«Break the cross» (Briser la croix) : le magazine de propagande de l'État islamique cible les chrétiensJugement sur le fait de casser la croix (le crucifix) et de tuer le porc
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
لا تقوم الساعة حتى ينزل فيكم ابن مريم حكمًا مقسطًا، فيكسر الصليب، ويقتل الخنزير، ويضع الجزية، ويفيضُ المال حتى لا يقبله أحد
"L'heure n'arrivera pas avant que ne descende parmi vous le fils de Maryam en tant que juge équitable, il cassera la croix et tuera le porc, et il abolira l'impôt (al jiziya), et le bien deviendra abondant à tel point que nul ne l'acceptera"
L'explication
Ainsi, il y a ici l'autorisation de casser la croix et de tuer le porc, et ceci n'est pas de l'injustice.
Son auteur ne sera pas sanctionné.
Sa parole "l'heure n'arrivera pas avant que ne descende parmi vous le fils de Maryam en tant que juge équitable", c'est-à-dire : en tant qu'arbitre juste, il jugera avec la législation du Prophète صلى الله عليه وسلم et il sera un membre parmi les membres de la communauté de Mohammad.
Sa parole "il cassera la croix", celle que les chrétiens vénèrent.
Sa parole "et il tuera le porc", celui qu'ils mangent.
Tuer le porc et casser la croix constituent une outrance dans l'agacement des chrétiens, et une invalidation de ce sur quoi ils sont comme faux.
Sa parole "il abolira l'impôt", c'est-à-dire qu'il n'acceptera des juifs et des chrétiens que l'Islam ou l'épée, et ceci n'est pas par législation de Issa عليه السلام mais ceci est la législation de Mohammad صلى الله عليه وسلم ; Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a informé de la fin de l'impôt lorsque Issa عليه السلام descendra.
Actuellement les juifs et les chrétiens choisissent une chose parmi trois : l'islam, l’impôt ou l'épée.
Lorsque Issa descendra, l'impôt prendra fin, et ils n’auront plus le choix qu'entre deux choses : l'Islam ou l'épée.
http://www.3ilmchar3i.net/2015/03/jugem ... -porc.html
Quelques jours après l'assassinat du père Hamel, le quinzième numéro de Dabiq est consacré à la haine de Daech envers les chrétiens. Les djihadistes appellent les «croisés» à se convertir à l'islam et visent le pape François qui «se cache derrière un voile trompeur de “bonne volonté”».
«Break the cross» (Briser la croix): c'est avec ce slogan sans appel que Dabiq, le magazine de propagande de l'État islamique en anglais, illustre son numéro 15 spécialement consacré aux chrétiens. Quelques jours seulement après l'assassinat du père Jacques Hamel, Daech revient sur les raisons de sa haine envers les chrétiens, aussi surnommés «croisés». Déjà, dans le numéro 4 de Dabiq, intitulé «la croisade ratée», les djihadistes mettaient en une une image du Vatican surmontée par le drapeau noir de Daech, affirmant leur volonté de s'en prendre à Rome. Mais là, la propagande de Daech va plus loin, développant longuement ses griefs envers le christianisme.
«Entre la sortie de ce numéro et le prochain massacre qui sera exécuté par un des soldats cachés du Califat, les Croisés peuvent lire pourquoi les Musulmans les haïssent et les combattent et pourquoi les païens Chrétiens devraient briser leurs croix» écrivent les djihadistes. Un article extrêmement détaillé et exceptionnellement long (17 pages), citant aussi bien les Actes des apôtres que les Évangiles et le Coran, entreprend de démontrer l'inanité du christianisme par rapport à l'islam, par un argumentaire historique et théologique. L'État islamique y dresse la généalogie du christianisme décrit comme un «paganisme» à cause de la Trinité, considérée par les islamistes comme contraire au principe du monothéisme. Cette critique se termine par un appel menaçant aux «peuples du livre» à rejoindre la religion musulmane. Pour appuyer cette démonstration, les propagandistes de Daech publient une interview d'un djihadiste caribéen et d'un autre finlandais qui racontent leur conversion du christianisme vers l'islam. Ils publient également une photo de la tombe de Humayun Khan, soldat musulman américain tombé en Irak, qualifié d'«apostat» par l'État islamique. Ce soldat américain est au cœur d'une vive polémique aux États-Unis, ses parents, de fervents démocrates, se servant de son exemple pour critiquer le «racisme» de Donald Trump, celui répondant que lui n'avait pas voté la guerre en Irak.
«Benoît XVI dit la vérité»
Dans sa rubrique «dans les mots de l'ennemi», l'État islamique vise spécifiquement le pape François montré en photo serrant la main à l'imam de la mosquée Al-Azhar Ahmed el-Tayeb, considéré comme un apostat par les djihadistes. Visiblement documentés, les auteurs citent le pape Benoît XVI dans son livre Foi, vérité, tolérance, où il expliquait que la démocratie «contredit l'essence de l'Islam, qui n'a tout simplement pas le principe de séparation entre sphère politique et sphère religieuse que le christianisme possède depuis le début». «Même si c'est un menteur, il a certainement dit la vérité sur ce sujet», commentent les djihadistes, «montrant par-là que beaucoup d'apostats de l'islam, comme les imams occidentaux ou les professeurs de prétendues universités islamiques, ont une bien moindre compréhension de l'islam que Benoît l'incroyant».
Ils citent ensuite le pape émérite dans son discours de Ratisbonne qui avait fait polémique pour cette citation de l'empereur byzantin Manuel II Paléologue: «Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait.» «La religion de l'islam continuera à être diffusée par l'épée, n'en déplaise à Benoît», écrivent les djihadistes.
Le Figaro