Le conseil d'état a parlé
Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 02:40En matière de burkini, la décision du conseil d'état vient de tomber
L’ordonnance du Conseil d’Etat précise que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. »
La raison et le droit en face des dérives xénophobes
L’ordonnance du Conseil d’Etat précise que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. »
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Modifié en dernier par aleph le 26 août16, 02:41, modifié 1 fois.
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Re: Le conseil a parlé
Ecrit le 26 août16, 02:41Surprise?aleph a écrit :En matière de burkini, la décision du conseil d'état vient de tomber
L’ordonnance du Conseil d’Etat précise que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. »
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Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 02:55Décision logique !
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 02:59Maintenant que jurisprudence est faite sur cette question, je propose à nos politiques de se pencher sur les vrais problèmes.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:05C'est un vrai problème ! Comment réconcilier les français avec l'islam ? A quand le prochain attentat islamique ? Le gouvernement parviendra t-il à nous protéger contre ces fanatiques en burkini ?
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:12Les gens du conseil d'état sont des êtres humains, ils ont pu être achetés par l'argent des wahhabites qui veulent eux gagner la bataille de l'islam et qui sentent que la France et la Belgique sont des fruits mûrs pour devenir Dar el Islam
Les wahhabites freinent de toutes leurs forces la laïcité et la démocratisation des pays comme la Tunisie.
Aussi ils veulent réduire à néant l'influence de la France par le terrorisme et par la corruption. Pour les USA, ils sont main dans la main.
Les wahhabites freinent de toutes leurs forces la laïcité et la démocratisation des pays comme la Tunisie.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:19yacoub, ici on est en France ! On n'achète pas le Conseil d'Etat: ce ne sont pas de vagues politicards ! L'idée même que tu exprimes là est une injure grave pour ces gens...
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:22Et oui c'est un peu ce que je disais. Comment interdire le burkini au sein d'un libéralisme moral et social dans une société qui essaie de s'appuyer sur des principes de droits humains, de démocratie et de citoyenneté? Cela vaut aussi pour la liberté de religion et même des fondamentalismes religieux basés sur des restrictions, des obligations voire des condamnations morales. Le libéralisme moral supporte le bikini et le burkini mais le fondamentalisme religieux ne tolére que le burkini. Une question de valeurs communautaires et moeurs sociales. Les deux peuvent coexister dans la mesure où le libéralisme moral demeure le cadre social privilégié du "vivre ensemble" et non l'intégrisme politico religieux d'un communautarisme où lois sociales et lois religieuses se confondent.aleph a écrit :En matière de burkini, la décision du conseil d'état vient de tomber
L’ordonnance du Conseil d’Etat précise que « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle.
Donc vive le libéralisme moral et la liberté de religion dans un souci d'intégration à la,société d'accueil mais prudence face à ce qui ressemblerait plus une contestation "déguisée ou masquée" du libéralisme philosophique et social des sociétés basées sur la notion de citoyen et non de fidèles.
Mais il faut dire que la nuance entre les deux notions ( citoyen et fidèle) n'est pas toujours facile à faire ou à accepter dans un culture d'inspiration et d'héritage monothéiste. Trop facile de parler de "tolérance et intolérance" ou de "bout de tissu" pour occulter les enjeux sans vraiment s'intéresser à la problématique d'intégration à la société d'accueil ou de contestation de la société d'accueil. Les bénis oui oui et les bénis non non ne sont d'aucune utilité.
Modifié en dernier par Inti le 26 août16, 03:26, modifié 1 fois.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:24Acheter tout le conseil il faut vraiment être martien pour le croire. De plus les wahhabites s'en foutent de ce qui touche les musulmans partout dans le monde, il suffit de voir comment ils accueillent les pèlerins. à coup de bennes de camions pour ramasser les morts (plus de 2500 pour la session écoulée, avec près de 500 iraniens)yacoub a écrit :Les gens du conseil d'état sont des êtres humains, ils ont pu être achetés par l'argent des wahhabites qui veulent eux gagner la bataille de l'islam et qui sentent que la France et la Belgique sont des fruits mûrs pour devenir Dar el Islam
C'est juste la loi qui a parlé.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:24bonjour a tous ,
aleph a écrit ;
-"la raison et le droit en face des dérives xénophobes "
quelles dérives ?
je rappelle que c'est au nom "d’Allah akbar" que l'ont massacre des gens , pas au nom de la laïcité........alors que des gens s’inquiète de choses tel que le burkini me parait normal , après se sont les hommes politiques qui ont tout fait partir de travers.........
quelles libertés les islamistes radicaux nous accordent-ils ?
il ne faut pas se tromper de combat , comme le rappelait le président iranien , l'image de l'islam et des musulmans dans le monde n'est pas bonne , pourquoi ?
de plus , le président iranien a demandé non pas aux laics , mais bien aux musulmans de se reprendre............il y a donc forcement une raison , non ?
aleph a écrit ;
-"la raison et le droit en face des dérives xénophobes "
quelles dérives ?
je rappelle que c'est au nom "d’Allah akbar" que l'ont massacre des gens , pas au nom de la laïcité........alors que des gens s’inquiète de choses tel que le burkini me parait normal , après se sont les hommes politiques qui ont tout fait partir de travers.........
quelles libertés les islamistes radicaux nous accordent-ils ?
il ne faut pas se tromper de combat , comme le rappelait le président iranien , l'image de l'islam et des musulmans dans le monde n'est pas bonne , pourquoi ?
de plus , le président iranien a demandé non pas aux laics , mais bien aux musulmans de se reprendre............il y a donc forcement une raison , non ?
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:27Le conseil d'état devrait interdire le coran , l'apostasie ( la mise à mort de toute personne qui quitte sa religion du reste appliquée dans ce nombreux pays musulmans ) est tout simplement contraire aux droits de l'homme .Un vêtement qui décide de faire la promotion de cette religion deviendrait automatiquement inconstitutionnel .
C'est parce que sous couvert de nom religion l'islam ne peut pas faire l'objet d'évaluation que le bas blesse , mais je ne vois pas en quoi une religion qui incite ouvertement à la haine des chrétiens , des mécréants et des juiifs dans les textes et à la mise à mort de tout musulmans qui quitte sa religion ne serait pas inconstitutionnelle .
Simplement le conseil d'état a peur des conséquences de la décision de vérité et des conséquences de violence que ça engendrerait c'est tout .
C'est parce que sous couvert de nom religion l'islam ne peut pas faire l'objet d'évaluation que le bas blesse , mais je ne vois pas en quoi une religion qui incite ouvertement à la haine des chrétiens , des mécréants et des juiifs dans les textes et à la mise à mort de tout musulmans qui quitte sa religion ne serait pas inconstitutionnelle .
Simplement le conseil d'état a peur des conséquences de la décision de vérité et des conséquences de violence que ça engendrerait c'est tout .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:34Le Conseil d’État suspend l'interdiction du burkini
La plus haute juridiction administrative s'est prononcée vendredi sur la légalité des arrêtés pris par certaines communes.
Le débat sur l'interdiction du burkini dans lequel se sont engouffré les politiques français indigne jusqu'à l'étranger. Ici, une manifestation devant l'ambassade de France à Londres. (jeudi 25 août 2016)
Le débat sur l'interdiction du burkini dans lequel se sont engouffré les politiques français indigne jusqu'à l'étranger. Ici, une manifestation devant l'ambassade de France à Londres.
Le burkini peut-il être interdit sur les plages françaises au nom du respect de «l'ordre public»? La plus haute juridiction administrative du pays a tranché vendredi le débat, qui enflamme la France, divise le gouvernement et suscite l'indignation à l'étranger.
Saisi du dossier, le Conseil d’État français a suspendu vendredi l'arrêté anti-burkini pris par la commune de Villeneuve-Loubet, sur la Côte d'Azur. Il a souligné avec insistance que toute interdiction de ces tenues de bain islamiques très couvrantes devait s'appuyer sur des «risques avérés» pour l'ordre public.
Dans cette décision de dernier recours, qui fera autorité pour toutes les juridictions administratives de France, le Conseil d'Etat rappelle à tous les maires qui ont invoqué le principe de laïcité qu'ils ne peuvent se fonder sur «d'autres considérations» que l'ordre public, «le bon accès au rivage, la sécurité de la baignade ainsi que l'hygiène et la décence» pour interdire l'accès aux plages.
Le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, a salué une «décision de bon sens», une «victoire du droit, de la sagesse».
«Cette décision va permettre de décrisper la situation, qui était marquée par une tension très forte parmi nos compatriotes musulmans, notamment chez les femmes», a-t-il réagi auprès de l'AFP. «C'est une victoire du droit, de la sagesse, de nature à favoriser le vivre-ensemble dans notre pays», a-t-il ajouté.
Prudence
S'exprimant jeudi pour la première fois sur le sujet, le président François Hollande s'est bien gardé de s'avancer: il a appelé à ne céder ni à la «provocation» ni à la «stigmatisation», mettant en avant le «grand enjeu» de «la vie en commun» dans le pays qui compte la plus importante communauté musulmane d'Europe.
La décision de la haute juridiction administrative sera aussi regardée avec intérêt au niveau international, où la polémique française sur ces tenues de bain couvrant le corps des cheveux aux chevilles, est suivie avec une certaine consternation.
La justice française a «l'occasion d'annuler une interdiction discriminatoire qui se fonde sur, et qui nourrit, les préjugés et l'intolérance», a estimé dans un communiqué John Dalhuisen, directeur du programme Europe d'Amnesty International.
Des photos du contrôle mardi par quatre policiers municipaux d'une femme voilée, mais pas en burkini, sur une plage de Nice, publiées en Une du New York Times, avaient suscité un immense émoi. La presse allemande avait évoqué une «guerre de religion» et le maire de Londres Sadiq Khan estimé que «personne ne devrait dicter aux femmes ce qu'elles doivent porter».
Récurrent
Le burkini s'inscrit dans un débat récurrent en France sur la place de l'islam, émaillé de polémiques et de lois. Le pays a été le premier en Europe à interdire, en 2010, le voile intégral dans tout l'espace public. Le foulard islamique avait auparavant, en 2004, été banni dans les écoles, collèges et lycées publics.
Les arrêtés municipaux vont encore plus loin. Sans mentionner le terme de «burkini», ils exigent le port sur les plages de tenues respectueuses «des bonnes mœurs et de la laïcité», mais ce sont bien les tenues de bain islamiques qui sont visées.
Plusieurs maires ont fondé leur décision sur la nécessité de garantir «l'ordre public», menacé selon eux par des tenues «manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse». Et ils ont fait valoir le contexte particulièrement tendu sur le littoral méditerranéen, depuis le sanglant attentat djihadiste, qui a fait 86 morts à Nice le 14 juillet.
Inquiétudes
Inacceptable pour la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), dont l'avocat Me Patrice Spinosi a dénoncé jeudi une «atteinte à la liberté de conscience et de religion». Mercredi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait lui fait part au gouvernement de la «forte émotion et forte inquiétude» des musulmans de France.
A dix mois de l'élection présidentielle et dans un pays qui s'enflamme régulièrement sur la place de l'islam, la classe politique s'est engouffrée dans le débat.
L'ex-président français Nicolas Sarkozy, candidat aux primaires de la droite, a réaffirmé jeudi son rejet du burkini, qu'il a qualifié de «provocation», et proposé de prohiber aussi les signes religieux dans les entreprises, les administrations, les universités.
Le parti d'extrême droite Front national a dans la foulée demandé d'étendre à l'ensemble de l'espace public l'interdiction du port du voile.
Danger pour la gauche
Au sein du gouvernement, la question divise. Deux ministres ont condamné les décisions des maires, à contre-courant de la position du chef du gouvernement Manuel Valls qui les soutient au nom de l'ordre public.
Féministe et opposée au burkini, la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a estimé que «la prolifération» des arrêtés n'était «pas la bienvenue», tandis que sa collègue de la Santé, Marisol Touraine, y voyait une «stigmatisation dangereuse pour la cohésion de notre pays».
Ces arrêtés «ne sont pas une dérive» a rétorqué M. Valls, pour qui il n'est toutefois pas question de légiférer.
La plus haute juridiction administrative s'est prononcée vendredi sur la légalité des arrêtés pris par certaines communes.
Le débat sur l'interdiction du burkini dans lequel se sont engouffré les politiques français indigne jusqu'à l'étranger. Ici, une manifestation devant l'ambassade de France à Londres. (jeudi 25 août 2016)
Le débat sur l'interdiction du burkini dans lequel se sont engouffré les politiques français indigne jusqu'à l'étranger. Ici, une manifestation devant l'ambassade de France à Londres.
Le burkini peut-il être interdit sur les plages françaises au nom du respect de «l'ordre public»? La plus haute juridiction administrative du pays a tranché vendredi le débat, qui enflamme la France, divise le gouvernement et suscite l'indignation à l'étranger.
Saisi du dossier, le Conseil d’État français a suspendu vendredi l'arrêté anti-burkini pris par la commune de Villeneuve-Loubet, sur la Côte d'Azur. Il a souligné avec insistance que toute interdiction de ces tenues de bain islamiques très couvrantes devait s'appuyer sur des «risques avérés» pour l'ordre public.
Dans cette décision de dernier recours, qui fera autorité pour toutes les juridictions administratives de France, le Conseil d'Etat rappelle à tous les maires qui ont invoqué le principe de laïcité qu'ils ne peuvent se fonder sur «d'autres considérations» que l'ordre public, «le bon accès au rivage, la sécurité de la baignade ainsi que l'hygiène et la décence» pour interdire l'accès aux plages.
Le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri, a salué une «décision de bon sens», une «victoire du droit, de la sagesse».
«Cette décision va permettre de décrisper la situation, qui était marquée par une tension très forte parmi nos compatriotes musulmans, notamment chez les femmes», a-t-il réagi auprès de l'AFP. «C'est une victoire du droit, de la sagesse, de nature à favoriser le vivre-ensemble dans notre pays», a-t-il ajouté.
Prudence
S'exprimant jeudi pour la première fois sur le sujet, le président François Hollande s'est bien gardé de s'avancer: il a appelé à ne céder ni à la «provocation» ni à la «stigmatisation», mettant en avant le «grand enjeu» de «la vie en commun» dans le pays qui compte la plus importante communauté musulmane d'Europe.
La décision de la haute juridiction administrative sera aussi regardée avec intérêt au niveau international, où la polémique française sur ces tenues de bain couvrant le corps des cheveux aux chevilles, est suivie avec une certaine consternation.
La justice française a «l'occasion d'annuler une interdiction discriminatoire qui se fonde sur, et qui nourrit, les préjugés et l'intolérance», a estimé dans un communiqué John Dalhuisen, directeur du programme Europe d'Amnesty International.
Des photos du contrôle mardi par quatre policiers municipaux d'une femme voilée, mais pas en burkini, sur une plage de Nice, publiées en Une du New York Times, avaient suscité un immense émoi. La presse allemande avait évoqué une «guerre de religion» et le maire de Londres Sadiq Khan estimé que «personne ne devrait dicter aux femmes ce qu'elles doivent porter».
Récurrent
Le burkini s'inscrit dans un débat récurrent en France sur la place de l'islam, émaillé de polémiques et de lois. Le pays a été le premier en Europe à interdire, en 2010, le voile intégral dans tout l'espace public. Le foulard islamique avait auparavant, en 2004, été banni dans les écoles, collèges et lycées publics.
Les arrêtés municipaux vont encore plus loin. Sans mentionner le terme de «burkini», ils exigent le port sur les plages de tenues respectueuses «des bonnes mœurs et de la laïcité», mais ce sont bien les tenues de bain islamiques qui sont visées.
Plusieurs maires ont fondé leur décision sur la nécessité de garantir «l'ordre public», menacé selon eux par des tenues «manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse». Et ils ont fait valoir le contexte particulièrement tendu sur le littoral méditerranéen, depuis le sanglant attentat djihadiste, qui a fait 86 morts à Nice le 14 juillet.
Inquiétudes
Inacceptable pour la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), dont l'avocat Me Patrice Spinosi a dénoncé jeudi une «atteinte à la liberté de conscience et de religion». Mercredi, le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait lui fait part au gouvernement de la «forte émotion et forte inquiétude» des musulmans de France.
A dix mois de l'élection présidentielle et dans un pays qui s'enflamme régulièrement sur la place de l'islam, la classe politique s'est engouffrée dans le débat.
L'ex-président français Nicolas Sarkozy, candidat aux primaires de la droite, a réaffirmé jeudi son rejet du burkini, qu'il a qualifié de «provocation», et proposé de prohiber aussi les signes religieux dans les entreprises, les administrations, les universités.
Le parti d'extrême droite Front national a dans la foulée demandé d'étendre à l'ensemble de l'espace public l'interdiction du port du voile.
Danger pour la gauche
Au sein du gouvernement, la question divise. Deux ministres ont condamné les décisions des maires, à contre-courant de la position du chef du gouvernement Manuel Valls qui les soutient au nom de l'ordre public.
Féministe et opposée au burkini, la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a estimé que «la prolifération» des arrêtés n'était «pas la bienvenue», tandis que sa collègue de la Santé, Marisol Touraine, y voyait une «stigmatisation dangereuse pour la cohésion de notre pays».
Ces arrêtés «ne sont pas une dérive» a rétorqué M. Valls, pour qui il n'est toutefois pas question de légiférer.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:36Les dérives ?braque de weimar a écrit :
quelles dérives ?
Ce sont les images qu'on a vu sur une plage de Nice, 4 policiers en train de commander à une femme assise sur le sable d'enlever sa robe. Ce n'était pas un burkini, elle était là à surveiller ses enfants. L'image a fait le tour du monde, et fait les choux gras de Daech et ses sbires.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:42L'éducation..pas l'obscurantismeMonstreLePuissant a écrit :C'est un vrai problème ! Comment réconcilier les français avec l'islam ? A quand le prochain attentat islamique ? Le gouvernement parviendra t-il à nous protéger contre ces fanatiques en burkini ?
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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Re: Le conseil d'état a parlé
Ecrit le 26 août16, 03:50Pour moi cet avis du conseil casse le thermomètre, pas la température , ça n'enlève pas les tensions et le choc des cultures pour autant après les attentats qui sont puissants .
Le fait est qu'en france des français musulmans tuent des gens pour leur religion et pour leur dieu et ça c'est un fait c'est tout .
Le fait est qu'en france des français musulmans tuent des gens pour leur religion et pour leur dieu et ça c'est un fait c'est tout .
Modifié en dernier par vic le 26 août16, 03:55, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
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