Le Bouddhisme Zen
Posté : 11 févr.16, 00:05
Zen (école) : Ecole soutenant que l'on ne peut atteindre l'Eveil par la poursuite d'études doctrinales, mais seulement par la perception directe de son propre esprit obtenue par la pratique de la méditation.
Bodhidharma (VIe siècle .) est considéré comme son fondateur. Le - Gosho Ron - (- Traité sur la perception de la véritable nature de l'esprit .), qui lui est attribué mais fut probablement écrit par des disciples postérieurs, décrit le Zen en ces termes :
- Transmission particuliêre en dehors des sutras,
Indépendante des mots et des textes sacrés,
Montrant directement du doigt esprit de l'homme,
Voyant sa vraie nature et atteignant la boddhéité. .
Selon cette école, l'Eveil suprême se transmet d'un esprit à l'autre sans recours à la parole, et le bouddha Shakyamuni aurait ainsi communiqué son veritable Eveil à son disciple Mahäkshyapa. Cet heritage passa alors à Ananda, le second patriarche, à Shanavisa, le troisième, et ainsi de suite jusqu'à Bodhidharma, le vingt-huitième, qui introduisit la - tradition silencieuse . en Chine où elle prit le nom de bouddhisme Tch'an (jap. Zen). Ensuite, cette doctrine fut transmise au second patriarche chinois, Houei-k'o, au troisième, Seng-ts'an, au quatrième, Tao-sin, au cinqulème, Hong-jen, et au sixième, Houei¬neng (638-713).
A l'époque de Houei-neng, l'école se divisa en école Zen du Sud, dirigée par Houei-neng lui-même, et en école Zen du Nord, dirigëe par Chen-sieou. L'école du Nord déclina rapidement, mais celle du Sud produisit d'excellents disciples et devint le courant principal du Zen chinois.
Les principaux disciples de Houei-neng furent Sing-sseu,Houai-jang et Chen-houei. Dans la lignée de Sing-sseu, Leang-tsie fonda l'école Ts'ao-tong (jap. Soto) dont Ts'ao-chan devint le second patriarche. Dans la même Iignée, apparurent Wen-yen et Wen-yi qui fondèrent respectivement les écoles Yun-men (Ummon) et Fa-yen (Hogen).
Dans la lignée de Houai-jang, Ling-yeou créa école Kouei¬yang (igyo) qui fut consolidée par son disciple Houei-tsi, et Lin-tsi Yi-sivan fonda l'école Lin-tsi (Rinzai).
Parmi ces cinq écoles, l'ecole Lin-tsi prospère particulièrement et finit par se diviner en deux branches — l'école Yang-ts'i ( Yogi), établie par Fang-houei, et l'école Houang-long (Oryu), fondée par Houei-nan. Toutes ces écoles constituent ce que l'on dénomme - les cinq et Sept écoles - du Zen du Sud.
Au Japon, Dainichi Nonin propagea la doctrine Zen, appelant son écoles la Nihon Daruma (école de Bodhidharma au Japon), de la fin de la période Heim (794-1185) au début de la période Kamakura (1185-1333). Toutefois, le Zen se constitua en première écoles officielle au début de la période Kamakura quand Eisai se rendit dans la Chine des Song et en rapporta la doctrine de l'école Lin-tsi. Par la suite, Dögen se rendit également dans la Chine des Song et en rapporta la doctrine de l'école Ts'ao-tong. Pendant les périodes Kamakura et Muromachi (1336-1573), le Zen fut lié au bushido ou la voie des samurais et fut trés prospère. En 1654, Ingen (Tsin Yin-yuan) arriva de la Chine des Ming et fonda par la suite au Japon école Obaku.
Bodhidharma (VIe siècle .) est considéré comme son fondateur. Le - Gosho Ron - (- Traité sur la perception de la véritable nature de l'esprit .), qui lui est attribué mais fut probablement écrit par des disciples postérieurs, décrit le Zen en ces termes :
- Transmission particuliêre en dehors des sutras,
Indépendante des mots et des textes sacrés,
Montrant directement du doigt esprit de l'homme,
Voyant sa vraie nature et atteignant la boddhéité. .
Selon cette école, l'Eveil suprême se transmet d'un esprit à l'autre sans recours à la parole, et le bouddha Shakyamuni aurait ainsi communiqué son veritable Eveil à son disciple Mahäkshyapa. Cet heritage passa alors à Ananda, le second patriarche, à Shanavisa, le troisième, et ainsi de suite jusqu'à Bodhidharma, le vingt-huitième, qui introduisit la - tradition silencieuse . en Chine où elle prit le nom de bouddhisme Tch'an (jap. Zen). Ensuite, cette doctrine fut transmise au second patriarche chinois, Houei-k'o, au troisième, Seng-ts'an, au quatrième, Tao-sin, au cinqulème, Hong-jen, et au sixième, Houei¬neng (638-713).
A l'époque de Houei-neng, l'école se divisa en école Zen du Sud, dirigée par Houei-neng lui-même, et en école Zen du Nord, dirigëe par Chen-sieou. L'école du Nord déclina rapidement, mais celle du Sud produisit d'excellents disciples et devint le courant principal du Zen chinois.
Les principaux disciples de Houei-neng furent Sing-sseu,Houai-jang et Chen-houei. Dans la lignée de Sing-sseu, Leang-tsie fonda l'école Ts'ao-tong (jap. Soto) dont Ts'ao-chan devint le second patriarche. Dans la même Iignée, apparurent Wen-yen et Wen-yi qui fondèrent respectivement les écoles Yun-men (Ummon) et Fa-yen (Hogen).
Dans la lignée de Houai-jang, Ling-yeou créa école Kouei¬yang (igyo) qui fut consolidée par son disciple Houei-tsi, et Lin-tsi Yi-sivan fonda l'école Lin-tsi (Rinzai).
Parmi ces cinq écoles, l'ecole Lin-tsi prospère particulièrement et finit par se diviner en deux branches — l'école Yang-ts'i ( Yogi), établie par Fang-houei, et l'école Houang-long (Oryu), fondée par Houei-nan. Toutes ces écoles constituent ce que l'on dénomme - les cinq et Sept écoles - du Zen du Sud.
Au Japon, Dainichi Nonin propagea la doctrine Zen, appelant son écoles la Nihon Daruma (école de Bodhidharma au Japon), de la fin de la période Heim (794-1185) au début de la période Kamakura (1185-1333). Toutefois, le Zen se constitua en première écoles officielle au début de la période Kamakura quand Eisai se rendit dans la Chine des Song et en rapporta la doctrine de l'école Lin-tsi. Par la suite, Dögen se rendit également dans la Chine des Song et en rapporta la doctrine de l'école Ts'ao-tong. Pendant les périodes Kamakura et Muromachi (1336-1573), le Zen fut lié au bushido ou la voie des samurais et fut trés prospère. En 1654, Ingen (Tsin Yin-yuan) arriva de la Chine des Ming et fonda par la suite au Japon école Obaku.