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MUSTAFA CHERIF: ISLAMOLOGUE ISLAMISTE ?

Posté : 06 févr.16, 04:30
par yacoub
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La crise du monde moderne, l’islam et les intellectuels fourvoyés
5 févr. 2016 par Mustapha Cherif

Blog : Le blog de Mustapha Cherif

Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne. Nous vivons une fin de civilisation. Une autre modernité attend d’être pensée. Pour identifier et relever les défis complexes de notre temps et sortir des diversions et fourvoiements, le dialogue entre l'Occident et l'islam est-il une voie?
La crise du monde moderne,

l’islam et les intellectuels fourvoyés

Par Mustapha Cherif

Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne, en multipliant les concepts : « postmodernité », « transmodernité », « deuxième modernité», «hyper-modernité ». Nous vivons une fin de civilisation. Pour pouvoir identifier et relever les défis complexes de notre temps, il faut dialoguer. Une nouvelle modernité est le défi pour les intellectuels d’Orient et d’Occident.

Qu’appelle t-on modernité ? Telle qu’elle existe, elle est ambivalente. Elle produit du progrès, de l’efficience, de l’émancipation, mais favorise des iniquités, des déséquilibres et des violences. La modernité depuis trois siècles se fonde principalement sur trois critères : la raison instrumentale, pratiquée comme technoscience, le capitalisme mis en œuvre comme libéralisme et la sécularisation, areligieuse, voire antireligieuse.

Le choc des civilisations, une diversion

Alors que les civilisations sont liées et que le dialogue est la voie pour faire lien et relever les défis, il y a un quart de siècle, Francis Fukuyama dans « La fin de l’histoire » décrivait cyniquement l’islam comme un « grain de sable » qui empêche l’hégémonie du libéralisme marchand et Samuel Huntington parlait de « Choc des civilisations ». Pourquoi cet acharnement ?

L’islam représente la version du monde qui résiste à la sortie de la religion de la vie et à la marchandisation du monde ; même si des régimes «islamiques» s’engouffrent dans le libéralisme sauvage et que des dérives dramatiques, fabriquées et amplifiées, le fondamentalisme violent, prolifèrent. Comme l’a dénoncé L’Émir Abdelkader l’Algérien : «Le musulman est parfois une manifestation contre sa religion. » Les pays musulmans doivent se remettre en cause et assumer leurs responsabilités pour reprendre une place digne dans le monde.

Les principes bien compris de l’islam peuvent contribuer à faire face aux défis et non à susciter le désordre et l’obscurantisme. A juste titre, Jacques Derrida écrit : « L’islamisme n’est pas l’islam, ne jamais l’oublier » et Jacques Berque « L’islamisme est contre l’islam ». Le dénigrement de l’islam est une diversion et un fonds de commerce. C’est une islamophobie ancienne, un orientalisme débridé, comme l’a démontré Edward Saïd. L’islam a orienté vers le vrai, dialogué avec les civilisations de l’antiquité, produit une civilisation universelle et contribué à la renaissance européenne. Notre temps actuel obscur ne peut occulter mille ans de luminosité et de scientificité.

Alors que nous avons besoin les uns des autres pour rouvrir l’horizon, préserver les acquis, corriger les dérives et rechercher une civilisation universelle, l’islamophobie, diversion aux impasses de notre temps, bat son plein. De nombreux pouvoirs détournent le mécontentement de leurs populations contre d’autres. Diviser pour régner est une vielle recette. La fabrique de l’ennemi interne ou externe, le bouc-émissaire, a toujours fait des ravages.

Aujourd’hui, au cœur de la crise permanente et du non règlement de la question palestinienne symbole du recul du droit et des murs érigés, la politique islamophobe en est le prolongement. Des intellectuels, sans certification en matière de théologie musulmane, prétendent parler en islamologues. Ils tentent de faire croire que le Coran et le Prophète sont antimodernes.

Combattre le fanatisme, critiquer la religion en elle-même et passer au crible la tradition pour chercher à comprendre, ou réformer, est légitime. Cependant, sciemment, les islamophobes ne discernent pas entre les sources fondatrices et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines.

Le Coran appelle à penser et à s’opposer à son instrumentalisation : « Ne réfléchissez-vous donc pas? » (6-122.) Cela implique de ne pas l’aborder comme une archive morte, ni de voir en lui, de façon choquante, contre toute vérité historique et scripturaire, une essence du fanatisme. Ni Descartes, ni Voltaire, ni Marx n’ont cultivé cet amalgame, tout en sachant que la religion peut devenir une borne.

Lire le Coran à la lumière de l’évolution, énoncer et renouer avec la pensée libre est vital. D’autant que l’instrumentalisation arbitraire de versets, qui appellent à l’effort, à l’usage de la force et à la légitime défense, induit des contre-sens et des comportements déviants. Cela a pour conséquence des tragédies.

Des adresses au monde entier, par des savants musulmans, existent pour contrebalancer la propagande des fondamentalistes et celle des islamophobes. Mais leur visibilité est faible.La propagande islamophobe, expression d’un vide de la pensée et d’une stratégie de diversion, cache les impasses politiques, les situations critiques, les dysfonctionnement du vivre ensemble national et mondial, qui suscitent l’exacerbation des extrêmes et des folies de tous bords.

Rien ne peut justifier l’extrémisme. La religion est un masque. Pourtant, une frange d’intellectuels nie le caractère nouveau du phénomène transnational et hybride de l’extrémisme violent et la complexité des causes. Elle prétend que le fanatisme est dans l’essence de la religion. Elle accable les musulmans et exonère l’hégémonie des puissants des souffrances, humiliations, discriminations. La stigmatisation des musulmans est flagrante.

C’est du délire que d’affirmer que l’extrémisme est un islam contre un autre islam, une guerre de l’islam avec lui-même, un conflit entre deux lectures du Coran. Par-delà la pluralité des écoles théologiques et l’inépuisabilité du sens, notamment de par la spécificité et la richesse de la langue arabe, une lecture attentive du texte et quinze siècles d’histoire prouvent que la ligne du Coran est celle de la mesure, du juste milieu, de la contre-violence.

La confusion absurde entre islam et extrémisme occulte les causes géopolitiques, mafieuses, socio-économiques, psychiques, l’ignorance, le «malaise dans la civilisation » dont parlait déjà Freud. Comment imaginer que la propagande qui met l’accent sur le culturalisme soit encore crédible ?D’autant qu’existe des travaux sérieux, de penseurs qui analysent du dedans les causes du désordre et les impasses de l’histoire des Occidentaux, dominants depuis trois siècles, en tant qu'elle nous a tous conduits à une situation préoccupante.

La critique des politiques, des forces économiques occidentales et de l’état de l’Orient, occupe une place importante dans les textes, si peu dans les médias. Des intellectuels conséquents s’interrogent sur les causes des malheurs de notre temps, récusent les attaques islamophobes et les approches culturalistes. Le souligner c’est en tenir compte et redonner espoir.

Le Coran, livre ouvert par excellence, qui exige le respect du pluralisme, a été source d’une civilisation fraternelle. Il est une guidance, pour ceux qui ne sont ni sourds, ni aveugles. Il responsabilise. Inépuisable, il finalise l’histoire du salut, éveille et vise l’existence. Bien reçu, il permet de sortir de toutes les formes d’idolâtries, d’illusions, et de maîtriser les pulsions négatives. Nul n’est immunisé contre l’égoïsme, les troubles psychiques, et les déviances. La lucidité n’est pas donnée d’avance, mais l’islam, par les repères qu’il donne et les liens qu’il crée, permet de prévenir, de guérir, de se dépasser.

Il ouvre aussi la possibilité de percevoir l’unité de l’humanité, au-delà de la multiplicité, ainsi que l’accord universel par-delà les divergences. Il appelle à distinguer, à discerner et à articuler la foi et la raison, le permanent et l’évolutif, l’un et le multiple. Ce n’est pas un hasard que le premier mot révélé soit « Lis » ! Pour le Coran, le cosmos et l’homme sont aussi des livres.

Notre civilisation commune est judéo-islamo-chrétienne et gréco-arabe. Nul n'est monolithique, ni n’a le monopole de la vérité. En islam il y a une pensée de l’être capable de forger des êtres équilibrés, de la modernité et de l’authenticité, d’honorer la vie, de surmonter l’épreuve de l’existence, apte à la sécularisation, qui ne soit ni deshumanisation, ni désignification.

Les intellectuels fourvoyés perpétuent les préjugés. Ils ne discernent pas entre les sources fondatrices de l’islam et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines. Dans un monde en crise permanente, qui accuse à tort la religion d’être fondée sur le sacrificiel, l’idéologie fondamentaliste piège ses adeptes. Ce n’est point un retour aux sources.

Par l’amalgame, les islamophobes diabolisent l’islam. Ils perturbent le rapprochement entre les peuples et cherchent à empêcher que les êtres épris de paix, de justice et de sens tissent des liens et énoncent un autre projet pour le monde. Ils n’endiguent pas le désordre et les sectes. Ils ne résistent pas aux extrémismes. Ils les propagent. La diversion ne peut occulter le fait que du dialogue entre l’Occident et l’Islam, imbriqués, entremêlés, dépend l’avenir.

Trois défis

Les trois dimensions de la modernité, la technoscience, l’économie de marché et la sécularité sont des valeurs universelles qui peuvent êtres adaptées à une autre discipline de vie, en vue d’aboutir à une société véritablement humaine. Le temps n’est plus d’imiter un modèle hégémonique qui donne priorité à l’économisme. Il faut réinventer une civilisation de l’homme total. Le progrès sera plénier, ou ne sera pas.

La difficulté du savoir moderne à favoriser un monde juste et équilibré, est flagrante, au moment où la mondialisation se présente comme un monopole qui impose ses divisions, ses prédicats, ses concepts et ses catégories, et au moment où l’Orient a des difficultés à bien résister, faute de pensée politique nouvelle et de créativité suffisante, malgré des atouts.

La révolution scientifique, la sécularité et la démocratie sont bénéfiques. Ils peuvent êtres refaçonnées selon les fins de chaque peuple. Chacun peut s’affirmer tels qu’il se sent et se veut. Or, l’essence de la modernité occidentale, de la mondialisation, suscite trois contradictions :

1. La tension entre science et conscience. Le concept d’infinité de la recherche est problématique. Il est légitime de chercher à poser des limites éthiques au déchaînement de toutes les exploitations. Il ne faut pas avoir peur de la science, nul ne peut arrêter le progrès scientifique, mais pour quelles finalités ? Plus que jamais, s’offre la maxime «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme».

2. La tension entre individu et le vivre-ensemble. Le monde est moderne parce qu’il a atteint un niveau élevé dans sa recherche d’un individu autodéterminé. L’individu au centre, montre au reste du monde la voie de l’émancipation. Pourtant l’enjeu n’est pas seulement l’autonomie de l’individu mais aussi le commun, le vivre ensemble.

3.La tension entre la raison et le sensible. Il y a une disjonction entre la logique et le sens. Les trois caractéristiques – l’infinité de la recherche, l’individualisme et la raison coupée du sens– posent problème pour les peuples qui recherchent la cohérence et l’être, pas seulement l’avoir. Des problèmes de fond.

Sur le plan du sens de la vie, le problème est d’ordre éthique. Qui adhère à une grille de lecture faisant place à une pensée de l’être, aux valeurs de l’esprit, au sens religieux, voit marginaliser le sens éthique et spirituel de la vie. Aujourd’hui, la réalité, ce n’est pas simplement la sécularisation, mouvement libérateur, mais son corollaire, la désignification éthique du monde et le refus qu’une Norme supérieure puisse éclairer la vie humaine. L’invention d’une « religion civile », en la figure de la « République » et le mythe du progrès n’ont pas répondu à toutes les attentes.

Sur le plan politique, le problème réside dans le fait que la démocratie en vigueur est plus que perfectible et les relations internationales ne sont pas démocratiques. Des puissants cherchent à asseoir leur totale domination. Le corps social est réduit à un corps productif, soumis aux intérêts des détenteurs de capitaux et spéculateurs. Le pouvoir des monopoles économiques et la course au consumérisme sont valorisés. Cette dépolitisation de la vie et sa marchandisation remet en cause la possibilité de faire l’histoire, d’être un peuple responsable, capable de décider, de résister au nom de la liberté, d’avoir ses raisons et d’avoir raison, de donner réalité à un projet de société choisi après débat.

En dépit de la généralisation des progrès de la science, de la légitimité des institutions, de la prédominance des droits de l’homme, de la libre entreprise, des normes juridiques, la possibilité d’exister en tant que peuples et citoyens responsables, participant à la recherche collective et publique du juste, du beau et du vrai, est hypothéquée. L’avenir dépend moins de la décision de chaque citoyen que de systèmes hégémoniques.

Le désordre du monde moderne est aveuglant. On va dans une mauvaise direction. Le système dominant demande une mobilisation totale, même si cela ne se présente plus sous sa forme brutale de naguère. Il s’agit pour lui de modeler tous les systèmes – scientifiques, éducatifs, culturels, sociaux – sur les besoins de leurs entreprises. Produire de la richesse est légitime, reste à respecter des normes éthiques et écologiques.

Le processus infini d’accroissement de la production a franchi la limite au-delà de laquelle il ne lui est plus possible de dissimuler le besoin de totalité qui lui est inhérent. Mondialisation, totalisation, clôture: le monde est engagé dans ce processus. L’individu jouit de bienfaits, mais ne sait plus comment fonder la validité de ses actes et de ses projets. Les revendications écologiques et sociales vont au-delà des problèmes immédiats, un désir d’existence veut être entendue.

Sur le plan du savoir et de la connaissance, le troisième problème est la remise en cause de la possibilité de penser et de penser autrement. Le cloisonnement et la technicité l’emportent sur la transversalité, la diversité et le partage. La mondialisation vise à maîtriser toutes les choses de la vie par l’exploitation des résultats des sciences exactes, appréhendées comme les seules qui soient pertinentes pour la logique du développement. Malgré le travail des sciences humaines et sociales, la modernité privilégie les sciences exactes et leurs applications, soumises à la logique du marché. Pourtant la philosophie, la culture, les arts, les valeurs de l’esprit et la théologie sont aussi au cœur de la civilisation humaine.

Il est vital de donner la priorité aux savoirs ouverts, de réexaminer les incohérences, pour décider librement des objectifs de la recherche et réinventer d’autres formes à donner à l’existence. Ne rien céder quant à l’attachement au dialogue entre les mondes et à l’interdisciplinarité. Mettre fin à tous les dogmatismes et réhabiliter l’interculturel, l’interreligieux, l’éducation et les sciences, au centre des préoccupations. Réinventer une modernité alliée à l’authenticité. Un nouvel humanisme, universel, qui fonde le respect du droit à la différence et reste attentif à ce qui dépasse infiniment l’homme.

*M. C est philosophe, professeur des Universités, auteur notamment de « Islam et Occident », Odile Jacob, 2006, et « l’Émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », Odile Jacob, 2016.

Re: MUSTAFA CHERIF: ISLAMOLOGUE ISLAMISTE ?

Posté : 24 févr.16, 00:53
par yacoub

Re: MUSTAFA CHERIF: ISLAMOLOGUE ISLAMISTE ?

Posté : 04 mai16, 02:05
par yacoub
Si l’islam était vérité les musulmans n’auraient pas la phobie de la critique de l’islam

Pour ne pas être confrontés à la fausseté de leur propre vérité sur l’islam, les musulmans font de l’islamophobie leur seul argument pour fuir le débat.
Pour eux,c’est la haine de leur religion qui nous empêche d’y voir clair. Ainsi, c’est notre aveuglement qui n’est autre que notre lucidité qui est la cause de notre incompréhension de l’islam.
L’islam est un éternel incompris, sauf par les seuls musulmans. Le borgne est toujours roi au pays des aveugles musulmans.
Comme les musulmans sont connus pour se voiler la face, ils sont les seuls à être convaincus de l’innocence de l’islam..
Il n’a jamais incité ni à la violence terroriste et à la haine de l’autre, ni à la lapidation de la femme et sa relégation, ni au prosélytisme au fil de l’épée, le djihad, ni diviser l’humanité en pure et impure, ni appeler au meurtre de l’ infidèle et de l’athée, ni criminaliser le blasphème, ni faire payer un racket aux gens dits du Livre, leur octroyant un statut de l’infamie de la dhimmitude, du pur racisme, alors qu’il se vante de respecter les deux autres religions monothéistes,
.
Mais ses laudateurs persistent et signent dans leur déni psychotique de voir la vérité en face, niant farouchement toutes les tares inhérentes à leur religion, qui mériterait d’être déchue de statut de culte religieux.
Tellement, elle porte en elle tous les ferments nauséabonds du nazisme et du bolchevisme, laissant même apparaître ces deux derniers comme étant plus humains.
Hitler faisait payer aux non-aryens et aux juifs le lourd tribut des camps de la mort, l’islam laisse à tous ceux qui ne sont pas dans son moule le soin de choisir entre la jizya, racket institutionnel pour les juifs ou chrétiens, la conversion, l’exil ou la mort.
Malgré tout cela, les musulmans de tout bord continuent à seriner que leur communauté, l’oumma, est la plus belle jamais envoyée sur terre. La couvrant de tous les superlatifs pour rendre la fiancée qu’on veut marier au reste du monde la plus belle et la plus séduisante.
Il n’est pourtant un secret pour personne que l’islam est ethnocentrique, raciste et antisémite, liberticide, impérialiste, se veut dominateur, cosmique, négateur des droits humains, intolérant à tout ce qui n’a pas son caractère.
Le seul droit à la différence qu’il connaisse est une différence conditionnelle qui consiste à imposer aux non-musulmans vivant en son un régime d’apartheid social, humain; professionnel, économique, vestimentaire et d’habitat.
Nulle trace dans le Coran des mots paix entre les hommes et tous les hommes sans distinction et ni préalable. Aucune trace des mots amour, tolérance, liberté, épanouissement, et amitié dans ce même livre qui serait écrit 30 ans après le décès de son auteur, dont il y aurait eu 29 exemplaires aussi incertains les uns comme les autres.
Certains de ses passages ne sont pas sans rappeler Mein Kampf en ce qui concerne l’abomination du juif et du chrétien qui fait de l’extermination des mécréants une obligation pour tous les musulmans.
Les musulmans ont une lecture mystificatrice et fabulatrice du coran, les mêmes mots n’ont pas la même signification pour eux comme pour les non-musulmans. Crucifier, décapiter, lapider, égorger, les apostats, qui sont synonymes de cruauté et d’inhumanité pour le commun, sont perçus comme étant des mots justes et cohérents avec l’esprit de leur religion de paix;
Alors que l’islam signifie littéralement soumission, allégeance, asservissement et assujettissement.
Un musulman est par essence fidèle à sa religion et jamais fidèle à un engagement citoyen.
Les musulmans voient blanc là où les non-musulmans voient une vérité amère et périlleuse pour la pérennité de l’humanité. Arguant de la mauvaise interprétation faite des versets du coran, opposant à leurs contradicteurs ses ses faiblesses théologiques. Comme si des mots guerre, reléguer, lapider, maudire, tuer avaient besoin pour être compris d’un sésame en théologie.
Tant que c’est écrit en toutes lettres dans le Coran et n’a pas été rapporté contrairement aux hadiths et à la sira qui sont sujets à caution aussi douteux que l’humanisme du prophète, on ne peut pas tordre le cou à la vérité.
Il n’y a qu’eux qui vient l’islam sous ses beaux apparats : tolérant, pacificateur, égalitaire, respectueux des droits de l’homme et du citoyen un havre de paix pour la femme et la petite enfance et les minorités ethniques et sexuelles. Un modèle de liberté de conscience et d’expression.
Tant que rien ne l’explicite et ne le spécifie et par conséquent non écrit, il est de leur droit d’halluciner et fantasmer.
Ils resteront toujours les seuls à y croire en dépit des évidences sémantiques. Pourquoi refusent-ils de croire que les incrédules que nous sommes voués au feu du bûcher ne sont pas dupes de leur angélisme mystificateur ?
On m’a même dit un jour que tu ne peux pas croire aux vertus de l’islam si tu n’es pas croyant. En clair, il faut croire pour se laisser berner !
C’est la faute à notre incrédulité si l’islam nous révèle un visage que ses adeptes ne veulent pas voir parce que leur grille de lecture est différente de la nôtre. D’où leur allergie chronique à toute forme de critique comme l’ont déjà observé dans un passé lointain des grands penseurs rationalistes musulmans qui seraient catalogués d’islamophobes aujourd’hui:
Le physicien Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi (865-925)
« Si les gens de cette religion (l’Islam) reçoivent des réflexions sur la preuve de la véracité et de l’authenticité de leur dogme, ils s’enflamment, deviennent hystériques et violents pour quiconque remet en doute leur doctrine. Ils interdisent la spéculation rationnelle et s’efforcent à tuer leurs adversaires, ceux qui se posent des questions les confrontent. Voila pourquoi la vérité avec ces gens-là est rapidement tue et masquée. »6
« Vous annoncez que le plus pertinent des miracles est là : sous nos yeux, nommé le Coran. Vous dites : ‘Quiconque dénie ce livre, laissez-le produire un tel pareil’. En effet, nous allons produire une centaine de similaires, dont les auteurs seront des rhéteurs, d’éloquents orateurs et de vaillants poètes qui savent beaucoup mieux formuler les phrases et qui sont dignes de dire les choses brièvement. Ils véhiculent leur message dans un meilleur sens et avec un rythme mieux calculé. Par Dieu, ce que vous dites nous étonnent ! Vous êtes vraiment en train d’aborder un travail qui compte d’anciens mythes incompréhensibles et qui de surplus sont gorgés de contradictions et d’erreurs en abondances, se refusant à toutes informations ou explications utiles. Et c’est ainsi que vous dites : ‘Produisez-en un tel pareil’ ?.
« Le poète Aboul’âlaa Al Maari (973 – 1057)
« Le Coran, la Torah, les Évangiles… à chaque génération ses mensonges »
« Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés ! Vos religions [Coran, Torah, Évangile] sont subterfuges des anciens. »
« Ils récitent leurs livres sacrés, bien que les preuves accablantes m’ont prouvé que cela n’était que de la fantaisie du premier au dernier (verset/livre). Ô Raison, toi seule parle le langage de la vérité. Puissent périr les idiots qui ont écrit les livres de même que ceux qui les ont interprétés. »9
Le mathématicien, astronome et poète Omar Khayyam (1038 – 1124)
« Referme ton Coran. Pense et regarde librement le ciel et la terre »

Re: MUSTAFA CHERIF: ISLAMOLOGUE ISLAMISTE ?

Posté : 08 juil.16, 00:16
par yacoub
Serge Mathieu ÊTES-VOUS ISLAMOPHOBE?

L'islam, la charia, le coran, les hadiths, les livres saints de l'islam prônent la lapidation pour adultère, la décapitation, la mutilation des voleurs, la ségrégation des sexes, la polygamie, l'infériorité de la femme, le meurtre des homosexuels, l'assassinat des apostats (ceux qui quittent leur religion), l'extermination de tous les infidèles (ceux qui comme nous ne croient pas en Allah), l'éradication de toutes les autres religions, l'esclavage, le mariage des petites filles de 6 ans et donc la pédophilie, la peine de mort pour les enfants, la prohibition de l'alcool, de la danse et de la musique, la haine des animaux (porc, chien, âne, mais pas du chameau!) l'enfermement symbolique des femmes sous de noires draperies, l'excision, la mutilation génitale des femmes, l'interdiction faite aux musulmans d'avoir des amis mécréants, d'épouser une personne d'une autre religion, la crucifixion des chrétiens et j'en passe. Voilà quelques lignes directrices prônées par l'islam. De nombreux musulmans donnent le nom d'ISLAMOPHOBIE au fait d'être contre la promotion, ou pire, contre l'exécution de ces actes barbares et rétrogrades. Si c'est là la définition de l'islamophobie, alors je vous le dis, je suis islamophobe à 100% et j'en suis fier, car ce que prône l'islam est inacceptable, barbare et inhumain. Pour ces raisons, ne soyez jamais mal à l'aise de vous dire islamophobe, car bien au contraire, NE PAS ÊTRE ISLAMOPHOBE SERAIT ANORMAL.
(Note: le suffixe -phobe dans le dictionnaire signifie "craindre ou détester". L'islamophobie concerne donc l'islam, la doctrine, l'idéologie. Être islamophobe n'est ni raciste, ni xénophobe, ni arabophobe, ni musulmanophobe, car on peut combattre une idéologie tout en respectant les personnes qui s'y sont enfermées. Être islamophobe, c'est être contre la doctrine, le dogmatisme et l'idéologie totalitaire et barbare prônée par l'islam.)

Re: MUSTAFA CHERIF: ISLAMOLOGUE ISLAMISTE ?

Posté : 12 juil.16, 01:51
par yacoub