De quoi parle-t-on PRÉCISÉMENT?
Posté : 02 sept.16, 02:47
Je reprends le post de @l'hirondelle:
"La pédophilie est un terme qui relève de la psychiatrie, et non du droit, qui désigne l'attirance (sexuelle) pour des enfants jusqu'à l'âge de la puberté. Stricto sensu, la pédophilie n'est pas un crime, puisque c'est une tendance, une attirance. Il y a des pédophiles qui ne touchent pas aux enfants même s'ils en ont envie.
Ce qui est un crime, c'est le passage à l'acte. Alors on parlera de viol sur mineur, parce que, avant l'âge de 14 ans le mineur est estimé par la législation belge (et française, il me semble) incapable de donner un consentement valable."
Une correction: la majorité sexuelle est fixée à 15 ans en France depuis Mitterrand qui a rétabli l'égalité pour les filles et les garçons. (Avant Mitterrand, et depuis Pétain, la majorité sexuelle était fixée à 15 ans pour les filles et à 18 ans pour les garçons)
Cet âge de 15 ans vient probablement de l'épisode mythologique de Ganymède, qui était censé avoir 15 ans quand il a été enlevé par Zeus, pour servir le nectar et l'ambroisie aux dieux sur l'Olympe, et pour l'usage personnel de Zeus, accessoirement...
De quoi parle-t-on PRÉCISÉMENT?
Pour information:
À partir de l'âge de 15 ans révolus, un (une) jeune peut avoir des relations sexuelles librement consenties avec une autre personne de plus de 15 ans, mineure ou majeure -
sous réserve, s'il s'agit d'un (une) majeur(e):
* qu'il n'y ait pas de détournement de mineur (lui faire sécher l'école, le club de sports, etc.);
* qu'il n'y ait pas d'incitation de mineur à la débauche (argent, tabac, alcool, drogue...);
* que la relation ait été librement consentie, sans pression d'aucune sorte;
* que ce ne soit pas par personne ayant autorité (parent, professeur, moniteur de sport, etc.)
Voilà qui est clair. Et on ne parle pas de pédophilie pour une relation entre un majeur et un (une) mineure de 16 ou 17 ans. Mais de relation normale, ou bien délit de détournement de mineur, ou bien d'incitation à la débauche, ou bien de consentement extorqué, ou par personne ayant autorité.
Parler de pédophilie pour des attouchements réciproques entre un ado de 17 ans et son moniteur de hand ball (affaire d'une douzaine d'années vers Châteauroux) est un abus de langage.
Que sur le plan moral ou religieux, ce soit mal, c'est un autre aspect. J'en reste aux faits.
Sur le plan légal, toute relation avec un (une) mineur (e) de 15 ans ( = de moins de 15 ans) est strictement interdite. Le juge fera toutefois la différence entre l'agression sexuelle commise envers un(e) mineur(e) pubère de 13 ou 14 ans -crime passible des assises souvent rejeté en correctionnelle- et l'agression sexuelle commise envers un(e) mineur(e) impubère, avec les circonstances aggravantes possibles de personne ayant autorité, détournement, etc. -qui mènera directement l'agresseur aux Assises.
***********
Sur l'agression des enfants, je pense que nous sommes tous d'accord, et que la sanction doit tomber, lourde et juste.
MAIS, surtout en ce domaine, attention aux amalgames! Avant de jeter l'opprobre, il faut être certain de ce qu'on avance, et que la Justice ait enquêté et tranché.
Car les Lolitas hystériques et enamourées ont toujours existé -et les Lolitos aussi. Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé avec des ados le savent.
Ancien professeur, j'ai toujours veillé à ne jamais rester bavarder en tête à tête avec une lycéenne après un cours. Toujours dans le couloir, et avec plusieurs élèves.
Quand j'étais étudiant et me préparais à devenir prof' (il y a TRES longtemps!^^), je me souviens d'un vieil enseignant qui nous avait dit: "Ne mettez jamais la main sur l'épaule d'un élève; il irait dire que vous lui avez tripoté les c..." Cf le film: "Les Risques du métier", avec Jacques Brel.
Si un prof (personne ayant autorité) craque pour une de ses élèves de 17 ans, c'est répréhensible et condamnable. Mais rien à voir avec le type qui s'en prend à un(e) gamin(e) en bas âge.
Il faut avoir des indignations plus vigoureuses, mais électives.
********
La pédophilie la pire dans l'horreur, actuellement, c'est celle qui est pratiquée par des hommes puissants, au pouvoir, richissimes, dans des réseaux occultes, et que les médias ne s'occupent guère de dénoncer. En GB, les réseaux de pédophiles parfois francs-maçons... renseignez-vous!
C'est heureusement la forme la plus rare.
********
L'Église?
Elle a toujours condamné l'homosexualité et a fortiori la pédophilie, même si tous ses dignitaires n'ont pas été irréprochables.
Pour sourire un peu: Paul II est mort d'apoplexie pendant qu'il se faisait allègrement besogner par un jeune page de 16 ou 17 ans...
Dieu l'a rappelé en lui rappelant que les voies de Son Vicaire eussent dû être impénétrables...
Et le cardinal Lustiger...
********
Les saletés dans le coran? Dégueulasses... La pédophilie institutionnalisée en Afghanistan? À vomir!!!
"La pédophilie est un terme qui relève de la psychiatrie, et non du droit, qui désigne l'attirance (sexuelle) pour des enfants jusqu'à l'âge de la puberté. Stricto sensu, la pédophilie n'est pas un crime, puisque c'est une tendance, une attirance. Il y a des pédophiles qui ne touchent pas aux enfants même s'ils en ont envie.
Ce qui est un crime, c'est le passage à l'acte. Alors on parlera de viol sur mineur, parce que, avant l'âge de 14 ans le mineur est estimé par la législation belge (et française, il me semble) incapable de donner un consentement valable."
Une correction: la majorité sexuelle est fixée à 15 ans en France depuis Mitterrand qui a rétabli l'égalité pour les filles et les garçons. (Avant Mitterrand, et depuis Pétain, la majorité sexuelle était fixée à 15 ans pour les filles et à 18 ans pour les garçons)
Cet âge de 15 ans vient probablement de l'épisode mythologique de Ganymède, qui était censé avoir 15 ans quand il a été enlevé par Zeus, pour servir le nectar et l'ambroisie aux dieux sur l'Olympe, et pour l'usage personnel de Zeus, accessoirement...
De quoi parle-t-on PRÉCISÉMENT?
Pour information:
À partir de l'âge de 15 ans révolus, un (une) jeune peut avoir des relations sexuelles librement consenties avec une autre personne de plus de 15 ans, mineure ou majeure -
sous réserve, s'il s'agit d'un (une) majeur(e):
* qu'il n'y ait pas de détournement de mineur (lui faire sécher l'école, le club de sports, etc.);
* qu'il n'y ait pas d'incitation de mineur à la débauche (argent, tabac, alcool, drogue...);
* que la relation ait été librement consentie, sans pression d'aucune sorte;
* que ce ne soit pas par personne ayant autorité (parent, professeur, moniteur de sport, etc.)
Voilà qui est clair. Et on ne parle pas de pédophilie pour une relation entre un majeur et un (une) mineure de 16 ou 17 ans. Mais de relation normale, ou bien délit de détournement de mineur, ou bien d'incitation à la débauche, ou bien de consentement extorqué, ou par personne ayant autorité.
Parler de pédophilie pour des attouchements réciproques entre un ado de 17 ans et son moniteur de hand ball (affaire d'une douzaine d'années vers Châteauroux) est un abus de langage.
Que sur le plan moral ou religieux, ce soit mal, c'est un autre aspect. J'en reste aux faits.
Sur le plan légal, toute relation avec un (une) mineur (e) de 15 ans ( = de moins de 15 ans) est strictement interdite. Le juge fera toutefois la différence entre l'agression sexuelle commise envers un(e) mineur(e) pubère de 13 ou 14 ans -crime passible des assises souvent rejeté en correctionnelle- et l'agression sexuelle commise envers un(e) mineur(e) impubère, avec les circonstances aggravantes possibles de personne ayant autorité, détournement, etc. -qui mènera directement l'agresseur aux Assises.
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Sur l'agression des enfants, je pense que nous sommes tous d'accord, et que la sanction doit tomber, lourde et juste.
MAIS, surtout en ce domaine, attention aux amalgames! Avant de jeter l'opprobre, il faut être certain de ce qu'on avance, et que la Justice ait enquêté et tranché.
Car les Lolitas hystériques et enamourées ont toujours existé -et les Lolitos aussi. Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé avec des ados le savent.
Ancien professeur, j'ai toujours veillé à ne jamais rester bavarder en tête à tête avec une lycéenne après un cours. Toujours dans le couloir, et avec plusieurs élèves.
Quand j'étais étudiant et me préparais à devenir prof' (il y a TRES longtemps!^^), je me souviens d'un vieil enseignant qui nous avait dit: "Ne mettez jamais la main sur l'épaule d'un élève; il irait dire que vous lui avez tripoté les c..." Cf le film: "Les Risques du métier", avec Jacques Brel.
Si un prof (personne ayant autorité) craque pour une de ses élèves de 17 ans, c'est répréhensible et condamnable. Mais rien à voir avec le type qui s'en prend à un(e) gamin(e) en bas âge.
Il faut avoir des indignations plus vigoureuses, mais électives.
********
La pédophilie la pire dans l'horreur, actuellement, c'est celle qui est pratiquée par des hommes puissants, au pouvoir, richissimes, dans des réseaux occultes, et que les médias ne s'occupent guère de dénoncer. En GB, les réseaux de pédophiles parfois francs-maçons... renseignez-vous!
C'est heureusement la forme la plus rare.
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L'Église?
Elle a toujours condamné l'homosexualité et a fortiori la pédophilie, même si tous ses dignitaires n'ont pas été irréprochables.
Pour sourire un peu: Paul II est mort d'apoplexie pendant qu'il se faisait allègrement besogner par un jeune page de 16 ou 17 ans...
Dieu l'a rappelé en lui rappelant que les voies de Son Vicaire eussent dû être impénétrables...
Et le cardinal Lustiger...
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Les saletés dans le coran? Dégueulasses... La pédophilie institutionnalisée en Afghanistan? À vomir!!!