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Il y a quelques temps j’ai rencontré un homme de valeur, un intervenant dans une Maison de thérapie. Je l’avais connu il y a quelques années. Cet homme avait aidé des centaines de personnes par son précieux ministère. J'avais appris qu'il était atteint d'un cancer qui allait lui prendre la vie... j'étais triste et je me disais qu'après tout ce que cet homme avait enduré pour les autres, il méritais bien que le Seigneur le guérisse car c’était un homme consacré et connaissant la grâce de Dieu. Je lui ai écrit pour lui dire que je n’acceptais pas ce verdict des médecins et que j’allais l’élever en prière. Je l’ai revue quelques semaines plus tard ; il était en très mauvais point, sa santé était pire que jamais… J’ai continué à souhaiter sa guérison malgré les circonstances contraires. Je n’acceptais pas qu’un homme de cette valeur meure dans la fleur de l’âge. Il y a deux jours, je l’ai rencontré au Bureau de Poste, en pleine forme et avec un anneau au doigt ; il venait de se marier ! Il m’a premièrement témoigné que ma lettre l’avait touché. Il me dit qu’il avait été près de la mort mais il me dit : ‘’à un moment donné j’ai senti le cancer sortir de moi ; je savais que je ne l’avais plus !’’ Ce sont ses propres mots. Il a passé des tests au CHUL et les médecins n'ont rien détecté du tout; le cancer avait disparu et ces médecins n'y comprenaient rien! lollll
Voilà comment notre Seigneur récompense souvent ses serviteurs qui donnent leur vie à servir les autres; Dieu se souvient d'eux aux jours de la détresse. Cela me rappelle le temps où j’ai moi-même été guérit d’une maladie terminale. Quelques temps avant ma guérison, j’avais ouvert une maison pour accueillir des jeunes au prise avec des problèmes de toxicomanie et de diverses autres liens ennemis. Pendant que je servais ces jeunes au milieu même de la maladie, je suis tombé sur un texte d’Ésaïe qui me parlât personnellement : «Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; si tu vois un homme nu, couvre‑le, et ne te détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ta guérison germera promptement; ta justice marchera devant toi, et la gloire de l'Éternel t'accompagnera.» (Ésaïe 58.7-8) Voilà de quelle façon le Seigneur récompense gracieusement ceux qui le servent pour le salut de leur prochain. Amen