CHRISTIANISME ET RELIGIONS À MYSTÈRES
Posté : 25 mars05, 05:19
Une comparaison entre les mystères paiens et mystères chrétien est nécessaire.
Certains diront que les rapprochements sont nombreux prenez l'histoire de Jésus, mort et ressuscité, il ne serait que l'histoire d'Orisis, de Dionysos, d'Attis et le baptême dans le sang du Christ ne ferait que transposer le rite mithriaque du taurobole. Les repas sacrés ou l'on mange la victime du sacrifice seraient l'anticipation de l'Eucharistie, etc. Bref, il n'y aurait rien dans le christianisme qui ne trouvât son origine, de près ou de loin, dans les religions à mystères.
Mais en y regardant de plus près, on découvre des ressemblances certes mais cela ne suppose pas nécessairement une imitation. A toute époque, certaines idées ''sont dans l'air'' comme on dit.
Les purifications étaient en honneur dans les cercles d'initiés. Mais la pureté ainsi obtenue était souvent toute matérielle. Même s'il faut reconaître qu'elle ait été liée à la poursuite d'un idéal moral élevé. L'ascétisme des mystères n'est pas non plus l'ascétisme chrétien.
Certaines scènes des religions à mystères nous font songer aux exercices des fakirs ou des derviches tourneurs.
Certaines ont connu la prostitution sacrée et les sacrifices humains. On comprend que les chrétiens, qu'on accuse d'avoir plagié les mystères, les aient eus au contraire en abomination.
Le contenu doctrinal des religions à mystère est décevant. Celles qui proposent la libération de l'âme sont originellement des cultes agraires, célébrant le retour des saisons et la fécondité du sol. Les mystères d'Euleusis en sont un exemple. De même la mort et la renaissance d'Orsiris, avant de symboliser la destinée des âmes, figurait l'enfouissement du grain dans la terre, et sa germination au printemps.
La passion et la resurrection des dieux honorés dans celles-ci discutables si l'on songe qu' Orisis est victime de la haine de Seth, son rival; Attis, de la jalousie de Cybèle, son amante; Dionysos est tué et dépecé par les Titans sur l'ordre d'Héra, elles n'ont rien en commun avec l'histoire du Christ. Rien non plus qui ressemble à une résurrection.
Osiris retrouve vie et royauté, mais dans l'autre monde. Attis aura sa place sur le char et dans le culte de la grande déesse. Dionysos sera remplacé par un second Dionysos. On est loin du mystère de Pâque.
Malheureusement les religions à mystères sont des religions de salut sans sauveur.
Leurs dieux sont des êtres mythiques, fabuleux, qui n'ont pas de réelle existance. Ils offriront un idéal, certe mais ne fourniront pas le moyen de l'atteindre. Les appeler au secours, c'est crier dans le vide.
Au contraire, le salut par le Christ est efficace car le Verbe fait chair a existé, qu'il a habité parmi nous, que son passage et son oeuvre ici-bas sont attestés par des documents.
Certains diront que les rapprochements sont nombreux prenez l'histoire de Jésus, mort et ressuscité, il ne serait que l'histoire d'Orisis, de Dionysos, d'Attis et le baptême dans le sang du Christ ne ferait que transposer le rite mithriaque du taurobole. Les repas sacrés ou l'on mange la victime du sacrifice seraient l'anticipation de l'Eucharistie, etc. Bref, il n'y aurait rien dans le christianisme qui ne trouvât son origine, de près ou de loin, dans les religions à mystères.
Mais en y regardant de plus près, on découvre des ressemblances certes mais cela ne suppose pas nécessairement une imitation. A toute époque, certaines idées ''sont dans l'air'' comme on dit.
Les purifications étaient en honneur dans les cercles d'initiés. Mais la pureté ainsi obtenue était souvent toute matérielle. Même s'il faut reconaître qu'elle ait été liée à la poursuite d'un idéal moral élevé. L'ascétisme des mystères n'est pas non plus l'ascétisme chrétien.
Certaines scènes des religions à mystères nous font songer aux exercices des fakirs ou des derviches tourneurs.
Certaines ont connu la prostitution sacrée et les sacrifices humains. On comprend que les chrétiens, qu'on accuse d'avoir plagié les mystères, les aient eus au contraire en abomination.
Le contenu doctrinal des religions à mystère est décevant. Celles qui proposent la libération de l'âme sont originellement des cultes agraires, célébrant le retour des saisons et la fécondité du sol. Les mystères d'Euleusis en sont un exemple. De même la mort et la renaissance d'Orsiris, avant de symboliser la destinée des âmes, figurait l'enfouissement du grain dans la terre, et sa germination au printemps.
La passion et la resurrection des dieux honorés dans celles-ci discutables si l'on songe qu' Orisis est victime de la haine de Seth, son rival; Attis, de la jalousie de Cybèle, son amante; Dionysos est tué et dépecé par les Titans sur l'ordre d'Héra, elles n'ont rien en commun avec l'histoire du Christ. Rien non plus qui ressemble à une résurrection.
Osiris retrouve vie et royauté, mais dans l'autre monde. Attis aura sa place sur le char et dans le culte de la grande déesse. Dionysos sera remplacé par un second Dionysos. On est loin du mystère de Pâque.
Malheureusement les religions à mystères sont des religions de salut sans sauveur.
Leurs dieux sont des êtres mythiques, fabuleux, qui n'ont pas de réelle existance. Ils offriront un idéal, certe mais ne fourniront pas le moyen de l'atteindre. Les appeler au secours, c'est crier dans le vide.
Au contraire, le salut par le Christ est efficace car le Verbe fait chair a existé, qu'il a habité parmi nous, que son passage et son oeuvre ici-bas sont attestés par des documents.