La dépendance du corps et de l'esprit
Posté : 07 oct.16, 23:46
Je vous transmet une citation de l'enseignante américaine, Byron Katie, au sujet des dépendances mentales qui nous gouvernent. Son enseignement tourne autour de la question de comment s'en libérer.
"Le corps ne désire pas, ne veut rien, ne sait rien, ne s'inquiète pas, n'a ni faim ni soif.
Le corps ne fait que refléter ce à quoi l'esprit s'attache, qu'il s'agisse de crème glacée, d'alcool, de drogues, de sexe ou d'argent.
Il n'y a pas de dépendance physique, mais seulement des dépendances mentales. Le corps suit l'esprit. Il n'a pas le choix.
En réalité, c'est une action simultanée, mais tant que vous expérimentez mentalement la dualité, c'est le corps qui suit l'esprit."
(Byron Katie)
J'ai choisi cet extrait parce qu'il explicite l'idée que le corps n'est pas le principal problème ou responsable. Ce n'est pas non plus notre attachement au corps qui est source de souffrance, mais plutôt notre attachement au mental.
Byron Katie ne minimise pas l'importance du corps, mais explique que nous autorisons, chacun d'entre nous, qui que nous soyons, le jeu du mental à contrôler nos vies plutôt qu'à dompter nos pensées. Ce qu'elle exprime par la formule "le corps suit l'esprit".
Cette manière de penser est commune à de nombreuses psychologies modernes ainsi qu'à certaines doctrines orientales comme le Bouddhisme. En effet, si on prend en considération le chapitre du Dhammapada consacré à la pensée, le Bouddha explique qu'il faut "dompter sa pensée" et qu'en "la domptant émerge la félicité". Les objets mentaux en question qu'il est approprié de dompter sont les désirs des sens, la malveillance, l'entêtement, les remords, et le doute. Ils forment les cinq obstacles dont parle le Bouddha.
Une question peut alors se poser, comment se libère-t-on de ces dépendances qui nous gouvernent ?
Cordialement,
Ase
"Le corps ne désire pas, ne veut rien, ne sait rien, ne s'inquiète pas, n'a ni faim ni soif.
Le corps ne fait que refléter ce à quoi l'esprit s'attache, qu'il s'agisse de crème glacée, d'alcool, de drogues, de sexe ou d'argent.
Il n'y a pas de dépendance physique, mais seulement des dépendances mentales. Le corps suit l'esprit. Il n'a pas le choix.
En réalité, c'est une action simultanée, mais tant que vous expérimentez mentalement la dualité, c'est le corps qui suit l'esprit."
(Byron Katie)
J'ai choisi cet extrait parce qu'il explicite l'idée que le corps n'est pas le principal problème ou responsable. Ce n'est pas non plus notre attachement au corps qui est source de souffrance, mais plutôt notre attachement au mental.
Byron Katie ne minimise pas l'importance du corps, mais explique que nous autorisons, chacun d'entre nous, qui que nous soyons, le jeu du mental à contrôler nos vies plutôt qu'à dompter nos pensées. Ce qu'elle exprime par la formule "le corps suit l'esprit".
Cette manière de penser est commune à de nombreuses psychologies modernes ainsi qu'à certaines doctrines orientales comme le Bouddhisme. En effet, si on prend en considération le chapitre du Dhammapada consacré à la pensée, le Bouddha explique qu'il faut "dompter sa pensée" et qu'en "la domptant émerge la félicité". Les objets mentaux en question qu'il est approprié de dompter sont les désirs des sens, la malveillance, l'entêtement, les remords, et le doute. Ils forment les cinq obstacles dont parle le Bouddha.
Une question peut alors se poser, comment se libère-t-on de ces dépendances qui nous gouvernent ?
Cordialement,
Ase