Divines, le film qui secoue le cinéma français
Posté : 08 sept.16, 05:32
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/ar ... aris.shtml
Plus de 20 ans après La haine de Mathieu Kassovitz, le film français Divines présente un nouveau portrait de la banlieue parisienne, brossé cette fois par des femmes.
Sorti sur les écrans il y a une semaine, le premier long métrage d'Houda Benyamina fait parler depuis sa présentation à Cannes en mai dernier, où il a obtenu la Caméra d'or.
Campé dans une cité française, Divines raconte le parcours difficile de Dounia, une jeune fille vivant dans un camp rom, et de son amie Maimouna, qui rêvent de gloire et de richesse. Pour faire « un max de tunes », Dounia et Maimouna approchent Rebecca, une vendeuse de drogues bien établie, et démarrent le commerce de drogue.
Phénomène cinématographique de l'heure dans l'Hexagone, le film attire les foules et retient l'attention des critiques, qui sont toutefois loin de s'entendre sur ses qualités et sur son authenticité.
Si Serge Kaganski, des Inrocks, titrait « Pourquoi il faut absolument aller voir Divines » la semaine dernière, Vincent Malausa, critique pour LePlus, affilié à l'Obs, a décrié la proposition de la cinéaste franco-algérienne, soulignant la « nullité de sa mise en scène ».
Débat houleux en France
Divines a pris l'affiche en France au moment où le pays sort à peine du débat sur le port du burkini et après la proposition de Nicholas Sarkozy d'offrir des menus spéciaux pour les élèves musulmans dans les cafétérias. Un film qui semble tomber à point.
« Quand on met ça en parallèle avec le débat sur le burkini, ce film montre la domination des populations féminines dans les banlieues, expliquait Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrocks, en entrevue au micro d'On dira ce qu'on voudra sur ICI Première.
«On y montre comment ces filles prennent la parole, prennent leur vie en main et décident de s'en sortir, sans qu'on leur explique ce qu'elles sont censées faire et comment elles doivent se comporter en société.»
—Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrocks
«C'est une nouvelle façon de voir la banlieue, 20 ans après La haine, parce que c'est un film fait par des filles. Sans apporter de réponse, Divines amène une vision ni positive ni négative, de ce qui se passe en banlieue, juste un tableau très fidèle de ce que vivent les filles aujourd'hui.»
—Pierre Siankowski,
Aucune date de sortie de Divines n'est encore prévue au Canada. Il sera toutefois disponible sur la plateforme Netflix avant la fin de l'année.
Plus de 20 ans après La haine de Mathieu Kassovitz, le film français Divines présente un nouveau portrait de la banlieue parisienne, brossé cette fois par des femmes.
Sorti sur les écrans il y a une semaine, le premier long métrage d'Houda Benyamina fait parler depuis sa présentation à Cannes en mai dernier, où il a obtenu la Caméra d'or.
Campé dans une cité française, Divines raconte le parcours difficile de Dounia, une jeune fille vivant dans un camp rom, et de son amie Maimouna, qui rêvent de gloire et de richesse. Pour faire « un max de tunes », Dounia et Maimouna approchent Rebecca, une vendeuse de drogues bien établie, et démarrent le commerce de drogue.
Phénomène cinématographique de l'heure dans l'Hexagone, le film attire les foules et retient l'attention des critiques, qui sont toutefois loin de s'entendre sur ses qualités et sur son authenticité.
Si Serge Kaganski, des Inrocks, titrait « Pourquoi il faut absolument aller voir Divines » la semaine dernière, Vincent Malausa, critique pour LePlus, affilié à l'Obs, a décrié la proposition de la cinéaste franco-algérienne, soulignant la « nullité de sa mise en scène ».
Débat houleux en France
Divines a pris l'affiche en France au moment où le pays sort à peine du débat sur le port du burkini et après la proposition de Nicholas Sarkozy d'offrir des menus spéciaux pour les élèves musulmans dans les cafétérias. Un film qui semble tomber à point.
« Quand on met ça en parallèle avec le débat sur le burkini, ce film montre la domination des populations féminines dans les banlieues, expliquait Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrocks, en entrevue au micro d'On dira ce qu'on voudra sur ICI Première.
«On y montre comment ces filles prennent la parole, prennent leur vie en main et décident de s'en sortir, sans qu'on leur explique ce qu'elles sont censées faire et comment elles doivent se comporter en société.»
—Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrocks
«C'est une nouvelle façon de voir la banlieue, 20 ans après La haine, parce que c'est un film fait par des filles. Sans apporter de réponse, Divines amène une vision ni positive ni négative, de ce qui se passe en banlieue, juste un tableau très fidèle de ce que vivent les filles aujourd'hui.»
—Pierre Siankowski,
Aucune date de sortie de Divines n'est encore prévue au Canada. Il sera toutefois disponible sur la plateforme Netflix avant la fin de l'année.