre le train, le bateau, ni l’avion pour voyager. Il sais qu’il peut prendre la paire d’ailes d’amour qu’il a découvert caché au plus profond de son cœur, qu’il peut prendre la paire d’aile que Jésus à déposé en lui lors de son baptême. Avec cette paire d’ailes, il apprend à voler jour par jour sur le vent de la foi, dans le souffle de l’amour. Il apprend à vivre en ayant plus de frontière. Il apprend à se laisser conduire par le vent du large. Il apprend à se laisser guidé vers là où il n’y a pas de chemin par le phare de l’espérance.
Je ne veux plus retenir ma vie, car le désir de l’infini est de plus en plus fort en moi. Je ne veux retenir ma vie, car, elle cherche à s’envoler dans l’immensité de l’éternité. Je veux cesser de la retenir, car, mon cœur veut changer de Pays, il veut ne plus avoir de frontière, il veut devenir si léger que même le vent pourra le soulever.
Ce soir, je voudrais que tous les mots que j’écris aient des ailes pour voler vers vos cœurs pour que vous me compreniez mieux, pour que le souffle d’amour de votre cœur souffle sur ma vie pour que je puisse aller encore plus haut, plus loin au plus profond de mon cœur, là où Jésus est. Je voudrais que mes mots aient des ailes, pour vous faire comprendre qu’il ne faut pas les retenir, pour vraiment les comprendre, mais qu’il faut les laisser voler à travers les mouvements de nos vies pour comprendre l’éternité qu’ils portent en eux. Je voudrais que mes mots restent au large, là où Jésus est en eux, dans la petite barque prête à vous demander de lancer vos filets. Je voudrait que Jésus devienne mes mots, pour qu’ils soient parole, pour qu’ils soient appel à la vie.
Ce soir, je veux laisser mon cœur voler vers ce crie qui m’appelle, vers ce crie qui me porte depuis plus de dix ans, vers ce crie qui dépasse toutes les horizons de ce monde. Mon cœur veut voler assez loin, là, où il n’y a plus de chemin, là, où la vie a commencé, là, où la vie n’est plus attachée au temps. Mon cœur veut rejoindre la vie, il veut aller là, où elle a été semée. Il veut aller là, où pour voyager, il n’aura plus besoin des apparences. Il veut aller là, où la vie touche à celui qui l’a créé.
Dans le grand silence de cette appel, ce soir, j’entre dans cette invisible, j’entre dans ce vent qui porte ma vie, ce vent qui souffle en ne venant ne nul part. Ce soir, je me sens appeler à jeter ma vieille poche. Je me sens appeler à la brûler dans le feu de la miséricorde de Dieu, à la brûler dans l’abandon total à la volonté de Dieu. Il y a cette parole qui frappe comme l’épée dans mon cœur :
Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai.
Gn.12,1
Il y a cette parole qui touche à ma vie. Elle est corde qui tire sur ma poche. Elle est route qui soulève mes ailes. J’entends Jésus qui à travers cette parole me dire : Pour voler petit Christophe, aime, car, en aimant les autres tu me permets de voler par toi, tu me permets de visité leur cœur. Apprends à vivre sans poche, les mains vide toujours prête à donner tout ce que je déposerai dans tes mains. Pour voler et cela de plus en plus haut, de plus en plus loin au large, de plus en plus profondément en toi, tu dois ne plus regarder derrière toi mais marché dans la foi pas par pas, coup d’aile par coup d’aile vers mon cœur, vers l’espérance infinie, vers le don le plus complet de ta vie, vers l’accueil de ma présence en toi. Pour voler vers là où l’espace disparaît prends la main de la parole d’évangile, prends la main de ma présence Eucharistique, adores-moi, en Esprit et en Vérité. Adores-moi, en vivant ta vie. Adores-moi en portant ta croix, Adores-moi en témoignant aux autres par ta vie que je suis ressuscité. Je t’aime.
Amen
Petit Christophe
Ma vie est devenu avec le temps comme une vieille poche remplie avec tous ce qui paraissait avoir de la valeur en ce monde, avec tout ce que les autres m’ont montré à ramasser pour rendre ma vie semblable à leur vie, avec tout mon vécu, vécu dans la pauvreté que je devenais .
Ma vie, je l’ai rempli sans m’en rendre compte de toute sorte de chose qui n’avaient souvent aucune utilité, de toute sorte de chose qui ne cessait de l’alourdir. La poche de ma vie est devenu si lourde que je n’étais plus capable de la porter. Elle est devenu si lourde que je n’étais plus capable de voyager. Elle est devenu si lourde que ma vie ne voulais plus avancer.
Ce soir, j’ai cette poche devant mes yeux. Elle a perdu beaucoup de son poids depuis que Jésus est venu dans ma vie, depuis que ma foi en lui l’a percé. Elle a perdu beaucoup de poids depuis quelques années mais elle est encore lourde pour le pauvre qui ne veut plus la porter. Elle est encore lourde malgré le fait qu’elle ne cesse de se vidé au gré du vent et au gré du temps selon les événements de foi qu’il vit.
J’ai compris depuis quelques années comment cette poche ; cette vie m’a empêché de voyager, comment elle m’a empêché de devenir ce que j’étais appelé à devenir, comment elle m’a fait souffrir inutilement dans ma vie. Plus je la laisse se vider, plus mon cœur cherche à s’envoler. Plus je la laisse se vider, plus mon cœur cherche à aller là où peu sont aller.
Mon cœur comprend maintenant qu’il n’a plus besoin de prendre le train, le bateau, ni l’avion pour voyager. Il sais qu’il peut prendre la paire d’ailes d’amour qu’il a découvert caché au plus profond de son cœur, qu’il peut prendre la paire d’aile que Jésus à déposé en lui lors de son baptême. Avec cette paire d’ailes, il apprend à voler jour par jour sur le vent de la foi, dans le souffle de l’amour. Il apprend à vivre en ayant plus de frontière. Il apprend à se laisser conduire par le vent du large. Il apprend à se laisser guidé vers là où il n’y a pas de chemin par le phare de l’espérance.
Je ne veux plus retenir ma vie, car le désir de l’infini est de plus en plus fort en moi. Je ne veux retenir ma vie, car, elle cherche à s’envoler dans l’immensité de l’éternité. Je veux cesser de la retenir, car, mon cœur veut changer de Pays, il veut ne plus avoir de frontière, il veut devenir si léger que même le vent pourra le soulever.
Ce soir, je voudrais que tous les mots que j’écris aient des ailes pour voler vers vos cœurs pour que vous me compreniez mieux, pour que le souffle d’amour de votre cœur souffle sur ma vie pour que je puisse aller encore plus haut, plus loin au plus profond de mon cœur, là où Jésus est. Je voudrais que mes mots aient des ailes, pour vous faire comprendre qu’il ne faut pas les retenir, pour vraiment les comprendre, mais qu’il faut les laisser voler à travers les mouvements de nos vies pour comprendre l’éternité qu’ils portent en eux. Je voudrais que mes mots restent au large, là où Jésus est en eux, dans la petite barque prête à vous demander de lancer vos filets. Je voudrait que Jésus devienne mes mots, pour qu’ils soient parole, pour qu’ils soient appel à la vie.
Ce soir, je veux laisser mon cœur voler vers ce crie qui m’appelle, vers ce crie qui me porte depuis plus de dix ans, vers ce crie qui dépasse toutes les horizons de ce monde. Mon cœur veut voler assez loin, là, où il n’y a plus de chemin, là, où la vie a commencé, là, où la vie n’est plus attachée au temps. Mon cœur veut rejoindre la vie, il veut aller là, où elle a été semée. Il veut aller là, où pour voyager, il n’aura plus besoin des apparences. Il veut aller là, où la vie touche à celui qui l’a créé.
Dans le grand silence de cette appel, ce soir, j’entre dans cette invisible, j’entre dans ce vent qui porte ma vie, ce vent qui souffle en ne venant ne nul part. Ce soir, je me sens appeler à jeter ma vieille poche. Je me sens appeler à la brûler dans le feu de la miséricorde de Dieu, à la brûler dans l’abandon total à la volonté de Dieu. Il y a cette parole qui frappe comme l’épée dans mon cœur :
Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai.
Gn.12,1
Il y a cette parole qui touche à ma vie. Elle est corde qui tire sur ma poche. Elle est route qui soulève mes ailes. J’entends Jésus qui à travers cette parole me dire : Pour voler petit Christophe, aime, car, en aimant les autres tu me permets de voler par toi, tu me permets de visité leur cœur. Apprends à vivre sans poche, les mains vide toujours prête à donner tout ce que je déposerai dans tes mains. Pour voler et cela de plus en plus haut, de plus en plus loin au large, de plus en plus profondément en toi, tu dois ne plus regarder derrière toi mais marché dans la foi pas par pas, coup d’aile par coup d’aile vers mon cœur, vers l’espérance infinie, vers le don le plus complet de ta vie, vers l’accueil de ma présence en toi. Pour voler vers là où l’espace disparaît prends la main de la parole d’évangile, prends la main de ma présence Eucharistique, adores-moi, en Esprit et en Vérité. Adores-moi, en vivant ta vie. Adores-moi en portant ta croix, Adores-moi en témoignant aux autres par ta vie que je suis ressuscité. Je t’aime.
Amen
Petit Christophe