" ISRAEL" =TERRE OU ON RESPCTE LA FEMME ET ON LUI DONNE TOUS SES DROITS
Selon une dépêche de l'Associated Press en provenance de Jérusalem, environ 3000 femmes de l'ex URSS sont vendues chaque année comme des esclaves sexuelles en Israël.Selon une enquête du parlement israélien dévoilée hier, le système judiciaire est trop tolérant envers les souteneurs qui exploitent ces femmes.
Ces jeunes femmes fuient la pauvreté dans leur pays d'origine et, une fois en Israel, elles sont vendues à des souteneurs pour un prix oscillant entre 3000$ et 6000$ US. Très souvent, elles ne savent pas ce qui les attend.
Elles recoivent entre 25$ et 30$ par client et doivent verser entre 80% et 90% de leur solde aux souteneurs. Elles vivent dans des conditions abjectes et sont souvent battues.
En général, quand ils sont pris, les souteneurs sont soient condamnés à des travaux communautaires ou à une peine de deux ans de prison. Pas assez pour les impressionner.
Le comité parlementaire suggère une réforme des lois et une lutte au trafic des femmes.
http://planete.qc.ca/flash/flash-9122002-51043.html
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Des milliers de femmes vendues en" Israël"
Jeudi 7 Avril 2005
SaphirNet.info, l'information en continu...
Plusieurs milliers de femmes ont été «vendues» ces quatre dernières années à des réseaux de prostitution en Israël, selon le rapport d'une commission d'enquête du Parlement, a-t-on appris jeudi de source parlementaire. De 3000 et 5000 femmes ont été victimes de ce trafic qui porte sur des milliards de dollars par an, a précisé la présidente de cette commission d'enquête, la députée Zehava Gal-On, du parti Yahad, opposition de gauche laïque. Elle a aussi indiqué que ces femmes sont en général «vendues» à des souteneurs pour un prix variant de 8000 à 10 000 dollars, et servent ensuite d'esclaves sexuelles de 14 à 18 heures par jour. Leurs «protecteurs» leur laissent 20 shekels (4 dollars) sur les 120 payés en moyenne par rencontre par leurs «clients». «Nous avons mené cette enquête pour vérifier l'ampleur du phénomène, afin que la classe politique et l'opinion prennent conscience de la nature brutale du trafic des femmes à l'âge de la globalisation», a indiqué Mme Gal-On. «Ils doivent comprendre que sous le nez des Israéliens, il y a un esclavage sexuel qu'il faut éradiquer», a-t-elle ajouté en se félicitant des mesures répressives et légales d'ores et déjà arrêtées par les autorités. Amnistie internationale et le département d'État à Washington ont aussi publié des rapports s'alarmant de l'ampleur de ce trafic en Israël. Près d'un million de juifs de l'ex-URSS ont immigré en Israël depuis la fin des années 1980, favorisant l'implantation sur place de réseaux mafieux qui ont notamment développé la traite des êtres humains.
http://www.saphirnet.info/breves_5294.html
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5.3. TRAITE DES FEMMES ET PROSTITUTION FORCEE
L’expression “ traite des personnes ” désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes.
Les femmes sont les premières victimes de la traite des êtres humains, notamment pour l’exploitation sexuelle. Elles sont d’autant plus vulnérables qu’elles sont peu protégées. Les pays d’Asie du Sud et du Sud-Est ainsi que les pays d’Europe centrale et de l’Ex-Urss sont les principaux pourvoyeurs de ces esclaves des temps modernes. Elles sont le plus souvent enlevées, quand elles ne sont pas vendues par leur propre famille.
Chaque année, plusieurs centaines de femmes et adolescentes victimes de la traite sont amenées de l’ex-Union soviétique pour travailler dans l’industrie du sexe en Israël. Dans bien des cas, les femmes victimes de la traite dans les pays de l’ex-Union soviétique sont achetées et vendues en Israël pour d’importantes sommes d’argent ; certaines sont maintenues en servitude pour dettes. Beaucoup de femmes sont séquestrées par leurs “propriétaires” dans des appartements dont elles ne peuvent sortir sans être accompagnées. Selon certaines sources, les passeports des femmes victimes de la traite sont confisqués pour les empêcher de quitter Israël. Ces femmes sont souvent menacées, notamment de viol et d’autres formes de sévices sexuels, ou victimes de tels agissements.
Si certaines femmes sont enlevées ou contraintes, un grand nombre quittent initialement leur pays de plein gré, croyant que le travail qui leur est offert - en Europe occidentale, leur est-il dit généralement - leur permettra d’échapper à la pauvreté, à la violence ou aux exactions qu’elles subissent. La violation systématique de leurs droits débute fréquemment dès le départ : cette stratégie vise à les rendre totalement dépendantes de leurs trafiquants et, plus tard, de leurs “propriétaires”. Le voyage se poursuivant, elles comprennent de mieux en mieux que le travail qui leur a été proposé ne correspond pas aux promesses ; elles sont dépouillées de leurs papiers, parfois battues, et à peu près certainement violées si elles commencent à protester LE MARIAGE BLANC Le mariage est parfois utilisé pour attirer les jeunes filles. Elles quittent leur village, pensant qu’elles vont se marier et de fait, parfois elles se marient avec un homme qui les met ensuite sur le marché du sexe. Elles acceptent souvent de se marier parce qu’elles pensent avoir ainsi une sécurité financière. C’est aussi un moyen pour avoir des papiers et donc une possibilité de rester sur le territoire de l’Union européenne. Malheureusement une fois mariées, leur mari leur confisque le passeport et les prostitue. Ce trafic existe par exemple entre l’Amérique latine et les Pays-Bas.
En Belgique, dans le milieu agricole en Flandre, on trouve des mariages blancs avec des jeunes filles thaïlandaises ou Philippines qui vivent parfois dans des situations de détresse indescriptibles, totalement isolées (très souvent elles ne parlent pas la langue) et souvent victimes de maltraitances.
Attention, les mariages blancs n’impliquent pas forcément des buts de trafic ou de prostitution, ni des mauvais traitements : souvent, il ne s’agit que de régulariser le séjour d’une personne sans papiers.
LA TRAITE DES FEMMES DANS LE MONDE
Chaque année, un à deux millions de femmes sont vendues comme des objets sexuels pour la prostitution. Elles viennent en majorité d’Amérique du Sud, d’Asie, des Caraïbes, et d’Europe de l’Est (surtout depuis la chute de la Mur de Berlin). Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en 2000, à peu près 50.000 femmes originaires de République Dominicaine travaillaient dans le commerce sexuel en Autriche, Curaçao, Allemagne, Grèce, Haïti, Italie, Pays-Bas, Panama, Porto-Rico, Espagne, Suisse, Venezuela et dans quelques pays des Caraïbes. En République Dominicaine, l’industrie du sexe à l’étranger est considérée comme une alternative pour les femmes pauvres qui ne sont pas à même de trouver du travail dans leur pays. Une autre recherche de l’OIM indique que le nombre de femmes victimes de la traite depuis l’Europe Orientale vers l’Europe Occidentale a augmenté au cours des années 1990 (notamment à destination de la Belgique et des Pays-Bas). La Coalition Asiatique contre la Traite des Femmes estime que pendant les dix dernières années, 200.000 femmes du Bangladesh ont été victimes de la traite vers le Pakistan, phénomène qui continue à un taux de 200-400 femmes par mois ! En Thaïlande, de 20.000 à 30.000 femmes Birmanes travaillent comme prostituées, grâce à des formes de traite basées sur la promesse de faux contrats de travail, la séquestration et la vente des filles des tribus des collines. En Australie, chaque année 300 femmes thaïlandaises victimes de la traite sont “ importées ” pour le marché de la prostitution.
L’OIM estime que la traite des femmes continuera à être un crime très important, si les gouvernements et les autorités policières ne font rien pour affronter le problème avec plus de détermination.
LE SCANDALE DES " BEER GIRLS "
Dans des pays asiatiques comme le Cambodge, le Vietnam ou la Thaïlande, les grandes marques de bière, dont Stella Artois, n’hésitent pas à recruter des jeunes filles qu’elles utilisent comme " entraîneuses ". Elles sont reconnaissables à leur uniforme plutôt sexy où l’on peut lire la marque de l’entreprise dont elles dépendent, et vont de table en table pour faire boire les clients. Elles gagnent 50 dollars par mois et peuvent avoir une commission si elles dépassent leur objectif ou une retenue de salaire si elles ne l’atteignent pas. Surnommées en anglais "beer girls" ou lanceuses de bière en français, elles ont fait l’objet d’une étude effectuée par l’ONG Care Cambodia avec le soutien des grands brasseurs asiatiques. Cette étude révèle que plus de la moitié des filles ont été abusées sexuellement, et 79 % d’entre elles disent avoir été témoins de telles pratiques.
POUR EN SAVOIR PLUS : Pepper Plug, n° de Septembre 2004.
http://www.agripress.be/start/artikel/8751/fr RECHERCHE 1. Cherchez des informations sur la prostitution en Belgique. 2. Que pensez-vous du phénomène des " beer girls " ? Cherchez plus d’informations. 3. Analysez, après les avoirs imaginés, les différents scénarios et les différentes motivations qui pourraient être à la base du phénomène. 4. Faut-il à votre avis interdire la prostitution ? Quels sont les avantages et les risques d’une telle mesure ? 5. Quels sentiments pensez-vous qu’une prostituée peut éprouver ? Exhibitionnisme ? Peur ? Indifférence ? Envie de s’enfuir ? 6. Comment expliquez-vous le haut pourcentage de mineures prostituées ? 7. Quelle attitude pensez-vous qu’ont leurs employeurs par rapport à la dignité ou la santé des prostituées ? 8. Quelles sont les causes qui expliquent la floraison de ce type de commerce ? 9. Qui porte les responsabilités de ce phénomène ? POUR EN SAVOIR PLUS :
Actual Quarto S, Les enfants du trottoir, n°12, avril 1997.
Enfants et prostitués, col. Compacts de l’info, éd. Casterman, 1996.
Dossier pédagogique et Bande dessinée : DERIB, Pour toi Sandra, Mouvement du Nid,
http://www.lenid.org/