Les libéraux se rendent compte qu'ils sont des incompétents
Posté : 30 sept.16, 09:46
Nos politicards sont des abrutis !
Ottawa avait sous-estimé les besoins des réfugiés syriens
Immigration Canada a, dans un premier temps, sous-estimé les besoins des réfugiés syriens, dont la majorité ne parle ni anglais ni français et dont l'expérience professionnelle est très limitée, selon des documents obtenus par Radio-Canada.
Fin 2015, le gouvernement fraîchement élu de Justin Trudeau annonçait l'accueil de 25 000 réfugiés syriens dans un laps de temps très court. Un défi de taille pour les fonctionnaires du ministère de l'Immigration.
Le portrait démographique de ces réfugiés indique qu'il s'agit d'une population particulièrement démunie, selon les données obtenues par Radio-Canada à la suite d'une demande d'accès à l'information.
Les fonctionnaires fédéraux ont analysé les données provenant de 33 410 dossiers acceptés ou en traitement de réfugiés syriens. Celles-ci indiquent que 60 % d'entre eux ne parlent ni anglais ni français.
Le Canada accepte deux types de réfugiés, ceux parrainés par le secteur privé et ceux directement parrainés par le gouvernement.
« Moins de 1 % des demandeurs parlent assez bien l'anglais pour trouver du travail au Canada », lit-on dans une note datant de janvier 2016. « À Amman, les enfants semblent avoir une meilleure connaissance de l'anglais que leur parents, mais la plupart saisissent à peine la langue », indiquent les fonctionnaires canadiens qui traitent les dossiers en Jordianie.
Conclusion des fonctionnaires : Ottawa a sous-estimé les besoins de cette population particulièrement vulnérable.
L'expérience professionnelle des Syriens parrainés par le gouvernement, dont les dossiers sont acceptés ou en traitement, est très limitée, remarquent les fonctionnaires canadiens en Jordanie. « De manière anecdotique [...] les métiers les plus communs étaient chauffeur, ouvrier de la construction ou journalier, cuisinier et fermier. Généralement, ces occupations sont sur une base irrégulière », indique la note interne destinée au ministre de l'Immigration.
Défi à l'école
Les enfants des réfugiés syriens ont souvent raté plusieurs années d'écoles. « Beaucoup ont une année ou deux de retard par rapport à leur âge », indiquent les fonctionnaires. « Ce grand groupe de jeunes aura besoin de cours de langue et d'un grand soutien du système d'éducation pour s'assurer d'une intégration efficace », lit-on dans la note ministérielle.
Les réfugiés parrainés directement par le gouvernement sont souvent issus de familles nombreuses : plus de la moitié (53 %) des dossiers approuvés entre novembre 2015 et janvier 2016 sont ceux de ménages de cinq à huit personnes.
Si Immigration Canada reconnaît que les besoins des réfugiés ont été sous-estimés, le ministère indique qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer des changements majeurs aux programmes.
La directrice générale du Centre social d'aide aux immigrants, Lida Aghasi, estime que le Canada est capable d'intégrer les réfugiés.
.../...
Radio-Canada
Ottawa avait sous-estimé les besoins des réfugiés syriens
Immigration Canada a, dans un premier temps, sous-estimé les besoins des réfugiés syriens, dont la majorité ne parle ni anglais ni français et dont l'expérience professionnelle est très limitée, selon des documents obtenus par Radio-Canada.
Fin 2015, le gouvernement fraîchement élu de Justin Trudeau annonçait l'accueil de 25 000 réfugiés syriens dans un laps de temps très court. Un défi de taille pour les fonctionnaires du ministère de l'Immigration.
Le portrait démographique de ces réfugiés indique qu'il s'agit d'une population particulièrement démunie, selon les données obtenues par Radio-Canada à la suite d'une demande d'accès à l'information.
Les fonctionnaires fédéraux ont analysé les données provenant de 33 410 dossiers acceptés ou en traitement de réfugiés syriens. Celles-ci indiquent que 60 % d'entre eux ne parlent ni anglais ni français.
Le Canada accepte deux types de réfugiés, ceux parrainés par le secteur privé et ceux directement parrainés par le gouvernement.
« Moins de 1 % des demandeurs parlent assez bien l'anglais pour trouver du travail au Canada », lit-on dans une note datant de janvier 2016. « À Amman, les enfants semblent avoir une meilleure connaissance de l'anglais que leur parents, mais la plupart saisissent à peine la langue », indiquent les fonctionnaires canadiens qui traitent les dossiers en Jordianie.
Conclusion des fonctionnaires : Ottawa a sous-estimé les besoins de cette population particulièrement vulnérable.
L'expérience professionnelle des Syriens parrainés par le gouvernement, dont les dossiers sont acceptés ou en traitement, est très limitée, remarquent les fonctionnaires canadiens en Jordanie. « De manière anecdotique [...] les métiers les plus communs étaient chauffeur, ouvrier de la construction ou journalier, cuisinier et fermier. Généralement, ces occupations sont sur une base irrégulière », indique la note interne destinée au ministre de l'Immigration.
Défi à l'école
Les enfants des réfugiés syriens ont souvent raté plusieurs années d'écoles. « Beaucoup ont une année ou deux de retard par rapport à leur âge », indiquent les fonctionnaires. « Ce grand groupe de jeunes aura besoin de cours de langue et d'un grand soutien du système d'éducation pour s'assurer d'une intégration efficace », lit-on dans la note ministérielle.
Les réfugiés parrainés directement par le gouvernement sont souvent issus de familles nombreuses : plus de la moitié (53 %) des dossiers approuvés entre novembre 2015 et janvier 2016 sont ceux de ménages de cinq à huit personnes.
Si Immigration Canada reconnaît que les besoins des réfugiés ont été sous-estimés, le ministère indique qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer des changements majeurs aux programmes.
La directrice générale du Centre social d'aide aux immigrants, Lida Aghasi, estime que le Canada est capable d'intégrer les réfugiés.
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Radio-Canada