« Celui qui nie que Jésus est le Christ est l'antéchrist »
Posté : 15 juil.16, 07:24
«Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure. Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres... Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.» ( Jean I - 2.18,19,22 )
* Qui seraient les « Antéchrists » qui sont « entrés dans le monde comme séducteurs » ?
Si la "maison" ou le "monde" désigne sur un plan spirituel le "monde chrétien" ou la "communauté chrétienne" dans la bouche de saint Jean, alors "ceux qui sont entrés dans le monde" comme "séducteur" seraient "ceux qui sont entrés dans la communauté chrétienne" comme "hypocrites", sans croire réellement au Christ afin de "séduire les croyants" pour leur propre pouvoir: "Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist... Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut!" (Jean II - 1.7,10) Ces "antéchrists" en quête de gloire ou de pouvoir voulant entrer dans la "maison de la communauté chrétienne", seraient donc des "croyants hypocrites" minant de l'intérieur la Cause divine du Christ, tel des "briseurs d'Alliance" de la "doctrine" du Christ. Mais Dieu promet que ces "briseurs d'Alliance" trahissant l'esprit de la foi seront rejetées à la "fin des temps" et la Cause du Christ finalement sauvegardée.
Les "Antéchrists" à l'intérieur de la communauté chrétienne seraient les faux chrétiens briseurs de l'Alliance du Christ !
* Qui seraient les « Antéchrists » qui sont « sortis du milieu de nous » ?
Le Christ précise que certains "antéchrists" sont aussi "sortis du milieu de nous". Or le "milieu de Jésus ainsi que des premiers croyants" fut la religion juive. C'est pourquoi certains "antéchrists", jaloux de la fascination des foules pour le Christ, seraient des "dirigeants du clergé juif" de l'époque du Christ minant de l'extérieur la Cause divine du Christ par des calomnies et mensonges sur la "doctrine" du Christ. Mais Dieu promet que ces "attaques" contre le Message du Christ seront rejetées et la Cause du Christ finalement sauvegardée. De nos jours ces "antéchrists" niant que "Jésus est le Christ" seraient donc les "non croyants" attaquant délibérément l'Alliance du Christ avec Dieu le Père.
Les "Antéchrists" à l'extérieur de la communauté chrétienne seraient les non croyants attaquant l'Alliance du Christ !
* Qui furent les « antéchrists » de Jésus ?
L'histoire rapporte de nombreuses tentatives de reniement conscient du Christ afin de recevoir des avantages personnels (pouvoir, richesse, gloire…). Le premier fut historiquement Juda Iscariote qui trahit le Christ pour de l'argent et le livra à la mort en sachant son rang de Messager divin. Par la suite de nombreuses personnes attaquèrent la Cause du Christ à la racine, à des degrés divers d'intensité, soit de l'intérieur soit de l'extérieur de la communauté chrétienne. Pour cela il suffit de se reporter à l'histoire du christianisme afin de voir avec le recul qui utilisa consciemment le Christ pour asseoir son propre pouvoir et diviser sournoisement la foi du Christ.
Le premier "antéchrist" de Jésus fut Juda Iscariote suivit de tous les hypocrites conscients de leur actes !
* « L'antéchrist » pourrait-il désigner « l'esprit du monde » d'aujourd'hui ?
Saint Jean dénoncerait "l'esprit du monde" corrompu comme étant lui-même "antéchrist": "...et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde" (Jean I - 4.3) L'antéchrist pris dans ce sens serait cet "esprit qui nie le Père et le Fils" pour n'agir qu'en fonction d'un intérêt particulier égoïste, contraire à l'éthique et l'unité de l'humanité, comme le font de nos jours certains "puissants de la terre" ou matérialistes dépouillant cruellement les peuples et pillant sans relâche la terre. L'antéchrist serait donc vu ici, non pas comme un homme, mais comme un "état d'esprit" contaminé par des "préjugés destructeurs" porté par un "type d'hommes" faisant massivement du mal aux autres et à la terre entière, causant des dégâts irréversibles à une échelle inégalée tels que nous le constatons aujourd'hui. Ces "antéchrists" ou "préjugés" étaient déjà dénoncé "dans le monde" au temps de Jésus, et se renouvellerait de manière encore plus dramatique de nos jours.
"L'antéchrist" pourrait désigner les préjugés et l'état d'esprit déplorable du monde d'aujourd'hui !
* Le prophète de l'islam Muhammad fut-il un « antéchrist » ?
Les critères donnés par saint Jean à propos de "l'antéchrist" ne s'appliquent pas à Muhammad, car celui-ci n'était ni un chrétien voulant séduire de l'intérieur l'église, ni même un attaquant du Christ puisqu'il atteste que Jésus (Isa) fut "renforcé du Saint-Esprit" dans son Coran: "Certes, Nous avons donné le Livre à Moïse; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs. Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l'avons renforcé du Saint-Esprit..." (Coran 2.87)
Le prophète de l'islam Muhammad ne peut pas être un "antéchrist" !
* Muhammad fut-il accusé d'être un « antéchrist » par l'église chrétienne ?
Déjà vers l'an 750 le chrétien Jean Damascène accusait Muhammad de "prophète mensonger" et l'islam de "101° secte chrétienne" et de "précurseur de l'Antéchrist" ("Der christliche Glaube" de Gerhard Rosenkranz page 151/152). En 1529 le Coran publié pour la première fois en arabe à Venise fut immédiatement brûlé par le Pape. Cette accusation "d'antéchrist" envers Muhammad fut même lancée en 1966 à l'époque post-conciliaire par le théologien catholique Spindeler ("Katholische Glaubenskorrespondenz" publiée par l'Ordinariat épiscopal de Hildesheim, Heft 1). Dans La "Divine Comédie" de Dante, le prophète Muhammad apparaît encore comme un "scandale devant expier ses fautes" de manière épouvantable dans le "neuvième enfer". L'éditeur Megerlin, ayant publié la première traduction allemande du Coran afin de "mieux le combattre", tient "Muhammad pour le plus grand Antéchrist" et le Coran pour le "signe de l'Animal et du faux prophète". Les Réformateurs aussi partageaient ce point de vue, comme Calvin ou Luther qui écrivit: "Là où le Christ ne se trouve pas, il n'y a rien que de l'idolâtrie... que cela soit dans la loi de Moïse ou la loi du Pape ou le Coran du Turc" ou encore que l'islam est "une foi rapiécée à partir de la foi des juifs, des chrétiens et des païens" ("Vom Kriege wider die Türken" en 1529). Muhammad y est décrit comme un "destructeur de notre Seigneur le Christ" et qu'auparavant il fallait "battre l'Allah du turc". Aujourd'hui, malgré l'aveuglement et les superstitions du clergé chrétien au cours de l'histoire, ou la volonté d'éliminer celui qui fut perçu comme un "concurrent au Christ", nous pouvons lire directement dans le Coran que le prophète Muhammad confirma le Christ et ne fut donc pas un "antéchrist" (voir "Changement de paradigme - Essai sur l'unité et la diversité des religions" de Udo Schaefer)
Muhammad fut injustement accusé par l'église chrétienne d'être un "antéchrist" !
* Chaque Messager divin souffrirait-il de ses propres « antéchrist » ou briseurs d'Alliance divine ?
Le concept "d'antéchrist" ferait donc référence à des tentatives extrêmement graves de "personnes désirant consciemment nuire" à la révélation divine du Christ. Or à chaque nouveau Messager divin, comme Moïse Christ ou Muhammad, l'histoire rapporte de telles tentatives vaines mais destructrices de certains hommes acharnés à nuire consciemment à la révélation divine. Bien que vouées finalement à l'échec face à la volonté de Dieu, ces personnes malfaisantes tentèrent soit de dénigrer par tous les moyens la grandeur du nouveau Message divin, soit de le détourner à leur profit à l'intérieur de la nouvelle communauté de croyants, ce qui créa des schismes dramatiques et cassa l'unité de la foi. Ainsi chaque Messager divin subirait des tentatives de briseurs de l'Alliance divine comme des "antéchrist".
Chaque Messager divin souffrirait historiquement de ses propres "antéchrist" !
* Qui furent les « antéchrists » de Muhammad ?
L'islam attend un "antéchrist" surnommé "dajjal". Or historiquement la dynastie musulmane Beni-Omayads (ou dynastie Omeyya entre l'an 661 après la mort d'Ali et 750 avec la mort de Marwan II al Himar) fit la guerre contre l'autorité d'Ali, le 1er disciple et témoin de Muhammad, provoquant un schisme fratricide dans l'islam entre musulmans sunnites et chiites. L'histoire montre que cette dynastie cruelle fut comme une "bête" qui monte de "l'abîme de l'irréligion" et dont les actes belliqueux voilèrent la splendeur de l'islam aux yeux des chrétiens. En effet son fondateur Mu'aviyyih profana même le saint sanctuaire de La Mecque où Muhammad fut né, et ordonna le pillage de Médine où le Prophète fut enterré. Et ceci arriva autour de l'an 666 ap. J.C (selon "New Keys to the Book of Revelation"). Ainsi l'an 666 pourrait être associé à la "bête" humaine (califat de la dynastie Beni-Omayads) qui chercha à tuer l'islam en le manipulant ! En effet 666 est encore associé au Califat corrompu: 666 serait la date de la 1ère attaque de Constantinople par les armées musulmanes assurant le califat ; 666 serait la valeur numérique dans l'alphabet grec du mot "le calife" ; 666 ans séparerait enfin la mort en l'an 661 du dernier calife bien guidé Ali (gendre et 1er disciple du Prophète Muhammad) et la vraie naissance de Jésus en l'an -4 (selon les évangélistes Matthieu et Luc, Jésus est né sous le règne d'Hérode le Grand décédé en - 4 avant notre ère). Ainsi 666 est historiquement associé à répétition au califat de la dynastie Béni-Omayyads. Cette interprétation de la "bête" sortant de l'abîme de l'irréligion serait confirmée par le "nombre de la bête" valant 666 dans l'Apocalypse de saint Jean: "C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six" (Apocalypse 13.18) C'est pourquoi 666 serait le signe de "l'antéchrist" contre Muhammad (qui confirma le Christ) et correspondrait historiquement à la dynastie hypocrite des Beni-Omayads.
Un "antéchrist" majeur contre Muhammad fut historiquement la dynastie musulmane Beni-Omayads !
* Quel serait le rôle des « faux prophètes » ?
Le fait qu'il y ait eut subitement depuis la fin du 2ème millénaire tant de "faux prophètes" contradictoires, produisant des "nuées de sectes pernicieuses" dans toutes les religions en même temps, serait en soi un "signe" du retour du Christ en écho à ses avertissements: "Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses..." (Matthieu 24.30) Ainsi les "faux prophètes" devraient se multiplier comme un écran de fumée lors de la venue du Promis afin de cacher sa venue (voir Prophétie sur les faux prophètes)
Les "faux prophètes" et "sectes pernicieuses" serviraient à cacher la venue du Promis de Dieu !
* Pourquoi Dieu cacherait il son Promis divin au milieu de « faux prophètes » ?
Par ce défi divin de trouver par eux-mêmes le "chemin étroit du Promis de Dieu" au milieu des "faux prophètes", les hommes seraient "jugés" dans la motivation de leur coeur et "testés" dans leur "bon sens": "Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là." (Thessaloniciens II 2.1) Ainsi pour discerner l'authenticité de la venue du Promis de Dieu incarnant le retour de l'Esprit du Christ, l'un des critères du Christ serait d'utiliser "notre bon sens" basé sur notre raison, et non simplement d'imiter des traditions contradictoires entre elles ou de s'opposer aveuglément sur la base d'une imagination désirable ou d'une interprétation imposée. La récompense de reconnaître le Promis de Dieu en ce "Jour du jugement" résulterait donc non seulement d'une grâce divine mais aussi de l'usage de notre liberté par une vraie recherche personnelle et indépendante de la vérité.
Les "faux prophètes" seraient un moyen au "Jour du jugement" de juger le bon sens des hommes !
* Qui seraient les « Antéchrists » qui sont « entrés dans le monde comme séducteurs » ?
Si la "maison" ou le "monde" désigne sur un plan spirituel le "monde chrétien" ou la "communauté chrétienne" dans la bouche de saint Jean, alors "ceux qui sont entrés dans le monde" comme "séducteur" seraient "ceux qui sont entrés dans la communauté chrétienne" comme "hypocrites", sans croire réellement au Christ afin de "séduire les croyants" pour leur propre pouvoir: "Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist... Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut!" (Jean II - 1.7,10) Ces "antéchrists" en quête de gloire ou de pouvoir voulant entrer dans la "maison de la communauté chrétienne", seraient donc des "croyants hypocrites" minant de l'intérieur la Cause divine du Christ, tel des "briseurs d'Alliance" de la "doctrine" du Christ. Mais Dieu promet que ces "briseurs d'Alliance" trahissant l'esprit de la foi seront rejetées à la "fin des temps" et la Cause du Christ finalement sauvegardée.
Les "Antéchrists" à l'intérieur de la communauté chrétienne seraient les faux chrétiens briseurs de l'Alliance du Christ !
* Qui seraient les « Antéchrists » qui sont « sortis du milieu de nous » ?
Le Christ précise que certains "antéchrists" sont aussi "sortis du milieu de nous". Or le "milieu de Jésus ainsi que des premiers croyants" fut la religion juive. C'est pourquoi certains "antéchrists", jaloux de la fascination des foules pour le Christ, seraient des "dirigeants du clergé juif" de l'époque du Christ minant de l'extérieur la Cause divine du Christ par des calomnies et mensonges sur la "doctrine" du Christ. Mais Dieu promet que ces "attaques" contre le Message du Christ seront rejetées et la Cause du Christ finalement sauvegardée. De nos jours ces "antéchrists" niant que "Jésus est le Christ" seraient donc les "non croyants" attaquant délibérément l'Alliance du Christ avec Dieu le Père.
Les "Antéchrists" à l'extérieur de la communauté chrétienne seraient les non croyants attaquant l'Alliance du Christ !
* Qui furent les « antéchrists » de Jésus ?
L'histoire rapporte de nombreuses tentatives de reniement conscient du Christ afin de recevoir des avantages personnels (pouvoir, richesse, gloire…). Le premier fut historiquement Juda Iscariote qui trahit le Christ pour de l'argent et le livra à la mort en sachant son rang de Messager divin. Par la suite de nombreuses personnes attaquèrent la Cause du Christ à la racine, à des degrés divers d'intensité, soit de l'intérieur soit de l'extérieur de la communauté chrétienne. Pour cela il suffit de se reporter à l'histoire du christianisme afin de voir avec le recul qui utilisa consciemment le Christ pour asseoir son propre pouvoir et diviser sournoisement la foi du Christ.
Le premier "antéchrist" de Jésus fut Juda Iscariote suivit de tous les hypocrites conscients de leur actes !
* « L'antéchrist » pourrait-il désigner « l'esprit du monde » d'aujourd'hui ?
Saint Jean dénoncerait "l'esprit du monde" corrompu comme étant lui-même "antéchrist": "...et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde" (Jean I - 4.3) L'antéchrist pris dans ce sens serait cet "esprit qui nie le Père et le Fils" pour n'agir qu'en fonction d'un intérêt particulier égoïste, contraire à l'éthique et l'unité de l'humanité, comme le font de nos jours certains "puissants de la terre" ou matérialistes dépouillant cruellement les peuples et pillant sans relâche la terre. L'antéchrist serait donc vu ici, non pas comme un homme, mais comme un "état d'esprit" contaminé par des "préjugés destructeurs" porté par un "type d'hommes" faisant massivement du mal aux autres et à la terre entière, causant des dégâts irréversibles à une échelle inégalée tels que nous le constatons aujourd'hui. Ces "antéchrists" ou "préjugés" étaient déjà dénoncé "dans le monde" au temps de Jésus, et se renouvellerait de manière encore plus dramatique de nos jours.
"L'antéchrist" pourrait désigner les préjugés et l'état d'esprit déplorable du monde d'aujourd'hui !
* Le prophète de l'islam Muhammad fut-il un « antéchrist » ?
Les critères donnés par saint Jean à propos de "l'antéchrist" ne s'appliquent pas à Muhammad, car celui-ci n'était ni un chrétien voulant séduire de l'intérieur l'église, ni même un attaquant du Christ puisqu'il atteste que Jésus (Isa) fut "renforcé du Saint-Esprit" dans son Coran: "Certes, Nous avons donné le Livre à Moïse; Nous avons envoyé après lui des prophètes successifs. Et Nous avons donné des preuves à Jésus fils de Marie, et Nous l'avons renforcé du Saint-Esprit..." (Coran 2.87)
Le prophète de l'islam Muhammad ne peut pas être un "antéchrist" !
* Muhammad fut-il accusé d'être un « antéchrist » par l'église chrétienne ?
Déjà vers l'an 750 le chrétien Jean Damascène accusait Muhammad de "prophète mensonger" et l'islam de "101° secte chrétienne" et de "précurseur de l'Antéchrist" ("Der christliche Glaube" de Gerhard Rosenkranz page 151/152). En 1529 le Coran publié pour la première fois en arabe à Venise fut immédiatement brûlé par le Pape. Cette accusation "d'antéchrist" envers Muhammad fut même lancée en 1966 à l'époque post-conciliaire par le théologien catholique Spindeler ("Katholische Glaubenskorrespondenz" publiée par l'Ordinariat épiscopal de Hildesheim, Heft 1). Dans La "Divine Comédie" de Dante, le prophète Muhammad apparaît encore comme un "scandale devant expier ses fautes" de manière épouvantable dans le "neuvième enfer". L'éditeur Megerlin, ayant publié la première traduction allemande du Coran afin de "mieux le combattre", tient "Muhammad pour le plus grand Antéchrist" et le Coran pour le "signe de l'Animal et du faux prophète". Les Réformateurs aussi partageaient ce point de vue, comme Calvin ou Luther qui écrivit: "Là où le Christ ne se trouve pas, il n'y a rien que de l'idolâtrie... que cela soit dans la loi de Moïse ou la loi du Pape ou le Coran du Turc" ou encore que l'islam est "une foi rapiécée à partir de la foi des juifs, des chrétiens et des païens" ("Vom Kriege wider die Türken" en 1529). Muhammad y est décrit comme un "destructeur de notre Seigneur le Christ" et qu'auparavant il fallait "battre l'Allah du turc". Aujourd'hui, malgré l'aveuglement et les superstitions du clergé chrétien au cours de l'histoire, ou la volonté d'éliminer celui qui fut perçu comme un "concurrent au Christ", nous pouvons lire directement dans le Coran que le prophète Muhammad confirma le Christ et ne fut donc pas un "antéchrist" (voir "Changement de paradigme - Essai sur l'unité et la diversité des religions" de Udo Schaefer)
Muhammad fut injustement accusé par l'église chrétienne d'être un "antéchrist" !
* Chaque Messager divin souffrirait-il de ses propres « antéchrist » ou briseurs d'Alliance divine ?
Le concept "d'antéchrist" ferait donc référence à des tentatives extrêmement graves de "personnes désirant consciemment nuire" à la révélation divine du Christ. Or à chaque nouveau Messager divin, comme Moïse Christ ou Muhammad, l'histoire rapporte de telles tentatives vaines mais destructrices de certains hommes acharnés à nuire consciemment à la révélation divine. Bien que vouées finalement à l'échec face à la volonté de Dieu, ces personnes malfaisantes tentèrent soit de dénigrer par tous les moyens la grandeur du nouveau Message divin, soit de le détourner à leur profit à l'intérieur de la nouvelle communauté de croyants, ce qui créa des schismes dramatiques et cassa l'unité de la foi. Ainsi chaque Messager divin subirait des tentatives de briseurs de l'Alliance divine comme des "antéchrist".
Chaque Messager divin souffrirait historiquement de ses propres "antéchrist" !
* Qui furent les « antéchrists » de Muhammad ?
L'islam attend un "antéchrist" surnommé "dajjal". Or historiquement la dynastie musulmane Beni-Omayads (ou dynastie Omeyya entre l'an 661 après la mort d'Ali et 750 avec la mort de Marwan II al Himar) fit la guerre contre l'autorité d'Ali, le 1er disciple et témoin de Muhammad, provoquant un schisme fratricide dans l'islam entre musulmans sunnites et chiites. L'histoire montre que cette dynastie cruelle fut comme une "bête" qui monte de "l'abîme de l'irréligion" et dont les actes belliqueux voilèrent la splendeur de l'islam aux yeux des chrétiens. En effet son fondateur Mu'aviyyih profana même le saint sanctuaire de La Mecque où Muhammad fut né, et ordonna le pillage de Médine où le Prophète fut enterré. Et ceci arriva autour de l'an 666 ap. J.C (selon "New Keys to the Book of Revelation"). Ainsi l'an 666 pourrait être associé à la "bête" humaine (califat de la dynastie Beni-Omayads) qui chercha à tuer l'islam en le manipulant ! En effet 666 est encore associé au Califat corrompu: 666 serait la date de la 1ère attaque de Constantinople par les armées musulmanes assurant le califat ; 666 serait la valeur numérique dans l'alphabet grec du mot "le calife" ; 666 ans séparerait enfin la mort en l'an 661 du dernier calife bien guidé Ali (gendre et 1er disciple du Prophète Muhammad) et la vraie naissance de Jésus en l'an -4 (selon les évangélistes Matthieu et Luc, Jésus est né sous le règne d'Hérode le Grand décédé en - 4 avant notre ère). Ainsi 666 est historiquement associé à répétition au califat de la dynastie Béni-Omayyads. Cette interprétation de la "bête" sortant de l'abîme de l'irréligion serait confirmée par le "nombre de la bête" valant 666 dans l'Apocalypse de saint Jean: "C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six" (Apocalypse 13.18) C'est pourquoi 666 serait le signe de "l'antéchrist" contre Muhammad (qui confirma le Christ) et correspondrait historiquement à la dynastie hypocrite des Beni-Omayads.
Un "antéchrist" majeur contre Muhammad fut historiquement la dynastie musulmane Beni-Omayads !
* Quel serait le rôle des « faux prophètes » ?
Le fait qu'il y ait eut subitement depuis la fin du 2ème millénaire tant de "faux prophètes" contradictoires, produisant des "nuées de sectes pernicieuses" dans toutes les religions en même temps, serait en soi un "signe" du retour du Christ en écho à ses avertissements: "Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses..." (Matthieu 24.30) Ainsi les "faux prophètes" devraient se multiplier comme un écran de fumée lors de la venue du Promis afin de cacher sa venue (voir Prophétie sur les faux prophètes)
Les "faux prophètes" et "sectes pernicieuses" serviraient à cacher la venue du Promis de Dieu !
* Pourquoi Dieu cacherait il son Promis divin au milieu de « faux prophètes » ?
Par ce défi divin de trouver par eux-mêmes le "chemin étroit du Promis de Dieu" au milieu des "faux prophètes", les hommes seraient "jugés" dans la motivation de leur coeur et "testés" dans leur "bon sens": "Pour ce qui concerne l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu'on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là." (Thessaloniciens II 2.1) Ainsi pour discerner l'authenticité de la venue du Promis de Dieu incarnant le retour de l'Esprit du Christ, l'un des critères du Christ serait d'utiliser "notre bon sens" basé sur notre raison, et non simplement d'imiter des traditions contradictoires entre elles ou de s'opposer aveuglément sur la base d'une imagination désirable ou d'une interprétation imposée. La récompense de reconnaître le Promis de Dieu en ce "Jour du jugement" résulterait donc non seulement d'une grâce divine mais aussi de l'usage de notre liberté par une vraie recherche personnelle et indépendante de la vérité.
Les "faux prophètes" seraient un moyen au "Jour du jugement" de juger le bon sens des hommes !