Jésus et le premier commandement
Posté : 13 mai16, 09:34
C'est le topic "Yhvh versus Jésus" qui m'a donnée l'idée de faire ce topic.
Premier Commandement: "Je suis Yéhowah, ton Dieu, celui qui t'a fait sortir de la terre d'Égypte, de la maison de servitude. Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face. (Exode 20: 2-3).
Franchement... Comment un individu peut-il violer plus directement le Commandement sur l'adoration exclusive du Dieu unique, sinon en se proclamant lui-même, et en se faisant proclamer par ses disciples, "Dieu", à son tour ?
Qu'on veuille bien nous excuser, mais... Aujourd'hui, Jésus est en effet adoré, comme Dieu, dans toute la Chrétienté, à quelques rares exceptions sectaires près. Si Jésus est vivant, comment peut-il collaborer à une telle mystification et à un tel vol de position ? Pourquoi n'a-t-il pas mis un terme à cette escroquerie depuis deux millénaires ?
Et si, pour tenter de masquer ce scandale, on dit que Jésus, vivant sur Terre en son temps, était vraiment "Dieu Lui-même", à ce moment-là, pourquoi ne s'est-il jamais fait appeler, ouvertement et officiellement: "Yéhowah" ? En quoi cela lui était-il impossible ? Hein ? Quelqu'un veut-il nous
répondre ? Ah !... Parce qu'il avait peur des foules, "Lui, Dieu Tout-Puissant" ?
Et comment un individu peut-il ensuite multiplier le produit de ce "vol", sinon en se proclamant l'intermédiaire unique et obligatoire entre les Humains et le Vrai Dieu, position risible s'il en est, quand on se prétend le Vrai Dieu soi-même (Jean 14: 6). Ayant ainsi attiré vers lui, durant deux millénaires, l'adoration, le culte et la prière, peut-on estimer que Jésus a vraiment obéi au Premier Commandement ?
Car sa "divinisation" n'est pas le produit d'une manoeuvre ultérieure, à son sujet, d'une Église devenue apostate, comme l'enseignent par exemple, les Témoins de Jéhovah. Si c'était le cas, de toutes façons, Jésus aurait liquidé l'imposture. Il ne l'a pas fait. "Qui ne dit mot, consent". Dès le début, en réalité, il se prétend lui-même l'égal de Dieu, voire supérieur à Dieu. En voici un exemple.
"Les Juifs lui dirent: 'Quel signe [prouvant ton identité de "Messie"] peux-tu nous montrer, pour faire de pareilles choses ?' Jésus leur répondit: 'Démolissez ce Temple et, en trois jours, je le relèverai'. Les Juifs dirent donc: 'Ce Temple a été bâti en quarante-six ans et toi, tu le relèverais en trois jours ?' Mais lui [Jésus], il parlait du Temple de son corps" (Jean 2: 18-21). Jésus ne dit pas: "Dieu me redonnera un corps en trois jours, si vous m'assassiniez!". Non. Il s'attribue à lui-même, le fait de donner ou redonner la Vie...
Par cette phrase, déjà largement blasphématoire, il identifie aussi son propre corps, comme étant un Temple supérieur à celui de Yéhowah, à Jérusalem, bâti, lui, théoriquement du moins, selon les plans et la volonté de Dieu.
Et, sur la même lancée, l'intelligence qui habitait Jésus était ainsi identifiée par celui-ci comme au moins égale au saint Esprit de Dieu. Car, ayant, selon sa prétention, l'esprit de Dieu, et son corps en étant la résidence, Jésus se rendait donc semblable à une divinité qui aurait été à la fois Dieu, l'esprit Saint, et le Ciel, la résidence supposée de Dieu (Matthieu 6: 9). Impossible d'aller plus loin dans la transgression du Premier Commandement.
Et aucun Israélite ou Judaïsant n'a jamais, dans toute l'Histoire connue, été aussi loin dans le viol de ce Commandement, c'est évident...
Ceci était, d'ailleurs, dans la droite ligne des affirmations de l'Apôtre Jean :
"Au commencement était la Parole [identifiée par Jean à Jésus], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [...] Rien de ce qui existe n'a été fait sans lui [Jésus, ici identifié à la Parole, mais avec une confusion volontaire avec le mot "Dieu"]. C'est en lui [même confusion volontaire entre "Dieu" et "la Parole"] que résidait la vie [...]. Cette lumière [Jésus, selon Jean], venue dans le Monde pour éclairer les hommes, était la seule véridique [donc Dieu était un menteur dans tout ce qu'il avait dit auparavant. Notons le blasphème assassin]. [...] Dieu nous a donné la Loi [c'est-à-dire: de la m..., selon Jean]. Mais la bonté et la vérité [notez bien: Dieu avait donc, en effet, et selon Jean, donné de la m...] sont venues par Jésus le Christ [déjà ici rendu moralement bien supérieur à Dieu]. Personne n'a jamais vu Dieu , mais c'est le Fils unique, qui est Dieu, et qui réside chez le Père, qui l'a fait connaître" (Jean 1: 1-18).
Conclusion: inutile de vous fatiguer à chercher un Dieu qui se cache et qui nous a trompés jusqu'à ce jour. Vous avez Jésus. Avec lui, c'est tout bon, et c'est suffisant. Et tout le Christianisme, éhonté, marche là-dessus, depuis deux mille ans...
Devant cette usurpation du Trône de Yéhowah par Jésus, le Christianisme commença par jouer un double jeu, prétendant adorer Yéhowah seul (par crainte des représailles des Judaïsants), puis accentuant au fur et à mesure que le temps passait, l'identification systématique de Jésus avec Dieu.
Le discours de Jean, cité un peu plus haut, par exemple, date de plusieurs dizaines d'années après la disparition de "l'immortel Messie". Tout cela finit par aboutir à l'élaboration de la doctrine dite de "la Sainte Trinité".
Exit alors, le Dieu d'Israël, remplacé par une triade à l'image des divinités égyptiennes ou babyloniennes, avec un "Dieu" prétendument unique (pour ne pas choquer le Monothéisme des Judaïsants), mais en "trois personnes", pour écarteler le même Dieu en trois morceaux livrés aux besoins de la Jésulâtrie, et, plus tard, de la Mariolâtrie.
Quant à l'Histoire avec une majuscule, elle démontre, si besoin était, à quel point Jésus a pris la place du Dieu d'Israël. Il suffit de pénétrer dans une église quelconque, pour percevoir, dans toute son ampleur, l'aboutissement de ce processus de substitution. Yéhowah n'y est plus mentionné, ici ou
là, qu'à titre de souvenir résiduel, et Jésus a donc parfaitement accompli la mission qui lui avait été confiée. D'un coup d'épaule bien placé, il a réussi à écarter le Dieu d'Israël et il a pris sa place, sans aucun complexe, dans le coeur des croyants.
Remarquons tout de même qu'un Prophète, un vrai, Ézéchiel, avait reçu une certaine vision de l'avenir. La transposant dans une invective allégorique impliquant le "roi de Tyr", organisateur de tous les trafics douteux qui attiraient la culpabilité sur Israël, il s'exclama ainsi:
"Puisque ton coeur s'est haussé et que tu dis: 'Je suis Dieu ! Dans le siège de Dieu, je m'asseois [...] !', ils te feront descendre dans la fosse mortuaire [...] et diras-tu: 'Mais je suis Dieu !', face à celui qui te tuera ? Tu seras alors un Humain, et non un Dieu, dans la main de ceux qui te perceront. Tu mourras de la mort des incirconcis, par la main des païens, car, moi, j'ai parlé - Attestation de Yéhowah" (Ézéchiel 28: 2-10).
Là, subitement, la Théologie chrétienne n'a plus du tout envie de faire des applications prophétiques...
Pourtant, il y aurait de quoi, n'est-ce pas?
Il est intéressant, ce texte d'Ézéchiel, avec ce personnage qui se prend pour un Dieu alors qu'il n'est qu'un simple Humain, qui n'arrive pas à empêcher sa propre torture, qui se fait "percer" (peut-être d'un coup de lance ?) par un païen (peut-être un Romain ?), comme un "incirconcis", c'est-à-dire dans le cadre d'un supplice étranger (peut-être la croix ?)...
Vous voyez comme c'est bizarre. Eh bien là, cette "image" ne leur évoque plus rien, à nos bons théologiens... Ils n'ont plus besoin de trouver des "accomplissements"... Il est vrai qu'ils en ont tellement, par ailleurs !
Premier Commandement: "Je suis Yéhowah, ton Dieu, celui qui t'a fait sortir de la terre d'Égypte, de la maison de servitude. Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face. (Exode 20: 2-3).
Franchement... Comment un individu peut-il violer plus directement le Commandement sur l'adoration exclusive du Dieu unique, sinon en se proclamant lui-même, et en se faisant proclamer par ses disciples, "Dieu", à son tour ?
Qu'on veuille bien nous excuser, mais... Aujourd'hui, Jésus est en effet adoré, comme Dieu, dans toute la Chrétienté, à quelques rares exceptions sectaires près. Si Jésus est vivant, comment peut-il collaborer à une telle mystification et à un tel vol de position ? Pourquoi n'a-t-il pas mis un terme à cette escroquerie depuis deux millénaires ?
Et si, pour tenter de masquer ce scandale, on dit que Jésus, vivant sur Terre en son temps, était vraiment "Dieu Lui-même", à ce moment-là, pourquoi ne s'est-il jamais fait appeler, ouvertement et officiellement: "Yéhowah" ? En quoi cela lui était-il impossible ? Hein ? Quelqu'un veut-il nous
répondre ? Ah !... Parce qu'il avait peur des foules, "Lui, Dieu Tout-Puissant" ?
Et comment un individu peut-il ensuite multiplier le produit de ce "vol", sinon en se proclamant l'intermédiaire unique et obligatoire entre les Humains et le Vrai Dieu, position risible s'il en est, quand on se prétend le Vrai Dieu soi-même (Jean 14: 6). Ayant ainsi attiré vers lui, durant deux millénaires, l'adoration, le culte et la prière, peut-on estimer que Jésus a vraiment obéi au Premier Commandement ?
Car sa "divinisation" n'est pas le produit d'une manoeuvre ultérieure, à son sujet, d'une Église devenue apostate, comme l'enseignent par exemple, les Témoins de Jéhovah. Si c'était le cas, de toutes façons, Jésus aurait liquidé l'imposture. Il ne l'a pas fait. "Qui ne dit mot, consent". Dès le début, en réalité, il se prétend lui-même l'égal de Dieu, voire supérieur à Dieu. En voici un exemple.
"Les Juifs lui dirent: 'Quel signe [prouvant ton identité de "Messie"] peux-tu nous montrer, pour faire de pareilles choses ?' Jésus leur répondit: 'Démolissez ce Temple et, en trois jours, je le relèverai'. Les Juifs dirent donc: 'Ce Temple a été bâti en quarante-six ans et toi, tu le relèverais en trois jours ?' Mais lui [Jésus], il parlait du Temple de son corps" (Jean 2: 18-21). Jésus ne dit pas: "Dieu me redonnera un corps en trois jours, si vous m'assassiniez!". Non. Il s'attribue à lui-même, le fait de donner ou redonner la Vie...
Par cette phrase, déjà largement blasphématoire, il identifie aussi son propre corps, comme étant un Temple supérieur à celui de Yéhowah, à Jérusalem, bâti, lui, théoriquement du moins, selon les plans et la volonté de Dieu.
Et, sur la même lancée, l'intelligence qui habitait Jésus était ainsi identifiée par celui-ci comme au moins égale au saint Esprit de Dieu. Car, ayant, selon sa prétention, l'esprit de Dieu, et son corps en étant la résidence, Jésus se rendait donc semblable à une divinité qui aurait été à la fois Dieu, l'esprit Saint, et le Ciel, la résidence supposée de Dieu (Matthieu 6: 9). Impossible d'aller plus loin dans la transgression du Premier Commandement.
Et aucun Israélite ou Judaïsant n'a jamais, dans toute l'Histoire connue, été aussi loin dans le viol de ce Commandement, c'est évident...
Ceci était, d'ailleurs, dans la droite ligne des affirmations de l'Apôtre Jean :
"Au commencement était la Parole [identifiée par Jean à Jésus], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [...] Rien de ce qui existe n'a été fait sans lui [Jésus, ici identifié à la Parole, mais avec une confusion volontaire avec le mot "Dieu"]. C'est en lui [même confusion volontaire entre "Dieu" et "la Parole"] que résidait la vie [...]. Cette lumière [Jésus, selon Jean], venue dans le Monde pour éclairer les hommes, était la seule véridique [donc Dieu était un menteur dans tout ce qu'il avait dit auparavant. Notons le blasphème assassin]. [...] Dieu nous a donné la Loi [c'est-à-dire: de la m..., selon Jean]. Mais la bonté et la vérité [notez bien: Dieu avait donc, en effet, et selon Jean, donné de la m...] sont venues par Jésus le Christ [déjà ici rendu moralement bien supérieur à Dieu]. Personne n'a jamais vu Dieu , mais c'est le Fils unique, qui est Dieu, et qui réside chez le Père, qui l'a fait connaître" (Jean 1: 1-18).
Conclusion: inutile de vous fatiguer à chercher un Dieu qui se cache et qui nous a trompés jusqu'à ce jour. Vous avez Jésus. Avec lui, c'est tout bon, et c'est suffisant. Et tout le Christianisme, éhonté, marche là-dessus, depuis deux mille ans...
Devant cette usurpation du Trône de Yéhowah par Jésus, le Christianisme commença par jouer un double jeu, prétendant adorer Yéhowah seul (par crainte des représailles des Judaïsants), puis accentuant au fur et à mesure que le temps passait, l'identification systématique de Jésus avec Dieu.
Le discours de Jean, cité un peu plus haut, par exemple, date de plusieurs dizaines d'années après la disparition de "l'immortel Messie". Tout cela finit par aboutir à l'élaboration de la doctrine dite de "la Sainte Trinité".
Exit alors, le Dieu d'Israël, remplacé par une triade à l'image des divinités égyptiennes ou babyloniennes, avec un "Dieu" prétendument unique (pour ne pas choquer le Monothéisme des Judaïsants), mais en "trois personnes", pour écarteler le même Dieu en trois morceaux livrés aux besoins de la Jésulâtrie, et, plus tard, de la Mariolâtrie.
Quant à l'Histoire avec une majuscule, elle démontre, si besoin était, à quel point Jésus a pris la place du Dieu d'Israël. Il suffit de pénétrer dans une église quelconque, pour percevoir, dans toute son ampleur, l'aboutissement de ce processus de substitution. Yéhowah n'y est plus mentionné, ici ou
là, qu'à titre de souvenir résiduel, et Jésus a donc parfaitement accompli la mission qui lui avait été confiée. D'un coup d'épaule bien placé, il a réussi à écarter le Dieu d'Israël et il a pris sa place, sans aucun complexe, dans le coeur des croyants.
Remarquons tout de même qu'un Prophète, un vrai, Ézéchiel, avait reçu une certaine vision de l'avenir. La transposant dans une invective allégorique impliquant le "roi de Tyr", organisateur de tous les trafics douteux qui attiraient la culpabilité sur Israël, il s'exclama ainsi:
"Puisque ton coeur s'est haussé et que tu dis: 'Je suis Dieu ! Dans le siège de Dieu, je m'asseois [...] !', ils te feront descendre dans la fosse mortuaire [...] et diras-tu: 'Mais je suis Dieu !', face à celui qui te tuera ? Tu seras alors un Humain, et non un Dieu, dans la main de ceux qui te perceront. Tu mourras de la mort des incirconcis, par la main des païens, car, moi, j'ai parlé - Attestation de Yéhowah" (Ézéchiel 28: 2-10).
Là, subitement, la Théologie chrétienne n'a plus du tout envie de faire des applications prophétiques...
Pourtant, il y aurait de quoi, n'est-ce pas?
Il est intéressant, ce texte d'Ézéchiel, avec ce personnage qui se prend pour un Dieu alors qu'il n'est qu'un simple Humain, qui n'arrive pas à empêcher sa propre torture, qui se fait "percer" (peut-être d'un coup de lance ?) par un païen (peut-être un Romain ?), comme un "incirconcis", c'est-à-dire dans le cadre d'un supplice étranger (peut-être la croix ?)...
Vous voyez comme c'est bizarre. Eh bien là, cette "image" ne leur évoque plus rien, à nos bons théologiens... Ils n'ont plus besoin de trouver des "accomplissements"... Il est vrai qu'ils en ont tellement, par ailleurs !