Le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes
Posté : 08 mai16, 20:06
Le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes
Les biblistes reconnaissent que le nom personnel de Dieu, représenté par le Tétragramme (יהוה), se rencontre presque 7 000 fois dans le texte original des Écritures hébraïques. En revanche, beaucoup sont d’avis qu’il ne figurait pas dans celui des Écritures grecques chrétiennes. C’est pourquoi, lorsqu’ils traduisent ce qu’on appelle le Nouveau Testament, la plupart des traducteurs des Bibles modernes n’emploient pas le nom Jéhovah. Même dans les citations des Écritures hébraïques contenant le Tétragramme, ils optent généralement pour « Seigneur » plutôt que pour le nom personnel de Dieu.
La Traduction du monde nouveau ne suit pas cet usage. Dans les Écritures grecques chrétiennes, elle emploie le nom Jéhovah 237 fois. Ce choix se fonde sur deux éléments importants : 1) Les manuscrits grecs dont nous disposons aujourd’hui ne sont pas les originaux. Sur les milliers de copies existantes, la plupart ont été réalisées au moins deux siècles après la rédaction des originaux. 2) À cette époque, ceux qui copiaient les manuscrits ont soit remplacé le Tétragramme par Kurios, mot grec signifiant « Seigneur », soit eu pour modèles des manuscrits dans lesquels cette substitution avait déjà été faite.
Le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau a estimé qu’on dispose de preuves irréfutables que le Tétragramme figurait dans les manuscrits grecs originaux. Il a pris en compte les faits suivants :
Les copies des Écritures hébraïques utilisées au temps de Jésus et des apôtres contenaient le Tétragramme tout au long du texte. Par le passé, peu de personnes en doutaient. Aujourd’hui, après la découverte à Qoumrân de copies des Écritures hébraïques remontant au Ier siècle, c’est un fait incontestable.
À l’époque de Jésus et des apôtres, le Tétragramme figurait aussi dans les traductions grecques des Écritures hébraïques. Pendant des siècles, les biblistes ont pensé que le Tétragramme était absent des manuscrits de la Septante, traduction grecque des Écritures hébraïques. Puis, au milieu du XXe siècle, de très vieux fragments de la version des Septante qui existait au temps de Jésus ont été portés à l’attention des biblistes. Ces fragments contenaient le nom personnel de Dieu, écrit en caractères hébreux. Donc, à l’époque de Jésus, les copies des Écritures en grec contenaient bien le nom divin. Par contre, au IVe siècle, les principaux manuscrits de la Septante, comme le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus, ne contenaient plus le nom divin de la Genèse à Malaki (aux endroits où il se trouvait dans des manuscrits antérieurs). Dès lors, il n’est pas étonnant que, dans des textes qui nous sont parvenus depuis cette période, le nom divin soit également absent de ce qu’on appelle le Nouveau Testament, c’est-à-dire la partie grecque de la Bible.
Jésus a clairement dit : « Je suis venu au nom de mon Père. » Il a également souligné qu’il faisait ses œuvres « au nom de [s]on Père ».
Les Écritures grecques chrétiennes elles-mêmes indiquent que Jésus mentionnait souvent le nom de Dieu et le faisait connaître (Jean 17:6, 11, 12, 26). Jésus a clairement dit : « Je suis venu au nom de mon Père. » Il a également souligné qu’il faisait ses œuvres « au nom de [s]on Père » (Jean 5:43 ; 10:25).
Puisque les Écritures grecques chrétiennes sont une suite des Écritures hébraïques écrite sous inspiration, il ne serait pas logique que le nom de Jéhovah disparaisse soudain du texte. Vers la moitié du Ier siècle, le disciple Jacques a dit aux anciens de Jérusalem : « Syméôn a raconté minutieusement comment Dieu, pour la première fois, s’est occupé des nations pour tirer d’entre elles un peuple pour son nom » (Actes 15:14). Logiquement, Jacques n’aurait pas fait une telle déclaration si personne au Ier siècle ne connaissait ni n’utilisait le nom de Dieu.
Les biblistes reconnaissent que le nom personnel de Dieu, représenté par le Tétragramme (יהוה), se rencontre presque 7 000 fois dans le texte original des Écritures hébraïques. En revanche, beaucoup sont d’avis qu’il ne figurait pas dans celui des Écritures grecques chrétiennes. C’est pourquoi, lorsqu’ils traduisent ce qu’on appelle le Nouveau Testament, la plupart des traducteurs des Bibles modernes n’emploient pas le nom Jéhovah. Même dans les citations des Écritures hébraïques contenant le Tétragramme, ils optent généralement pour « Seigneur » plutôt que pour le nom personnel de Dieu.
La Traduction du monde nouveau ne suit pas cet usage. Dans les Écritures grecques chrétiennes, elle emploie le nom Jéhovah 237 fois. Ce choix se fonde sur deux éléments importants : 1) Les manuscrits grecs dont nous disposons aujourd’hui ne sont pas les originaux. Sur les milliers de copies existantes, la plupart ont été réalisées au moins deux siècles après la rédaction des originaux. 2) À cette époque, ceux qui copiaient les manuscrits ont soit remplacé le Tétragramme par Kurios, mot grec signifiant « Seigneur », soit eu pour modèles des manuscrits dans lesquels cette substitution avait déjà été faite.
Le Comité de traduction de la Bible du monde nouveau a estimé qu’on dispose de preuves irréfutables que le Tétragramme figurait dans les manuscrits grecs originaux. Il a pris en compte les faits suivants :
Les copies des Écritures hébraïques utilisées au temps de Jésus et des apôtres contenaient le Tétragramme tout au long du texte. Par le passé, peu de personnes en doutaient. Aujourd’hui, après la découverte à Qoumrân de copies des Écritures hébraïques remontant au Ier siècle, c’est un fait incontestable.
À l’époque de Jésus et des apôtres, le Tétragramme figurait aussi dans les traductions grecques des Écritures hébraïques. Pendant des siècles, les biblistes ont pensé que le Tétragramme était absent des manuscrits de la Septante, traduction grecque des Écritures hébraïques. Puis, au milieu du XXe siècle, de très vieux fragments de la version des Septante qui existait au temps de Jésus ont été portés à l’attention des biblistes. Ces fragments contenaient le nom personnel de Dieu, écrit en caractères hébreux. Donc, à l’époque de Jésus, les copies des Écritures en grec contenaient bien le nom divin. Par contre, au IVe siècle, les principaux manuscrits de la Septante, comme le Codex Vaticanus et le Codex Sinaiticus, ne contenaient plus le nom divin de la Genèse à Malaki (aux endroits où il se trouvait dans des manuscrits antérieurs). Dès lors, il n’est pas étonnant que, dans des textes qui nous sont parvenus depuis cette période, le nom divin soit également absent de ce qu’on appelle le Nouveau Testament, c’est-à-dire la partie grecque de la Bible.
Jésus a clairement dit : « Je suis venu au nom de mon Père. » Il a également souligné qu’il faisait ses œuvres « au nom de [s]on Père ».
Les Écritures grecques chrétiennes elles-mêmes indiquent que Jésus mentionnait souvent le nom de Dieu et le faisait connaître (Jean 17:6, 11, 12, 26). Jésus a clairement dit : « Je suis venu au nom de mon Père. » Il a également souligné qu’il faisait ses œuvres « au nom de [s]on Père » (Jean 5:43 ; 10:25).
Puisque les Écritures grecques chrétiennes sont une suite des Écritures hébraïques écrite sous inspiration, il ne serait pas logique que le nom de Jéhovah disparaisse soudain du texte. Vers la moitié du Ier siècle, le disciple Jacques a dit aux anciens de Jérusalem : « Syméôn a raconté minutieusement comment Dieu, pour la première fois, s’est occupé des nations pour tirer d’entre elles un peuple pour son nom » (Actes 15:14). Logiquement, Jacques n’aurait pas fait une telle déclaration si personne au Ier siècle ne connaissait ni n’utilisait le nom de Dieu.