Jean 7.7 Car le salaire du prophète c'est la mort...
Posté : 04 mai05, 03:45
«Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.» (Jean, 7.7)
Les ‘’frères’’ de Jésus ne croyaient pas que sa vie était en danger. Ils le croyaient inutilement paranoïaque. Mais le Seigneur leur livre le secret de la haine : «je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.» Voilà la description du ministère ingrat qu’est celui de prophète. La vie d’un prophète est faite de solitude, d’abandon, de larmes et de dangers… danger du monde et danger de l’Église... car le salaire du prophète c'est la mort... C’est pourquoi tout homme véritablement appelé à cet office bénéficie d’une ligne de prière puissante entre lui et son Dieu. Exhaussé plus souvent que d’autres; exhaussé plus puissamment; bénit plus richement; édifié plus glorieusement, voilà les compensations que le Seigneur leur accorde en échange des douleurs qu’ils s’engendrent par leur message. «Je ne veux point être aimé des hommes qui ont haï Jésus Christ. J'aime mieux entendre ces cris: Ôte! Ôte! qu'on le crucifie!» (Bossuet)
Les ‘’frères’’ de Jésus ne croyaient pas que sa vie était en danger. Ils le croyaient inutilement paranoïaque. Mais le Seigneur leur livre le secret de la haine : «je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.» Voilà la description du ministère ingrat qu’est celui de prophète. La vie d’un prophète est faite de solitude, d’abandon, de larmes et de dangers… danger du monde et danger de l’Église... car le salaire du prophète c'est la mort... C’est pourquoi tout homme véritablement appelé à cet office bénéficie d’une ligne de prière puissante entre lui et son Dieu. Exhaussé plus souvent que d’autres; exhaussé plus puissamment; bénit plus richement; édifié plus glorieusement, voilà les compensations que le Seigneur leur accorde en échange des douleurs qu’ils s’engendrent par leur message. «Je ne veux point être aimé des hommes qui ont haï Jésus Christ. J'aime mieux entendre ces cris: Ôte! Ôte! qu'on le crucifie!» (Bossuet)