Théorème 3 : Si quelque chose est semblable à Dieu, alors la propriété d'être semblable à Dieu est une essence de cette chose.
vic a écrit :Cette proposition ne veut strictement rien dire .
Si dieu et la chose sont la même chose , il n'est pas possible de les différencier et de définir que l'un serait l'essence de l'autre .Sa conclusion est un parti prix purement arbitraire .
Un parti pris purement arbitraire ? Bien non puisque c'est un théorème.
Tu n'as pas compris vic. Ce n'est pas faux ce que tu dis, mais cela n'a rien à voir avec ce qu'il dit lui.
Regarde bien, il donne la définition de ce qu'il nomme "essence" :
- Définition 2 : A est une essence de x si et seulement si pour chaque propriété B, si x contient B alors A entraîne nécessairement B.
vic a écrit :Autre chose :
Pour qu'une chose A soit l'essence d'une autre chose B, il faut nécessairement que A et B soient dissemblables et non semblables .
Mais en même temps si A et B sont dissemblables alors ils ne peuvent pas s'unir en un point commun pour se rencontrer afin qu'un lien puisse se tisser entre l'un et l'autre afin que l'un devienne l'essence de l'autre .ON voit bien que l'idée d'une essence de quelque chose n'a pas de sens possible dans la nature , c'est bien plus une incohérence qu'autre chose .
Même si on admettait une proposition intermédiaire , que les choses ne sont pas plus semblables que dissemblables , on ne pourrait pas trancher sur le fait que les choses sont plus semblables que dissemblables , et donc il ne serait pas possible de trancher sur la question de "existe t'il une essence aux choses plutôt que pas ?".
Donc la logique mathématique n'est d'aucun secours pour prouver l'idée d'un dieu qui serait l'essence du monde, les maths démontrent plutôt que la logique n'a aucune raison de croire et que de trancher sur la question serait de l'ordre de la croyance .
Tu ne parles pas de la même chose que Gödel.
Relis bien la définition 2.
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La question c'était : vois-tu l'erreur ?
Karlo a écrit :L'erreur la plus immédiatement frappante est le décalage entre la proposition "preuve de l'existence de dieu" et la démonstration qui suit, qui ne démontre aucunement l'existence d'un dieu.
Bien si, elle démontre bien l'existence de ce que Gödel définit implicitement comme Dieu [
lire la définition 1 ]. Etant donné que Dieu possède 36 000 définitions différentes, au moins, il a le droit de définir ce mot comme bon lui semble.
Tu as une meilleure définition ?
Je précise que Gödel définit ici Dieu implicitement. En effet pour comprendre ce qu'il entend par Dieu, il faut comprendre ce qu'il signifie par :
- - Définition 1 : x est semblable à Dieu si et seulement si x contient comme propriétés essentielles toutes les propriétés qui sont positives.
- Définition 2 : A est une essence de x si et seulement si pour chaque propriété B, si x contient B alors A entraîne nécessairement B.
- Définition 3 : x existe nécessairement si et seulement si chaque essence de x est nécessairement exemplifiée.
En précisant aussi que le mot "positif" signifie ici : "qui ne se définit pas par une négation." ------> Exemple : "4 cotés" est une propriété positive du carré. "N'est pas rond" en est une propriété négative.
- D'un, ce n'est pas une spéculation, libre à chacun de définir Dieu comme il l'entend. Au moins lui en donne une définition claire.
Karlo a écrit :C'est donc bien une spéculation si chacun peut donner la définition qu'il souhaite sans que personne ne puisse rien en dire.
Ce n'est pas de la spéculation non. Il est libre de définir Dieu comme il l'entend.
Dieu devrait-il être quoi selon toi ? Un feu qui parle dans un buisson qui ne se consume pas ?
De deux, ce n'est pas exactement ce que tu dis, ce n'est pas "si Dieu existe, alors il existe".. Gödel démontre que si l'on considère que ce qu'il pose en axiomes est vrai, alors sa définition de Dieu est exemplifiée, autrement-dit il existe quelque chose de semblable à ce qui est défini ici par lui.
Karlo a écrit :Voilà. Mais ca, ca n'a rien d'une démonstration de son existence.
Bien c'est pourtant une démonstration de ce que lui définit comme Dieu.
Si tu n'es pas d'accord avec sa définition, je veux bien, mais alors dans ce cas : explique-nous en quoi elle ne serait pas bonne.
Karlo a écrit :Si je pose des axiomes impliquant que les limaces mauves vénusiennes venues du future existent, je n'aurais pas pour autant démontré leur existence.
Si je pose des axiomes impliquant que les fées (en tout cas ma définition des fées, puisque tout le monde peut inventer la sienne) existent, je n'ai pas pour autant prouver leur existence.
ca marche pour tout.
Alors, non, tu n'y es pas du tout...
En quoi ses axiomes seraient-ils irrecevables selon toi ?
Ce n'est pas le tout de dire pouvoir prouver une chose Karlo !, encore faut-il pouvoir présenter des axiomes qui en soient..
Et je le répète, puisque tu reviens sans cesse à la définition de Dieu de Gödel, qu'as-tu à lui reprocher ?
Je ne peux pas te faire ici un cours de Logique, mais si les axiomes posés sont indiscutables, alors ce "dieu" existe. Ou alors il faut changer la Logique..
Karlo a écrit :Le fait de poser arbitrairement des axiomes impliquant l'existence d'une chose ne correspond pas à une démonstration de l'existence de cette chose.
Arbitrairement... Dis moi ce qui est arbitraire dans ces axiomes qu'on avance un peu.
Pour moi, effectivement il y en a effectivement au moins un qui est discutable.
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vic a écrit :En fait il pose : " ce qui est positif c'est de croire en ce que je vous dis "
Comme croire en ce que je vous dit est positif , alors tout ce que j'associerai au terme " positif" le deviendra et donc dieu étant posé comme positif devient automatiquement vrai , c'est ce qu'on appelle du foutage de gueule .
vic, la caricature n'aide en rien...
Il ne dit évidemment pas cela.
Je pense que tu n'as pas saisi le sens dans lequel Gödel emploie le mot "positif"..
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Ikarus a écrit :je rêve ou notre chasseur d'hoax se fournis en information chez wikipédia?
Tu parles de qui ?