méditation et équilibre morphinique naturel

[vic]

Bonjour ,

J'aimerais aborder mon expérience personnelle dans l'expérience du bouddhisme et de la méditation .
Et j'aimerais parler des effets de la méditation sur la douleur et en explorer les mécanismes du pourquoi .
Pour moi le corps possède une capacité naturelle à libérer des substances morphiniques , endorphines etc pour nous prémunir contre la souffrance mais ces mécanismes sont bloqués par notre ignorance à les mettre en fonction .
L'exemple est simple , un sado masochiste trouve du plaisir là où n'importe qui trouverait de la souffrance .
Nous interrogerons progressivement sur ce fait afin d'établir si cette façon de procéder qu' est le masochisme est une voie vers la libération de la souffrance et si justement ses excès ne comportent pas d'autres pièges de l'illusion .
Nous nous interrogerons par ailleurs sur le fait de savoir si cette pratique sado masochiste n'est pas malgré tout une preuve que le cerveau peut d'un point de vue réversible interpréter une souffrance comme un plaisir et comment cela est il possible .
Enfin nous nous interrogerons sur le fait de savoir comment cette constatation peut elle trouver son application dans le fait de mettre notre capacité naturelle morphinique du corps en action dans le meilleur équilibre pour la santé , sans que cela soit préjudiciable .
J'espère que d'autres personnes vont débattre et participer à ce sujet , tout le monde est le bienvenu , même si je compte traiter ces questions j'aimerais que tout le monde y apporte sa contribution .
Par contre je demande aux gens de la sokka gakkaï de laisser leur brainwashing de coté et de débattre sans faire des copiés collés de textes de leur secte , c'est une sujet pour réfléchir , pas pour faire du racolage publicitaire de leur idéologie .

Si j'aborde ce sujet dans la section bouddhiste c'est aussi parce que bouddha expliquait dans sa doctrine que la souffrance et le plaisir ont la même racine, d'où peut être une piste de compréhension vers cette notion de réversibilité entre l'un et l'autre et la possibilité de mieux maitriser nos capacités morphiniques naturelles du corps .
D'autres part l'objectif de l'enseignement de bouddha était celui de la libération de la souffrance et de la compréhension des mécanismes de la souffrance .

Essai d'avancée dans la réponse du sujet :

En fait pour moi les saso masochistes ont découvert que c'est le cerveau qui interprète la douleur en tant que douleur et le plaisir en tant que plaisir et que si on change l'interprétation on peut trouver du plaisir là où il y a souffrance . Mais attention !
Le seul problème c'est qu'en cherchant toujours plus de plaisir cela devient comme une sorte de drogue , comme si vous êtiez excessivement shooté à la morphine et le plaisir crée des manques et donc la quête de recherche effrénée du plaisir crée toujours plus de souffrance .
Chez le sado masochiste , cela va se traduire par de l'auto mutilation etc ...
On le comprend bien tout est une question de dosage , comme dans tout médicament .
Mais néanmoins si vous êtes capable de ne pas interpréter plus une souffrance comme une souffrance que comme un plaisir , vous êtes dans la voie médiane , le médicament parfaitement dosé, vous retrouvez ce que bouddha préconisait quand il parlait de voie médiane et quand il expliquait que souffrance et plaisir ont la même racine .
Vous devenez alors capable de mettre en oeuvre vos mécanismes morphiniques naturelles du corps dans leurs meilleure efficacités sans en trouver les problèmes liés à la dépendance .

[vic]

Tu parles à plusieurs reprises du "sado masochisme" mais c'est seulement le masochisme qui est concerné ici, et encore, le masochisme va bien au-delà de la douleur physique.

Oui c'est exact , mais c'est plus illustratif que masochiste , parce que ça nous parle plus par l'image , même si on n'a pas de fouet ou ce genre de chose , ça fait plus bd , pour moi c'est plus parlant .
J'attend juste que kaboo nous mette une photo illustrative .
Mais contempler le plaisir potentiel qu'il y a dans la souffrance sans excès , j'ai appelé ça masochisme modéré mais je ne suis pas sûr que ce soit le terme approprié .

Tant pis je continue avec cette image qui vaut ce qu'elle vaut (encore mon coté maso) .
Le masochisme est comme tous les poisons qu'on peut utiliser comme médicament , les médicaments sont tous du poison ,si tu prends un médicament en surdosage tu te retrouves parfois à l'hopital , on fait un sérum de guérison avec du poison .
Ce qui fait le médicament c'est le dosage et le problème est que les sados masos ne savent pas doser , ils veulent toujours plus de plaisir , plus de plaisir que de souffrance, là où le sage lui comprend que l'équilibre se trouve entre le plaisir et la souffrance ( voie médiane , modération ) qui est le dosage idéal morphinique du corps .

Ce que j'essais d'expliquer ici , c'est l'idée de réversibilité , comme un manteau reversible , la souffrance nous apparait d'un coté souffrance et le plaisir nous apparait d'un coté plaisir , hors cela est une forme d'excès que de penser comme cela .
D'un autre coté , comme nous refusons une part de masochisme très modéré , qui est de contempler la part de plaisir qui existe potentiellement dans la souffrance nous bloquons les possibilité naturelle du corps ou de la morphine du corps dans son action alors que son but en cas de douleur et de nous envoyer du plaisir dans la souffrance pour la contrecarrer . Hors comme dans notre esprit , plaisir et soouffrance ne peuvent pas se rencontrer , à cause de notre refus tabou d'un masochisme modéré cette morphine en cas de douleur est excessivement bloquée dans sa production et nous souffrons .
Hors ce masochisme modéré est naturel , lorsque nous faisons du sport nous nous faisons mal , mais comme nous nous disons que cela va nous faire du bien de faire du sport alors nous secrétons des endorphines qui peuvent se libérer .
Mais tout le temps dans la vie on est plus ou moins maso , le sport en est un exemple parmi d'autres , mais certains tabous religieux ont crée plus de souffrance en nous parce que nous avons inhibé par du tabou et de la peur certains de nos mécanismes naturels du corps en cas de souffrance ou de blessure , donc nous allons chercher des antidouleurs , de la morphine synthétique de médicaments , alors que tous ces mécanismes sont naturellement déjà en nous .
Ce que j'explique c'est que nous ne sommes pas fait pour souffrir , nous avons tout ce qu'il faut en nous pour ne pas excessivement souffrir et quand bouddha disait que la souffrance et le plaisir ont la même racine ou lorsqu'il parlait de voie médiane, ou de se libérer de la souffrance , bouddha avait bien évidemment compris ce mécanisme .
Mais à l'époque de bouddha on ne parlait pas de morphine du corps ou se sérotonine , parce que la science n'en était pas là pour pourvoir illustrer des propos .
J'essais de faire comprendre la méditation et les mécanisme de la souffrance qu'expliquait bouddha d'une autre façon en language actuel .