Lise Elisseievna
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Ecrit le 29 sept.16, 23:54Lise Elisseievna
6 h ·
[Edit]
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Ceux qui veulent « sauver » l’islam pour éviter la haine ne croient en fait qu’à la haine …
Ceux qui veulent « sauver » l’islam pour éviter la haine ne croient en fait qu’à la haine …
Evangile de Mathieu
Matthieu 5…46- Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? 47- Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? 48 - Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Matthieu 5…43- Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44- Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45- afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.…
Le contresens de ceux qui veulent « sauver l’islam » pour éviter la haine contre les personnes « musulmanes » :
Si la condition sine qua non pour ne pas hair ( je ne parle meme pas d’aimer ou de seulement de penser avec bienveillance, mais juste de ne pas haïr) des personnes qui ont le malheur terrible d’hériter d’un texte qui leur ordonne de hair,
si cette condition est soit de nier le sens évident de ce texte ou soit d’attendre qu’ils arrivent à se persuader contre toute évidence qu’il en aurait un autre, ou soit qu’ils parviennent à convaincre tous ceux qui ont ce même malheur qu’il ne faudrait pas appliquer cet ordre de haïr – ce qui est en pratique impossible –
alors il serait impossible de suivre Mathieu et on est tous, eux et nous, très mal barrés …Mais Mathieu ne demande rien d’impossible et cette condition n’existe pas.
Marteler que ceux qui disent du mal des textes entrainent inéluctablement à la haine, et que la seule solution pour ne pas hair les musulmans est de croire que le coran n’ordonne pas la violence, c’est refuser de croire Mathieu, et entrainer les autres à croire qu’il serait impossible de le suivre.
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Ceux qui veulent « sauver » l’islam pour éviter la haine ne croient en fait qu’à la haine …
Ceux qui veulent « sauver » l’islam pour éviter la haine ne croient en fait qu’à la haine …
Evangile de Mathieu
Matthieu 5…46- Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? 47- Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? Les païens aussi n'agissent-ils pas de même? 48 - Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
Matthieu 5…43- Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. 44- Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, 45- afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.…
Le contresens de ceux qui veulent « sauver l’islam » pour éviter la haine contre les personnes « musulmanes » :
Si la condition sine qua non pour ne pas hair ( je ne parle meme pas d’aimer ou de seulement de penser avec bienveillance, mais juste de ne pas haïr) des personnes qui ont le malheur terrible d’hériter d’un texte qui leur ordonne de hair,
si cette condition est soit de nier le sens évident de ce texte ou soit d’attendre qu’ils arrivent à se persuader contre toute évidence qu’il en aurait un autre, ou soit qu’ils parviennent à convaincre tous ceux qui ont ce même malheur qu’il ne faudrait pas appliquer cet ordre de haïr – ce qui est en pratique impossible –
alors il serait impossible de suivre Mathieu et on est tous, eux et nous, très mal barrés …Mais Mathieu ne demande rien d’impossible et cette condition n’existe pas.
Marteler que ceux qui disent du mal des textes entrainent inéluctablement à la haine, et que la seule solution pour ne pas hair les musulmans est de croire que le coran n’ordonne pas la violence, c’est refuser de croire Mathieu, et entrainer les autres à croire qu’il serait impossible de le suivre.
Modifié en dernier par kaboo le 07 nov.16, 09:33, modifié 2 fois.
Raison : Modification du sujet suite à la demande de son auteur.
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 00:18the sound - contact the fact l’hyper monde est un infty-simplexe triangulairement scalairisé
...ccnc ...et la lumière fut
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 00:36Merci UltraFiltre2
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 02:52de rien Yacoub je fais remonter ce sujet...
il y a un truc intéressant (intelligent là dedans) mais comme je ne connaissais pas ...j'attend (là je retourne à mes maths mais c'est que partie remise)
il y a un truc intéressant (intelligent là dedans) mais comme je ne connaissais pas ...j'attend (là je retourne à mes maths mais c'est que partie remise)
the sound - contact the fact l’hyper monde est un infty-simplexe triangulairement scalairisé
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 03:14C'est une féministe contre les totalitarismes et les sectes religieuses même juives
Le pape François se mobilise pour les migrants, pas pour leurs victimes
Elise Elisseievna
Auteur, militante féministe
Ex-membre du CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), du CERF (Cercle d’Etudes de réformes féministes)
Ce 17 janvier était la Journée mondiale du migrant et du réfugié. Après l’angélus, le pape François s’est une nouvelle fois mobilisé pour les personnes étrangères, puis il a demandé que l’on prie pour les victimes des attentats qui ont eu lieu ces jours derniers au Burkina Faso.
Le pape a parlé des qualités des personnes exilées, des devoirs des personnes des pays où elles arrivent. Le pape n’a pas eu un mot pour leurs devoirs envers les personnes de ces pays qui les accueillent, le pape n’a pas eu un mot de compassion pour les femmes violées en masse quelques jours auparavant. Pas un mot.
Voici ses propos : « Chers migrants et réfugiés, chacun de vous porte en lui une histoire, une culture, des valeurs précieuses, mais hélas souvent aussi des expériences de misère, d’oppression et de peur. Votre présence sur cette place est un signe d’espérance en Dieu. Ne vous laissez pas voler l’espérance et la joie de vivre, résultant de l’expérience de la miséricorde divine, grâce aussi aux personnes qui vous accueillent et vous aident. Le passage de la Porte Sainte et la messe que bientôt vous allez vivre, remplira votre cœur de paix.
[…] Maintenant, je vous invite tous à vous tourner vers Dieu par une prière pour les victimes des attaques qui ont eu lieu ces derniers jours en Indonésie et au Burkina Faso […] »
L’Église n’a de femelle que le genre de son nom en français. Le pape sait se rappeler qu’il a des poings et pourrait s’en servir (quand il est question de caricatures de Mahomet), mais visiblement il n’imagine pas qu’on lui fourre un doigt dans le vagin.
Bien sûr, le pape a raison d’appeler au bon accueil de l’étranger : il ne saurait encourager le racisme ou la violence. Bien sûr, il a raison d’appeler au secours des plus riches envers les plus pauvres : puissent les grandes fortunes du monde l’entendre. Mais du côté des pays chrétiens, l’accueil des personnes fuyant les pays de l’OCI (Organisation de la coopération islamique) est en fait moins un problème financier qu’un problème de sécurité. Or, le pape n’a ni épouse ni vagin pour lui faire sentir l’acuité de ce problème-là.
Enfin, je comprends maintenant les réactions de ces jeunes féministes françaises : en réalité, Clémentine Autain, Caroline De Haas et même la secrétaire d’État aux Droits des femmes, Pascale Boistard, sont de bonnes catholiques.
Elles sont pleines de miséricorde. Clémentine, victime de viol, dénonce le viol, le crime, mais n’accable pas les coupables ; elle se borne à dénoncer les crimes des communistes, comme le fit jadis le Vatican : « Entre avril et septembre 1945, environ 2 millions d’Allemandes ont été violées par des soldats : la faute à l’islam ? »
Caroline De Haas estime, quant à elle, qu’il ne faut pas parler de différence de culture : « Ceux qui disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs. »
Chacun apporte sa culture : voilà tout ce qu’il faut dire, comme le pape.
Interpellée par une députée sur les viols et l’immigration, la secrétaire d’État n’a qu’un souci dicté par la présomption d’innocence et la compassion : pas d’amalgame…
La convergence entre des féministes françaises en vue, filles aînées de l’Église, et l’Église : quel scoop !
Le pape François se mobilise pour les migrants, pas pour leurs victimes
Elise Elisseievna
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Ce 17 janvier était la Journée mondiale du migrant et du réfugié. Après l’angélus, le pape François s’est une nouvelle fois mobilisé pour les personnes étrangères, puis il a demandé que l’on prie pour les victimes des attentats qui ont eu lieu ces jours derniers au Burkina Faso.
Le pape a parlé des qualités des personnes exilées, des devoirs des personnes des pays où elles arrivent. Le pape n’a pas eu un mot pour leurs devoirs envers les personnes de ces pays qui les accueillent, le pape n’a pas eu un mot de compassion pour les femmes violées en masse quelques jours auparavant. Pas un mot.
Voici ses propos : « Chers migrants et réfugiés, chacun de vous porte en lui une histoire, une culture, des valeurs précieuses, mais hélas souvent aussi des expériences de misère, d’oppression et de peur. Votre présence sur cette place est un signe d’espérance en Dieu. Ne vous laissez pas voler l’espérance et la joie de vivre, résultant de l’expérience de la miséricorde divine, grâce aussi aux personnes qui vous accueillent et vous aident. Le passage de la Porte Sainte et la messe que bientôt vous allez vivre, remplira votre cœur de paix.
[…] Maintenant, je vous invite tous à vous tourner vers Dieu par une prière pour les victimes des attaques qui ont eu lieu ces derniers jours en Indonésie et au Burkina Faso […] »
L’Église n’a de femelle que le genre de son nom en français. Le pape sait se rappeler qu’il a des poings et pourrait s’en servir (quand il est question de caricatures de Mahomet), mais visiblement il n’imagine pas qu’on lui fourre un doigt dans le vagin.
Bien sûr, le pape a raison d’appeler au bon accueil de l’étranger : il ne saurait encourager le racisme ou la violence. Bien sûr, il a raison d’appeler au secours des plus riches envers les plus pauvres : puissent les grandes fortunes du monde l’entendre. Mais du côté des pays chrétiens, l’accueil des personnes fuyant les pays de l’OCI (Organisation de la coopération islamique) est en fait moins un problème financier qu’un problème de sécurité. Or, le pape n’a ni épouse ni vagin pour lui faire sentir l’acuité de ce problème-là.
Enfin, je comprends maintenant les réactions de ces jeunes féministes françaises : en réalité, Clémentine Autain, Caroline De Haas et même la secrétaire d’État aux Droits des femmes, Pascale Boistard, sont de bonnes catholiques.
Elles sont pleines de miséricorde. Clémentine, victime de viol, dénonce le viol, le crime, mais n’accable pas les coupables ; elle se borne à dénoncer les crimes des communistes, comme le fit jadis le Vatican : « Entre avril et septembre 1945, environ 2 millions d’Allemandes ont été violées par des soldats : la faute à l’islam ? »
Caroline De Haas estime, quant à elle, qu’il ne faut pas parler de différence de culture : « Ceux qui disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs. »
Chacun apporte sa culture : voilà tout ce qu’il faut dire, comme le pape.
Interpellée par une députée sur les viols et l’immigration, la secrétaire d’État n’a qu’un souci dicté par la présomption d’innocence et la compassion : pas d’amalgame…
La convergence entre des féministes françaises en vue, filles aînées de l’Église, et l’Église : quel scoop !
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 03:16c'est bien ...je fais remonter ce topic...
en tout cas moi ça m'intéresse
en tout cas moi ça m'intéresse
the sound - contact the fact l’hyper monde est un infty-simplexe triangulairement scalairisé
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 04:19Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 sept.16, 04:30je fais remonter ce topic (EE je l'écouterai plus tard ...là j'ai mes putains de maths à faire mais bon j'avoue j'ai un peu la flemme de m'y mettre)
the sound - contact the fact l’hyper monde est un infty-simplexe triangulairement scalairisé
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 01 oct.16, 23:06 Le cauchemar
Les juifs conscients d'aujourd'hui voient un autre nazisme se renforcer et TUER leurs enfants à bout portant au nom de cette théorie millénaire là ., et se font insulter et traiter de "haineux" quand ils dénoncent cette montée de l'islam ... voilà le cauchemar que nous vivons aujourd'hui ...
même quand nous expliquons en long en large et en travers que la haine envers les personnes n'est jamais justifiée http://elisseievna.blogspot.fr/2016/08/ ... ts-du.html.
Regardez là : la justification, l'apologie, l'encouragement à la haine et à la violence meurtrière dans le coran ! Explicite, répétée, folle.
Mahomet a fait à l'échelle de l'Arabie et de sa petite population, et appeler à finir, ce que Hitler a fait en Russie et en Europe : JUDENREIN.
de 612 à 622, Mahomet multiplie les expéditions et assassinats contre les juifs qui l'avaient recueilli comme exilé de Médine, avec exécution collective et réduction du reste à "payer en étant humilié", modalité arabe du camp de travail, et appel à purifier l'Arabie définitivement, puis le monde ...
627 : " « Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, Mahomet ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. » ( Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999)
RAPPEL DE DOCUMENTS DE 2003 :
DHIMMITUDE : HUMILIES ET OFFENSES[1]
« Les trois inégalités fondamentales, maître et esclave, homme et femme, croyant et non croyant, n’étaient pas simplement reconnues, elles étaient instaurées et reconnues par la loi sainte »[2] Bernard Lewis
Dhimma : traité de guerre avec le non-musulman d’où : dhimmi : chrétien ou juif en pays musulman, et dhimmitude : statut du non-musulman , du moins du non athé , en terre d’islam.
Vous avez dit apartheid ?
LA THÉORIE : LE CORAN, MAHOMET, LES JURISCONSULTES, LES « LOIS » …
Coran :
Sourate III : « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les ! Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux croyants »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23, LX/13[4]
M … :
« Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, M.. ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. »[5]
M = Milosévic ? non : M = Mahomet. Massacre commis en 627 contre une tribu juive de Médine qui avait refusé de se convertir. Parmi plusieurs autres massacres commis par le même envers les mêmes pour le même motif.
« En 628, M.. attaqua Khaybar ..Les agriculteurs juifs capitulèrent au terme d’un pacte, la dhimma. M.. les laissait cultiver l’oasis, moyennant la remise de la moitié de la récolte »[6]
" Deux religions ne doivent pas coexister dans la péninsule arabique" Ce serment que rapporte la Tradition, Sunna, aurait été prononcé par le prophète sur son lit de mort"[7]
Voilà qui s'appelle en langage actuel, de l'"épuration ethnique".
Jurisconsultes[8] :
« On ne saurait compter le nombre de fois où le djihad et ses mérites sont exaltés par le Livre et la sunna. Le djihad est le meilleur des formes de service volontaire que l’homme consacre à Dieu. »
« Les juifs et les chrétiens doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils embrassent l’islam ou paient la gizya sans récrimination »
« Le djihad est une obligation d’institution divine… Il est préférable de ne pas commencer les hostilités avec l’ennemi avant de l’avoir appelé à embrasser la religion d’Allah, à moins que l’ennemi ne prenne d’abord l’offensive. De deux choses l’une : ou bien ils se convertiront à l’Islamisme, ou bien ils paieront la capitation (jizya), sinon on leur fera la guerre. »
« Il n’est pas permis au représentant de l’Imam de consentir la paix à l’ennemi quand il a sur lui la supériorité des forces … Il appartient donc à l’Imam de faire la paix avec les polythéistes lorsque cela est avantageux à l’Islam et à la religion, et qu’il espère ainsi les amener par la douceur à se convertir. »
Dans la théorie et la pratique de Mahomet, le statut de « dhimmi », c'est-à-dire des non musulmans[9], n’est rien d’autre que la poursuite du rançonnage pratiqué à l’époque en Arabie par les tribus bédouines sur les agriculteurs sédentaires. « Protection », reconnaissance du droit de ne pas être tué, contre argent : en langage moderne on appelle cela racket[10]. Les dhimmis n’échappent au massacre que parce qu’ils sont rentables, et que tant qu’ils le sont.
« Lois » :
" Dès Mahomet, une distinction fondamentale avait été établie entre le Dar el-Islam, "maison de l'islam", pays administré par l'Etat musulman, et le Dar el-Harb "maison de la guerre", pays à conquérir. La guerre étendit le Dar el-Islam au détriment du Dar-el Harb. (...) La loi prévoyait que les non musulmans jouissent d'un statut spécial (...) Le passage à l'islam prit des générations. On sait que la coercition en fut le plus souvent absente : elle n'arriva que par exception dans l'histoire de l'islam arabe (...) De nombreux historiens s'accordent à voir dans l'inégalité fiscale entre musulmans et non musulmans la principale incitation à la conversion.( ...) A mesure que la proportion de musulmans augmentait, le statut de non musulman se fit plus précaire. (...) Le statut d'exception des dhimmis avait radicalisé la société. Si l'Etat légalisait la différence, la société ne l'acceptait pas toujours. (...) L'autorité édicta parfois des mesures discriminatoires. Leur origine remonte à la fameuse "convention de Omar" (...) D'autres décrêts portèrent sur l'exclusion des non musulmans de la fonction publique. La doctrine officielle est sans la moindre ambiguité : le Coran lui-même a institué cette exclusion par de multiples injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés [11]."
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720)[12] :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous
- Nous n’organiserons pas de réunion publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire
- Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirerons s’asseoir
- Nous ne chercherons pas à leur ressembler, sous le rapport des vêtements..
- Nous ne chevaucherons pas sur des selles
- Nous ne porterons pas d’… arme.
- Nous nous habillerons toujours de la même manière..
- …
Décrêt promulgué au Yemen par l’imam Yahia en 1905 et demeuré en vigeur jusqu’en 1950[13] :
Au nom d’Allah .. voici le règlement que je donne pour tous les israelites …
Les juifs peuvent être tranquilles et être assurés de leur existence s’ils payent régulièrement la djizii
Les juifs ne doivent pas :
- Elever la voix devant un musulman
- Faire le même commerce que les musulmans
- Dire que la loi musulmane peut avoir un défaut
- Insulter les prophètes
- Monter les bêtes à califourchon
- Donner de l’argent à intérêt ce qui peut amener la destruction du monde
- Ils doivent toujours se lever devant les musulmans et les honorer en toutes circonstances…
Fatwa prononcée en Arabie Saoudite en 1993[14]
« L’autorité d’un non-musulman sur un musulman n’est pas permise selon la parole d’Allah, sourate IV 141 . Dieu tout puissant a conféré aux musulmans le plus haut rang et l’autorité, sourate LXIII,8 »
« Que ce soit dans le secteur privé ou public, un infidèle ne peut, dans la mesure du possible, être supérieur à un musulman, parce qu’une telle situation impliquerait l’humiliation du musulman »
LA PRATIQUE
1835, Perse (Iran) : « Salomon a été brûlé vif : surpris par la pluie, il avait heurté un mollah que ce contact humide et partant « impur » avait souillé. »[15]
1945 Amos près de Tripoli, en Libye. « On entendait hurler dans les rues. J’ai vu des hommes capturer un petit garçon et sa maman. Ils lui ont crevé les yeux , puis ont tué la mère. Ils capturèrent une mère et sa fille, les violèrent à maintes reprises, enroulèrent leurs corps dans un tapis, les aspergèrent de benzine et mirent le feu. Ils empalèrent vivante la belle-mère de ma sœur et la lièrent à un grand chien affamé pour qu’il la dévore »[16]
1991, Yemen[17] : « Le juif se distingue au premier coup d’œil car il ne peut arborer une arme, la djambiya, ce redoutable couteau recourbé qui orne le vêtement de chaque Yéménite musulman adulte. J’ai entendu les Yéménites les apostropher : « Juif, viens ici ! Juif, fais cela ! » La tête basse, le juif optempère.
« Les relations entre Arabes et Juifs se sont distingués, de tout temps, par leur grande diversité, changeant fréquemment d'aspect suivant un nombre incalculable de facteurs politiques, écologiques, économiques, sociaux et culturels. Cette diversité n'a pas empêché cependant la cristallisation dans l'opinion de deux grandes thèses contradictoires sur les relations entretenues, à travers l'histoire, entre Juifs et Arabes. La première, de nature « catastrophiste » considère ces relations comme une suite ininterrompue d'humiliations, de persécutions et de massacres (...). La seconde que l'on qualifiera d'« idéaliste » présente les relations entre Juifs et Arabes comme une sorte d'Age d'or sans fin, fondé sur la tolérance religieuse et la symbiose culturelle et qui, en dehors de quelques épisodes malheureux s'est poursuivi jusqu'à l'irruption de l'impérialisme européen au sud de la Méditerranée (...). Chacune de ces thèses renferme, sans aucun doute, une part certaine de vérité. Les moments de crise ayant été au moins aussi récurrents que les périodes d'épanouissement et de confiance mutuelle, dans les relations judéo-arabes. »[18]
Michel Abitbol relate ces paroles d'ulema et de sultan au Maroc, en 1836 et 1842 :
« Etant donné (..) (qu'il faut) contraindre les dhimmi au respect et à l'humilité tant dans leurs paroles que dans leurs actes, afin qu'ils soient sous le talon de tout Musulman; étant donné qu'il faut leur interdire toute licence de ressembler à des musulmans ou à des chrétiens, parce qu'il y aurait là un motif susceptible de faire cesser leur infériorité et leur état d'avilissement... »
C’est en ces termes que « les 'Ulema' traditionalistes du Maroc continuent d'invoquer le Pacte d'Omar pour refuser aux Juifs de Fès en 1836 puis en 1898 le droit de construire unhammam dans leur Mellah ou encore la possibilité de se présenter au Palais royal - où ils sont venus apporter leur requête - chaussés de babouches, et non pieds nus, comme le veut l'usage religieux. »
Réponse du sultan Mawlay 'Abd al-Rahman au consul de France à Tanger, venu lui demander en 1842 d'améliorer là condition des Juifs de son pays 2 « Les Juifs de notre pays fortuné ont reçu des garanties (mu'ahidun) dont ils bénéficient moyennant l'exécution des conditions imposées par notre loi religieuse aux gens qui jouissent de la protection (dhimma)... Si les Juifs respectent ces conditions, notre loi défend de verser leur sang et ordonne de respecter leurs biens, mais s'ils violent une seule condition, notre loi bénie permet de verser leur sang et de prendre leurs biens. Notre religion glorieuse ne leur attribue que les marques de l'avilissement et de l'abaissement; aussi le seul fait pour un Juif d'élever la voix contre un Musulman constitue une violation des conditions de la protection. Si chez vous (en France), ils sont vos égaux en tout, s'ils sont assimilés à vous, c'est très bien dans votre pays, mais pas dans le nôtre. »[19]
Il explique encore :
« Avilissement » et « abaissement » sont aussi les termes qui reviennent le plus souvent chez les Imams zaydites du Yémen, qui astreignent les Juifs aux travaux de nettoyage des lieux d'aisance ou encore convertissent de force les enfants juifs orphelins de père et de mère. Entrée en vigueur à la fin du XVIIIe siècle, cette mesure, dont l'application s'est poursuivie jusqu'au milieu du xxe siècle (avec néanmoins une interruption due à l'occupation ottomane du Yémen entre 1872 et 1918), est la cause de l'exode de dizaines de familles yéménites à destination d'Aden (sous occupation britannique à partir de 1839), d'Égypte et de la Palestine'. Plus à l'est, la conversion forcée est aussi le lot des 2 000 Juifs de la communauté de Mashad, en Perse, en 1839, à la suite d'un incident banal impliquant un guérisseur juif accusé d'avoir blasphémé l'islam.
La fin de l’histoire est simple : 940 000 juifs dans les pays arabes en 1948, 4000 aujourd’hui[20] : ils étaient présents bien avant les Arabes, (en particulier en Judée..), ils ne sont pas partis pour rien...
Albert Memmi[21] , qui a tant écrit sur la colonisation et milité contre, témoigne en 1974 :
« Les masses musulmanes ont été parmi les plus pauvres de la planète. Et les nôtres ? Qui a pu visiter l’un de nos ghettos sans effroi ?....Les arabes furent colonisés, c’est vrai. Mais nous donc ! Qu’avons-nous été, pendant des siècles , sinon dominés, humiliés, menacés et périodiquement massacrés ? Et par qui ? N’est-il pas temps que l’on nous entende là-dessus : par les Arabes musulmans ! Au point, le sait-on assez, que les colonisations françaises, anglaise et italienne, que la majorité des intellectuels juifs condamnent par morale politique, ont été ressenties par nos propres masses comme une garantie de survie. »
« Deuxième mythe à dissiper : ces exactions seraient les conséquences du sionisme, répondent les propagandistes arabes musulmans ; et répètent stupidement leurs ignares soutiens européens. C’est historiquement absurde : ce n’est pas le sionisme qui a été à l’origine de l’antisémitisme arabe, mais l’inverse, tout comme en Europe. Israel est une réplique à l’oppression subie par les juifs du monde entier, y compris notre oppression à nous, Juifs arabes. »
« Israel représente le résultat, encore fragile, de la libération du juif, tout comme la décolonisation représente la libération des peuples arabes et noirs d’Asie et d’Afrique. »
« La vérité est que pour la première fois depuis des siècles, les juifs, y compris les juifs arabes, essaient de parer aux coups, et cela s’appelle le sionisme. » « On ne peut pas sans hypocrisie, demander à un être, singulier ou collectif, de renoncer à se défendre s’il est menacé… Je ne peux réclamer moins que ce que je n’ai jamais cessé d’exiger pour les Arabes musulmans : .la libération et l’épanouissement national, pourquoi ne formerais-je pas les mêmes vœux pour les miens ? Si c’est cela être sioniste, alors je suis sioniste en effet. »
« La fameuse vie idyllique des Juifs dans les pays arabes, c’est un mythe ! La vérité … est que nous étions d’abord une minorité dans un milieu hostile. ..Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, dans les récits de mon père, de mes grands-parents, de mes tantes et oncles, la cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était pleine de menaces, périodiquement mises à exécution. Il faut tout de même rapport ce fait lourd de signification : la situation des juifs pendant la colonisation était plus sûre, parce que plus légalisée. » « Car sur la période qui a précédé la colonisation, la mémoire collective des juifs de Tunisie ne laisse aucun doute. Il suffit de reprendre les quelques récits, les quelques contes qui en restent : c'est une sombre histoire. Les communautés juives vivaient dans les ténèbres de l'histoire, l'arbitraire et la peur, sous des monarques tout-puissants, dont les décisions ne pouvaient être abolie ni même discutées. Tout le monde, direz vous, était soumis à ces monarques, sultans, beys ou deys. Oui, mais les juifs n'étaient pas seulement livrés au monarque, mais à l'homme de la rue. Mon grand-père portait encore des signes vestimentaires distinctifs, et il vivait à une époque où tout passant juif était susceptible de recevoir des coups sur la tête de tout musulman qu'il rencontrait. Cet aimable rituel avait même un nom : la chtaka, et comportait une formule sacramentelle, que j'ai oubliée. Un arabisant français m'a objecté, lors d'une réunion " En pays d'islam les chrétiens n'étaient pas mieux lotis". C'est vrai, et alors ? C'est un argument à double tranchant : il signifie en somme que personne, aucun minoritaire, ne vivait en paix et dans la dignité dans un pays à majorité arabe ! "
" Jamais, je dis bien jamais - à part peut-être deux ou trois époques très circonstancielles, comme la période andalouse et encore - les juifs n'ont vécu en pays arabes autrement que comme des gens diminués, exposés et périodiquement assommés, massacrés, pour qu'ils se souviennent bien de leur condition."
"Sous la colonisation donc, la vie des juifs acquiert un certain degré de sécurité, même pour les classes pauvres (...) Ceux là toutefois, restaient des citoyens de seconde zone, soumis de temps en temps à une explosion de colère populaire, que les colonisateurs (...) ne contenaient pas toujours à temps, par indifférence ou par tactique. J'ai vécu les alertes du ghetto, les portes et les fenêtres qui fermaient, mon père qui arrivait en courant après avoir verrouillé son magasin en hâte parce que des rumeurs sur l'imminence d'un pogrom s'étaient répandues."
" Après l'indépendance en tout cas (...) nous étions des citoyens tunisiens et nous avions décidé de "jouer le jeu". Mais qu'ont fait les Tunisiens ? Tout comme les Marocains et les Algériens, ils ont liquidé - avec intelligence et souplesse - leurs communautés juives. Ils ne se sont pas livrés à des brutalités ouvertes comme d'autres pays arabes, (...) mais ils ont étranglé économiquement la population juive. Pour les commerçants c'était facile, il suffisait de ne pas renouveler les patentes, de refuser les licences d'importation, en même temps on avantageat leurs concurrents musulmans. Dans l'administration, ce n'était pas plus compliqué : on n'engageait pas de juifs; ou on mettait les anciens agents dans des difficultés linguistiques insurmontables que l'on n'imposait guère aux musulmans. De temps en temps, on envoyait en prison un ingénieur, ou un grand commis, sur des accusations mystérieuses, kafkaiennes, qui affolaient tous les autres. Sans compter, évidemment, le rôle joué par la proximité relative du conflit israelo-arabe : à chaque crise, à chaque évènement un peu important, la populace déferlait, brûlait les magasins juifs. (...) il y avait toujours ce fameux "retard" qui faisait que la police n'arrivait que lorsque les magasins avaient été pillés et brûlés."
« Les Juifs arabes se méfient des musulmans plus encore et que les Européens, et rêvaient d’Eretz-Israël bient avant les Russes et les Polonais. »"L'état d'Israel n'est pas le résultat du seul malheur des juifs d'Europe."
" L'attitude des arabes à notre égard ne semble guère différente de ce qu'elle a toujours été. Les arabes n'ont jamais que toléré l'existence des minorités juives. Ils ne sont pas encore revenus de leur surprise de voir leurs anciens subalternes relever la tête et même vouloir conquérir leur indépendance nationale ! ...
Ils veulent la destruction d'Israel."
Albert Memmi égrène encore les pogroms récents. Au Maroc : 1907 Casablanca, 1912 Fez, 1948 Oujda et d'autres villes. En Algérie : 1934, Constantine. En Egypte, 1948. Aden, 1946. Irak, 1941. Libye : 1945 Tripoli, Zanzour etc.., 1967. Et il commente " On nous jette constamment à la figure l'erreur de Deir Yassine : ah ! Nous en avons subi cent, mille des Deir Yassine ! Et pas seulement en Russie, en Allemagne ou en Pologne, mais bel et bien de la part de populations arabes, sans que le monde s'en soit jamais ému ! ( Au moment où je corrige les épreuves de ce livre, nous parvient la nouvelle du massacre de Kyriat Schmoné : douleur et ironie de l'histoire, des malheureux mitraillés dans leur lits, ces enfants précipités des fenêtres, sont tous des réfugiés nord-africains ! Des "Juifs-arabes"!)
Contre tout cela, le geste d’un ( à notre sens) « vrai » imam, suffit :
Voila ce que raconte le rabbin René Samuel Sirat à propos du pogrom de Constantine.
En 1934, les « Français-musulmans » font un pogrom à Constantine. 27 morts. A l’époque: la presse antisémite « franco-française » se déchaînait en France et en Algérie...
Le climat politique de l’époque rappelle étrangement le climat politique aujourd’hui en France, qui a conduit des manifestants contre la guerre d’Irak aller chercher des jeunes juifs pacifistes (aux cris de ralliement de « y’ a des juifs, y’a des juifs ») et à les tabasser au printemps 2003 en plein Paris [22]... :
« J'ai présent à l'esprit ce que l'on m'a raconté à propos du pogrom de 1934. Alors que des dizaines de Juifs étaient assassinés par des Musulmans à Constantine, rien ne s'était passé à Bône. Il se trouve en effet que le grand rabbin Naouri et son ami le mufti de Bône avaient, la veille du pogrom, parcouru bras-dessus bras-dessous les rues où habitaient les Juifs et les Musulmans. La population, voyant que le grand rabbin et le mufti continuaient leurs promenades amicales comme par le passé, est rentrée chez elle et il n'y a pas eu de sang versé. C'est cela, le rôle d'un dirigeant religieux: envers et contre tout, donner l'exemple et prêcher en faveur de la paix. »[23]
Titre d'un roman de Dostoïevsky.
Bernard Lawis The Jews o f Islam Princeton 1984 Paris 1986
Traductions citées par Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes Editions Raphael 2003 Il ajoute « Le lecteur me permettra de citer cet enseignement fondamental dans les écritures juives « Les portes du Paradis sont ouvertes aux Justes de toutes les Nations » Talmud, traité ssnhédrin »
[4] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997
[5] Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999
[6] Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam Les dhimmis face au défi intégriste Editions Berg international 1994
[7] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
[8] Cités par Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam
[9] (pour schématiser) ce jugement évidemment être contesté par des historiens.
[10] qualification assez évidente donnée Moïse Rahmani. Là encore, les historiens peuvent discuter du point de savoir si l’imposition des non musulmans, était équivalente ou non à l’impôt, également prévu par le Coran sous le nom de charité, dû par les musulmans.
[11] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
[12] cité par Ibn Warraq et Michel Abitbol (Le passé d’une discorde)
[13] cité par Bat Ye’or
[14] cité par Bat Ye’or
[15] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de l’auteur sur son arrière grand-père
[16] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de Lydie , survivante de la tuerie d’Amos
[17] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de l’auteur sur son voyage au Yemen en 1991 (vous avez bien lu, ce n’est pas en 1891, mai s bien au XXeme siècle.)
[18] Michel Abitbol Le passé d’une discorde Juifs et arabes du VII ème siècle à nos jours Perrin 1999 et 2003
[19] C'est nous qui soulignons
[20] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes, chiffres du WOJAC et du congrès juif mondial.
[21] Albert Memmi Juifs et arabes Editions gallimard 1974
[22] L’équipe de journalistes de « digipresse raconte - le Dimanche 23 Mars 2003 - : « Une dizaine de jeunes maghrébins bousculent soudain la foule qui déambule tranquillement en marge de la manifestation pour la paix boulevard Beaumarchais. Bâtons en main et keffiehs sur le visage, ils viennent de l’arrière du cortège et paraissent visiblement très énervés. Leur cri de ralliement résonne à nos oreilles comme une horreur que nous pensions ne plus jamais entendre en public et à Paris : «Y’a des juifs là bas».... » (« Là bas », c’est le local de l’organisation de jeunes pacifistes Hachomer Haltzair où de jeunes moniteurs s’occupent ce dimanche matin de 150 enfants.) Juché sur le toit d’une voiture, un jeune avec un mégaphone harangue la foule : «Nous, les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener la tête haute dans la rue. Eux (jes juifs, ndlr) sont obligés de se cacher » http: // digipressetmp4.teaser.fr
[23] René Samuel Sirat L’arche juin-juillet 2003
L'INTERVIEW DE DJEMILA BENHABIB confirme ce que j'écris depuis des années :
l'antisémitisme génocidaire enseigné aux enfants et le jihad judiciaire / juridique :
http://www.marianne.net/djemila-benhabi ... 46685.html
Djemila Benhabib : le djihad tente d'imposer sa loi aux tribunaux
Vendredi 30 Septembre 2016 à 16:00
Martine Gozlan
La journaliste et essayiste Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité, est traînée en justice par les islamistes. Un procès symbole qui s'est ouvert à Montréal lundi et devrait se conclure ce vendredi 30 septembre.
Les prétoires aussi sont des champs de bataille. Précédant, provoquant et prolongeant le terrorisme, une nuée d'avocaillons s'affaire depuis vingt ans, d'Orient en Occident, à traquer le moindre zeste et geste de liberté. Faut-il rappeler que, longtemps avant d'être massacrée, l'équipe de Charlie Hebdo avait été poursuivie par la Mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France ? Djemila Benhabib, qui publia naguère un salutaire Ma vie à contre-Coran et appelle au sursaut laïque dans Après Charlie (H&O éditions), n'a rien oublié. Ni nos amis assassinés, ni son pays natal, l'Algérie, laboratoire du totalitarisme islamique dans les années 90. Elle avait mis un océan entre elle et la terreur, mais la terreur nous rattrape toujours.
Depuis le 26 septembre et jusqu'à ce vendredi 30 septembre, l'indomptable essayiste passe donc en procès au Canada, poursuivie par l'association Les Ecoles musulmanes de Montréal. Une affaire qui remonte à 2012. Djemila Benhabib avait osé, dans une interview, se dire scandalisée par des méthodes pédagogiques qu'elle a elle-même subies, enfant, en Algérie.
« J'ai dénoncé le fait qu'on fait réciter à des petits enfants des versets coraniques appelant à l'extermination des mécréants. A leur âge, on m'ordonnait de répéter des phrases entières réclamant la destruction des juifs et la lapidation des femmes adultères. Je me suis également insurgée contre le port du voile imposé à des fillettes de moins de 9 ans. L'école qui me poursuit est l'établissement islamique le plus important du Québec... »
Créées en 1985 à l'instigation d'un Pakistanais qui voulait importer le « modèle » du « Pays des purs », Les Ecoles musulmanes accueillent toutes les sessions du Conseil de la charia. Cet organisme, comme son nom l'indique, vise à influencer toutes les institutions afin que le droit musulman soit pris en compte dans le droit québécois. Djemila Benhabib se bat sans relâche contre l'offensive obscurantiste, laquelle s'enfonce pourtant, comme un coin d'acier, dans la mollesse du multiculturalisme nord-américain.
La détermination de la jeune femme en fait une cible de choix pour ceux qui jouent le grand air victimaire sur les violons grinçants de « l'islamophobie », ce mot inventé « pour permettre aux aveugles de rester aveugles », comme l'écrit si bien Salman Rushdie. Djemila Benhabib a défendu la charte de la laïcité qu'aurait fait passer le Parti québécois s'il avait gagné les élections de 2014. La victoire du Parti libéral a éloigné, hélas, cette éventualité. « Mon procès, c'est le symbole du djihad juridique », résume Djemila.
La religion contre le droit
Cette chasse à l'homme et à la femme libres n'est pas neuve. Le djihad juridique a commencé dans les pays arabes avant de se répandre en Occident. L'Egypte fut l'un de ses premiers champs de manœuvres. Dans les années 90, au Caire, la lutte contre le terrorisme va de pair avec une réislamisation de la société supposée protéger le peuple de ce même terrorisme. Comme d'habitude - comme aujourd'hui dans les sociétés occidentales -, ce raisonnement, qui allie l'inconscience à la lâcheté, ne tient pas. Nasr Abu Zayd fut l'une de ses victimes.
(...)
Car le djihad juridique se situe bien au cœur touffu de la charia, la loi islamique. Son objectif est d'invalider, au nom de l'islam majoritaire, la loi civile que se sont donnée les pays musulmans, ou de détourner, au nom des droits de l'islam minoritaire, la loi régalienne des pays occidentaux. Dans le premier cas, il a comme alliée une opinion publique musulmane conservatrice et peu éduquée. Dans le second cas, il s'appuie sur les tenants d'une idéologie de compromis, arc-boutés, toujours, sur le concept magique d'« islamophobie ».
(...)
Le djihad juridique est donc une arme efficace de destruction. « On veut nous affaiblir, nous ruiner, nous effacer, nous empêcher d'écrire, de parler, de participer au débat public, de diffuser nos idées », explique Djemila Benhabib qui n'en est pas à son premier procès. Elle a gagné le précédent, intenté par une mosquée, en 2015. Cette fois, si les avocats des Ecoles musulmanes la font taire, d'autres voix résonneront-elles aussi fort ? Et surtout aussi clair ?
« Qu'on ne s'étonne pas si un enfant imprégné d'une culture de violence passe à l'acte. Il y a une continuité entre l'idéologie véhiculée par de pseudo-pédagogues et l'acte terroriste. Peut-on accepter de tels enseignants ? » Ces centres d'intoxication mentale sont subventionnés par le ministère de l'Education : un demi-million de dollars par an. La classe politique dort sur ses deux oreilles en ronronnant : laissez venir à nous les petits djihadistes...
http://www.causeur.fr/israel-antisionis ... 40297.html
Prêcheurs de haine, je vous emmerde!
Réponse à mes détracteurs antisémites
Karim Akouche
est poète, romancier et dramaturge.
Publié le 29 septembre 2016 / Monde Politique
Mots-clés : Algérie, antisémitisme, antisionisme,Israël
Je suis un rescapé de l’école algérienne. On m’y a enseigné à détester les juifs. Hitler y était un héros. Des professeurs en faisaient l’éloge. Après le Coran, Mein Kampf et LesProtocoles des Sages de Sion sont les livres les plus lus dans le monde musulman.
Les juifs conscients d'aujourd'hui voient un autre nazisme se renforcer et TUER leurs enfants à bout portant au nom de cette théorie millénaire là ., et se font insulter et traiter de "haineux" quand ils dénoncent cette montée de l'islam ... voilà le cauchemar que nous vivons aujourd'hui ...
même quand nous expliquons en long en large et en travers que la haine envers les personnes n'est jamais justifiée http://elisseievna.blogspot.fr/2016/08/ ... ts-du.html.
Regardez là : la justification, l'apologie, l'encouragement à la haine et à la violence meurtrière dans le coran ! Explicite, répétée, folle.
Mahomet a fait à l'échelle de l'Arabie et de sa petite population, et appeler à finir, ce que Hitler a fait en Russie et en Europe : JUDENREIN.
de 612 à 622, Mahomet multiplie les expéditions et assassinats contre les juifs qui l'avaient recueilli comme exilé de Médine, avec exécution collective et réduction du reste à "payer en étant humilié", modalité arabe du camp de travail, et appel à purifier l'Arabie définitivement, puis le monde ...
627 : " « Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, Mahomet ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. » ( Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999)
RAPPEL DE DOCUMENTS DE 2003 :
DHIMMITUDE : HUMILIES ET OFFENSES[1]
« Les trois inégalités fondamentales, maître et esclave, homme et femme, croyant et non croyant, n’étaient pas simplement reconnues, elles étaient instaurées et reconnues par la loi sainte »[2] Bernard Lewis
Dhimma : traité de guerre avec le non-musulman d’où : dhimmi : chrétien ou juif en pays musulman, et dhimmitude : statut du non-musulman , du moins du non athé , en terre d’islam.
Vous avez dit apartheid ?
LA THÉORIE : LE CORAN, MAHOMET, LES JURISCONSULTES, LES « LOIS » …
Coran :
Sourate III : « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les ! Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux croyants »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23, LX/13[4]
M … :
« Dans la nuit, des fosses suffisamment grandes pour contenir les corps furent creusées de l’autre coté de la place du marché. Au matin, M.. ordonna que les hommes captifs soient emmenés par groupes de cinq ou six à la fois. On les faisaient asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe. On les décapitait et les corps étaient précipités dans la fosse… La boucherie, commencée tôt le matin, dura tout le jour et se prolongea dans la soirée à la lumière des torches. »[5]
M = Milosévic ? non : M = Mahomet. Massacre commis en 627 contre une tribu juive de Médine qui avait refusé de se convertir. Parmi plusieurs autres massacres commis par le même envers les mêmes pour le même motif.
« En 628, M.. attaqua Khaybar ..Les agriculteurs juifs capitulèrent au terme d’un pacte, la dhimma. M.. les laissait cultiver l’oasis, moyennant la remise de la moitié de la récolte »[6]
" Deux religions ne doivent pas coexister dans la péninsule arabique" Ce serment que rapporte la Tradition, Sunna, aurait été prononcé par le prophète sur son lit de mort"[7]
Voilà qui s'appelle en langage actuel, de l'"épuration ethnique".
Jurisconsultes[8] :
« On ne saurait compter le nombre de fois où le djihad et ses mérites sont exaltés par le Livre et la sunna. Le djihad est le meilleur des formes de service volontaire que l’homme consacre à Dieu. »
« Les juifs et les chrétiens doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils embrassent l’islam ou paient la gizya sans récrimination »
« Le djihad est une obligation d’institution divine… Il est préférable de ne pas commencer les hostilités avec l’ennemi avant de l’avoir appelé à embrasser la religion d’Allah, à moins que l’ennemi ne prenne d’abord l’offensive. De deux choses l’une : ou bien ils se convertiront à l’Islamisme, ou bien ils paieront la capitation (jizya), sinon on leur fera la guerre. »
« Il n’est pas permis au représentant de l’Imam de consentir la paix à l’ennemi quand il a sur lui la supériorité des forces … Il appartient donc à l’Imam de faire la paix avec les polythéistes lorsque cela est avantageux à l’Islam et à la religion, et qu’il espère ainsi les amener par la douceur à se convertir. »
Dans la théorie et la pratique de Mahomet, le statut de « dhimmi », c'est-à-dire des non musulmans[9], n’est rien d’autre que la poursuite du rançonnage pratiqué à l’époque en Arabie par les tribus bédouines sur les agriculteurs sédentaires. « Protection », reconnaissance du droit de ne pas être tué, contre argent : en langage moderne on appelle cela racket[10]. Les dhimmis n’échappent au massacre que parce qu’ils sont rentables, et que tant qu’ils le sont.
« Lois » :
" Dès Mahomet, une distinction fondamentale avait été établie entre le Dar el-Islam, "maison de l'islam", pays administré par l'Etat musulman, et le Dar el-Harb "maison de la guerre", pays à conquérir. La guerre étendit le Dar el-Islam au détriment du Dar-el Harb. (...) La loi prévoyait que les non musulmans jouissent d'un statut spécial (...) Le passage à l'islam prit des générations. On sait que la coercition en fut le plus souvent absente : elle n'arriva que par exception dans l'histoire de l'islam arabe (...) De nombreux historiens s'accordent à voir dans l'inégalité fiscale entre musulmans et non musulmans la principale incitation à la conversion.( ...) A mesure que la proportion de musulmans augmentait, le statut de non musulman se fit plus précaire. (...) Le statut d'exception des dhimmis avait radicalisé la société. Si l'Etat légalisait la différence, la société ne l'acceptait pas toujours. (...) L'autorité édicta parfois des mesures discriminatoires. Leur origine remonte à la fameuse "convention de Omar" (...) D'autres décrêts portèrent sur l'exclusion des non musulmans de la fonction publique. La doctrine officielle est sans la moindre ambiguité : le Coran lui-même a institué cette exclusion par de multiples injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés [11]."
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720)[12] :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous
- Nous n’organiserons pas de réunion publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire
- Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirerons s’asseoir
- Nous ne chercherons pas à leur ressembler, sous le rapport des vêtements..
- Nous ne chevaucherons pas sur des selles
- Nous ne porterons pas d’… arme.
- Nous nous habillerons toujours de la même manière..
- …
Décrêt promulgué au Yemen par l’imam Yahia en 1905 et demeuré en vigeur jusqu’en 1950[13] :
Au nom d’Allah .. voici le règlement que je donne pour tous les israelites …
Les juifs peuvent être tranquilles et être assurés de leur existence s’ils payent régulièrement la djizii
Les juifs ne doivent pas :
- Elever la voix devant un musulman
- Faire le même commerce que les musulmans
- Dire que la loi musulmane peut avoir un défaut
- Insulter les prophètes
- Monter les bêtes à califourchon
- Donner de l’argent à intérêt ce qui peut amener la destruction du monde
- Ils doivent toujours se lever devant les musulmans et les honorer en toutes circonstances…
Fatwa prononcée en Arabie Saoudite en 1993[14]
« L’autorité d’un non-musulman sur un musulman n’est pas permise selon la parole d’Allah, sourate IV 141 . Dieu tout puissant a conféré aux musulmans le plus haut rang et l’autorité, sourate LXIII,8 »
« Que ce soit dans le secteur privé ou public, un infidèle ne peut, dans la mesure du possible, être supérieur à un musulman, parce qu’une telle situation impliquerait l’humiliation du musulman »
LA PRATIQUE
1835, Perse (Iran) : « Salomon a été brûlé vif : surpris par la pluie, il avait heurté un mollah que ce contact humide et partant « impur » avait souillé. »[15]
1945 Amos près de Tripoli, en Libye. « On entendait hurler dans les rues. J’ai vu des hommes capturer un petit garçon et sa maman. Ils lui ont crevé les yeux , puis ont tué la mère. Ils capturèrent une mère et sa fille, les violèrent à maintes reprises, enroulèrent leurs corps dans un tapis, les aspergèrent de benzine et mirent le feu. Ils empalèrent vivante la belle-mère de ma sœur et la lièrent à un grand chien affamé pour qu’il la dévore »[16]
1991, Yemen[17] : « Le juif se distingue au premier coup d’œil car il ne peut arborer une arme, la djambiya, ce redoutable couteau recourbé qui orne le vêtement de chaque Yéménite musulman adulte. J’ai entendu les Yéménites les apostropher : « Juif, viens ici ! Juif, fais cela ! » La tête basse, le juif optempère.
« Les relations entre Arabes et Juifs se sont distingués, de tout temps, par leur grande diversité, changeant fréquemment d'aspect suivant un nombre incalculable de facteurs politiques, écologiques, économiques, sociaux et culturels. Cette diversité n'a pas empêché cependant la cristallisation dans l'opinion de deux grandes thèses contradictoires sur les relations entretenues, à travers l'histoire, entre Juifs et Arabes. La première, de nature « catastrophiste » considère ces relations comme une suite ininterrompue d'humiliations, de persécutions et de massacres (...). La seconde que l'on qualifiera d'« idéaliste » présente les relations entre Juifs et Arabes comme une sorte d'Age d'or sans fin, fondé sur la tolérance religieuse et la symbiose culturelle et qui, en dehors de quelques épisodes malheureux s'est poursuivi jusqu'à l'irruption de l'impérialisme européen au sud de la Méditerranée (...). Chacune de ces thèses renferme, sans aucun doute, une part certaine de vérité. Les moments de crise ayant été au moins aussi récurrents que les périodes d'épanouissement et de confiance mutuelle, dans les relations judéo-arabes. »[18]
Michel Abitbol relate ces paroles d'ulema et de sultan au Maroc, en 1836 et 1842 :
« Etant donné (..) (qu'il faut) contraindre les dhimmi au respect et à l'humilité tant dans leurs paroles que dans leurs actes, afin qu'ils soient sous le talon de tout Musulman; étant donné qu'il faut leur interdire toute licence de ressembler à des musulmans ou à des chrétiens, parce qu'il y aurait là un motif susceptible de faire cesser leur infériorité et leur état d'avilissement... »
C’est en ces termes que « les 'Ulema' traditionalistes du Maroc continuent d'invoquer le Pacte d'Omar pour refuser aux Juifs de Fès en 1836 puis en 1898 le droit de construire unhammam dans leur Mellah ou encore la possibilité de se présenter au Palais royal - où ils sont venus apporter leur requête - chaussés de babouches, et non pieds nus, comme le veut l'usage religieux. »
Réponse du sultan Mawlay 'Abd al-Rahman au consul de France à Tanger, venu lui demander en 1842 d'améliorer là condition des Juifs de son pays 2 « Les Juifs de notre pays fortuné ont reçu des garanties (mu'ahidun) dont ils bénéficient moyennant l'exécution des conditions imposées par notre loi religieuse aux gens qui jouissent de la protection (dhimma)... Si les Juifs respectent ces conditions, notre loi défend de verser leur sang et ordonne de respecter leurs biens, mais s'ils violent une seule condition, notre loi bénie permet de verser leur sang et de prendre leurs biens. Notre religion glorieuse ne leur attribue que les marques de l'avilissement et de l'abaissement; aussi le seul fait pour un Juif d'élever la voix contre un Musulman constitue une violation des conditions de la protection. Si chez vous (en France), ils sont vos égaux en tout, s'ils sont assimilés à vous, c'est très bien dans votre pays, mais pas dans le nôtre. »[19]
Il explique encore :
« Avilissement » et « abaissement » sont aussi les termes qui reviennent le plus souvent chez les Imams zaydites du Yémen, qui astreignent les Juifs aux travaux de nettoyage des lieux d'aisance ou encore convertissent de force les enfants juifs orphelins de père et de mère. Entrée en vigueur à la fin du XVIIIe siècle, cette mesure, dont l'application s'est poursuivie jusqu'au milieu du xxe siècle (avec néanmoins une interruption due à l'occupation ottomane du Yémen entre 1872 et 1918), est la cause de l'exode de dizaines de familles yéménites à destination d'Aden (sous occupation britannique à partir de 1839), d'Égypte et de la Palestine'. Plus à l'est, la conversion forcée est aussi le lot des 2 000 Juifs de la communauté de Mashad, en Perse, en 1839, à la suite d'un incident banal impliquant un guérisseur juif accusé d'avoir blasphémé l'islam.
La fin de l’histoire est simple : 940 000 juifs dans les pays arabes en 1948, 4000 aujourd’hui[20] : ils étaient présents bien avant les Arabes, (en particulier en Judée..), ils ne sont pas partis pour rien...
Albert Memmi[21] , qui a tant écrit sur la colonisation et milité contre, témoigne en 1974 :
« Les masses musulmanes ont été parmi les plus pauvres de la planète. Et les nôtres ? Qui a pu visiter l’un de nos ghettos sans effroi ?....Les arabes furent colonisés, c’est vrai. Mais nous donc ! Qu’avons-nous été, pendant des siècles , sinon dominés, humiliés, menacés et périodiquement massacrés ? Et par qui ? N’est-il pas temps que l’on nous entende là-dessus : par les Arabes musulmans ! Au point, le sait-on assez, que les colonisations françaises, anglaise et italienne, que la majorité des intellectuels juifs condamnent par morale politique, ont été ressenties par nos propres masses comme une garantie de survie. »
« Deuxième mythe à dissiper : ces exactions seraient les conséquences du sionisme, répondent les propagandistes arabes musulmans ; et répètent stupidement leurs ignares soutiens européens. C’est historiquement absurde : ce n’est pas le sionisme qui a été à l’origine de l’antisémitisme arabe, mais l’inverse, tout comme en Europe. Israel est une réplique à l’oppression subie par les juifs du monde entier, y compris notre oppression à nous, Juifs arabes. »
« Israel représente le résultat, encore fragile, de la libération du juif, tout comme la décolonisation représente la libération des peuples arabes et noirs d’Asie et d’Afrique. »
« La vérité est que pour la première fois depuis des siècles, les juifs, y compris les juifs arabes, essaient de parer aux coups, et cela s’appelle le sionisme. » « On ne peut pas sans hypocrisie, demander à un être, singulier ou collectif, de renoncer à se défendre s’il est menacé… Je ne peux réclamer moins que ce que je n’ai jamais cessé d’exiger pour les Arabes musulmans : .la libération et l’épanouissement national, pourquoi ne formerais-je pas les mêmes vœux pour les miens ? Si c’est cela être sioniste, alors je suis sioniste en effet. »
« La fameuse vie idyllique des Juifs dans les pays arabes, c’est un mythe ! La vérité … est que nous étions d’abord une minorité dans un milieu hostile. ..Aussi loin que remontent mes souvenirs d’enfant, dans les récits de mon père, de mes grands-parents, de mes tantes et oncles, la cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était pleine de menaces, périodiquement mises à exécution. Il faut tout de même rapport ce fait lourd de signification : la situation des juifs pendant la colonisation était plus sûre, parce que plus légalisée. » « Car sur la période qui a précédé la colonisation, la mémoire collective des juifs de Tunisie ne laisse aucun doute. Il suffit de reprendre les quelques récits, les quelques contes qui en restent : c'est une sombre histoire. Les communautés juives vivaient dans les ténèbres de l'histoire, l'arbitraire et la peur, sous des monarques tout-puissants, dont les décisions ne pouvaient être abolie ni même discutées. Tout le monde, direz vous, était soumis à ces monarques, sultans, beys ou deys. Oui, mais les juifs n'étaient pas seulement livrés au monarque, mais à l'homme de la rue. Mon grand-père portait encore des signes vestimentaires distinctifs, et il vivait à une époque où tout passant juif était susceptible de recevoir des coups sur la tête de tout musulman qu'il rencontrait. Cet aimable rituel avait même un nom : la chtaka, et comportait une formule sacramentelle, que j'ai oubliée. Un arabisant français m'a objecté, lors d'une réunion " En pays d'islam les chrétiens n'étaient pas mieux lotis". C'est vrai, et alors ? C'est un argument à double tranchant : il signifie en somme que personne, aucun minoritaire, ne vivait en paix et dans la dignité dans un pays à majorité arabe ! "
" Jamais, je dis bien jamais - à part peut-être deux ou trois époques très circonstancielles, comme la période andalouse et encore - les juifs n'ont vécu en pays arabes autrement que comme des gens diminués, exposés et périodiquement assommés, massacrés, pour qu'ils se souviennent bien de leur condition."
"Sous la colonisation donc, la vie des juifs acquiert un certain degré de sécurité, même pour les classes pauvres (...) Ceux là toutefois, restaient des citoyens de seconde zone, soumis de temps en temps à une explosion de colère populaire, que les colonisateurs (...) ne contenaient pas toujours à temps, par indifférence ou par tactique. J'ai vécu les alertes du ghetto, les portes et les fenêtres qui fermaient, mon père qui arrivait en courant après avoir verrouillé son magasin en hâte parce que des rumeurs sur l'imminence d'un pogrom s'étaient répandues."
" Après l'indépendance en tout cas (...) nous étions des citoyens tunisiens et nous avions décidé de "jouer le jeu". Mais qu'ont fait les Tunisiens ? Tout comme les Marocains et les Algériens, ils ont liquidé - avec intelligence et souplesse - leurs communautés juives. Ils ne se sont pas livrés à des brutalités ouvertes comme d'autres pays arabes, (...) mais ils ont étranglé économiquement la population juive. Pour les commerçants c'était facile, il suffisait de ne pas renouveler les patentes, de refuser les licences d'importation, en même temps on avantageat leurs concurrents musulmans. Dans l'administration, ce n'était pas plus compliqué : on n'engageait pas de juifs; ou on mettait les anciens agents dans des difficultés linguistiques insurmontables que l'on n'imposait guère aux musulmans. De temps en temps, on envoyait en prison un ingénieur, ou un grand commis, sur des accusations mystérieuses, kafkaiennes, qui affolaient tous les autres. Sans compter, évidemment, le rôle joué par la proximité relative du conflit israelo-arabe : à chaque crise, à chaque évènement un peu important, la populace déferlait, brûlait les magasins juifs. (...) il y avait toujours ce fameux "retard" qui faisait que la police n'arrivait que lorsque les magasins avaient été pillés et brûlés."
« Les Juifs arabes se méfient des musulmans plus encore et que les Européens, et rêvaient d’Eretz-Israël bient avant les Russes et les Polonais. »"L'état d'Israel n'est pas le résultat du seul malheur des juifs d'Europe."
" L'attitude des arabes à notre égard ne semble guère différente de ce qu'elle a toujours été. Les arabes n'ont jamais que toléré l'existence des minorités juives. Ils ne sont pas encore revenus de leur surprise de voir leurs anciens subalternes relever la tête et même vouloir conquérir leur indépendance nationale ! ...
Ils veulent la destruction d'Israel."
Albert Memmi égrène encore les pogroms récents. Au Maroc : 1907 Casablanca, 1912 Fez, 1948 Oujda et d'autres villes. En Algérie : 1934, Constantine. En Egypte, 1948. Aden, 1946. Irak, 1941. Libye : 1945 Tripoli, Zanzour etc.., 1967. Et il commente " On nous jette constamment à la figure l'erreur de Deir Yassine : ah ! Nous en avons subi cent, mille des Deir Yassine ! Et pas seulement en Russie, en Allemagne ou en Pologne, mais bel et bien de la part de populations arabes, sans que le monde s'en soit jamais ému ! ( Au moment où je corrige les épreuves de ce livre, nous parvient la nouvelle du massacre de Kyriat Schmoné : douleur et ironie de l'histoire, des malheureux mitraillés dans leur lits, ces enfants précipités des fenêtres, sont tous des réfugiés nord-africains ! Des "Juifs-arabes"!)
Contre tout cela, le geste d’un ( à notre sens) « vrai » imam, suffit :
Voila ce que raconte le rabbin René Samuel Sirat à propos du pogrom de Constantine.
En 1934, les « Français-musulmans » font un pogrom à Constantine. 27 morts. A l’époque: la presse antisémite « franco-française » se déchaînait en France et en Algérie...
Le climat politique de l’époque rappelle étrangement le climat politique aujourd’hui en France, qui a conduit des manifestants contre la guerre d’Irak aller chercher des jeunes juifs pacifistes (aux cris de ralliement de « y’ a des juifs, y’a des juifs ») et à les tabasser au printemps 2003 en plein Paris [22]... :
« J'ai présent à l'esprit ce que l'on m'a raconté à propos du pogrom de 1934. Alors que des dizaines de Juifs étaient assassinés par des Musulmans à Constantine, rien ne s'était passé à Bône. Il se trouve en effet que le grand rabbin Naouri et son ami le mufti de Bône avaient, la veille du pogrom, parcouru bras-dessus bras-dessous les rues où habitaient les Juifs et les Musulmans. La population, voyant que le grand rabbin et le mufti continuaient leurs promenades amicales comme par le passé, est rentrée chez elle et il n'y a pas eu de sang versé. C'est cela, le rôle d'un dirigeant religieux: envers et contre tout, donner l'exemple et prêcher en faveur de la paix. »[23]
Titre d'un roman de Dostoïevsky.
Bernard Lawis The Jews o f Islam Princeton 1984 Paris 1986
Traductions citées par Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes Editions Raphael 2003 Il ajoute « Le lecteur me permettra de citer cet enseignement fondamental dans les écritures juives « Les portes du Paradis sont ouvertes aux Justes de toutes les Nations » Talmud, traité ssnhédrin »
[4] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997
[5] Sir Muir The Life of Muhammad Edinburgh 1923, cité par Ibn Warraq Pourquoi je ne suis pas musulman L’âge d’homme 1999
[6] Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam Les dhimmis face au défi intégriste Editions Berg international 1994
[7] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
[8] Cités par Bat Ye’or Juifs et chrétiens sous l’islam
[9] (pour schématiser) ce jugement évidemment être contesté par des historiens.
[10] qualification assez évidente donnée Moïse Rahmani. Là encore, les historiens peuvent discuter du point de savoir si l’imposition des non musulmans, était équivalente ou non à l’impôt, également prévu par le Coran sous le nom de charité, dû par les musulmans.
[11] Youssef Courbage et Philippe Fargues Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc Petite bibliothèque Payot 1997,
[12] cité par Ibn Warraq et Michel Abitbol (Le passé d’une discorde)
[13] cité par Bat Ye’or
[14] cité par Bat Ye’or
[15] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de l’auteur sur son arrière grand-père
[16] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de Lydie , survivante de la tuerie d’Amos
[17] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes : témoignage de l’auteur sur son voyage au Yemen en 1991 (vous avez bien lu, ce n’est pas en 1891, mai s bien au XXeme siècle.)
[18] Michel Abitbol Le passé d’une discorde Juifs et arabes du VII ème siècle à nos jours Perrin 1999 et 2003
[19] C'est nous qui soulignons
[20] Moïse Rahmani L’exode oublié Juifs des Pays arabes, chiffres du WOJAC et du congrès juif mondial.
[21] Albert Memmi Juifs et arabes Editions gallimard 1974
[22] L’équipe de journalistes de « digipresse raconte - le Dimanche 23 Mars 2003 - : « Une dizaine de jeunes maghrébins bousculent soudain la foule qui déambule tranquillement en marge de la manifestation pour la paix boulevard Beaumarchais. Bâtons en main et keffiehs sur le visage, ils viennent de l’arrière du cortège et paraissent visiblement très énervés. Leur cri de ralliement résonne à nos oreilles comme une horreur que nous pensions ne plus jamais entendre en public et à Paris : «Y’a des juifs là bas».... » (« Là bas », c’est le local de l’organisation de jeunes pacifistes Hachomer Haltzair où de jeunes moniteurs s’occupent ce dimanche matin de 150 enfants.) Juché sur le toit d’une voiture, un jeune avec un mégaphone harangue la foule : «Nous, les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener la tête haute dans la rue. Eux (jes juifs, ndlr) sont obligés de se cacher » http: // digipressetmp4.teaser.fr
[23] René Samuel Sirat L’arche juin-juillet 2003
L'INTERVIEW DE DJEMILA BENHABIB confirme ce que j'écris depuis des années :
l'antisémitisme génocidaire enseigné aux enfants et le jihad judiciaire / juridique :
http://www.marianne.net/djemila-benhabi ... 46685.html
Djemila Benhabib : le djihad tente d'imposer sa loi aux tribunaux
Vendredi 30 Septembre 2016 à 16:00
Martine Gozlan
La journaliste et essayiste Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité, est traînée en justice par les islamistes. Un procès symbole qui s'est ouvert à Montréal lundi et devrait se conclure ce vendredi 30 septembre.
Les prétoires aussi sont des champs de bataille. Précédant, provoquant et prolongeant le terrorisme, une nuée d'avocaillons s'affaire depuis vingt ans, d'Orient en Occident, à traquer le moindre zeste et geste de liberté. Faut-il rappeler que, longtemps avant d'être massacrée, l'équipe de Charlie Hebdo avait été poursuivie par la Mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France ? Djemila Benhabib, qui publia naguère un salutaire Ma vie à contre-Coran et appelle au sursaut laïque dans Après Charlie (H&O éditions), n'a rien oublié. Ni nos amis assassinés, ni son pays natal, l'Algérie, laboratoire du totalitarisme islamique dans les années 90. Elle avait mis un océan entre elle et la terreur, mais la terreur nous rattrape toujours.
Depuis le 26 septembre et jusqu'à ce vendredi 30 septembre, l'indomptable essayiste passe donc en procès au Canada, poursuivie par l'association Les Ecoles musulmanes de Montréal. Une affaire qui remonte à 2012. Djemila Benhabib avait osé, dans une interview, se dire scandalisée par des méthodes pédagogiques qu'elle a elle-même subies, enfant, en Algérie.
« J'ai dénoncé le fait qu'on fait réciter à des petits enfants des versets coraniques appelant à l'extermination des mécréants. A leur âge, on m'ordonnait de répéter des phrases entières réclamant la destruction des juifs et la lapidation des femmes adultères. Je me suis également insurgée contre le port du voile imposé à des fillettes de moins de 9 ans. L'école qui me poursuit est l'établissement islamique le plus important du Québec... »
Créées en 1985 à l'instigation d'un Pakistanais qui voulait importer le « modèle » du « Pays des purs », Les Ecoles musulmanes accueillent toutes les sessions du Conseil de la charia. Cet organisme, comme son nom l'indique, vise à influencer toutes les institutions afin que le droit musulman soit pris en compte dans le droit québécois. Djemila Benhabib se bat sans relâche contre l'offensive obscurantiste, laquelle s'enfonce pourtant, comme un coin d'acier, dans la mollesse du multiculturalisme nord-américain.
La détermination de la jeune femme en fait une cible de choix pour ceux qui jouent le grand air victimaire sur les violons grinçants de « l'islamophobie », ce mot inventé « pour permettre aux aveugles de rester aveugles », comme l'écrit si bien Salman Rushdie. Djemila Benhabib a défendu la charte de la laïcité qu'aurait fait passer le Parti québécois s'il avait gagné les élections de 2014. La victoire du Parti libéral a éloigné, hélas, cette éventualité. « Mon procès, c'est le symbole du djihad juridique », résume Djemila.
La religion contre le droit
Cette chasse à l'homme et à la femme libres n'est pas neuve. Le djihad juridique a commencé dans les pays arabes avant de se répandre en Occident. L'Egypte fut l'un de ses premiers champs de manœuvres. Dans les années 90, au Caire, la lutte contre le terrorisme va de pair avec une réislamisation de la société supposée protéger le peuple de ce même terrorisme. Comme d'habitude - comme aujourd'hui dans les sociétés occidentales -, ce raisonnement, qui allie l'inconscience à la lâcheté, ne tient pas. Nasr Abu Zayd fut l'une de ses victimes.
(...)
Car le djihad juridique se situe bien au cœur touffu de la charia, la loi islamique. Son objectif est d'invalider, au nom de l'islam majoritaire, la loi civile que se sont donnée les pays musulmans, ou de détourner, au nom des droits de l'islam minoritaire, la loi régalienne des pays occidentaux. Dans le premier cas, il a comme alliée une opinion publique musulmane conservatrice et peu éduquée. Dans le second cas, il s'appuie sur les tenants d'une idéologie de compromis, arc-boutés, toujours, sur le concept magique d'« islamophobie ».
(...)
Le djihad juridique est donc une arme efficace de destruction. « On veut nous affaiblir, nous ruiner, nous effacer, nous empêcher d'écrire, de parler, de participer au débat public, de diffuser nos idées », explique Djemila Benhabib qui n'en est pas à son premier procès. Elle a gagné le précédent, intenté par une mosquée, en 2015. Cette fois, si les avocats des Ecoles musulmanes la font taire, d'autres voix résonneront-elles aussi fort ? Et surtout aussi clair ?
« Qu'on ne s'étonne pas si un enfant imprégné d'une culture de violence passe à l'acte. Il y a une continuité entre l'idéologie véhiculée par de pseudo-pédagogues et l'acte terroriste. Peut-on accepter de tels enseignants ? » Ces centres d'intoxication mentale sont subventionnés par le ministère de l'Education : un demi-million de dollars par an. La classe politique dort sur ses deux oreilles en ronronnant : laissez venir à nous les petits djihadistes...
http://www.causeur.fr/israel-antisionis ... 40297.html
Prêcheurs de haine, je vous emmerde!
Réponse à mes détracteurs antisémites
Karim Akouche
est poète, romancier et dramaturge.
Publié le 29 septembre 2016 / Monde Politique
Mots-clés : Algérie, antisémitisme, antisionisme,Israël
Je suis un rescapé de l’école algérienne. On m’y a enseigné à détester les juifs. Hitler y était un héros. Des professeurs en faisaient l’éloge. Après le Coran, Mein Kampf et LesProtocoles des Sages de Sion sont les livres les plus lus dans le monde musulman.
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 10 oct.16, 01:33Lettre à Insaf Rezagui et Elsa Di Meo
Bonjour Insaf Reeagui et Elsa Di Meo,
J’ai affiché sur mon blog un article de protestation contre les menaces dont vous avez fait l’objet.
http://elisseievna.blogspot.fr/…/10/sou ... -rezagui.h…
Je milite depuis toujours pour les droits humains fondamentaux,
Les droits humains se caractérisent par leur universalité : ils sont pour tous les êtres humains quelles que soient leur opinions. Les droits humains ne peuvent prévenir de nouveaux génocide que si ces droits sont pour tous les êtres humains.
Il faut s’insurger contre l’odieuse formule : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » « pas de droits humains pour les ennemis des droits humains ».
Les « ennemis » des droits humains ont des droits, à l’exception de celui d’abuser de l’un ou de plusieurs, afin de détruire l’ensemble des droits et libertés : voir les articles 30 de la déclaration Universelle de 1948 et l’article 17 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950.
Seriez vous prête à défendre une autre femme, Fatima Sally, victime comme vous de menaces de mort, sous le prétexte qu’elle combats l’islam – pas les musulmans, dont elle était, mais l’islam - ?
http://elisseievna.blogspot.fr/…/solida ... une-femini…
http://elisseievna.blogspot.fr/2016/10/ ... atima.html
Seriez vous prête à me défendre, moi qui est fait l’objet de menaces de tabassage, et pire, sous le prétexte également, que je critique la doctrine de l’islam ?
Seriez vous prête également, dans le cas où les menaces de mort et viol contre des femmes du FN se reproduisaient, à soutenir ces femmes contre de telles attaques ?
Je suis persuadée que oui n’est ce pas ?
Elisseievna
Bonjour Insaf Reeagui et Elsa Di Meo,
J’ai affiché sur mon blog un article de protestation contre les menaces dont vous avez fait l’objet.
http://elisseievna.blogspot.fr/…/10/sou ... -rezagui.h…
Je milite depuis toujours pour les droits humains fondamentaux,
Les droits humains se caractérisent par leur universalité : ils sont pour tous les êtres humains quelles que soient leur opinions. Les droits humains ne peuvent prévenir de nouveaux génocide que si ces droits sont pour tous les êtres humains.
Il faut s’insurger contre l’odieuse formule : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » « pas de droits humains pour les ennemis des droits humains ».
Les « ennemis » des droits humains ont des droits, à l’exception de celui d’abuser de l’un ou de plusieurs, afin de détruire l’ensemble des droits et libertés : voir les articles 30 de la déclaration Universelle de 1948 et l’article 17 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950.
Seriez vous prête à défendre une autre femme, Fatima Sally, victime comme vous de menaces de mort, sous le prétexte qu’elle combats l’islam – pas les musulmans, dont elle était, mais l’islam - ?
http://elisseievna.blogspot.fr/…/solida ... une-femini…
http://elisseievna.blogspot.fr/2016/10/ ... atima.html
Seriez vous prête à me défendre, moi qui est fait l’objet de menaces de tabassage, et pire, sous le prétexte également, que je critique la doctrine de l’islam ?
Seriez vous prête également, dans le cas où les menaces de mort et viol contre des femmes du FN se reproduisaient, à soutenir ces femmes contre de telles attaques ?
Je suis persuadée que oui n’est ce pas ?
Elisseievna
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 11 oct.16, 02:07Lise Elisseievna
19 min ·
A cause des mensonges des grands de ce monde ...
A cause des mensonges des grands de ce monde sur l'islam, la censure sur l'islam s'étend. Une jeune apostate, qui avait décidé de parler de sa lecture critique du coran, a reçu de telles menaces qu'elle annonce publiquement renoncer à parler désormais de l'islam.
Lorsqu'elle a été menacée, elle n'a reçu de soutien de personne.
Au contraire, les mensonges des grands de ce monde sur l'islam, désavouant et se moquant des propos critiques qui sont les siens, comme ils sont ceux de nombre d'érudits de l'islam, quasiment boycottés par les grands médias, ont creusé le fossé de désaveu autour d'elle.
La loi islamique étend donc son emprise.
Malheur aux alliés du règne du mensonge.
------------------------------------------------------------------
Fatima Sally s'explique et ne parlera plus de l'islam
" Ayant pris conscience du risque auquel je m'expose en parlant de l'islam, je ne parlerai plus de l'islam. "
19 min ·
A cause des mensonges des grands de ce monde ...
A cause des mensonges des grands de ce monde sur l'islam, la censure sur l'islam s'étend. Une jeune apostate, qui avait décidé de parler de sa lecture critique du coran, a reçu de telles menaces qu'elle annonce publiquement renoncer à parler désormais de l'islam.
Lorsqu'elle a été menacée, elle n'a reçu de soutien de personne.
Au contraire, les mensonges des grands de ce monde sur l'islam, désavouant et se moquant des propos critiques qui sont les siens, comme ils sont ceux de nombre d'érudits de l'islam, quasiment boycottés par les grands médias, ont creusé le fossé de désaveu autour d'elle.
La loi islamique étend donc son emprise.
Malheur aux alliés du règne du mensonge.
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Fatima Sally s'explique et ne parlera plus de l'islam
" Ayant pris conscience du risque auquel je m'expose en parlant de l'islam, je ne parlerai plus de l'islam. "
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 24 oct.16, 05:53Anne-Marie Delcambre : islam contre démocratie
Est-ce que la démocratie est possible en islam ?
C’est absolument impossible.
Parce que toujours on fait la distinction entre la « hamma » et la « rhassa » : il y a les droits de Dieu, il y a les devoirs du croyant. Il n’y a même pas la possibilité des droits de l’homme ou du citoyen : il y a les devoirs du croyant.
… à moins de ijtihad.
Anne-Marie Delcambre
L'Islam n'a pas deux visages
Anne-Marie Delcambre : Jérusalem et les fils d’Israël vus du côté musulman
Est-ce que la démocratie est possible en islam ?
C’est absolument impossible.
Parce que toujours on fait la distinction entre la « hamma » et la « rhassa » : il y a les droits de Dieu, il y a les devoirs du croyant. Il n’y a même pas la possibilité des droits de l’homme ou du citoyen : il y a les devoirs du croyant.
… à moins de ijtihad.
Anne-Marie Delcambre
L'Islam n'a pas deux visages
Anne-Marie Delcambre : Jérusalem et les fils d’Israël vus du côté musulman
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 30 oct.16, 09:28Remerciements d'un musulman au Pr Sami Al Deeb
Forum et site arabphone auquel participe Sami Al Deeb
http://www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=535916
Blog personnel de Sami Al Deeb :
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2016/10 ... more-65434
Remerciements et questionnements d’un musulman. Réponse de Sami AldeebOct252016
J’ai reçu la lettre suivante que je publie avec ma réponse en rouge entre les paragraphes, sans faire mention du nom de l’expéditeur.
Bonjour mon cher Monsieur Sami,
Tout d’abord je me présente: XXX, âge de XXX ans, expatrié en France depuis XXX ans, travaillant dans le XXX.
J’ai découvert avec un grand plaisir votre travail sur le coran et la critique du dogme musulman.
Je tiens ainsi à vous remercier pour vos efforts considérables dans l’étude du Coran. Vous apportez un regard nouveau et surtout libéré à un texte qu’on respecte certes, mais qui doit sans nul doute être étudié de manière rationnelle loin de toute croyance. Ce que vous faites avec brio! Et ce malgré les risques inhérents à une telle démarche. Vous vous attaquez aux tabous et libérez les esprits! Un grand merci à vous Monsieur aux noms de tous les musulmans.
Sami Aldeeb: Votre message me touche beaucoup et je vous remercie de votre amabilité. J’essaie d’apporter ma contribution malgré les risques dont vous êtes conscient. C’est un devoir moral envers la société arabo-musulmane dont nous venons tous les deux et envers la société occidentale dans laquelle nous vivons tous les deux.
Cependant, j’ai une question qui me taraude l’esprit concernant l’islam en particulier et les religions de manière générale:
Les religions sont une pure création humaine. Je n’en doute pas un seul instant. Et croire en la révélation est, à mon avis, une altération intellectuelle qui déforme durablement les capacités de raisonnement d’un individu…
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre analyse. C’est la raison pour laquelle je dis que la révélation n’est pas la parole de Dieu à l’homme, mais la parole de l’homme sur Dieu, exprimant ses désirs et ses idéaux, avec ce que cela peut comporter comme imperfections humaines. Rien en effet ne descend du ciel à part la pluie, les météorites et les excréments des oiseaux. Et parfois, un avion, qui tombe du ciel. Et si jamais vous voyez un livre descendre du ciel, sachez qu’il s’agit d’un livre qu’un passager a jeté d’un avion pour s’en débarrasser. Celui qui dit le contraire, sa place naturelle est la clinique psychiatrique. Et cela s’applique indistinctement à l’Ancien Testament, au Nouveau Testament, au Coran et aux Mille et une nuits.
Néanmoins, j’estime qu’il faut distinguer les différentes composantes de la religion: Légale, Culturelle et Spirituelle.
Donc, ne pensez-vous pas mon cher Monsieur, qu’il faut, dans la critique des religions, faire la part entre le légal (dimension légale/juridique), son application par les hommes (dimension culturelle) et enfin son utilisation à des fins spirituelles (dimension spirituelle)?
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre analyse. C’est la raison pour laquelle je publie le Coran par ordre chronologique (édition arabe et traduction française) afin de pouvoir dissocier la partie mecquoise moraliste (plus ou moins digeste) de la partie médinoise légaliste (que je considère toxique, pire que Mein Kampf de Hitler). Je mets en pratique la théorie du regretté Mahmoud Muhammad Taha, qui a proposé de laisser de côté le Coran médinois pour ne s’en tenir qu’au Coran mecquois. Ce penseur soudanais estimait en effet que le Coran médinois constitue une déviance de l’islam à caractère politique, correspondant à la mentalité belliqueuse du VIIe siècle et qui viole les droits de l’homme prônés à notre époque. Mais comme vous le savez, ce penseur a été pendu sur instigation de l’Azhar en 1985, à cause de cette théorie. J’ai écrit plusieurs articles et réalisé plusieurs vidéos expliquant ce point de vue. Ce faisant, je rejoins votre opinion, qu’aucun régime arabe ou musulman ne partage, hélas. Vous savez probablement que tous les ministres arabes de la justice ont signé en 1996 un projet de code pénal arabe unifié prévoyant l’amputation de la main du voleur, la lapidation, la mise à mort de l’apostat, etc. Vous pouvez consulter à cet effet mon ouvrage sur ce code.
Je vous pose cette question car, ayant grandi au Maroc (au sein d’une famille musulmane), j’ai connu durant mon enfance un islam souple, soufi et spirituel. La religion servait surtout à maintenir la cohésion sociale et à pousser l’individu vers plus de bonté et de compassion.
Bien-sûr avec l’avènement des chaines télévisées satellites financées par les pays du Golf et notamment avec la vague de Wahhabisme qui s’est abattue sur la région, la pratique de l’Islam est passée de sa dimension sociale/spirituelle à une pratique formelle, militante et sectaire… Personne ne disait durant mon enfance que le paradis était aux musulmans seuls, ni que le Jihad armé était un devoir… Malheureusement tout a très vite changé…
Sami Aldeeb: Je ne suis pas sûr ici de pouvoir partager entièrement votre analyse.
1) Je connais une amie universitaire athée provenant d’une famille soufie d’Afrique du Nord. Sa famille la force à faire la prière et à jeûner pendant le Ramadan, la menaçant d’expulsion de la maison si elle ne s’y soumet pas.
2) Je ne pense pas que les musulmans de votre enfance pratiquant une religion qui, selon vos propos, «servait surtout à maintenir la cohésion sociale et à pousser l’individu vers plus de bonté et de compassion» acceptaient que leur fille musulmane épouse un chrétien sans lui imposer la conversion à l’islam… sauf probablement quelques exceptions qui confirment la règle. D’ailleurs, un tel mariage reste interdit par le Code de la famille marocain.
3) Ce que prône la vague du Wahhabisme ne diffère en rien de ce qui figure, par exemple, dans l’ouvrage juridique du malikite Averroès, pourtant présenté comme un philosophe éclairé. L’EI ne fait qu’appliquer l’islam tel qu’il était enseigné par ce juriste et tous les autres juristes classiques musulmans, quelle que soit leur école respective. Je vous renvoie à cet égard à mes deux ouvrages sur le jihad et la jizya, où je reproduis j’analyse les exégèses depuis le début de l’islam jusqu’à nos jours.
4) Une telle concordance entre les savants d’époques et de territoires si divers devrait aussi nous suggérer que le matériel de base contient un message très univoque, quand on prend la peine de l’étudier dans son ensemble et avec rigueur, comme l’ont toujours fait les grands juristes et exégètes. Ainsi, si l’on accepte le principe voulant que le Coran peut guider une évolution spirituelle, ne risquons-nous pas de favoriser l’émergence, plus ou moins rapide, des doctrines que l’islam a toujours prônées?
Il faut ainsi faire face à cette dégradation et critiquer les dogmes religieux de manière frontale. Mais sommes-nous obligés de s’aligner sur le modèle occidental pour le faire? Surtout si on admet que la spiritualité est un besoin humain qui n’appartient à aucune religion mais qui découle de la nature même de l’homme.
Sommes-nous contraints de rejeter le tout? Alors que seul le coté légal pose problème et celui-ci peut facilement être écarté dès le moment que l’on fait comprendre aux musulmans que le coran est un recueil de textes humains et non pas une parole divine. Et que les lois doivent avant tout être adaptées à l’époque et à son évolution.
Comment ne pas perdre notre spiritualité tout en se débarrassant de la religion? La méditation, la charité, la prière, la compassion, le contentement… sont toutes des pratiques spirituelles nécessaires à une vie équilibrée et à une société humaine saine. Comment pouvons-nous les protéger et les libérer de la religion?
Comment pouvons-nous faire comprendre à une jeunesse musulmane, déçue, en colère et surtout pleines de frustrations, que la religion est une partie du problème et non pas la cause de tous les maux? Comment leur expliquer qu’on peut se libérer de la croyance religieuse sans perdre la quête du bien, de soi, du bonheur…
Car j’ai l’impression que notre jeunesse, dépitée par la réalité du monde musulman et ébahit par le modèle occidental, crois que le pure matérialisme est la solution… alors que ce dernier a montré ses limites sur pleins de sujets et qu’on peut, surtout à une période charnière comme la nôtre, inventer un modèle libéré et plus humain sans tomber dans les travers du libéralisme matérialiste et sauvage.
Comment pouvons-nous persuader les musulmans convaincus, que faire évoluer les lois et libérer les sociétés n’est pas forcément synonyme de pertes des valeurs morales nobles et des liens familiaux? (Bien que les musulmans manquent terriblement de valeurs ces derniers jours et résument souvent celles-ci au respect de la maman et à la sexualité…)
Et enfin comment relativiser les critiques? Car il y a une large différence entre le dogme, son application et son appropriation par les populations qui restent avant tout humaines et qui s’adaptent donc, avec plus ou moins de souplesse… Par exemple la place de la femme dans la société est très différente entre l’Arabie saoudite (origine bédouine) et mon beau Maroc (culture berbère méditerranéenne), entre les années 70 du siècle dernier et l’actuelle décennie…
Bien-sûr le côté légal et le caractère révélé de la religion tirent le monde musulman vers le bas (poussés dans cela par les politiques, le capitalisme, l’ignorance…), mais je maintiens mon point : il faut relativiser et trier…
Mettre tout dans le même panier, peut être comparé, à mon avis, à la réaction d’un adolescent qui commence à comprendre que ses parents ne sont pas parfaits et qu’ils lui restreignent ses libertés et qui donc, les considère comme les pires des idiots… alors que malgré leurs défauts, il leur doit sa vie et sa survie…
Ainsi, les religions ne sont pas parfaites, elles ont causé beaucoup de torts, mais elles font partie de nos cultures et de notre Histoire. Il suffit donc de réfuter le caractère révélé de celles-ci, pour qu’elles deviennent un héritage historique comme un autre qui appartient à son temps et à son époque (Les nordique arrivent bien à faire des films et des séries sur les violents et sanguinaires Vikings sans que cela ne choque personne car… ils ne sont pas sacrés et appartient à leur époque… alors pourquoi pas nous?!)
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre idée que «la spiritualité est un besoin humain qui n’appartient à aucune religion mais qui découle de la nature même de l’homme».
Je ne demande pas aux musulmans et aux non-musulmans de la région à laquelle nous appartenons tous deux de «s’aligner sur le modèle occidental dans la critique des dogmes religieux», mais de s’aligner sur les principes des droits de l’homme, universellement reconnus, en prônant la voie proposée par le regretté Mahmoud Muhammad Taha exposée plus haut. Cette démarche permettrait de favoriser une opinion plus différenciée, nuancée, de la «révélation» et ainsi de progresser vers un avenir enfin libéré de certains poids du passé.
Ainsi, en recommandant de s’en tenir au Coran mecquois et d’abandonner le Coran médinois, je ne propose pas de «tout rejeter» ou de «tout mettre dans le même panier», mais de faire une sélection éclairée et d’écarter seulement la partie toxique du Coran et de la religion musulmane, partie qui est la cause des tensions sanglantes entre les musulmans et les non-musulmans et dont les premières et principales victimes sont les musulmans eux-mêmes.
J’espère que je n’étais pas trop long et je m’excuse de vous déranger avec cet email.
Je sais que du haut de mes XXX ans, je n’ai ni le recul ni le discernement nécessaires pour répondre à de telles questions … c’est pour cela que je me tourne vers votre sagesse mon cher Monsieur Sami.
Je vous remercie encore! Sachez qu’on vous porte dans notre cœur et qu’on vous sera éternellement reconnaissants pour votre travail.
Ne vous laissez surtout pas abattre par les critiques et insultes … Vous apportez à l’islam plus que tous les cheikhs musulmans réunis. Et une personne qui a votre merveilleux rire ne peut être que profondément bonne
Que Dieu vous garde (pas celui de la religion mais celui de la beauté )
Respectueusement,
Votre élève et fils, XXX
Sami Aldeeb: Je tiens ici à vous remercier de vos aimables propos et j’espère que j’ai répondu, au moins partiellement, à vos questionnements, sans vous blesser.
édition arabe et traduction française
Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Editeur du Coran en arabe et traducteur du Coran en français par ordre chronologique, et auteur de nombreux ouvrages
http://www.sami-aldeeb.com
http://www.blog.sami-aldeeb.com
Je vous prie de diffuser cet article partout où vous pouvez.
======================================
Donner des perles à des pourceaux
" Le devoir de franchise " au sujet de la doctrine de l'islam
Forum et site arabphone auquel participe Sami Al Deeb
http://www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=535916
Blog personnel de Sami Al Deeb :
http://www.blog.sami-aldeeb.com/2016/10 ... more-65434
Remerciements et questionnements d’un musulman. Réponse de Sami AldeebOct252016
J’ai reçu la lettre suivante que je publie avec ma réponse en rouge entre les paragraphes, sans faire mention du nom de l’expéditeur.
Bonjour mon cher Monsieur Sami,
Tout d’abord je me présente: XXX, âge de XXX ans, expatrié en France depuis XXX ans, travaillant dans le XXX.
J’ai découvert avec un grand plaisir votre travail sur le coran et la critique du dogme musulman.
Je tiens ainsi à vous remercier pour vos efforts considérables dans l’étude du Coran. Vous apportez un regard nouveau et surtout libéré à un texte qu’on respecte certes, mais qui doit sans nul doute être étudié de manière rationnelle loin de toute croyance. Ce que vous faites avec brio! Et ce malgré les risques inhérents à une telle démarche. Vous vous attaquez aux tabous et libérez les esprits! Un grand merci à vous Monsieur aux noms de tous les musulmans.
Sami Aldeeb: Votre message me touche beaucoup et je vous remercie de votre amabilité. J’essaie d’apporter ma contribution malgré les risques dont vous êtes conscient. C’est un devoir moral envers la société arabo-musulmane dont nous venons tous les deux et envers la société occidentale dans laquelle nous vivons tous les deux.
Cependant, j’ai une question qui me taraude l’esprit concernant l’islam en particulier et les religions de manière générale:
Les religions sont une pure création humaine. Je n’en doute pas un seul instant. Et croire en la révélation est, à mon avis, une altération intellectuelle qui déforme durablement les capacités de raisonnement d’un individu…
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre analyse. C’est la raison pour laquelle je dis que la révélation n’est pas la parole de Dieu à l’homme, mais la parole de l’homme sur Dieu, exprimant ses désirs et ses idéaux, avec ce que cela peut comporter comme imperfections humaines. Rien en effet ne descend du ciel à part la pluie, les météorites et les excréments des oiseaux. Et parfois, un avion, qui tombe du ciel. Et si jamais vous voyez un livre descendre du ciel, sachez qu’il s’agit d’un livre qu’un passager a jeté d’un avion pour s’en débarrasser. Celui qui dit le contraire, sa place naturelle est la clinique psychiatrique. Et cela s’applique indistinctement à l’Ancien Testament, au Nouveau Testament, au Coran et aux Mille et une nuits.
Néanmoins, j’estime qu’il faut distinguer les différentes composantes de la religion: Légale, Culturelle et Spirituelle.
Donc, ne pensez-vous pas mon cher Monsieur, qu’il faut, dans la critique des religions, faire la part entre le légal (dimension légale/juridique), son application par les hommes (dimension culturelle) et enfin son utilisation à des fins spirituelles (dimension spirituelle)?
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre analyse. C’est la raison pour laquelle je publie le Coran par ordre chronologique (édition arabe et traduction française) afin de pouvoir dissocier la partie mecquoise moraliste (plus ou moins digeste) de la partie médinoise légaliste (que je considère toxique, pire que Mein Kampf de Hitler). Je mets en pratique la théorie du regretté Mahmoud Muhammad Taha, qui a proposé de laisser de côté le Coran médinois pour ne s’en tenir qu’au Coran mecquois. Ce penseur soudanais estimait en effet que le Coran médinois constitue une déviance de l’islam à caractère politique, correspondant à la mentalité belliqueuse du VIIe siècle et qui viole les droits de l’homme prônés à notre époque. Mais comme vous le savez, ce penseur a été pendu sur instigation de l’Azhar en 1985, à cause de cette théorie. J’ai écrit plusieurs articles et réalisé plusieurs vidéos expliquant ce point de vue. Ce faisant, je rejoins votre opinion, qu’aucun régime arabe ou musulman ne partage, hélas. Vous savez probablement que tous les ministres arabes de la justice ont signé en 1996 un projet de code pénal arabe unifié prévoyant l’amputation de la main du voleur, la lapidation, la mise à mort de l’apostat, etc. Vous pouvez consulter à cet effet mon ouvrage sur ce code.
Je vous pose cette question car, ayant grandi au Maroc (au sein d’une famille musulmane), j’ai connu durant mon enfance un islam souple, soufi et spirituel. La religion servait surtout à maintenir la cohésion sociale et à pousser l’individu vers plus de bonté et de compassion.
Bien-sûr avec l’avènement des chaines télévisées satellites financées par les pays du Golf et notamment avec la vague de Wahhabisme qui s’est abattue sur la région, la pratique de l’Islam est passée de sa dimension sociale/spirituelle à une pratique formelle, militante et sectaire… Personne ne disait durant mon enfance que le paradis était aux musulmans seuls, ni que le Jihad armé était un devoir… Malheureusement tout a très vite changé…
Sami Aldeeb: Je ne suis pas sûr ici de pouvoir partager entièrement votre analyse.
1) Je connais une amie universitaire athée provenant d’une famille soufie d’Afrique du Nord. Sa famille la force à faire la prière et à jeûner pendant le Ramadan, la menaçant d’expulsion de la maison si elle ne s’y soumet pas.
2) Je ne pense pas que les musulmans de votre enfance pratiquant une religion qui, selon vos propos, «servait surtout à maintenir la cohésion sociale et à pousser l’individu vers plus de bonté et de compassion» acceptaient que leur fille musulmane épouse un chrétien sans lui imposer la conversion à l’islam… sauf probablement quelques exceptions qui confirment la règle. D’ailleurs, un tel mariage reste interdit par le Code de la famille marocain.
3) Ce que prône la vague du Wahhabisme ne diffère en rien de ce qui figure, par exemple, dans l’ouvrage juridique du malikite Averroès, pourtant présenté comme un philosophe éclairé. L’EI ne fait qu’appliquer l’islam tel qu’il était enseigné par ce juriste et tous les autres juristes classiques musulmans, quelle que soit leur école respective. Je vous renvoie à cet égard à mes deux ouvrages sur le jihad et la jizya, où je reproduis j’analyse les exégèses depuis le début de l’islam jusqu’à nos jours.
4) Une telle concordance entre les savants d’époques et de territoires si divers devrait aussi nous suggérer que le matériel de base contient un message très univoque, quand on prend la peine de l’étudier dans son ensemble et avec rigueur, comme l’ont toujours fait les grands juristes et exégètes. Ainsi, si l’on accepte le principe voulant que le Coran peut guider une évolution spirituelle, ne risquons-nous pas de favoriser l’émergence, plus ou moins rapide, des doctrines que l’islam a toujours prônées?
Il faut ainsi faire face à cette dégradation et critiquer les dogmes religieux de manière frontale. Mais sommes-nous obligés de s’aligner sur le modèle occidental pour le faire? Surtout si on admet que la spiritualité est un besoin humain qui n’appartient à aucune religion mais qui découle de la nature même de l’homme.
Sommes-nous contraints de rejeter le tout? Alors que seul le coté légal pose problème et celui-ci peut facilement être écarté dès le moment que l’on fait comprendre aux musulmans que le coran est un recueil de textes humains et non pas une parole divine. Et que les lois doivent avant tout être adaptées à l’époque et à son évolution.
Comment ne pas perdre notre spiritualité tout en se débarrassant de la religion? La méditation, la charité, la prière, la compassion, le contentement… sont toutes des pratiques spirituelles nécessaires à une vie équilibrée et à une société humaine saine. Comment pouvons-nous les protéger et les libérer de la religion?
Comment pouvons-nous faire comprendre à une jeunesse musulmane, déçue, en colère et surtout pleines de frustrations, que la religion est une partie du problème et non pas la cause de tous les maux? Comment leur expliquer qu’on peut se libérer de la croyance religieuse sans perdre la quête du bien, de soi, du bonheur…
Car j’ai l’impression que notre jeunesse, dépitée par la réalité du monde musulman et ébahit par le modèle occidental, crois que le pure matérialisme est la solution… alors que ce dernier a montré ses limites sur pleins de sujets et qu’on peut, surtout à une période charnière comme la nôtre, inventer un modèle libéré et plus humain sans tomber dans les travers du libéralisme matérialiste et sauvage.
Comment pouvons-nous persuader les musulmans convaincus, que faire évoluer les lois et libérer les sociétés n’est pas forcément synonyme de pertes des valeurs morales nobles et des liens familiaux? (Bien que les musulmans manquent terriblement de valeurs ces derniers jours et résument souvent celles-ci au respect de la maman et à la sexualité…)
Et enfin comment relativiser les critiques? Car il y a une large différence entre le dogme, son application et son appropriation par les populations qui restent avant tout humaines et qui s’adaptent donc, avec plus ou moins de souplesse… Par exemple la place de la femme dans la société est très différente entre l’Arabie saoudite (origine bédouine) et mon beau Maroc (culture berbère méditerranéenne), entre les années 70 du siècle dernier et l’actuelle décennie…
Bien-sûr le côté légal et le caractère révélé de la religion tirent le monde musulman vers le bas (poussés dans cela par les politiques, le capitalisme, l’ignorance…), mais je maintiens mon point : il faut relativiser et trier…
Mettre tout dans le même panier, peut être comparé, à mon avis, à la réaction d’un adolescent qui commence à comprendre que ses parents ne sont pas parfaits et qu’ils lui restreignent ses libertés et qui donc, les considère comme les pires des idiots… alors que malgré leurs défauts, il leur doit sa vie et sa survie…
Ainsi, les religions ne sont pas parfaites, elles ont causé beaucoup de torts, mais elles font partie de nos cultures et de notre Histoire. Il suffit donc de réfuter le caractère révélé de celles-ci, pour qu’elles deviennent un héritage historique comme un autre qui appartient à son temps et à son époque (Les nordique arrivent bien à faire des films et des séries sur les violents et sanguinaires Vikings sans que cela ne choque personne car… ils ne sont pas sacrés et appartient à leur époque… alors pourquoi pas nous?!)
Sami Aldeeb: Je partage entièrement votre idée que «la spiritualité est un besoin humain qui n’appartient à aucune religion mais qui découle de la nature même de l’homme».
Je ne demande pas aux musulmans et aux non-musulmans de la région à laquelle nous appartenons tous deux de «s’aligner sur le modèle occidental dans la critique des dogmes religieux», mais de s’aligner sur les principes des droits de l’homme, universellement reconnus, en prônant la voie proposée par le regretté Mahmoud Muhammad Taha exposée plus haut. Cette démarche permettrait de favoriser une opinion plus différenciée, nuancée, de la «révélation» et ainsi de progresser vers un avenir enfin libéré de certains poids du passé.
Ainsi, en recommandant de s’en tenir au Coran mecquois et d’abandonner le Coran médinois, je ne propose pas de «tout rejeter» ou de «tout mettre dans le même panier», mais de faire une sélection éclairée et d’écarter seulement la partie toxique du Coran et de la religion musulmane, partie qui est la cause des tensions sanglantes entre les musulmans et les non-musulmans et dont les premières et principales victimes sont les musulmans eux-mêmes.
J’espère que je n’étais pas trop long et je m’excuse de vous déranger avec cet email.
Je sais que du haut de mes XXX ans, je n’ai ni le recul ni le discernement nécessaires pour répondre à de telles questions … c’est pour cela que je me tourne vers votre sagesse mon cher Monsieur Sami.
Je vous remercie encore! Sachez qu’on vous porte dans notre cœur et qu’on vous sera éternellement reconnaissants pour votre travail.
Ne vous laissez surtout pas abattre par les critiques et insultes … Vous apportez à l’islam plus que tous les cheikhs musulmans réunis. Et une personne qui a votre merveilleux rire ne peut être que profondément bonne
Que Dieu vous garde (pas celui de la religion mais celui de la beauté )
Respectueusement,
Votre élève et fils, XXX
Sami Aldeeb: Je tiens ici à vous remercier de vos aimables propos et j’espère que j’ai répondu, au moins partiellement, à vos questionnements, sans vous blesser.
édition arabe et traduction française
Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Editeur du Coran en arabe et traducteur du Coran en français par ordre chronologique, et auteur de nombreux ouvrages
http://www.sami-aldeeb.com
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Je vous prie de diffuser cet article partout où vous pouvez.
======================================
Donner des perles à des pourceaux
" Le devoir de franchise " au sujet de la doctrine de l'islam
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 02 nov.16, 03:11Yuri Bezmenov et l'orgasme des " chasseurs de fachos"
A ne pas oublier dans le florilège des menteurs sur l'islam ... ce communiqué du FN de 2014
Je fais donc partie des personnes "condamnées" par ce communiqué, puisque j'affirme que l'islam est une religion INCLUANT une doctrine politique totalitaire.
La loi islamique constitue un mécanisme totalitaire, comportent des règles qui aboutissent ( plus ou moins selon les autres éléments historiques) à cette dictature de tous sur tous.
Ce texte est aussi sot et confus et christianocentré que ceux des autres personnes défendant cette théorie fumeuse d'un islam " religion " au sens chrétien du terme c'est à dire n'incluant pas de droit, mais seulement des normes morales sanctionnées sur le plan spirituel.
Il confus personnes et doctrine, idées et mouvements.
Il ignore les bases de la doctrine de l'islam, qui est dogme et législation, selon ses textes, selon les savants d'Al-Azhar et toute la tradition islamique.
BERTRAND DUTHEIL DE LA ROCHÈRE
Conseiller République-Laïcité de Marine Le Pen
Communiqués / 2 octobre 2014 / Étiquettes : Islam /
L’islam ne se confond pas avec l’islamisme
Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen
Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.
Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës
Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.
A ne pas oublier dans le florilège des menteurs sur l'islam ... ce communiqué du FN de 2014
Je fais donc partie des personnes "condamnées" par ce communiqué, puisque j'affirme que l'islam est une religion INCLUANT une doctrine politique totalitaire.
La loi islamique constitue un mécanisme totalitaire, comportent des règles qui aboutissent ( plus ou moins selon les autres éléments historiques) à cette dictature de tous sur tous.
Ce texte est aussi sot et confus et christianocentré que ceux des autres personnes défendant cette théorie fumeuse d'un islam " religion " au sens chrétien du terme c'est à dire n'incluant pas de droit, mais seulement des normes morales sanctionnées sur le plan spirituel.
Il confus personnes et doctrine, idées et mouvements.
Il ignore les bases de la doctrine de l'islam, qui est dogme et législation, selon ses textes, selon les savants d'Al-Azhar et toute la tradition islamique.
BERTRAND DUTHEIL DE LA ROCHÈRE
Conseiller République-Laïcité de Marine Le Pen
Communiqués / 2 octobre 2014 / Étiquettes : Islam /
L’islam ne se confond pas avec l’islamisme
Communiqué de presse de Bertrand Dutheil de La Rochère, Conseiller République et laïcité de Marine Le Pen
Dans l’islam sunnite, il n’existe pas de clergé. Chaque croyant peut s’ériger en autorité religieuse légitimée par les croyants qui lui reconnaissent cette qualité. Les autorités politiques des différents pays se déclarant musulmans investissent donc des autorités religieuses et enjoignent à leurs administrés de les reconnaître comme telles. Les musulmans des pays qui ne sont pas musulmans ont tendance soit à se constituer en communautés politico-religieuses, soit à se rattacher à une autorité d’un pays musulman. Aujourd’hui, en Europe occidentale, cette dernière option est d’autant plus la règle que les musulmans d’immigration récente ont conservé de nombreux liens avec leurs pays d’origine.
Cette situation ne répond pas à la culture de la nation française. Pays gallican, elle a toujours institué une césure entre religion et politique. La France monarchique s’est opposée au Pape, parfois avec violence. La laïcité républicaine s’inscrit dans cette continuité. Depuis bientôt trente ans, pour permettre un islam de France, les différents gouvernements ont voulu créer une instance représentative du culte musulman. Implicitement, ils avaient en modèle l’organisation du judaïsme par Napoléon. À deux siècles d’intervalle, la situation des deux religions est bien différente sur le sol national comme dans le monde. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a que l’audience que chaque musulman en France veut bien lui accorder. En conséquence, s’il est nécessaire que ce Conseil et les autres autorités musulmanes condamnent le terrorisme pratiqué au nom de l’islam, chaque musulman doit aussi veiller à ne pas faciliter des amalgames en suivant des imams aux positions pour le moins ambiguës
Avec Marine Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine condamne tous ceux qui veulent confondre l’islam, qui est une religion, avec l’islamisme, qui est un totalitarisme. Parallèlement, il dénonce toute complaisance et toute faiblesse envers ceux qui commettent des crimes en invoquant cette religion. En revanche, l’islam est une religion et non une race : critiquer l’islam, comme critiquer le christianisme, ne peut être considéré comme une forme de racisme. Enfin, chacun doit être libre de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Plaçant les croyances métaphysiques dans la sphère privée, la France unit dans l’espace public tous les Français au sein d’un même peuple sans autre critère que leur citoyenneté.
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Re: Lise Elisseievna
Ecrit le 03 nov.16, 20:07Blog général :
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