H.A-S: L'islamisme, présent depuis la naissance de l'islam

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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Yoel

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H.A-S: L'islamisme, présent depuis la naissance de l'islam

Ecrit le 04 août16, 14:12

Message par Yoel »

Hamed Abdel-Samad : "L'islamisme est présent dans la naissance même de l'islam"

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Best-seller en Allemagne, son essai polémique "Le Fascisme islamique" ne paraîtra pas en France. Entretien avec un penseur menacé de mort par les islamistes.

Fils d'imam et ancien membre des Frères musulmans dans sa jeunesse, le Germano-Égyptien Hamed Abdel-Samad est devenu, en Allemagne, une figure médiatique de la critique de l'islam, ce qui lui a valu plusieurs fatwas et menaces de mort. La traduction de son best-seller Le Fascisme islamique, essai virulent qu'on pourrait comparer au travail du Michel Onfray athéologue et qui établit des parallèles entre islamisme et idéologie fasciste, devait paraître en France le 16 septembre. Mais fin juillet, l'éditeur Piranha s'est ravisé, expliquant à l'auteur qu'il ne mesurait pas les risques pour la sécurité de sa petite structure, tout en ne voulant pas « apporter de l'eau au moulin » de l'extrême droite après l'attentat de Nice. L'affaire a déclenché un tollé dans la presse allemande, qui a rappelé que le livre d'Hamed Abdel-Samad était certes critiquable, mais qu'il avait pu paraître sans problème aux États-Unis début janvier après avoir été publié en Allemagne en 2014 par un grand éditeur (Droemer Knaur).

En exclusivité pour Le Point, l'auteur a accepté à la fois de s'exprimer sur cette polémique éditoriale, mais aussi sur le fond d'un ouvrage que les lecteurs français ne liront donc pas à la rentrée.

La traduction de votre essai Le Fascisme islamique devait paraître le 16 septembre, mais votre éditeur Piranha a brusquement fait volte-face. Que s'est-il passé ?

Fin juillet, Jean-Marc Loubet (NDLR : cofondateur et patron de Piranha) a envoyé un mail à mon éditeur allemand annonçant qu'il retire le livre. Il a expliqué qu'au vu de l'actualité sanglante en France, il avait consulté sa petite équipe. Ils ont décidé à l'unanimité de ne pas le publier pour deux raisons. Le premier argument, c'est qu'on ne mesure pas le risque physique d'une publication en France. Selon ses mots, « ça peut être nul, ça peut être mortel ». Je comprends que c'est plus facile de cibler une petite maison d'édition, qui n'a pas les moyens d'assurer une protection à sa porte. Si Jean-Marc Loubet avait fini son mail là-dessus, j'aurais dit OK et accepté sans problème ce retrait. Je vis sous protection policière, j'ai reçu des menaces de mort, et je ne peux pas demander aux autres de prendre le même risque. Moi, je prends ce risque car je crois intimement qu'être effrayé face à des menaces n'arrangera pas les choses. Au contraire, plus nous serons silencieux et plus nous aurons peur, plus les islamistes seront brutaux, car ils ne fonctionnent que selon cette logique : tuer et effrayer. C'est la stratégie du terrorisme. Mais j'aurais compris la décision de Jean-Marc Loubet, car c'est une affaire de vie ou de mort.
En revanche, ce que je n'accepte pas, c'est son deuxième argument, d'ordre moral. Il a écrit qu'il ne voulait pas « apporter de l'eau au moulin de l'extrême droite ». Ça, c'est l'argument typique d'un chantage moral auquel je suis sans cesse confronté. Je suis un penseur libre, qui n'appelle pas à la violence, qui ne stigmatise pas les musulmans – au contraire, je les défends comme êtres humains –, mais qui s'en prend à une idéologie que j'estime violente. J'ai le droit, en Allemagne, plus de 200 ans après Kant et 230 ans après Voltaire, de publier ces pensées sans devoir avoir peur et être terrifié. C'est pour ça que je suis tellement en colère. Jean-Marc Loubet a essayé de transformer la peur en une action vertueuse. Je trouve ça très dangereux. Le Spiegel l'a bien expliqué : c'est une défaite non seulement contre l'islamisme, mais aussi contre l'extrême droite.

Votre livre a été publié en Allemagne et aux États-Unis sans que cela pose de problèmes. Serait-ce plus compliqué en France ?

Il y a chez vous des critiques de l'islam, je pense notamment au remarquable 2084 : la fin du monde de Boualem Sansal. C'est donc plus lié à un éditeur précis. Mais c'est le début d'une certaine humeur qui pourrait se répandre en France et qui m'effraie. J'aime tellement ce pays que je n'aimerais pas le voir succomber à une autocensure et à des arguments qui expliquent qu'un écrivain a une responsabilité et qu'il doit préserver les susceptibilités. Ça serait une catastrophe pour la qualité du débat intellectuel. Et qui, plus qu'un éditeur, est censé défendre ces débats ? Le livre est l'endroit privilégié pour avoir ces discussions. Si nous n'exprimons pas notre esprit critique, alors nous permettrons à l'extrême droite de monopoliser ces sujets et de se présenter comme la garante de la démocratie et de la liberté d'expression, ce qui n'est évidemment pas vrai. En nous retirant de ces sujets, nous leur offrons cet espace.

Vous êtes le fils d'un imam égyptien et, étudiant, vous étiez membre des Frères musulmans. Qu'est-ce qui vous a amené à devenir si critique envers votre religion d'origine ?

Déjà, je ne me considère ni comme musulman ni comme ancien musulman. Je suis convaincu qu'un être humain ne devrait pas se définir, positivement ou négativement, à travers une religion. Je suis critique envers l'islam, comme envers toutes les religions en général. Ce qui m'a fait prendre conscience de ça, c'est que j'ai grandi dans une société où on ne pouvait pas exprimer ses pensées clairement. J'avais sans cesse une voix extérieure et une voix intérieure, différentes, ce qui est courant quand vous êtes dans une communauté religieuse où vous ne pouvez pas exprimer vos doutes. Or, je voulais être libre. C'est pour ça que j'ai quitté l'Égypte pour venir en Allemagne.

Plusieurs personnalités musulmanes ont appelé à votre mort, dont un professeur de l'estimée université Al-Azhar au Caire. Votre vie est-elle en danger ?

Il y a ces fatwas, mais aussi des djihadistes qui veulent me supprimer. Je ne peux pas dévoiler les détails, mais ma protection policière a été brusquement augmentée. Quand je prends un avion par exemple, quelqu'un m'accompagne. J'ai demandé ce qui s'est passé, et ils m'ont juste donné quelques éléments sur un djihadiste allemand parti en Syrie et qui a évoqué mon nom à des djihadistes ici. C'est évidemment effrayant, mais je n'ai pas arrêté de faire des discours publics.

Dans Le Fascisme islamique, vous commencez par établir un parallèle entre les mouvements fascistes et les Frères musulmans, fondés dans les années 1920 par Hassan el-Banna. Quels seraient selon vous leurs points communs ?

Ce n'est pas seulement les Frères musulmans, mais l'islam politique dans son ensemble. Le premier point commun, c'est l'idée d'avoir été choisi, d'être des gens qui sont supérieurs au reste de l'humanité. Vous pouvez lire ça dans le Coran, où les musulmans sont considérés comme la meilleure communauté n'ayant jamais existé. Allah leur donne une responsabilité particulière d'être ses représentants sur terre. Vous avez ça aussi dans le fascisme : « Nous sommes la race supérieure. » Deuxième point commun : la culture de la mort. Dans les deux idéologies, la mort est glorifiée, car la vie et l'individu ne comptent pas. Ce qui est important, c'est la nation ou la religion. Troisième parallèle : l'idée de combat, le Kampf en allemand et le djihad en arabe. Vous ne vous battez pas pour vivre, mais vous vivez pour vous battre. Le combat, en lui-même est une fin en soi, et pas seulement un moyen pour atteindre des buts politiques. Quatrième point commun : l'idée d'ennemis intérieurs et extérieurs. Pour les nazis, l'ennemi à l'extérieur, c'est l'Ouest, et à l'intérieur, les juifs et l'extrême gauche. Pour les islamistes, c'est les autres. Il y a d'abord eu les juifs, les chrétiens ou les non-croyants dans le Coran, puis ont suivi les croisés, les colonialistes et aujourd'hui l'Occident dans son ensemble. L'histoire est conçue comme une seule ligne directrice, et l'ennemi reste toujours le même. L'Occident sera toujours le mal, c'est immuable. Cinquième point commun : la déshumanisation et l'animalisation de l'ennemi. Le Coran qualifie les non-croyants de chiens, singes ou porcs. Si vous déshumanisez des personnes, vous leur ôtez le droit d'exister. C'est ainsi plus facile de les exterminer en masse sans problème de conscience. Ce que les nazis faisaient très exactement en qualifiant les juifs de cafards ou de rats. Enfin, regardez les buts de ces idéologies. Hitler voulait régner sur la planète entière, être « le maître du monde ». Ces mêmes mots se retrouvent dans les discours d'Hassan el-Banna.

Le monde musulman est aujourd'hui frappé par la violence. Mais l'histoire coloniale ou la géopolitique n'expliquent-elles pas davantage ces fractures que la nature même de l'islam ?

Bien sûr, si vous cherchez à comprendre les origines du terrorisme actuel, tout ne vient pas du Coran. Il y a des raisons géopolitiques, et évidemment les États-Unis et d'autres pays occidentaux ont une implication dans les guerres en Irak et Syrie. Mais vous ne pouvez épargner la religion en disant qu'elle n'a rien à voir avec cette violence. Pour en arriver au terrorisme, il faut d'abord une culture favorable, c'est-à-dire qui accepte la violence comme solution politique. C'est, je crois, ce qui se passe dans le monde islamique, car la religion, loin de condamner cette violence, fournit des arguments en sa faveur. Vous avez aussi une violence domestique, dans les familles. Quand un enfant grandit et voit sa mère se faire frapper par son père, il apprend que la violence est la première solution aux problèmes sociaux.

Vous avez confié que votre père battait votre mère, et que vous-même aviez subi des violences enfant. Ne faites-vous pas de votre histoire personnelle une généralité ?

Ce n'était pas un cas individuel, mais cela concernait toutes les familles que je connaissais enfant. Ces violences conjugales ne sont pas une petite minorité. C'est un vrai problème culturel, car le Coran encourage le mari à corriger sa femme si elle n'obéit pas. La religion est un moteur dans la façon de concevoir son couple ou d'éduquer les enfants. Son influence est considérable. Une autre raison de la violence dans le monde musulman, c'est l'insécurité des jeunes hommes dans notre époque moderne. D'un côté, on leur enseigne la certitude que l'islam est la vraie religion, que vous ne pouvez pas faire ça car c'est haram et que vous irez en enfer, sinon. Mais de leur côté, ils sont confrontés à la société moderne, libre et multiculturelle. Il leur est difficile de ne pas mordre dans le fruit défendu, mais après ça, ils se sentent coupables, et retournent vers un discours religieux les ramenant en arrière : « Tu es un pêcheur, reviens à Dieu. » La voie express, c'est le djihad. Mourir en tant que martyr, c'est la seule garantie d'aller directement au paradis. Dites-moi pourquoi un être humain voudrait se tuer tout en supprimant des dizaines de personnes comme ce qui est arrivé à Nice ou à Orlando ?

Vous pouvez poursuivre la lecture de cet entretien:
Le Point
L'Angleterre est un cloaque. L'Angleterre est le vivier fertile des fondamentalistes musulmans. Son raisonnement social est de permettre a toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais cela est déraisonnable puisque aucune des autres religions ne prêchent la violence apocalyptique. Pourtant, l'Angleterre le permet...-Wole Soyinka

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Ecrit le 04 août16, 20:51

Message par yacoub »

PBSL lui même n'a jamais caché son terrorisme

J'ai vaincu par la Terreur

DAESH se comporte comme PBSL

https://youtu.be/RPsJNAiUPL4

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Ecrit le 04 déc.16, 01:36

Message par yacoub »

Moi, Boualem Sansal, je réponds à la lettre ouverte de Jean Daniel

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Par Boualem Sansal
Écrivain algérien

Boualem Sansal a été privé du Prix du roman arabe pour "Rue Darwin", au motif que le romancier s’était rendu quelques semaines plus tôt au Festival international des écrivains de Jérusalem.
Le prix lui a finalement été remis, sans dotation financière. Il répond ici à la "Lettre ouverte de Jean Daniel à Boualem Sansal" publiée par "Le Nouvel Observateur" le 19 juillet 2012.

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Boualem Sansal à la cérémonie de remise du prix de la Paix des libraires allemands à Francfort le 16 octobre 2011 (LOHNES/SIPA).


Cher Jean,

Dans ta lettre, tu me parles des ambassadeurs arabes à Paris et de leur attitude dans l’affaire du prix du roman arabe 2012.


Je reconnais bien là ton élégance d’esprit et de cœur, jamais prise en défaut. "L’ennemi est à terre, laissons-lui la vie sauve, aidons-le à se relever", sembles-tu dire à propos de ces éminents diplomates. Tu trouves que la sanction est passée, ils ont été assez secoués par la démission du jury et la charge des médias. Ils sont embarrassés, dis-tu, ils n’étaient pas vraiment unanimes, et leur refus de me remettre le prix qu’un jury souverain m’avait loyalement décerné, finalement, loin de me causer du tort, m’a servi, il a fait de moi une star.


Dans ces États, les écrivains censurés

Tu es un maître pour moi, cher Jean, et je tirerais plaisir et honneur à te suivre dans ce raisonnement, mais je ne le peux pas, je ne veux pas être élégant, cela me tuerait de l’être. Je te rappelle que dans les États que ces ambassadeurs représentent à Paris, ville des lumières et de la littérature jusqu’à nouvel ordre, on censure les écrivains, on les surveille à les rendre fous, on les veut obéissants et obséquieux et, quand il plaît au chef, on les jette en prison, on les force à l’exil, et il arrive qu’on les pende.

Combien sont-ils à vivre encore dans leurs pays ? Aucun ou très peu, c’est la preuve que la situation est grave. Toute sa vie, ton ami Kateb Yacine le magnifique a été en butte à leurs méchancetés et il en est mort et à ce jour, son nom est interdit de cité. Pareil pour ton autre ami, l’immense Arkoun, honoré dans le monde entier, à qui le gouvernement algérien a refusé une simple tombe dans son petit village de Kabylie. Il est enterré à Rabat et on peut dire qu’il manque doublement aux siens.


N’oublions pas que parmi lesdits ambassadeurs, il y a celui qui représente Bachar El Assad, celui qui représente El Bachir, celui qui représente Bouteflika, celui qui représente les Saoud, celui qui… j’en tremble, il y a une année il était parmi eux, le représentant des Kadhafi père et fils !

Haine incommensurable

Ne nous trompons pas, le fond de l’affaire n’est pas Boualem Sansal, ni sa visite en Israël, ni ses vilains papiers, ni la Palestine, encore moins les Palestiniens, de tout cela ils se fichent comme d’une guigne, le fond, le vrai, le seul, c’est la haine incommensurable, dévorante, que ces gens portent à Israël, dans laquelle ils veulent nous embarquer tous, comme si Dieu le leur avait ordonné, comme s’il n’y avait de vie sur terre que dans la mort de ce pays. C’est cela, j’ai attenté à leur belle et merveilleuse Haine, élevée au rang de religion, avec sa profession de foi, ses sacrements, ses excommunications, ses mises à mort, et son clergé, c’est-à-dire eux, qui font et défont les lois et les vies. Si j’étais revenu d’Israël vomissant de dégoût et tremblant de colère, ils m’auraient médaillé et promu écrivain de génie.


Je suis heureux que tu cites Montherlant. Lui s’était converti à l’Algérie, le sait-on ? Il a écrit un livret sur Alger que tous les Algériens, de quelle que nationalité qu’ils soient et où qu’ils se cachent dans le monde, devraient posséder et apprendre par cœur. Son titre seul suffit pour le rendre indispensable à chacun : "Il y a encore des paradis".


Le dandy comte de Montherlant était venu à Alger pour quelques jours (la vie en Europe lui pesait, nous sommes dans les années 30, Hitler polluait l’atmosphère), et il est resté cinq longues années, chaque jour un peu plus entiché de son paradis. Il découvrit une vérité :


"Il existe une sorte de loi, qui veut que, lorsqu’un écrivain de valeur aime avec passion certain pays ou certain peuple, et que ses livres respirent cet amour, ce pays ou ce peuple, lui réponde par de l’animosité."

Notre pays ou la vérité ?

Voilà cher Jean, nous en sommes là, il nous faut haïr pour être dans les bonnes grâces de nos amis. Tu en sais quelque chose, tes amours t’ont valu bien des critiques, ton amour pour l’Algérie, ton amour pour Israël. Et ma foi, on peut le comprendre, aimer très fort un pays, un peuple, c’est le distinguer, c’est l’élever dans son cœur au-dessus des autres, pour, toujours, être plus dur envers lui, et parfois, seulement parfois, être prêt à tout lui pardonner.



Qui aimes-tu le plus, ô étranger, notre pays ou la vérité ? La question a-t-elle une réponse autre que celle que lui a donnée Camus ? Ce Camus que tu portes si haut dans ton cœur, comme aussi tous les écrivains d’Algérie, Kateb, Mimouni, et les nouveaux, comme moi, que tu reçois si généreusement, dès lors qu’ils passent à Paris et sont à portée de ton téléphone. C’est ainsi que j’ai partagé avec toi quelques bons repas riches en goût et en fraternité, chez toi, rue Vanneau, et dans tes bureaux au "Nouvel Observateur". C’est émouvant comme tout, ces agapes en famille, pour les méditerranéens de "Là-bas" que nous sommes, pétris dans l’émotion.



Tu parles de l’hommage que nous t’avons rendu à Sciences Po. C’était un grand jour, je m’en souviens, j’étais très ému. Lakhdar Brahimi et Elie Barnavi ont été magnifiques et très justes. Je ne crois pas, pour ma part, avoir été brillant, du moins le cœur y était, mais qu’importe en vérité, le public n’était pas là pour nous, il venait t’écouter, toi, t’entendre décrypter pour eux les complexités du monde et leur donner quelques pistes pour trouver le chemin de l’espoir.



Tu étais impressionnant, seul sur la scène, assis sur une chaise devant une table d’écolier, parlant à voix basse à un public que tu as tenu en haleine une demi-heure durant. C’est étrange, j’en étais fasciné, tu leur parlais de ce qui obscurcit le monde et le rend inintelligible et dans leurs yeux brillait une lumière. "L’art est l’apothéose de la solitude" disait Beckett. Face au public, fut-il ami, on est seul. Mais après tu fus tellement entouré que nous qui t’avions rendu hommage fûmes oubliés, personne n’est venu nous questionner pour apprendre quelque chose de nous. "Devant l’arbre, on est dans l’ombre" aurait dit un proverbe africain.

Notre arme : l'indépendance

Il reste la question délicate de la récupération. Tu as bien raison, s’en garder est harassant, combattre ces gens manipulateurs et fourbes est en plus plein de dangers. Ils se sont donné tous les droits, y compris celui de tuer, et affirment les tenir de Dieu. Notre arme, l’indépendance, est bien dérisoire devant leur folie, mais bien assumée, publiquement, elle suffit à les tenir à distance. Comme dans la corruption qui ne fonctionne que si le corrupteur rencontre un corruptible, il n’y a de récupérateurs que parce qu’il existe des récupérables. Ils peuvent évidemment attenter à notre vie, mais c’est là une autre histoire.
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Re: H.A-S: L'islamisme, présent depuis la naissance de l'isl

Ecrit le 14 déc.16, 05:51

Message par Yoel »

Hamed Abdel-Samad, ex-musulman chez les musulmans "normaux" en Égypte.
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Ecrit le 17 déc.16, 09:32

Message par yacoub »

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Re: H.A-S: L'islamisme, présent depuis la naissance de l'isl

Ecrit le 03 janv.17, 23:33

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Re: H.A-S: L'islamisme, présent depuis la naissance de l'isl

Ecrit le 07 févr.17, 10:08

Message par Yoel »



L'Angleterre est un cloaque. L'Angleterre est le vivier fertile des fondamentalistes musulmans. Son raisonnement social est de permettre a toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais cela est déraisonnable puisque aucune des autres religions ne prêchent la violence apocalyptique. Pourtant, l'Angleterre le permet...-Wole Soyinka

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