La plupart des Témoins de Jéhovah croient sincèrement qu'accepter une transfusion de sang est un péché sérieux, puisque les Saintes Écritures nous encouragent à "s'abstenir du sang" (Actes 15:29). Il est facile à comprendre la confusion crée suite á la position promulguée par la Société Watchtower (la Société) en ce qui concerne les différents sous-composants du sang tels que l'albumine, les EPO non-synthétiques, les vaccins, les immunoglobulines ainsi que les traitements hémophiliques. Il est difficile de comprendre pourquoi la Société permet à un Témoin d'accepter ces sous-composants, alors qu'on viole la Loi de Dieu en acceptant du plasma, des plaquettes ainsi que des globules rouges et blancs. Ces contradictions ont portés plusieurs ainés et membres du comité de liaison avec les hôpitaux à quitter discrètement la Société.
En plus, ces dernières années la tendance a été de permettre de plus en plus de composants du sang. Ceci, uni à la déclaration de la Société à la Comission Européenne des Droits Humains, qu'il n'y a pas "de contrôles ni de sanctions" pour un Témoin qui accepte du sang, et que les mineurs ne portent aucune "carte" interdissant les transfusions de sang, sont des indications significatives qui font penser que la Société pourrait changer sa politique sur le sang ou l'abandonner complètement au futur.1
Cette illustration provient du Réveillez-Vous du 22 Octobre 1990 (édition anglaise). Notez que le plasma constitut 55% du volume total du sang. Puisque la Société permet à ses adhérents d'accepter tous ces sous-composants individuellement, pourquoi défendre l'interdiction sur le plasma lui-même?
Cette même question fut posèe aux membres des comités de liaison par plusieurs médecins du monde entier. Les membres des comités ont cherché la réponse en s'adressant à la Société et aux différentes Succursales de plusieurs pays. En date d'aujourd'hui, la réponse a été de laisser tomber cette question, et de ne pas aller plus loin. Pourquoi la Société ne respond t'elle pas à cette importante question?
Puisque les Saintes Écritures ne contiennent aucune directive permettant d'accepter certaines fractions du sang, il est donc raisonable de poser la question suivante:
D'où proviennent les fondements sur lesquelles la Société base sa politique courante sur le sang? La Société enseigne couramment que seuls les produits qui traversent la membrane du placenta durant la grossesse peuvent, en toute conscience, êtres acceptés par les Témoins.2 Le raisonnement logique est que Jéhovah Dieu ne transgresserait pas sa propre Loi en permettant ce transfert de la mère à l'enfant. Ceci peut paraître tout a fait raisonnable, mais la médecine a démontré que presque tous les composants du sang traversent la membrane du placenta
La Société présente souvent l'argument qu'elle n'accepte que les plus petites fractions du sang. Cet argument est toutefois sans fondement et facilement réfutable. Par exemple, l'albumine, qui se trouve dans le plasma sanguin et qui est accepté par la Société, représente une partie plus considérable (2,2%) du volume sanguin que les globules blancs et les plaquettes (que les Témoins doivent refuser). Ces dernières représentent respectivement 1% et 0,17% du volume total du sang. De plus, les traitements hémophiliques, permis par la Société, nécessitent le recueil et l'entreposage de très grandes quantités de sang (allant même jusqu'à 2.500 donneurs pour un simple traitement). Toutefois, la Société interdit l'entreposage du sang d'un individu pour des fins d'usage ultérieur. Pourquoi cette position incohérente?4
En étudiant soigneusement tous les passages bibliques qui touchent la question du sang, il est évident que toutes les références à l'usage incorrect du sang sont liées à sa consommation comme nourriture, comme la Société l'a admi à plusieurs reprises.
A une certaine époque, la Société enseignait que cela était le cas.5 Au milieu des années soixante, ils apprirent que le sang utilisé dans une transfusion n'est pas "digéré" par l'organisme mais assimilé par ce dernier de la même façon qu'un organe greffé. Tragiquement, à pareille date, plusieurs Témoins avaient déjà succombé. Puisque le Corps Gouvernant croyait à l'époque que la fin du système était imminente6 et que la science était sur le seuil de mettre au point un substitut du sang7, il maintenu l'interdiction tout en permettant graduellement l'usage des sous-composants du sang.8 La politique courante fut alors développée de façon incohérente au cours des années et ressemble, en tous points, aux politiques précédentes sur les vaccins et les greffes d'organes.9
Afin d'obtenir quelques bienfaits nutritifs du sang, une personne serait obligée de le consommer et le digérer de la même façon qu'un aliment, pour que ce dernier soit assimilé par l'organisme. Au contraire, une transfusion ne fournit aucun élément nutritif à l'organisme.
Pour se défendre, la Société argumente qu'une transfusion n'est guère différente à un traitement intraveineux servant à fournir à l'organisme de la dextrose ou de l'alcool. Cette logique est toutefois fausse car ces derniers peuvent, en effet, servir a alimenter l'organisme sans les digérer. Par contre, le sang, tout comme un rein ou un coeur greffé, ne peut servir à cette fin.
En guise d'exemple, prenons deux patients qui, pour une raison quelconque, ne peuvent se nourrir et sont admis à l'hôpital. On donne au premier patient une transfusion et au deuxième patient une alimentation par voie intraveineuse. Lequel des deux patients survivra à l'épreuve? Il est évident que les médecins ne prescrivent pas une transfusion pour pallier un problème de malnutrition. Ils le font plutôt pour remplacer un élément que l'organisme a perdu tel que les globules rouges qui servent au transport de l'oxygène et qui maintiennent le corps en vie.
Puisque on ne peut pas confirmer que recevoir une transfusion équivaut à se nourrir ou manger du sang, toute concordance nécessaire servant au fondement biblique de la politique de la Société est inexistante.
Aucun médecin ou scientifique contemporain affirmerait qu'une transfusion est en effet une alimentation de sang. Ils sont plutôt d'accord sur le point qu'il s'agit plutôt d'une greffe d'organe ou d'un tissu liquide, tel que la Société le reconnait maintenant.10 Afin de se soustraire à la question, la Société a établi une nouvelle loi qui stipule qu'il est incorrect de soutenir la vie humaine par l'usage du sang. Le problème toutefois demeure le même: les Saintes Écritures ne contiennent aucune interdiction énoncée en ces termes. Est-ce que l'alimentation et soutenir la vie sont identiques, comme l'affirme la Société? Nous faisons plusieurs choses dans le but de maintenir la vie, comme boire, respirer et dormir. S'alimenter est seulement une des choses nécessaires pour soutenir la vie. Ce jeux de mots fait preuve de malhonnêteté de la part de la Société et porte atteinte à la Parole de Dieu "allant bien au delà de ce qui est écrit" (1 Cor. 4:6)
La majorité des Témoins de Jéhovah vous repondront sans équivoque oui. Comme ce bref exposé le démontre, la réponse est négative. Êtes-vous en mesure d'expliquer pourquoi la Société permet-elle l'usage des sous-composants, tels que l'albumine, l'EPO, les sérums sanguins, les immunoglobulines et les traitements hémophiliques (les facteurs de coagulation VIII et IX) alors qu'ils sont utilisés pour maintenir la vie? Comment peut'on considérer honnêtement que ceci soit s'abstenir de sang? Ainsi, si l'usage médical du sang est incorrect, on ne peut pas choisir une fraction ou une autre du sang. Enfin, nous pourrions comparer cette logique à celle selon laquelle un peu de fornication ou un peu d'idolâtrie est acceptable aux yeux de Dieu. Ce raisonnement est clairement faux.
Durant des décennies nombreux furent les Témoins de Jéhovah qui ont appuyés loyalement les interdictions sur les vaccins et les greffes d'organes. Dans certains cas, ils ont même payé de leur vie. Demandons-nous comment leurs famille ont réagi lorsque la Société reçut une "nouvelle lumière" et changea de façon radicale sa position jusque-là défendue avec beaucoup d'ardeur.9
La couverture de la revue Réveillez-Vous! du 22 mai 1994 montre les photos de 26 enfants agés jusqu'à 17 ans, avec le titre: "Jeunes qui ont mis Dieu en premier lieu". A l'intérieur, la revue informe: "Au passé, des milliers de jeunes moururent à cause de mettre Dieux en premier lieu. Ils le font encore des nos jours, mais aujourd'hui le drame se déroule dans les hôpitaux et les tribunaux, étant les transfusions de sang la question." (page 2) L'article principal de la page 9, intitulé "Jeunes qui ont une 'puissance qui excède la puissance normale'" raconte les histoires de trois de ces enfants qui moururent aprés avoir refusé un traitement sanguin. Est-ce que leurs morts étaient vraiment nécessaires?
L'adhésion loyale à cette doctrine a déjà coûté la vie à des milliers de Témoins. Malgré ce fait, plusieurs ainés, membres des comités de liaison avec les hôpitaux et observateurs de la Société croient que, d'ici peu, l'organisation va revoir sa position courante et laissera à la conscience de ses membres le choix d'accepter ou de refuser tous les produits sanguins.
En attendant, nous vous encourageons à vous informer à ce sujet afin de prendre une décision informée et de conscience en ce qui concerne l'usage du sang ou des composants du sang. Cherchez des traitements alternatifs sans sang avec l'avis des professionnels qualifiés de la médecine, qui peuvent vous conseiller sur les risques et les bénéfices potentiels d'accepter ou de refuser l'usage de tous les produits sanguins, sans tenir compte si ces produits sont, ou non, autorisés actuellement par la Société.
Témoins de Jéhovah croient transfusion de sang est un péché
Témoins de Jéhovah croient transfusion de sang est un péché
Ecrit le 04 déc.03, 04:34- Eliaqim
- Site Admin
- Site Admin
- Messages : 9797
- Enregistré le : 09 juin03, 07:24
- Localisation : Montreal
Ecrit le 04 déc.03, 07:09
article du 22 octobre 1990 publier pas les témoin de jéhovah
Les transfusions sont-elles irremplaçables?
EN 1941, le docteur John Lundy établit un principe en matière de transfusions sanguines. Apparemment sans la moindre preuve clinique à l'appui, il décréta que tout patient dont la concentration d'hémoglobine (l'élément du sang qui transporte l'oxygène) descendait au-dessous de dix grammes par décilitre de sang avait besoin d'une transfusion. Par la suite, ce chiffre devint la règle pour la profession.
Cette règle est contestée depuis près de 30 ans. En 1988, le Journal de l'Association des médecins américains disait tout net qu'elle ne repose sur aucune preuve. Pour le professeur Howard Zauder, anesthésiste, son origine "se perd dans une tradition obscure et ne s'appuie sur aucune preuve clinique ou expérimentale". D'autres spécialistes la qualifient ni plus ni moins de mythe.
Malgré ces vigoureuses mises au point, le mythe a la vie dure. Bon nombre d'anesthésistes et de médecins considèrent toujours la concentration de 10 g/dl comme le seuil au-dessous duquel une transfusion s'impose pour corriger l'anémie. C'est pour ainsi dire automatique.
Nul doute que ce réflexe n'est pas étranger à l'utilisation outrancière qui est faite du sang et de ses dérivés aujourd'hui. Le docteur Theresa Crenshaw, membre de la Commission présidentielle sur l'épidémie due au virus de l'immunodéficience humaine, estime que, rien qu'aux États-Unis, environ deux millions de transfusions sanguines par an n'ont pas lieu d'être faites et que la moitié environ des transfusions faisant appel à un sang conservé pourraient être évitées. Pour sa part, le ministère japonais de la Santé et des Affaires sociales a dénoncé "l'utilisation inconsidérée qui est faite des transfusions" au Japon, ainsi que la "confiance aveugle en leur efficacité".
L'ironie dans le traitement d'une anémie par la transfusion est que cette dernière peut se révéler plus dangereuse que l'anémie elle-même. Les Témoins de Jéhovah, qui refusent les transfusions sanguines avant tout pour des motifs religieux, ont contribué à en apporter la preuve.
Peut-être vous est-il déjà arrivé de lire dans la presse qu'un Témoin de Jéhovah était mort pour avoir refusé une transfusion sanguine. Malheureusement, ces articles disent rarement tout de l'affaire. Souvent, c'est parce que le médecin a refusé d'opérer, ou ne l'a pas fait à temps, que le Témoin a perdu la vie. Certains chirurgiens refusent d'opérer s'ils ne sont pas libres de transfuser dans le cas où la concentration d'hémoglobine descendrait au-dessous de 10 g/dl. Pourtant, nombre de leurs confrères ont déjà opéré avec succès des Témoins qui présentaient des concentrations d'hémoglobine de l'ordre de cinq grammes, de deux grammes et même inférieures. L'un d'eux, le docteur Richard Spence, a dit: "Ce que j'ai appris avec les Témoins, c'est qu'une faible concentration d'hémoglobine n'a aucune incidence sur la mortalité."
Les solutions ne manquent pas
'Le sang ou la mort.' C'est ainsi que certains médecins résument l'alternative devant laquelle se trouve le Témoin. Or, il y a en réalité bien d'autres solutions que la transfusion sanguine. Les Témoins de Jéhovah ne souhaitent pas mourir. Ils souhaitent par contre des traitements de remplacement. Simplement, étant donné que la Bible interdit de consommer du sang, ils ne considèrent pas les transfusions sanguines comme une thérapeutique acceptable.
En juin 1988, aux États-Unis, le Rapport de la Commission présidentielle sur l'épidémie due au virus de l'immunodéficience humaine suggérait que l'on accorde aux patients ce que les Témoins demandent précisément depuis des années. "Le consentement éclairé à une transfusion sanguine ou de dérivés sanguins, y lisait-on, devrait reposer sur un exposé des risques encourus (...) et d'une présentation des thérapeutiques appropriées autres que la transfusion sanguine homologue."
En d'autres termes, les patients devraient pouvoir choisir. Une des possibilités qui s'offrent à eux est une forme de transfusion autologue. Le sang du patient est récupéré au cours de l'opération et réinjecté dans ses veines. Lorsqu'il constitue une simple extension du système circulatoire de l'opéré, ce procédé est jugé tout à fait acceptable par la plupart des Témoins. Des chirurgiens soulignent également l'utilité d'augmenter le volume sanguin du patient par la perfusion de substituts non sanguins et de laisser l'organisme reconstituer les globules rouges. Ces techniques remplacent les transfusions sans pour autant élever le taux de mortalité. En réalité, le patient y gagne même en sécurité.
Depuis peu, on dispose d'une substance pleine de promesses, l'érythropoïétine (obtenue par recombinaison), que les médecins sont autorisés à utiliser dans certains cas. Cette hormone stimule la formation des globules rouges, permettant au malade de tirer un meilleur parti de son propre sang.
Les laboratoires sont toujours à la recherche d'un substitut qui transporterait l'oxygène aussi efficacement que le sang. Aux États-Unis, les fabricants de tels substituts ont beaucoup de mal à obtenir l'autorisation de commercialiser leurs produits. Pourtant, comme l'a fait observer l'un d'eux, "si vous envisagiez de soumettre du sang à l'approbation de la FDA [Office des produits alimentaires et médicamenteux], on ne vous demanderait jamais de l'apporter, preuve ayant déjà été faite qu'il est extrêmement toxique". Reste qu'on a de grands espoirs de découvrir et de voir un jour autorisée une substance chimique ayant les mêmes pouvoirs oxyphoriques que le sang.
Ce ne sont donc pas les possibilités qui manquent, et encore n'en avons-nous mentionné que quelques-unes. Le docteur Horace Herbsman, professeur de chirurgie clinique, en a tiré la conclusion suivante dans le journal Emergency Medicine: "Il est (...) parfaitement clair que nous disposons de substituts pour remplacer le sang. Peut-être en effet devrions-nous déduire de l'expérience acquise avec les Témoins de Jéhovah que nous n'avons pas autant besoin des transfusions sanguines, avec leur cortège de complications possibles, que nous l'avons pensé." Bien sûr, rien de tout cela n'est vraiment nouveau. C'est ce que confirme l'American Surgeon: "Au cours des 25 années écoulées, il a été largement démontré qu'il est possible de mener à bien des opérations importantes sans recourir aux transfusions sanguines."
Mais si le sang est dangereux et qu'il existe des substituts fiables, alors pourquoi des millions de personnes sont-elles transfusées inutilement - beaucoup à leur insu et d'autres contre leur volonté? Entre autres raisons, le rapport de la commission présidentielle américaine sur le SIDA mentionne l'absence de formation des médecins et des hôpitaux aux techniques de remplacement du sang. Un autre facteur est dénoncé en ces termes: "Parce qu'ils tirent leurs revenus de la vente du sang et de ses dérivés, certains centres régionaux de transfusion sanguine hésitent à promouvoir des procédés qui réduisent au minimum l'utilisation des thérapies de transfusion."
Autrement dit, le sang fait l'objet d'un marché colossal.
Les transfusions sont-elles irremplaçables?
EN 1941, le docteur John Lundy établit un principe en matière de transfusions sanguines. Apparemment sans la moindre preuve clinique à l'appui, il décréta que tout patient dont la concentration d'hémoglobine (l'élément du sang qui transporte l'oxygène) descendait au-dessous de dix grammes par décilitre de sang avait besoin d'une transfusion. Par la suite, ce chiffre devint la règle pour la profession.
Cette règle est contestée depuis près de 30 ans. En 1988, le Journal de l'Association des médecins américains disait tout net qu'elle ne repose sur aucune preuve. Pour le professeur Howard Zauder, anesthésiste, son origine "se perd dans une tradition obscure et ne s'appuie sur aucune preuve clinique ou expérimentale". D'autres spécialistes la qualifient ni plus ni moins de mythe.
Malgré ces vigoureuses mises au point, le mythe a la vie dure. Bon nombre d'anesthésistes et de médecins considèrent toujours la concentration de 10 g/dl comme le seuil au-dessous duquel une transfusion s'impose pour corriger l'anémie. C'est pour ainsi dire automatique.
Nul doute que ce réflexe n'est pas étranger à l'utilisation outrancière qui est faite du sang et de ses dérivés aujourd'hui. Le docteur Theresa Crenshaw, membre de la Commission présidentielle sur l'épidémie due au virus de l'immunodéficience humaine, estime que, rien qu'aux États-Unis, environ deux millions de transfusions sanguines par an n'ont pas lieu d'être faites et que la moitié environ des transfusions faisant appel à un sang conservé pourraient être évitées. Pour sa part, le ministère japonais de la Santé et des Affaires sociales a dénoncé "l'utilisation inconsidérée qui est faite des transfusions" au Japon, ainsi que la "confiance aveugle en leur efficacité".
L'ironie dans le traitement d'une anémie par la transfusion est que cette dernière peut se révéler plus dangereuse que l'anémie elle-même. Les Témoins de Jéhovah, qui refusent les transfusions sanguines avant tout pour des motifs religieux, ont contribué à en apporter la preuve.
Peut-être vous est-il déjà arrivé de lire dans la presse qu'un Témoin de Jéhovah était mort pour avoir refusé une transfusion sanguine. Malheureusement, ces articles disent rarement tout de l'affaire. Souvent, c'est parce que le médecin a refusé d'opérer, ou ne l'a pas fait à temps, que le Témoin a perdu la vie. Certains chirurgiens refusent d'opérer s'ils ne sont pas libres de transfuser dans le cas où la concentration d'hémoglobine descendrait au-dessous de 10 g/dl. Pourtant, nombre de leurs confrères ont déjà opéré avec succès des Témoins qui présentaient des concentrations d'hémoglobine de l'ordre de cinq grammes, de deux grammes et même inférieures. L'un d'eux, le docteur Richard Spence, a dit: "Ce que j'ai appris avec les Témoins, c'est qu'une faible concentration d'hémoglobine n'a aucune incidence sur la mortalité."
Les solutions ne manquent pas
'Le sang ou la mort.' C'est ainsi que certains médecins résument l'alternative devant laquelle se trouve le Témoin. Or, il y a en réalité bien d'autres solutions que la transfusion sanguine. Les Témoins de Jéhovah ne souhaitent pas mourir. Ils souhaitent par contre des traitements de remplacement. Simplement, étant donné que la Bible interdit de consommer du sang, ils ne considèrent pas les transfusions sanguines comme une thérapeutique acceptable.
En juin 1988, aux États-Unis, le Rapport de la Commission présidentielle sur l'épidémie due au virus de l'immunodéficience humaine suggérait que l'on accorde aux patients ce que les Témoins demandent précisément depuis des années. "Le consentement éclairé à une transfusion sanguine ou de dérivés sanguins, y lisait-on, devrait reposer sur un exposé des risques encourus (...) et d'une présentation des thérapeutiques appropriées autres que la transfusion sanguine homologue."
En d'autres termes, les patients devraient pouvoir choisir. Une des possibilités qui s'offrent à eux est une forme de transfusion autologue. Le sang du patient est récupéré au cours de l'opération et réinjecté dans ses veines. Lorsqu'il constitue une simple extension du système circulatoire de l'opéré, ce procédé est jugé tout à fait acceptable par la plupart des Témoins. Des chirurgiens soulignent également l'utilité d'augmenter le volume sanguin du patient par la perfusion de substituts non sanguins et de laisser l'organisme reconstituer les globules rouges. Ces techniques remplacent les transfusions sans pour autant élever le taux de mortalité. En réalité, le patient y gagne même en sécurité.
Depuis peu, on dispose d'une substance pleine de promesses, l'érythropoïétine (obtenue par recombinaison), que les médecins sont autorisés à utiliser dans certains cas. Cette hormone stimule la formation des globules rouges, permettant au malade de tirer un meilleur parti de son propre sang.
Les laboratoires sont toujours à la recherche d'un substitut qui transporterait l'oxygène aussi efficacement que le sang. Aux États-Unis, les fabricants de tels substituts ont beaucoup de mal à obtenir l'autorisation de commercialiser leurs produits. Pourtant, comme l'a fait observer l'un d'eux, "si vous envisagiez de soumettre du sang à l'approbation de la FDA [Office des produits alimentaires et médicamenteux], on ne vous demanderait jamais de l'apporter, preuve ayant déjà été faite qu'il est extrêmement toxique". Reste qu'on a de grands espoirs de découvrir et de voir un jour autorisée une substance chimique ayant les mêmes pouvoirs oxyphoriques que le sang.
Ce ne sont donc pas les possibilités qui manquent, et encore n'en avons-nous mentionné que quelques-unes. Le docteur Horace Herbsman, professeur de chirurgie clinique, en a tiré la conclusion suivante dans le journal Emergency Medicine: "Il est (...) parfaitement clair que nous disposons de substituts pour remplacer le sang. Peut-être en effet devrions-nous déduire de l'expérience acquise avec les Témoins de Jéhovah que nous n'avons pas autant besoin des transfusions sanguines, avec leur cortège de complications possibles, que nous l'avons pensé." Bien sûr, rien de tout cela n'est vraiment nouveau. C'est ce que confirme l'American Surgeon: "Au cours des 25 années écoulées, il a été largement démontré qu'il est possible de mener à bien des opérations importantes sans recourir aux transfusions sanguines."
Mais si le sang est dangereux et qu'il existe des substituts fiables, alors pourquoi des millions de personnes sont-elles transfusées inutilement - beaucoup à leur insu et d'autres contre leur volonté? Entre autres raisons, le rapport de la commission présidentielle américaine sur le SIDA mentionne l'absence de formation des médecins et des hôpitaux aux techniques de remplacement du sang. Un autre facteur est dénoncé en ces termes: "Parce qu'ils tirent leurs revenus de la vente du sang et de ses dérivés, certains centres régionaux de transfusion sanguine hésitent à promouvoir des procédés qui réduisent au minimum l'utilisation des thérapies de transfusion."
Autrement dit, le sang fait l'objet d'un marché colossal.
1 Piere 3:15 Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos coeurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.
- Eliaqim
- Site Admin
- Site Admin
- Messages : 9797
- Enregistré le : 09 juin03, 07:24
- Localisation : Montreal
Ecrit le 04 déc.03, 07:13
Publication du 22 maie 1994 publier pas les témoin de jéhovah
Des hémophiles reçoivent du sang contaminé
LE SANG représente aujourd'hui un marché de deux milliards de dollars par an. L'appât du gain a été à l'origine d'une gigantesque tragédie en France: pour avoir reçu du sang contaminé par le V.I.H., 250 hémophiles sont morts de maladies liées au sida, et des centaines d'autres sont séropositifs. - The Boston Globe, 28 octobre 1992, page 4.
Une "alliance impie" entre la négligence médicale et le mercantilisme a provoqué la mort de quelque 400 hémophiles allemands et la contamination d'au moins 2 000 autres à cause de lots de sang contaminé par le V.I.H. - The Guardian Weekly, 22 août 1993, page 7.
Le Canada aussi a son scandale du sang. On estime que plus de 700 hémophiles canadiens ont reçu du sang contaminé par le V.I.H. En juillet 1984, le gouvernement a été averti que la Croix-Rouge distribuait des produits sanguins contaminés par le virus du sida aux hémophiles du pays, mais les produits incriminés n'ont été retirés du marché qu'un an après, en août 1985. - The Globe and Mail, 22 juillet 1993, page A21, et The Medical Post, 30 mars 1993, page 26.
Le 21 avril 1993, une dépêche de l'agence Reuters en provenance de Madrid signalait un communiqué du ministère de la Santé selon lequel l'État espagnol indemniserait 1 147 hémophiles infectés par le virus du sida à la suite de transfusions de sang ou de plasma administrées dans les années 80. Plus de 400 d'entre ces malades sont déjà décédés du sida. - The New York Times, 22 avril 1993, page A13.
Vers la fin de 1982, les centres d'épidémiologie américains ont commencé à avertir la N.H.F. (Fondation nationale des hémophiles) des dangers liés au Facteur VIII. L'élaboration de cet agent de coagulation nécessite jusqu'à 20 000 donneurs différents, et il suffit qu'un seul soit porteur du sida pour contaminer la préparation. Une mise en garde plus ferme a été lancée en mars 1983, mais au mois de mai de la même année, la N.H.F. publiait un communiqué intitulé "La N.H.F. réclame que soit maintenue l'utilisation du Facteur VIII". À l'époque, le nombre des victimes se multipliait, mais on a continué à mettre en danger la vie de milliers de personnes. Ce facteur de coagulation n'était pourtant pas vital pour les hémophiles; il existait d'autres traitements. Des milliers de vie auraient donc pu être sauvées. En 1985, les laboratoires pharmaceutiques ont découvert que l'on pouvait rendre le produit inoffensif en le chauffant, mais malgré cela on a continué à commercialiser des stocks de produits non chauffés. - Dateline NBC, 14 décembre 1993.
Des hémophiles reçoivent du sang contaminé
LE SANG représente aujourd'hui un marché de deux milliards de dollars par an. L'appât du gain a été à l'origine d'une gigantesque tragédie en France: pour avoir reçu du sang contaminé par le V.I.H., 250 hémophiles sont morts de maladies liées au sida, et des centaines d'autres sont séropositifs. - The Boston Globe, 28 octobre 1992, page 4.
Une "alliance impie" entre la négligence médicale et le mercantilisme a provoqué la mort de quelque 400 hémophiles allemands et la contamination d'au moins 2 000 autres à cause de lots de sang contaminé par le V.I.H. - The Guardian Weekly, 22 août 1993, page 7.
Le Canada aussi a son scandale du sang. On estime que plus de 700 hémophiles canadiens ont reçu du sang contaminé par le V.I.H. En juillet 1984, le gouvernement a été averti que la Croix-Rouge distribuait des produits sanguins contaminés par le virus du sida aux hémophiles du pays, mais les produits incriminés n'ont été retirés du marché qu'un an après, en août 1985. - The Globe and Mail, 22 juillet 1993, page A21, et The Medical Post, 30 mars 1993, page 26.
Le 21 avril 1993, une dépêche de l'agence Reuters en provenance de Madrid signalait un communiqué du ministère de la Santé selon lequel l'État espagnol indemniserait 1 147 hémophiles infectés par le virus du sida à la suite de transfusions de sang ou de plasma administrées dans les années 80. Plus de 400 d'entre ces malades sont déjà décédés du sida. - The New York Times, 22 avril 1993, page A13.
Vers la fin de 1982, les centres d'épidémiologie américains ont commencé à avertir la N.H.F. (Fondation nationale des hémophiles) des dangers liés au Facteur VIII. L'élaboration de cet agent de coagulation nécessite jusqu'à 20 000 donneurs différents, et il suffit qu'un seul soit porteur du sida pour contaminer la préparation. Une mise en garde plus ferme a été lancée en mars 1983, mais au mois de mai de la même année, la N.H.F. publiait un communiqué intitulé "La N.H.F. réclame que soit maintenue l'utilisation du Facteur VIII". À l'époque, le nombre des victimes se multipliait, mais on a continué à mettre en danger la vie de milliers de personnes. Ce facteur de coagulation n'était pourtant pas vital pour les hémophiles; il existait d'autres traitements. Des milliers de vie auraient donc pu être sauvées. En 1985, les laboratoires pharmaceutiques ont découvert que l'on pouvait rendre le produit inoffensif en le chauffant, mais malgré cela on a continué à commercialiser des stocks de produits non chauffés. - Dateline NBC, 14 décembre 1993.
1 Piere 3:15 Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos coeurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.
- Forum-Religion
- [Modérateur]
- [Modérateur]
- Messages : 324
- Enregistré le : 05 juil.03, 02:10
-
Contact :
Ecrit le 08 déc.03, 21:28
Sujet verrouiller
Il existe un topique sur le sujet du Sang dans le forum (sujet de recherche) SVP resté la discussion du débat neutre et impartial. L’idée ses de connaître divers opinion et argument biblique pour éclaircir le sujet.
Le Forum : Aide:_sur un suget de Recherche
Le Topique : [ Sondage ] Les transfusion sanguine OUI ou NON !?
Le lien : http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... .php?t=497
Il existe un topique sur le sujet du Sang dans le forum (sujet de recherche) SVP resté la discussion du débat neutre et impartial. L’idée ses de connaître divers opinion et argument biblique pour éclaircir le sujet.
Le Forum : Aide:_sur un suget de Recherche
Le Topique : [ Sondage ] Les transfusion sanguine OUI ou NON !?
Le lien : http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... .php?t=497
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités