Etats-Unis: pas facile de se faire appeller Jésus Christ
Posté : 10 mai05, 19:48
ATS, le 11 mai 2005 à 00:31
WASHINGTON - Un Américain se bat depuis plus de deux ans contre la justice américaine qui lui refuse le droit de s'appeller "Jésus Christ". Un nom adopté il y a une quinzaine d'années pour, selon son avocat, "témoigner de son respect et son amour de la religion".
Ce patron de PME aux cheveux blancs, agé d'une cinquantaine d'années et vivant à Washington, achète une propriété en Virginie occidentale en 2003. Mais les autorités locales refusent de mettre la maison au nom de "Jésus Christ", réclamant la preuve d'un changement de nom officiel.
Né Peter Robert Phillips Jr, le nom "Jésus Christ" figure pourtant sur son passeport, son permis de conduire ou encore son numéro de sécurité sociale. Pour satisfaire l'administration, il présente une demande officielle devant un tribunal de Washington, qui lui refuse au printemps 2003 de porter le nom du Messie des chrétiens.
"Normalement, n'importe qui peut adopter n'importe quel nom, du moment que le motif de ce changement n'est pas frauduleux", souligne Afshin Pishewar, l'avocat de Philips/Jésus Christ. "Mais là, le juge, citant les Ecritures et la Bible, lui a refusé sous prétexte que l'adoption de ce nom pouvait être considéré blasphématoire et susciter des réactions agressives".
Une cour d'appel a donné tort au juge fin avril, et une audience devrait être organisée dans les prochains mois, a précisé l'avocat, qui se montre optimiste sur les chances de son client de gagner la bataille.
Le client de M. Pishewar, "un homme très pieux et réservé" dont l'entreprise transporte en autobus des handicapés mentaux, préfère garder l'anonymat. "Jésus ne parle pas à la presse", explique son avocat.
WASHINGTON - Un Américain se bat depuis plus de deux ans contre la justice américaine qui lui refuse le droit de s'appeller "Jésus Christ". Un nom adopté il y a une quinzaine d'années pour, selon son avocat, "témoigner de son respect et son amour de la religion".
Ce patron de PME aux cheveux blancs, agé d'une cinquantaine d'années et vivant à Washington, achète une propriété en Virginie occidentale en 2003. Mais les autorités locales refusent de mettre la maison au nom de "Jésus Christ", réclamant la preuve d'un changement de nom officiel.
Né Peter Robert Phillips Jr, le nom "Jésus Christ" figure pourtant sur son passeport, son permis de conduire ou encore son numéro de sécurité sociale. Pour satisfaire l'administration, il présente une demande officielle devant un tribunal de Washington, qui lui refuse au printemps 2003 de porter le nom du Messie des chrétiens.
"Normalement, n'importe qui peut adopter n'importe quel nom, du moment que le motif de ce changement n'est pas frauduleux", souligne Afshin Pishewar, l'avocat de Philips/Jésus Christ. "Mais là, le juge, citant les Ecritures et la Bible, lui a refusé sous prétexte que l'adoption de ce nom pouvait être considéré blasphématoire et susciter des réactions agressives".
Une cour d'appel a donné tort au juge fin avril, et une audience devrait être organisée dans les prochains mois, a précisé l'avocat, qui se montre optimiste sur les chances de son client de gagner la bataille.
Le client de M. Pishewar, "un homme très pieux et réservé" dont l'entreprise transporte en autobus des handicapés mentaux, préfère garder l'anonymat. "Jésus ne parle pas à la presse", explique son avocat.