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« Si nos paroles sont utiles, c'est parce que la vie suffit à punir un homme, encore lui faut il discerner l’œuvre de Dieu lorsqu'il reçoit de la vie du bien comme du mal. »

Il est parfois difficile de concevoir qu'il est bon pour l'Homme d'être éprouvé.
Il existe ainsi deux manières pour lui d'être éprouvé. L'Homme est éprouvé au contact, social ou affectif, de son semblable, ou bien éprouvé face à lui-même, dans la solitude. Les interactions d'une part, cheminements internes d'autre part, donneront lieu à des comportements internes, lesquels détermineront ses comportements dits externes.
Nous pouvons ainsi distinguer ces deux types d'épreuves et tenter de les comprendre.

L'accomplissement d'une prophétie, ou, de la Loi de Dieu, réside dans l'enchaînement de situations où l'Homme sera éprouvé, tiré de son épreuve, éprouvé à nouveau, ainsi de suite. L'exemple le plus flagrant de la transcendance de ces lois se situe pour moi à travers la façon dont l'Histoire se synchronise dans le temps et l'espace : c'est à dire que le puzzle s'assemblera de façon différente plusieurs fois. Et si l'on considère chaque pièce du puzzle comme une personne constituant l'histoire et la place de ces pièces comme la place socio-affective qu'occupera cet individu, on constate qu'à l'intelligence de ce phénomène, l'individu bénéficiera de l'éclairage nécessaire à l'association ou la dissociation d'avec ses esprits constituants, lumière sur une histoire revécue d'un point de vue différent.

Je pense que les choses les plus précieuses qu'on garde de cet apprentissage touche à qu'est-ce que c'est d'être l'autre, que ces choses visent à nous rendre plus aptes à nous mettre à la place de ceux qui nous entourent. Le défi au quotidien peut être de respecter la Loi gravée au coeur dans ses subtilités, rechercher le bien et la justice deviennent des opérations complexes qu'on effectue au jour le jour. L'idéal est d'être parvenu à ordonner la hiérarchie de ses sentiments, pour savoir lequel écouter, face à lequel.

Il reste plus qu'a expliqué ça a des gamin atteint d'une maladie orphelin extrêmement douloureuse et qui savent qu'il ne passeront pas le cap des 20 ans. Ou a ceux qui vive avec des TOC. Ou ceux qui ont vécu la misère et la guerre, perdu des membres dans une explosion avant de mourir dans d’atroce souffrance parce que les hôpitaux improvisé sont surcharger et n'ont pas assez de médoc et de médecin. Ou plus communément, ceux qui vivent dans une famille où un membre est violent.

Ce genre de discours, c'est la preuve d'une seul chose: On a de la chance de vivre en France, et ça nous est tellement banal qu'on ne se rend même plus compte que certain n'ont pas la moindre chance de se sortir de leur problème avant qu'ils perdent la vie. Non, en fait, on l'utilise aussi là ou c'est bien la merde. Parce que les gens ont besoin d'espoir et que finalement, ça répond bien a leur demande. Ils vivent un enfer sur terre, mais c'est juste pour obtenir les clef du paradis. Dommage pour eux si cette croyance se révèle fausse, mais il ne reviendront pas se plaindre de toutes façons.

Ikarus a écrit :Il reste plus qu'a expliqué ça a des gamin atteint d'une maladie orphelin extrêmement douloureuse et qui savent qu'il ne passeront pas le cap des 20 ans. Ou a ceux qui vive avec des TOC. Ou ceux qui ont vécu la misère et la guerre, perdu des membres dans une explosion avant de mourir dans d’atroce souffrance parce que les hôpitaux improvisé sont surcharger et n'ont pas assez de médoc et de médecin. Ou plus communément, ceux qui vivent dans une famille où un membre est violent.

Ce genre de discours, c'est la preuve d'une seul chose: On a de la chance de vivre en France,

Je ne pense pas qu'il y ait autre chose à expliquer, peu importe l'échelle de la souffrance. La question est de savoir si, si moi je suis atteint d'une maladie douloureuse – sachant que l'autre est un autre moi – comment je peux apprendre à considérer la vie avec le peu de temps que j'ai – ce qui m'amènerait à une réflexion existentielle sur ce qui, réellement, importe à l'existence. Si je perds un membre, est-ce que je laisse tout le reste mourir avec ? Si je vis dans une famille où un membre est violent, comment parviendrais-je à ne pas devenir violent par la suite ?

C'est de ce genre de cheminement dont je parle, la violence n'est pas uniquement visuelle où pyrotechnique : à partir du moment où l'Homme troque sa vie contre une dernière boîte de cachet, on se rends effectivement compte que le problème est bien de se rendre compte de sa valeur. Parce qu'il y a pire ? D'abord, il y a soi – parce qu'il est essentiel de ressentir l'espoir pour le transmettre. Ensuite et surtout, il y a mieux.

Le problème c'est que la majorité des gens ne veulent pas implanter de nouveaux paradigmes moraux et spirituels. Tout baigne en autant qu'ils ne se sentent pas touchés directement par les atrocités de ce bas-monde. Alors nous témoignons de catastrophes sans précédent qui éveillent quelque peu les consciences.