Indulgence & purgatoire
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Le Jour du Jugement Dernier (ou Jour de la Résurrection ou Jour du Seigneur ou encore Jour de la Rétribution) est, selon les religions monothéistes, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes et leurs pensées. Certains seront damnés alors que d'autres seront trouvés justes aux yeux de Dieu.
Le Jour du Jugement Dernier (ou Jour de la Résurrection ou Jour du Seigneur ou encore Jour de la Rétribution) est, selon les religions monothéistes, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes et leurs pensées. Certains seront damnés alors que d'autres seront trouvés justes aux yeux de Dieu.
- Nova
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Indulgence & purgatoire
Ecrit le 07 mai05, 02:45Si Jésus est mort pour la rémission de nos péchés, quelle est l'utilité des indulgences et du purgatoire ? Jésus n'est-il pas la seule indulgence possible ?
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Re: Indulgence & purgatoire
Ecrit le 07 mai05, 05:42Jésus pardonnait les péchés et a dit aux apôtres qu'ils pouvait pardonner les péchés mais à part cela ces dires n'ont aucun fondement évangélique.Nova a écrit :Si Jésus est mort pour la rémission de nos péchés, quelle est l'utilité des indulgences et du purgatoire ? Jésus n'est-il pas la seule indulgence possible ?
Il y a les péchés individuels dont nous sommes responsables et les péché collectifs dont nous sommes aussi responsables.Ceux qui vivent dans le péché puisent dans leur propre bien.C'est ce que disait le Christ du diable.
Gaétan
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Ecrit le 10 mai05, 06:31
Extrait du CEC:
Qu’est-ce que l’indulgence ?
" L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina ", Norme 1).
" L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché " (ibid, Norme 2). " Tout fidèle peut gagner des indulgences pour soi-même ou les appliquer aux défunts " (⇒ CIC, can. 994).
Les peines du péché
1472 Pour comprendre cette doctrine et cette pratique de l’Église il faut voir que le péché a une double conséquence. Le péché grave nous prive de la communion avec Dieu, et par là il nous rend incapables de la vie éternelle, dont la privation s’appelle la " peine éternelle " du péché. D’autre part, tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification, soit ici-bas, soit après la mort, dans l’état qu’on appelle Purgatoire. Cette purification libère de ce qu’on appelle la " peine temporelle " du péché. Ces deux peines ne doivent pas être conçues comme une espèce de vengeance, infligée par Dieu de l’extérieur, mais bien comme découlant de la nature même du péché. Une conversion qui procède d’une fervente charité, peut arriver à la totale purification du pécheur, de sorte qu’aucune peine ne subsisterait (cf. Cc. Trente : DS 1712-1713 ; 1820).
1473 Le pardon du péché et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la remise des peines éternelles du péché. Mais des peines temporelles du péché demeurent. Le chrétien doit s’efforcer, en supportant patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes et, le jour venu, en faisant sereinement face à la mort, d’accepter comme une grâce ces peines temporelles du péché ; il doit s’appliquer, par les œuvres de miséricorde et de charité, ainsi que par la prière et les différentes pratiques de la pénitence, à se dépouiller complètement du " vieil homme " et à revêtir " l’homme nouveau " (cf. Ep 4, 24).
Dans la communion des saints
1474 Le chrétien qui cherche à se purifier de son péché et à se sanctifier avec l’aide de la grâce de Dieu ne se trouve pas seul. " La vie de chacun des enfants de Dieu se trouve liée d’une façon admirable, dans le Christ et par le Christ, avec la vie de tous les autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle du Corps mystique du Christ, comme dans une personne mystique " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina " 5).
1475 Dans la communion des saints " il existe donc entre les fidèles – ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux qui ont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore en pèlerinage sur la terre – un constant lien d’amour et un abondant échange de tous biens " (ibid.). Dans cet échange admirable, la sainteté de l’un profite aux autres, bien au-delà du dommage que le péché de l’un a pu causer aux autres. Ainsi, le recours à la communion des saints permet au pécheur contrit d’être plus tôt et plus efficacement purifié des peines du péché.
1476 Ces biens spirituels de la communion des saints, nous les appelons aussi le trésor de l’Église, " qui n’est pas une somme de biens, ainsi qu’il en est des richesses matérielles accumulées au cours des siècles, mais qui est le prix infini et inépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les mérites du Christ Notre Seigneur, offerts pour que l’humanité soit libérée du péché et parvienne à la communion avec le Père. C’est dans le Christ, notre Rédempteur, que se trouvent en abondance les satisfactions et les mérites de sa rédemption (cf. He 7, 23-25 ; 9, 11-28) ".
1477 " Appartiennent également à ce trésor le prix vraiment immense, incommensurable et toujours nouveau qu’ont auprès de Dieu les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés par la grâce du Christ, en marchant sur ses traces, et ont accompli une œuvre agréable au Père, de sorte qu’en travaillant à leur propre salut, ils ont coopéré également au salut de leurs frères dans l’unité du Corps mystique " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina " 5).
Obtenir l’indulgence de Dieu par l’Église
1478 L’indulgence s’obtient par l’Église qui, en vertu du pouvoir de lier et de délier qui lui a été accordé par le Christ Jésus, intervient en faveur d’un chrétien et lui ouvre le trésor des mérites du Christ et des saints pour obtenir du Père des miséricordes la remise des peines temporelles dues pour ses péchés. C’est ainsi que l’Église ne veut pas seulement venir en aide à ce chrétien, mais aussi l’inciter à des œuvres de piété, de pénitence et de charité (cf. Paul VI, loc. cit. 8 ; Cc. Trente : DS 1835).
1479 Puisque les fidèles défunts en voie de purification sont aussi membres de la même communion des saints, nous pouvons les aider entre autres en obtenant pour eux des indulgences, de sorte qu’ils soient acquittés des peines temporelles dues pour leurs péchés.
Qu’est-ce que l’indulgence ?
" L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina ", Norme 1).
" L’indulgence est partielle ou plénière, selon qu’elle libère partiellement ou totalement de la peine temporelle due pour le péché " (ibid, Norme 2). " Tout fidèle peut gagner des indulgences pour soi-même ou les appliquer aux défunts " (⇒ CIC, can. 994).
Les peines du péché
1472 Pour comprendre cette doctrine et cette pratique de l’Église il faut voir que le péché a une double conséquence. Le péché grave nous prive de la communion avec Dieu, et par là il nous rend incapables de la vie éternelle, dont la privation s’appelle la " peine éternelle " du péché. D’autre part, tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification, soit ici-bas, soit après la mort, dans l’état qu’on appelle Purgatoire. Cette purification libère de ce qu’on appelle la " peine temporelle " du péché. Ces deux peines ne doivent pas être conçues comme une espèce de vengeance, infligée par Dieu de l’extérieur, mais bien comme découlant de la nature même du péché. Une conversion qui procède d’une fervente charité, peut arriver à la totale purification du pécheur, de sorte qu’aucune peine ne subsisterait (cf. Cc. Trente : DS 1712-1713 ; 1820).
1473 Le pardon du péché et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la remise des peines éternelles du péché. Mais des peines temporelles du péché demeurent. Le chrétien doit s’efforcer, en supportant patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes et, le jour venu, en faisant sereinement face à la mort, d’accepter comme une grâce ces peines temporelles du péché ; il doit s’appliquer, par les œuvres de miséricorde et de charité, ainsi que par la prière et les différentes pratiques de la pénitence, à se dépouiller complètement du " vieil homme " et à revêtir " l’homme nouveau " (cf. Ep 4, 24).
Dans la communion des saints
1474 Le chrétien qui cherche à se purifier de son péché et à se sanctifier avec l’aide de la grâce de Dieu ne se trouve pas seul. " La vie de chacun des enfants de Dieu se trouve liée d’une façon admirable, dans le Christ et par le Christ, avec la vie de tous les autres frères chrétiens, dans l’unité surnaturelle du Corps mystique du Christ, comme dans une personne mystique " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina " 5).
1475 Dans la communion des saints " il existe donc entre les fidèles – ceux qui sont en possession de la patrie céleste, ceux qui ont été admis à expier au purgatoire ou ceux qui sont encore en pèlerinage sur la terre – un constant lien d’amour et un abondant échange de tous biens " (ibid.). Dans cet échange admirable, la sainteté de l’un profite aux autres, bien au-delà du dommage que le péché de l’un a pu causer aux autres. Ainsi, le recours à la communion des saints permet au pécheur contrit d’être plus tôt et plus efficacement purifié des peines du péché.
1476 Ces biens spirituels de la communion des saints, nous les appelons aussi le trésor de l’Église, " qui n’est pas une somme de biens, ainsi qu’il en est des richesses matérielles accumulées au cours des siècles, mais qui est le prix infini et inépuisable qu’ont auprès de Dieu les expiations et les mérites du Christ Notre Seigneur, offerts pour que l’humanité soit libérée du péché et parvienne à la communion avec le Père. C’est dans le Christ, notre Rédempteur, que se trouvent en abondance les satisfactions et les mérites de sa rédemption (cf. He 7, 23-25 ; 9, 11-28) ".
1477 " Appartiennent également à ce trésor le prix vraiment immense, incommensurable et toujours nouveau qu’ont auprès de Dieu les prières et les bonnes œuvres de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les saints qui se sont sanctifiés par la grâce du Christ, en marchant sur ses traces, et ont accompli une œuvre agréable au Père, de sorte qu’en travaillant à leur propre salut, ils ont coopéré également au salut de leurs frères dans l’unité du Corps mystique " (Paul VI, const. ap. " Indulgentiarum doctrina " 5).
Obtenir l’indulgence de Dieu par l’Église
1478 L’indulgence s’obtient par l’Église qui, en vertu du pouvoir de lier et de délier qui lui a été accordé par le Christ Jésus, intervient en faveur d’un chrétien et lui ouvre le trésor des mérites du Christ et des saints pour obtenir du Père des miséricordes la remise des peines temporelles dues pour ses péchés. C’est ainsi que l’Église ne veut pas seulement venir en aide à ce chrétien, mais aussi l’inciter à des œuvres de piété, de pénitence et de charité (cf. Paul VI, loc. cit. 8 ; Cc. Trente : DS 1835).
1479 Puisque les fidèles défunts en voie de purification sont aussi membres de la même communion des saints, nous pouvons les aider entre autres en obtenant pour eux des indulgences, de sorte qu’ils soient acquittés des peines temporelles dues pour leurs péchés.
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Ecrit le 11 mai05, 09:10
La vraie souffrance " infernale", c'est d'être séparé de Dieu.
Pour le faire comprendre, l'Evangile emploie les expressions: " Dehors, dans les ténèbres", " là où il y aura des pleurs et des grincements de dents".
Pour le faire comprendre, l'Evangile emploie les expressions: " Dehors, dans les ténèbres", " là où il y aura des pleurs et des grincements de dents".
Le chemin de la sagesse ou de la liberté est un chemin qui mène au centre de son propre être.
[Mircea Eliade]
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Ecrit le 11 mai05, 11:50
Le cathéchisme ne vaut pas la peine d'être lu et c'est une véritable perte de temps que de le lire.L'église s'arroge le pouvoir de décider qui ira au ciel ou en enfer alors qu'ils ont toujours été des criminels et le sont encore aujourd'hui.Le Christ leur a toujours dit:"Je ne vous connais pas vous qui perpétrer les injustices."Aramis a écrit :La confrérie inconnue dont tu parles Gaetan, c'est la trés Sainte Eglise Catholique, notre mère à tous. Le texte de Lumen est tiré du CEC (catéchisme de l'église catholique).
Brainstorm, tu as tort de penser que l'Enfer n'existe pas. L'Enfer est partout où Dieu n'est pas...
Gaétan
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Ecrit le 12 mai05, 05:37
Voilà ce qu'on appelle un débat constructif...Gaétan a écrit :Le cathéchisme ne vaut pas la peine d'être lu et c'est une véritable perte de temps que de le lire.L'église s'arroge le pouvoir de décider qui ira au ciel ou en enfer alors qu'ils ont toujours été des criminels et le sont encore aujourd'hui.Le Christ leur a toujours dit:"Je ne vous connais pas vous qui perpétrer les injustices."
Gaétan
Il fut un temps où l'offensé aurait envoyé ses témoins, mais les temps ont changé, fort heureusement ( pour toi...). Je prendrai donc exemple sur le Christ qui n'a pas répondu aux insultes (criminel...). Adieu Gaétan, que Dieu te garde quand même.
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Ecrit le 12 mai05, 06:00
Et l'Enfer n'est pas là où Dieu est : c'est à dire dans la Bible, Sa Parole ...Aramis a écrit :La confrérie inconnue dont tu parles Gaetan, c'est la trés Sainte Eglise Catholique, notre mère à tous. Le texte de Lumen est tiré du CEC (catéchisme de l'église catholique).
Brainstorm, tu as tort de penser que l'Enfer n'existe pas. L'Enfer est partout où Dieu n'est pas...
C'est pourquoi je ne crois pas à l'enfer. CQFD
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Ecrit le 12 mai05, 08:20
Merci pour vos interventions que j'ai lues avec attention. En fait, ma question était plus basique que cela, excusez mes lacunes : si Jésus est mort pour nos péchés, si nos péchés sont pardonnés par le sacrifice de Jésus, pourquoi s'interroger sur la rémission des péchés ? Si nos péchés sont pardonnés, on n'a pas besoin d'indulgence : ils sont pardonnés. A la limite, cela se règlera dans l'au-delà, avec Dieu. Je ne comprends pas très bien la logique catholique : pourquoi l'Eglise se met en avant dans cette histoire ? Pourquoi elle déciderait de nous donner ou pas des indulgences ? N'est-ce pas prétentieux de sa part, et même superflu puisque nos péchés sont déjà pardonnés. En fait, je crois que je ne comprends pas ce qu'est l'indulgence : un anticipation du jugement dernier ?
Ecrit le 12 mai05, 09:44
Aramis a écrit:
Voilà ce qu'on appelle un débat constructif...
Il fut un temps où l'offensé aurait envoyé ses témoins, mais les temps ont changé, fort heureusement ( pour toi...). Je prendrai donc exemple sur le Christ qui n'a pas répondu aux insultes (criminel...).
Tout le monde sait bien que l'église s'est livrée à des activités criminelles dans le passé et elle l'a elle même admis par la voix de ses représentants.Toutefois la cause de ses erreurs n'a pas été endigué.Ils préfèrent le deutéronome et le lévitique aux évangiles.
Encore récemment,ces attaques envers les homosexuels sont puisées dans le lévitique et ne peuvent être consilié avec les enseignements du Christ.La discrimination ne peut venir de Dieu,l'enfer est l'endroit où il y en a le plus.Et que dire de l'attitude de l'église enver l'utilisation du condom alors que le sida fait des ravages en afrique.Lorsque ces irresponsables sont dénoncés,ils disent que cela vient de Dieu.
Gaétan
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Ecrit le 12 mai05, 09:58
LumendeLumine>>>>>>Tu ne peux pas mettre des textes du CEC ici, car le CEC est clairement condamné dans la bible en Apocalypse 22 v18 et 19 car le CEC a l'art est la maniere de changer ce que dit la parole ! Le purgatoire n'est pas biblique, le culte a Marie n'est pas biblique et il y en a d'autre ! Je peux meme mettre les comparaisons bibliques si il y a besoin !
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